Forfait mobilité durable

C’est le moment de faire votre demande « Forfait mobilité durable ».

La procédure a été publiée le 21 novembre 2024 au courrier officiel des écoles.

Attention, cette année, toutes les démarches sont à effectuer en ligne sur la plateforme COLIBRIS.

https://portail.ac-bordeaux.fr/in/si/gestion-des-ressources-humaines/colibris-demarches-fmd/

Les dossiers doivent être uniquement complétés sur COLIBRIS avant le 31/12/2024.

Attention : aucun dossier ne sera accepté après cette date.

Vous trouverez la circulaire et le mode opératoire pour accéder à la plateforme sur le courrier officiel des écoles du 21/11/2024.

Temps de concertation et obligations réglementaires de service

Dans un courrier en date du 16 octobre et publié au COEE du 5 novembre, relatif aux « temps de concertation », l’IA-Dasen écrit : « Ainsi, deux demi-journées ou un horaire équivalent prises en dehors des heures de classe (arrêté du 7/07/2021, J.O. du 11/07/2021 : calendrier de l’année scolaire 2022-2023) ainsi que la journée de solidarité seront consacrées à des temps de concertation (…). »

Concernant les deux-demi journées évoquées dans l’arrêté relatif au calendrier scolaire, la référence exacte serait l’arrêté du 7 décembre 2022 qui fixe le calendrier scolaire pour 2024-2025. Mais l’essentiel n’est pas là. En fait, il est fait référence au renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté qui précise : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

C’est au nom de ce renvoi que ces dernières années on a tenté dans le département de nous imposer une prétendue « journée de la rectrice » sous la forme de 6 heures de formation obligatoire supplémentaires. L’acharnement de notre syndicat a porté ses fruits puisque cette année il n’en est plus question (lire notre communiqué du 17 septembre).

Mais, comme souvent, ce que nous parvenons à faire sortir par la porte, l’administration tente de le faire rentrer par la fenêtre. Rappelons donc encore une fois que « les temps de réflexion et de formation » évoqués par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du calendrier scolaire s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit notamment le cadre des 108 heures annualisées. Il n’y a pas de demi-journées « à récupérer » en plus, un mercredi ou un autre jour. Ces six heures de concertation programmées par la hiérarchie doivent nécessairement être déduites des 108 heures.

Le SNUDIFO47 invite les collègues à le saisir en cas de tentative d’imposer 6 heures en sus des obligations réglementaires de service. Le travail gratuit, ça suffit !

Arrêts de travail en 2025 ? Avec les mesures Kasbarian, tout le monde y perd !

Dans le cadre du budget 2025 et des 60 milliards d’économies à réaliser sur le dos des salariés et de la Fonction publique, le ministre Kasbarian prévoit d’allonger de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et de réduire de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire.

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, revendiquent l’abrogation du jour de carence et donc le retrait de cette mesure.

-> Vous voulez connaître quelles seraient les conséquences pour vous ? Accédez au simulateur.

-> Affichette à imprimer.

Partout, réunissons-nous pour établir les revendications

Préparons la grève, dans l’unité, pour gagner !

Le Conseil syndical du SNUDIFO47 réuni le mercredi 20 novembre 2024 a discuté de la situation ouverte par l’offensive sans précédent contre les travailleurs, en particulier par les mesures annoncées contre les fonctionnaires, contre les personnels de l’Education nationale, contre l’école
publique :
– Annonce avant les congés d’automne de la suppression de 4 000 postes dans l’Education nationale, dont 3 155 dans le 1er degré (annonce qui a conduit tous les syndicats de l’EN à notifier à la ministre « une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève national, à compter du lundi
4 novembre », considérant qu’« une ligne rouge a été franchie »).

-> Lire la suite de la motion.

C’est par la base que se construit la grève efficace pour gagner sur les revendications. C’est pourquoi le SNUDIFO47 appelle les collègues PE et AESH à se réunir dans leur école (ou groupe d’écoles) pour établir leurs revendications, à les consigner dans de courtes motions se concluant, comme celle signée par 19 collègues de l’école Jaurès de Fumel : « Oui, la grève dans l’unité est urgente et nécessaire pour faire reculer le gouvernement. Parce qu’il est impossible de ne pas réagir face à de telles attaques, nous y sommes prêts. »

​Le SNUDIFO47 invite également les collègues, partout où c’est possible, à organiser des assemblées générales d’écoles, avec les parents d’élèves et les personnels territoriaux. Il se tient à votre disposition pour apporter son aide.

-> Un courrier à destination des parents est en préparation.

Budget Macron-Barnier 2025 : 3 155 suppressions de postes !

4000. C’est le nombre de suppressions de postes inscrit au projet de budget 2025 pour l’Éducation nationale. Dont 3 155 dans le 1er degré public !

S’ajoute à cette hécatombe : aucune création de postes de personnels d’encadrement, de personnels infirmiers, d’assistants sociaux, aucune création de postes de personnels administratifs… Et le blocage du point d’indice : 0 € de salaire en plus.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO

-> Lire le communiqué de la FNEC FP-FO

Demande d’inscription sur la liste d’aptitude des directeurs deux classes et plus pour la rentrée 2025

Vous trouverez au COEE du 08/10/24 la note de service relative à la demande d’inscription sur la liste d’aptitude des directeurs/directrices d’école à deux classes et plus pour la rentrée 2025.

Signalé : pour être inscrits sur la liste d’aptitude, désormais les enseignants qui n’ont pas déjà bénéficié d’une formation au titre de l’exercice des fonctions de directeur d’école doivent suivre une formation de 3 jours, organisée les 13, 20 et 27 novembre 2024 (page 5 de la NDS)

Dates de la campagne pour candidater sur la liste d’aptitude 2025 : Du mercredi 9 octobre 2024 au mardi 5 novembre 2024

Les entretiens se dérouleront le mercredi 11 décembre 2024

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico-sociaux faute de places.

-> Lire la suite du communiqué des quatre fédérations FO

-> Signez la pétition pour la défense de l’enseignement spécialisé : c’est ICI

Manque d’AESH : faites remonter la situation de votre école

En cette rentrée, il manque des milliers d’AESH dans les écoles. Cela a des conséquences parfois très contraignantes sur l’organisation de l’école : mutualisation du temps de présence des AESH sur l’école, et moins d’accompagnement pour d’autres élèves, conditions de travail et d’accueil dégradées…etc (Lire le communiqué du SNUDI-FO).

-> Nous vous invitons à nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école. Il est important d’agir dès le début de l’année scolaire pour que les AESH soient recrutés et affectés à hauteur des besoins des élèves.

Pour cela, le SNUDIFO47 met à disposition une enquête en ligne qui permettra au syndicat d’agir en conséquence directement auprès du DASEN pour que tous les moyens nécessaires soient attribués.

Évaluation d’école : Nul ne peut être contraint d’y participer !

Communiqué du SNUDIFO47

La note de service relative au plan de formation continue 2024-2025 indique : « De nouvelles écoles vont entrer en évaluation d’école. » Cette année encore, des dizaines d’écoles ont été « sélectionnées » pour subir une évaluation.

Le SNUDIFO47 souhaite rappeler quelques éléments de clarification concernant ces évaluations d’école. Si la hiérarchie met la pression sur les collègues en affirmant oralement le caractère obligatoire de ces évaluations, elle ne l’a jamais écrit dans une circulaire.

D’ailleurs, dans différentes instances, recteurs et Dasen ont confirmé leur caractère facultatif, à l’instar de la Dasen du Val-de-Marne qui lors du CDEN du 13 octobre 2022 a déclaré que « les évaluations d’écoles sont facultatives dans le département et au niveau national », ou de la rectrice de l’académie de Créteil lors du CSA de rentrée du 15 septembre 2023 : « Les évaluations d’école ne peuvent pas être imposées ».

Le SNUDIFO47 rappelle que Vademecum et ses annexes, bien souvent mis en avant par les IEN, ne présentent aucun caractère obligatoire.

Cela n’empêche pourtant pas la Ministre démissionnaire de vouloir tenter d’imposer les évaluations d’école aux collègues.

La loi Blanquer pour une école de confiance crée effectivement un Conseil d’Évaluation de l’École (CEE) chargé de « définir le cadre méthodologique et les outils des autoévaluations et des évaluations des établissements conduites par le ministère ».

Le cadre réglementaire, qui n’a pas changé depuis l’année dernière, correspond ainsi aux outils établis et auto-validés par le CEE au travers d’un Vademecum et de trois annexes… dont le CEE précise lui-même que « leur utilisation ne revêt aucun caractère obligatoire ».

Le SNUDIFO47 rappelle, s’il en est encore besoin, qu’aucun décret ni aucun arrêté ne met en place les évaluations d’école. Rien dans le statut des professeurs des écoles ne prévoit que les personnels soient soumis à une évaluation d’école.

Le SNUDIFO47 tient à réaffirmer que les évaluations d’école ne figurent pas dans les obligations réglementaires de service (ORS) des enseignants du 1er degré, définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017. Nul ne peut donc être contraint d’y participer !

Le SNUDIFO47 constate, à ce titre, que dans les départements où les collègues ont fait savoir à leur IEN qu’ils n’étaient pas volontaires pour participer à une évaluation d’école et n’y ont pas pris part n’ont jamais fait l’objet d’une retenue sur salaire ou de la moindre sanction.

Le SNUDIFO47 rappelle que la formation continue représente pour chaque enseignant un droit inscrit dans ses ORS. Aucun personnel ne peut se voir imposer des heures de formation ou de réunions en lieu et place d’animations pédagogiques ou de formation continue. Il n’est donc pas réglementaire d’amputer les 18h de formations et d’animations pédagogiques pour les allouer aux évaluations d’école. Le droit à la formation continue ne peut pas être confisqué !

Le SNUDIFO47 invite les collègues à (re)prendre connaissance de notre dossier toujours d’actualité : Évaluations d’écoles : Attention danger !

Le SNUDIFO47 invite les collègues qui veulent refuser l’évaluation d’école à saisir le syndicat. Les collègues qui entrent dans le dispositif n’ont pas à faire des heures supplémentaires de travail gratuit. N’hésitez pas à contacter le syndicat.

Avec son syndicat national, le SNUDIFO47 revendique l’abandon des évaluations d’école !

Participez nombreux aux Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées par le SNUDIFO47 en cette rentrée scolaire.

(3 X 3 heures peuvent être déduite des AP, y compris sur le temps consacré à l’évaluation d’école)

-> Télécharger le communiqué en PDF

18 heures d’animations pédagogiques… et non plus 24 !

« Cette année les enseignants bénéficieront de 18 heures d’animations pédagogiques » indique la note de service relative au plan de formation en date du 11 septembre 2024. Et non plus 24 heures comme le spécifiaient les notes de service 2022 et 2023.

Cela fait deux ans que le SNUDIFO47 bataille pour que nos obligations réglementaires de service soient respectées : 108 heures annualisées, dont 18 heures d’animations pédagogiques, pas une de plus ! Fût-ce au nom d’une prétendue « 2ème journée de prérentrée » (baptisée ici «  journée de la rectrice ») qui n’a pas d’existence réglementaire.

Depuis deux ans, nous n’avons en effet cessé par courrier, lors d’audiences ou à l’occasion de réunions du Comité social d’administration départemental, de rappeler qu’il n’était pas possible d’imposer au mépris des textes réglementaires définissant nos ORS du temps de travail supplémentaire gratuit (en particulier le décret n°2017-444 du 29 mars 2017).

Il semblerait que notre acharnement ait payé et que nous ayons enfin été entendus.

Nous restons néanmoins vigilant mais c’est un encouragement à ne rien lâcher pour défendre nos droits et nos conditions de travail.

Plus que jamais, vous pouvez compter pour cela sur le SNUDIFO47 pour qui « vos droits sont notre loi ».

-> Le communiqué en PDF