Mobilisation de la fonction publique mardi 19 mars 2024

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Pas d’argent, pas d’école !
EN  GRÈVE le 19 MARS !

10 milliards de coupes supplémentaires au budget, des milliers de postes menacés… Ça suffit !

La traduction budgétaire des déclarations du ministre Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé. Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Bulletin Officiel.

Une saignée d’une ampleur inédite pour l’Enseignement et la Culture !

A l’Éducation nationale : – 692 millions !
1er degré : – 138 millions dont – 131 millions : dépense de personnels (les postes)
2nd degré : – 123 millions dont – 87 millions sur le titre 2 (postes)
Soutien à la politique de l’Éducation nationale : – 61 millions (services déconcentrés : rectorats, DSDEN, circonscriptions…)
Vie de l’élève : – 262 millions dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…)
Dans l’Enseignement supérieur et la recherche : – 904 millions !
A la Culture : – 204 millions !
Au Sport, à la Jeunesse et la Vie associative : – 180 millions !

Les postes principalement impactés alors que les personnels n’en peuvent déjà plus

Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux :

  • contre les milliers de classes qui ferment,
  • contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements,
  • contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice,
  • contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveu même de M. Attal)…

Ça suffit ! Il faut les arrêter ! Pas d’argent, pas d’école !

Rassemblement à 10h à Agen, place Armand Fallières.

Parcours : place de la Préfecture -> Cours Victor Hugo -> rond-point du Pin -> Boulevard de la République -> Place Jasmin pour une AG des manifestant(e)s

-> ATTENTION : Professeur des écoles, vous devez adresser votre déclaration d’intention de grève (version word ici) au plus tard le 16 mars à 23 h 59. Pas de déclaration pour les AESH et les Psy EN.

Coupes budgétaires : – 700 millions pour l’Éducation nationale

Par un décret publié le 22 février au Journal officiel, ce sont 10 milliards d’euros de coupes supplémentaires au budget 2024. L’école publique et la jeune génération font partie des sacrifiés. Le décret réduit ainsi de près de 700 millions d’euros (- 692 millions) les crédits alloués à l’Éducation nationale ! Dont – 138 millions pour le 1er degré. Selon Le Café pédagogique (22 février), 2 620 postes pourraient disparaître dans les écoles à la rentrée de septembre. Ils s’ajouteraient aux 650 postes déjà supprimés.

Ce sont également, pour la ligne budgétaire « Vie de l’élève » 262 millions qui sont rayés d’un trait de plume, dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…). Cela pourrait aboutir à la suppression de 4 600 postes d’AED (assistant d’éducation) et d’AESH ! Une nouvelle aggravation programmée des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap.

Mais qu’on se rassure : « Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs », déclare le ministère de l’Éducation nationale… La nouvelle ministre, Madame Belloubet, maintient donc la mise en place des « groupes de niveau » pour les 6e et les 5e dès la rentrée de septembre 2024, contre lesquels nos collègues des collèges sont vent-debout.

Face à cette politique de casse du service public, avons-nous d’autres choix, pour préserver nos conditions de travail et l’accès égal de nos élèves à l’instruction que de dresser nos revendications et discuter des moyens de les faire aboutir ?

-> Lire le courrier de la FNEC FP-FO à la ministre.

Que se passe-t-il en Seine-Saint-Denis ?

Lundi 26 février, jour de la rentrée dans les académies de la région parisienne, nos collègues de Seine-Saint-Denis étaient en grève, particulièrement dans les collèges où les taux de grévistes ont parfois atteint les 85 à 90 %. Comme le dit une enseignante de Montreuil, « nous étions partis en congé sans savoir que nous ferions grève le jour de la rentrée ». Que s’est-il passé ?

Quatre organisations syndicales du département (FSU, CGT, Solidaires, CNT) appelaient « à ne pas faire la rentrée le 26 février » pour « un plan d’urgence pour le 93 ». Dans le contexte du rejet de la mise en place des « groupes de niveau » est arrivée au cours des vacances l’annonce par le gouvernement des 10 milliards d’euros de rabotage budgétaire, dont les 700 millions pour l’Éducation nationale. Cela a été ressenti comme une véritable provocation. Comme l’affirme le SNFOLC (syndicat FO des lycées et collèges), « dans ce mouvement de rejet de « la réforme de trop », s’engouffrent aujourd’hui tous les motifs de colère accumulés. »

Lors du rassemblement qui s’est tenu le 27 février devant la DSDEN du 93, des collègues expliquaient : « Nous voulons que le mouvement perdure, parce qu’on sait qu’on n’est pas écouté quand on fait des grèves perlées. (…) Nous réclamons des moyens pour le 93 mais nous sommes convaincus que les problèmes sont les mêmes ailleurs. (…) Il faut un vrai mouvement national. »

La grève s’est poursuivie les jours suivants. Un appel à faire du jeudi 7 mars une journée de grève massive et à manifester au ministère a été lancé.

-> Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

Le SNUDIFO47 propose : Partout dans nos écoles, dans nos secteurs, réunissons-nous. Dressons la liste de nos revendications, discutons des initiatives à prendre pour les faire valoir, mandatons nos délégués pour regrouper les forces et préparer la riposte d’ensemble contre l’offensive de choc de destruction de l’école publique. Le syndicat se tient à votre disposition pour y aider.

Appel intersyndical à la grève des personnels de l’éducation nationale jeudi 1er février

Pour mettre en échec une politique qui nous paupérise, qui remet en cause nos statuts, nos conditions de travail et les fondements de l’école publique, l’heure est à la mobilisation dans l’unité pour nos revendications.

Le SNUDI-FO, et sa fédération la FNEC FP-FO appellent les personnels de l’Éducation nationale à se mobiliser dans un cadre intersyndical le jeudi 1er février.

En effet, l’heure est à la mobilisation : seule la mobilisation dans l’unité, par la grève et la manifestation peut créer le rapport de force permettant de faire reculer le gouvernement et d’obtenir l’ouverture de négociations sur nos revendications.

-> Lire l’appel intersyndical départemental

Pour le SNUDIFO47, ce 1er février ne peut être qu’un point de départ dans la construction du rapport de force. C’est pourquoi il appelle les personnels enseignants, AESH et psychologues de l’EN à se réunir partout dans leurs écoles et établissements pour établir leurs cahiers de revendications, désigner leurs délégués et les faire remonter aux syndicats.

Tous en grève et en manifestation le jeudi 1er février !
(Rendez-vous à Agen, Jardin de Jayan, devant le lycée Palissy à 10 h)

-> ATTENTION : Professeur des écoles, vous devez adresser votre déclaration d’intention de grève au plus tard le lundi 29 janvier à 23 h 59. Pas de déclaration pour les AESH et les Psy EN.

Voir l’appel intersyndical

Réforme des retraites, Pacte enseignant, réforme de la voie professionnelle : C’est NON !

Rassemblons-nous le 31 MAI à 14h devant la DSDEN à AGEN !

(jour de l’examen du Pacte au CSA ministériel).

Alors que l’on réclame des mesures d’urgence pour l’augmentation de la valeur du point d’indice et son indexation sur l’inflation, ce gouvernement nous répond cyniquement par le Pacte !
Ce Pacte qui :
● menace de détruire nos statuts
● alourdit notre charge de travail
● contractualise une partie de notre rémunération en proposant des primes
● met en concurrence les personnels
Il intègre surtout des missions de remplacement – lesquelles incombent au Ministère, non aux agents !


Réforme de la voie pro :

Voilà une attaque en règle contre les PLP (professeurs des lycées professionnels), leur statut, leur emploi!
Refusons l’assignation à résidence géographique des jeunes, sous-tendue par l’adaptation au marché local de l’emploi.
Refusons que ces jeunes soient privés de diplômes nationaux reconnus dans les Conventions collectives.
Refusons qu’ils constituent une main-d’œuvre bon marché mise à disposition du patronat.

La place de nos élèves est à l’École !
Refusons la destruction du service public d’Éducation !
Refusons collectivement de signer le pacte !

Tous ensemble devant la DSDEN
Mercredi 31 mai à 14h à Agen !

Et tous en grève le 6 JUIN pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !

L’appel intersyndical

Abrogation de la loi Macron-Borne contre nos retraites !

La promulgation de la loi ne fait pas disparaître la puissante mobilisation en cours depuis 3 mois

L’intersyndicale départementale appelle à se rassembler à 10 heures lundi 1er mai place de la Préfecture à Agen, pour manifester et réaffirmer la revendication qui unit des millions de travailleurs et de jeunes depuis trois mois : NON à la réforme Macron-Borne des retraites ! La loi doit être abrogée !

Le SNUDIFO47 donne rendez-vous à ses adhérents et sympathisants au stand FO à 10 heures, où un café sera offert.

Parcours de la manifestation : Préfecture, rue Montaigne, Pont de Pierre, Gravier, Prairie ; apéritif et grillades pour les adhérents et sympathisants FO à l’arrivée (participation : 2 €).

Retraites : Le gouvernement Macron-Borne décide de passer en force en recourant à l’article 49-3 de la Constitution

Plus que jamais : Retrait de la réforme !

Communiqué du SNUDIFO47

Plus isolé et minoritaire que jamais, le président de la République a donc fait le choix de recourir au 49.3 pour imposer sa contre-réforme des retraites. Peu lui importe que 90 % des salariés, selon les dernières enquêtes d’opinions, rejettent sa réforme. Peu lui importe que par millions nous ayons fait grève et manifesté à 7 reprises depuis le 19 janvier à l’appel de l’intersyndicale pour exiger le retrait de cette contre-réforme. La presse parle ce matin de fiasco et de nombreux députés de la minorité présidentielle s’offusquent même publiquement de la décision d’utiliser le 49-3. La crise est ouverte…

Ce passage en force a déclenché la colère des salariés et de la population. Hier soir, des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes ont manifesté spontanément partout en France.
La totalité des secteurs professionnels en grève depuis le 7 mars ont décidé dans les AG de reconduire la grève.
Dans son communiqué d’hier soir, l’intersyndicale nationale écrit : « Forts du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain. »
Rien n’est joué.

Notre mandat, celui de millions, doit être respecté : retrait de la réforme Macron-Borne ! Les travailleurs ont répondu massivement aux appels de l’intersyndicale à chaque fois que celle-ci les a appelés à la grève et aux manifestations pour le retrait du projet de loi, qui n’est ni amendable, ni négociable. Aujourd’hui, face au coup de force du gouvernement, pour le bureau départemental du SNUDIFO47, il est clair qu’il ne reste qu’un moyen pour faire reculer le président et son gouvernement, c’est l’appel à la grève générale.

Il ne fait aucun doute qu’à partir du moment où cet appel à la grève générale sera lancé par l’intersyndicale, les travailleurs y répondront massivement comme ils l’ont fait les fois précédentes. Le Bureau départemental invite les collègues à se réunir pour discuter de la situation et à faire remonter leurs discussions et décisions au syndicat.

7 mars et les jours qui suivent : C’est maintenant que tout commence

-> Lire la déclaration du Conseil syndical du SNUDIFO47 du 1er mars

19 janvier, 31 janvier, 7 février, 11 février, 16 février : Malgré 5 journées de grèves et de manifestations massives, le gouvernement, minoritaire sur son projet de réforme des retraites, entend passer en force. Rappelons que son projet de loi prévoit notamment un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux.

Le 11 février, l’intersyndicale nationale, réunissant les huit organisations syndicales, a fait savoir que, face à l’obstination du gouvernement, elle « appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».  D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de gagner le retrait de ce projet de loi. » Dans les raffineries, la CGT annonce la mise à l’arrêt à partir du 7 mars…

S’il fallait de bonnes raisons supplémentaires d’organiser par la grève la mise à l’arrêt de nos écoles, en voici deux :

-> Non seulement Macron ne veut pas retirer son projet, mais il n’a pas renoncé au « régime universel » : la FNEC FP-FO alerte sur un amendement à l’article 1 du projet de réforme, qui montre que la suppression des régimes spéciaux prépare celle du Code des pensions civiles et militaires des fonctionnaires, intrinsèquement lié à notre statut de fonctionnaire d’Etat, et la remise en cause de notre pension calculée sur la base du traitement des 6 derniers mois de carrière ! Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

-> Des miettes et des primes pour des enseignants « pactés » : Lors d’une audience avec la FNEC FP-FO, le ministère a dévoilé ses véritables intentions concernant le « pacte » enseignant : remise en cause les statuts et le cadre national de l’École, transformation des directeurs d’écoles et des chefs d’établissements en pilotes des contre-réformes, institution d’une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » chargés, à travers leurs missions, de caporaliser leurs collègues ! Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

Pour garantir nos droits et préserver ceux de la jeune génération, le gouvernement nous laisse-t-il d’autre choix que d’amplifier le rapport de force ?

Cela passe par la mise à l’arrêt du pays, et donc de nos écoles, en étant le plus nombreux possible en grève dès le 7 mars, et autant qu’il le faudra pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.

-> Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir par école, par secteur pour discuter, décider et préparer la grève totale à compter du 7 mars jusqu’au retrait de la réforme des retraites et à faire remonter au syndicat les prises de position, décisions issues de ces discussions.

Encore plus nombreux ce 31 janvier

Plus que jamais :

retrait de la totalité du plan Macron-Borne contre les retraites !

Non au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans !

Non au passage à 43 annuités pour avoir droit à une retraite à taux plein !

Non à la remise en cause des régimes spéciaux, et à travers eux du Code des pensions dont bénéficient tous les fonctionnaires d’État !

Travailleurs du public et du privé, nous étions plus de 2,5 millions dans les rues mardi 31 janvier. Plus nombreux encore que le 19 janvier, pour affirmer notre détermination sur la revendication qui nous unit : Retrait total du projet Macron-Borne contre nos retraites. Comme partout en France, nous étions nombreux à battre le pavé dans notre département : 7 000 à Agen, 1 500 à Marmande

Intransigeant, le gouvernement refuse d’entendre la voix de la majorité qui rejette cette nouvelle attaque contre notre droit à la retraite.Oui, on peut le faire reculer et le contraindre à retirer son projet. Comment y arriver ?La question de la préparation de la grève jusqu’au retrait n’est-elle pas posée ?

Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir avant les congés pour réaffirmer leurs revendications, discuter des suites de la mobilisation, et prendre toutes les dispositions d’organisation pour renforcer la mobilisation.
Le bureau départemental réuni mardi 31 janvier a décidé d’activer notre fond de grève dont pourront bénéficier nos adhérents (les modalités en seront précisées dans un mail qui leur sera destiné).
Dans son communiqué titré « Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme », l’intersyndicale nationale réunie le 31 au soir « appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.« 

Le SNUDIFO47 invite ses adhérents et l’ensemble des PE, AESH et PsyEN à répondre à l’appel de l’Union départementale FO : Soyons massivement présents les mardi 7 et samedi 11 février à 10 H, place de la Préfecture à Agen.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO

Réforme des retraites : déclaration du Conseil syndical

Réforme des retraites, salaires, remise en cause de notre statut, dégradation de nos conditions de travail…
Une déclaration du Conseil syndical du SNUDIFO47

Le gouvernement, par la voix de sa Première ministre Borne, vient donc d’annoncer son projet de réforme contre nos retraites. Projet d’une grande brutalité puisqu’il contient :
– le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans en 2030, pour tous les fonctionnaires et salariés du privé nés à partir de 1961 ;
– l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, dès 2027 ! Seraient concernés tous ceux nés à partir de 1965 ; ce qui entraînera une baisse du montant des pensions pour ceux qui ne pourront pas tenir après 64 ans.
– la suppression des régimes spéciaux (RATP, EDF, Banque de France…) qui préfigure la liquidation de notre Code des pensions (les retraites des fonctionnaires).

Réforme brutale, et injuste puisqu’elle pénalise davantage les plus modestes, les plus précaires, ceux qui n’ont pas fait d’études et ont commencé à travailler plus tôt.
Tout ceci au nom d’un mensonge : les régimes de retraite seraient en péril en raison d’un déficit.
La vérité, et le gouvernement ne s’en cache pas, c’est qu’il s’agit de récupérer des milliards sur nos retraites pour financer sa politique, en particulier les budgets des ministères de l’intérieur et des armées, et pour payer les intérêts de la dette publique aux banques.

Dans le même temps, le gouvernement supprime encore 1 177 postes dans le premier degré à la rentrée prochaine ; l’augmentation du point d’indice a été bloquée à 3,5 % alors que les prix explosent. Le nouveau management et l’éclatement du cadre national de l’École que le ministre Ndiaye, dans la continuité du ministre Blanquer, veut imposer accélère la dégradation de nos conditions de travail : toujours plus de pression de la hiérarchie, toujours plus d’injonctions au détriment de l’exercice serein de notre métier d’enseignant et de notre liberté pédagogique.

Ce projet contre nos retraites ne doit pas passer. L’unité de tous, enseignants, AESH, PsyEN, avec l’ensemble des fonctionnaires et des salariés du privé, doit se réaliser sur des mots d’ordre clairs :
→ Ni amendable, ni négociable, retrait total du projet Macron-Borne !
→ Aucun recul de l’âge de départ
→ Aucun allongement de la durée de cotisation
→ Maintien de tous les régimes spéciaux et du Code des pensions

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent le jeudi 19 janvier à « une première journée de grèves et de manifestations ». (Lire également le communiqué national du SNUDI-FO)

Le Conseil syndical du SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir en assemblées générales dans les écoles, par secteur, pour établir leurs revendications et décider de l’action.


-> Le SNUDIFO47 met à votre disposition un modèle de déclaration d’intention de grève pour les collègues souhaitant se déclarer grévistes sur plusieurs jours. Vous pouvez envoyer votre intention de grève pour plusieurs jours et ne pas être gréviste chaque jour. Vous communiquerez vos jours de grève et de présence en poste en signant la feuille d’émargement transmise aux directeurs.

Participez à notre prochaine Réunion d’information syndicale (RIS) en visio

Lundi 16 janvier, à 17 H 30 Spéciale retraite « mobilisons-nous »
  Cette RIS sera l’occasion de faire remonter toutes les discussions dans les assemblées d’écoles.

Le lien de connexion a été communiqué par e-mail.
-> Comme pour toute RIS, vous pourrez déduire 3 H des animations pédagogiques ou autre contingent des 108 h (modalités de participation)
-> Alors n’hésitez pas : participez nombreuses et nombreux !

-> Les délégués du SNUDIFO47 se tiennent à votre disposition pour participer à toute réunion que vous décideriez dans votre école ou votre secteur, sur toute question.

La grève

Comment procéder ?

Lorsque vous souhaitez participer à un mouvement de grève, vous devez transmettre un formulaire de déclaration individuelle d’intention de grève (version word ici) 48heures avant le jour de la grève
A l’adresse électronique : ce.ia47-per@ac-bordeaux.fr
Par courrier postal :
Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale
DRH (déclaration d’intention de grève)
23 rue Roland Goumy
47916 AGEN cedex 9
CS 10001

En pratique

Par exemple, si vous souhaitez participer à une grève un jeudi, vous devez envoyer votre formulaire à la DSDEN le lundi avant minuit dernier délai.
Dans le cas d’une grève ayant lieu un mardi, la déclaration d’intention de grève doit être envoyée le vendredi précédent avant minuit.

Pour plus d’informations, consultez la circulaire.