Assemblée Générale FNEC FP-FO 33 du Lundi 16 octobre 2023

UD FO Bordeaux –

Prise de parole de GIN Chrystèle

représentante FO titulaire à la Commission Consultative Paritaire AESH/AEd de l’Académie de Bordeaux –

Chers Camarades,

Les AESH étaient en grève ce mardi 3 octobre pour dénoncer une nouvelle fois l’absence de statut, réclamer une meilleure rémunération et une reconnaissante de leur métier.

Est-ce l’échéance de cet événement qui a rappelé notre existence à M. Attal ?! Il nous a adressé une « lettre de rentrée » juste avant notre mobilisation, le vendredi 29 septembre, un peu tard pour la rentrée, cette lettre donc, pleine de bienveillance se voulait rassurante, mais nous avons lu entre les lignes et M. Attal n’a pas bien fait ses devoirs, il confond CDI et statut, prime et salaire ! Les AESH ne se laissent pas berner.

Reçus en audience au rectorat, nous avons martelé les remontées du terrain : le constat accablant d’une dégradation toujours plus inquiétante au fil des années, des élèves présentant des troubles de + en + marqués faute de places en établissements spécialisés, une augmentation des faits de violence, comme le montre l’augmentation très inquiétante des fiches SST.

C’est la présence de nombreux représentants FO sur le terrain qui permet de recueillir ces infos, mais aussi l’organisation de RIS spécial AESH à travers le département. Ce travail de terrain est un travail essentiel, les AESH sont des personnels isolés et précaires, ils/elles peinent à se saisir de l’outil syndical pour faire valoir leurs droits, ces réunions libèrent la parole, et pointent souvent un non respect des quotités horaires, l’absence de reconnaissance, la souffrance morale et/ou physique selon les situations, la mutualisation des moyens induite par les PIAL qui laisse un sentiment de travail mal fait faute de temps…

On retrouve ces témoignages en CCPA :

Grâce aux résultats des élections professionnelles, FO occupe 2 sièges à la CCPA des AEd et AESH (CGT, SNES-FSU et UNSA en ont chacun 1), vos représentants pour la FNEC FP-FO, contrairement aux autres syndicats, y font systématiquement une déclaration liminaire, rappelant nos revendications et les problématiques liées à l’actualité.

En fin de commission les questions diverses permettent d’évoquer des situations individuelles, des questions qui peinent à trouver une réponse satisfaisante, par exemple la mise en place des 2 jours de fractionnement… pendant le temps de travail et non pendant les vacances scolaires comme actuellement !

Pour l’année 2022-2023, sur 31 dossiers traités en licenciement, 26 dossiers AESH l’étaient pour inaptitude totale et définitive à la fonction. La dernière commission avec 8 dossiers concernait des agents avec une moyenne d’âge de 43 ans ?! Comment l’expliquer ?!

Les agents concernés témoignent : ils disent aimer leur métier, mais regrettent le manque de temps pour l’accompagnement des enfants, l’absence de moyens, des effectifs classe trop chargés, des situations compliquées et un manque total de ressources pour y remédier, que ce soit en terme de matériel ou de formation. L’impression d’être une rustine interchangeable.

La systématisation de l’inclusion, à marche forcée et sans moyen, c’est une souffrance généralisée : pour les élèves porteurs de handicap, pour leurs camarades de classe, pour les AESH, les enseignants, sans oublier pour les parents d’enfants en situation de handicap qui se rendent compte de cette inclusion « low-cost ». C’est de la maltraitance institutionnalisée !

Et devant ce constat accablant, quelle est la réponse de Macron ? Je cite : « Notre ambition est de mettre est de mettre fin aux établissements fermés dans lesquels les enfants vivent à part Les établissements médico-sociaux pour enfants vont donc se transforme pour devenir des plateformes de services coordonnés, en partenariat avec les écoles, les collèges et les lycées »

Cette « ambition » du Président ne doit pas voir le jour ! « Arrêtons la casse ! ».

Aussi, je me félicite de l‘initiative de la FNEC FP-FO d’une conférence nationale, à Paris, au siège de la Confédération, pour dire NON à L’ACTE II DE L’ECOLE INCLUSIVE et mettre sur la place publique la vérité concernant l’état de la scolarisation des enfants porteurs de handicap, avec les situations concrètes vécues sur le terrain dans tous les départements.

Lors de cette Conférence, une ou des initiatives nationales seront prises pour mettre un coup d’arrêt à cette politique d’inclusion scolaire, à tout prix, mais sans moyen.

Pour préparer, cette conférence nationale, une conférence départementale, à l’initiative de la FNEC FP-FO de la Gironde, se tiendra ici, le mercredi 8 novembre, à partir de 18h00. Je vous appelle toutes et tous ici à participer.

Vous pourrez témoigner de ce qui se passe dans vos établissements. Des délégués seront désignés pour monter à Paris et j’espère qu’une AESH sera choisie car la voix des AESH de l’Académie de Bordeaux doit pouvoir se faire entendre lors de cette Conférence.

Dans sa lettre aux AESH, M. Attal promettait aussi que bientôt nous pourrions exercer à temps plein grâce à la fusion AEd/AESH.

Ce projet, c’est de la poudre aux yeux pour vendre aux AEd une grille d’évolution salariale qui récompense de 10 points d’indice chaque palier de 3 années d’ancienneté (c’est un peu moins de 40 euros net/mois pour une quotité de 100%), et qui promet aux AESH un emploi à temps plein… C’est l’illustration du mépris des compétences propres à nos deux métiers. Comment imaginer que la fusion AEd/AESH soit une réponse satisfaisante aux besoins des agents ?

41h hebdomadaire rémunérées au SMIC ou pas loin, pour démarrer la journée avec l’ouverture des établissements, jongler entre l’accueil collectif et l’accompagnement individuel, la gestion de la cour de récré et des temps de demi-pension et le suivi des cours, assumer la charge administrative de la vie scolaire, conserver l’attention et rester à l’écoute des élèves que l’on sait fragiles, un qui-vive épuisant, une pression permanente, jusqu’à la fermeture de l’établissement en fin de journée… un max de responsabilités et une rémunération au ras des pâquerettes !

Fusionner 2 métiers précaires de l’Education Nationale n’en fait pas une panacée !

Les montants annoncés des primes dites de fonction et « Pouvoir d’achat » peuvent paraître intéressants MAIS puisqu’elles sont brutes et proratisées à la quotité horaire, ces primes ne permettront pas de faire face à l’augmentation de tous les coûts de la vie (logement, énergie, alimentation, transport, …). De plus ces primes ne sont pas garanties dans la durée, elles ne rentrent pas en compte dans le calcul des revenus pour l’obtention d’un logement ou d’un crédit, ni dans le calcul des droits à la retraite !

Nos revendications restent constantes et fermes :

– Nous exigeons un vrai statut de la fonction publique, basé sur la catégorie B ;

– La considération d’un temps plein dès 24h d’accompagnement ;

– la suppression des PIAL, pas leur transformation en PAS, Pôle d’Aide à la Scolarité ;

– l’augmentation réelle et significative des rémunérations pour des salaires qui permettent de vivre du seul métier d’AESH ;

– l’abandon du projet de fusion AEd/AESH, le bien mal nommé ARE, Accompagnant à la Réussite Educative

Je vous remercie de votre écoute.

L’intervention de notre camarade Chrystèle lors de l’AG de la FNEC FP-FO 33 en pdf

AESH : le CDI ne règle rien ! Un vrai salaire, un vrai statut : une urgence absolue !

Communiqué de la FNEC FP-FO

Le gouvernement refuse toujours de répondre aux revendications des collègues AESH : un vrai Statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL.
Les annonces du ministre Ndiaye concernant les évolutions et les conditions d’emploi des AESH sont de l’enfumage.

CDIsation des AESH : cela ne va pas remplir le frigo !

Une CDIsation des AESH au bout d’un CDD de 3 ans sera mise en place pour septembre 2023. Mais cela ne change rien ni à la précarité (un CDI n’est pas un statut), ni aux conditions salariales qui maintiendront toujours les AESH sous le seuil de pauvreté.

La CDisation aura deux conséquences graves :
• Un transfert de gestion des lycées mutualisateurs aux DSDEN d’au moins 30 000 AESH supplémentaires sans qu’aucun poste supplémentaire d’administratifs ne soit prévu ;
• La fin de la subrogation(1) que le ministre se refuse à mettre en place dans les DSDEN.

La FNEC FP-FO a demandé que soient reprises les années de contrat aidé pour le passage en CDI. Refus catégorique de l’administration.
En outre, on veut faire croire aux AESH qu’avec un CDI, elles seront protégées. Or, le président Macron l’a confirmé cette semaine : l’acte 2 de l’École inclusive prévoit la baisse du nombre de notifications MDPH, et donc du nombre de postes d’AESH.

Une provocation en guise de revalorisation : FO exige un vrai salaire à temps plein !

Alors que l’inflation est galopante (+ de 10% sur un an) le ministère présente une nouvelle grille salariale qui se résume à la suppression des 2 échelons sous le SMIC (voir le tableau dans le communiqué en cliquant sur le lien en bas).
C’est d’autant plus inacceptable que le pied de la grille se fera écraser dès la revalorisation du SMIC prévue au mois de mai.

Aucune évolution de carrière : 27 ans pour gagner 9 échelons soit 231€ pour un 62% et un salaire de 1 000 €. De qui se moque-t-on ?

Temps partiels imposés

Alors que la FNEC FP-FO exige un temps plein pour tous les AESH qui le souhaitent sur la base de 24 heures de présence, le ministre ne fait aucune annonce dans ce sens !

Des primes en lieu et place d’une vraie augmentation de salaires !
A l’image du « pacte » pour les enseignants, le ministre se refuse à augmenter les salaires (comme pour tous les fonctionnaires, le point d’indice n’est pas réévalué).
En septembre une indemnité serait mise en place. 73€ pour les CDD à 62% et 86€ pour les CDI à 62%. Une honte supplémentaire !

Le scandale des primes REP/REP+

Pour FO, ces primes REP/REP+ restent un scandale en particulier parce qu’elles sont minorées pour les AESH. Nous avons demandé au ministère une seule et même prime pour tous dans un recours auquel il n’a pas encore répondu.
Le ministère prétend avoir adressé une note aux DSDEN sur le mode de calcul. Mais les revendications demeurent :
• FO exige le calcul de la prime sur la base du 30ème : pour toute journée travaillée en REP/REP+ la prime est due ;
• Refus de la minoration de la prime pour les AESH : une seule et même prime pour tous !

La FNEC FP-FO soutient les mobilisations en cours, comme dans le Rhône.

Jours de fractionnement : le ministère confirme qu’ils ne peuvent être pris sur les heures connexes

C’est la réponse faite à FO qui a exigé qu’une directive claire soit transmise dans les services des rectorats et DSDEN. En effet, dans de nombreux départements et académies, ces jours ne sont pas pris et les AESH se heurtent au refus des recteurs et IA.

Pour FO, il faut :
• Soit un décompte du temps de travail,
• Soit 2 jours de congés supplémentaires.

La FNEC FP-FO exige que les textes soient appliqués, et que les journées non-prises soient rémunérées a posteriori, et depuis le début de la mise en place de ces jours de fractionnement.

Les AESH n’acceptent pas le sort qui leur est fait

Dans l’Essonne, ce sont plus de 300 AESH qui se sont mobilisés avec FO pour un vrai salaire et contre la réforme des retraites. En Haute-Loire, les 3 réunions d’AESH organisées dans le département proposent une mobilisation le plus rapidement possible.
A l’heure où la réforme des retraites se traduira pour les AESH (femmes à 96%, à temps partiel pour la totalité) par 2 ans ferme supplémentaires, la mobilisation pour les revendications est plus que jamais d’actualité.

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO : Cliquez ICI

(1) Elle permet au salarié de bénéficier du maintien de salaire pendant le temps de son arrêt de travail. C’est l’employeur qui perçoit les indemnités journalières, en lieu et place du salarié.

Collègues AESH, ne restez pas isolé(e)s !

Pour toute question, tout problème, contactez-nous !

Compte-rendu de la FSSSCT(*) du mardi 21 mars

(*) Formation spécialisée santé, sécurité et conditions de travail (ex-CHS-CT)

-> Lire notre déclaration liminaire

BILAN DES FICHES SST

Nous avons procédé au bilan des fiches SST. Depuis le dernier CHSCT d’octobre, 71 fiches ont été recensées.

  • 22 fiches concernent les élèves hautement perturbateurs dont seulement 1 concerne le second degré.
  • Dans le second degré : 12 fiches concernent la défaillance des locaux (bruit et chauffage notamment) ; 6 concernent des agressions envers le personnel ; 2 concernent des conflits avec la hiérarchie (emploi du temps notamment) ; 2 sur les manques de moyens et 1 fiche de Lycée sur les atteintes à la Laïcité (Abaya : tenue religieuse interdite portée néanmoins par les élèves)

Concernant cette atteinte à la Laïcité, l’administration précise que cette tenue est bien considérée comme interdite, qu’il faut effectivement de la fermeté pour faire respecter la loi, mais que cela peut être complexe de reconnaître la tenue. Tous les acteurs doivent être sensibilisés à cette problématique. A ce sujet, les services du rectorat vont être recontactés afin d’accompagner l’établissement dans la sensibilisation auprès des élèves et au respect de la loi. FO a demandé à ce qu’un courrier de rappel soit envoyé à toutes les familles.

  • Dans le premier degré, nous relevons 41 fiches dont 21 concernant les problématiques liées à l’inclusion scolaire systématique. La souffrance décrite par les personnels est édifiante, ces derniers subissent des préjudices moraux et psychologiques importants. Des protocoles spécifiant l’appel au Samu qui n’aboutissent pas quand la situation dégénère par exemple.

8 fiches concernent les problématiques liées aux bâtiments. Nous déplorons le fait que pour certaines d’entre elles, qui concernent la même école pour des faits d’intrusion, il aura fallu la rédaction de ces fiches SST afin que la Mairie prenne enfin au sérieux cette problématique.

1 fiche concerne l’accueil d’un élève de maternelle avec un PAI non stabilisé.

L’administration indique que la fiche SST est un outil parmi d’autres, notamment celui des « faits établissement », encore trop peu utilisé dans le premier degré. Les fiches SST ne sont jamais de trop et constituent une alerte supplémentaire.

ÉLÈVES PERTURBATEUR : VERS UN NOUVEAU DISPOSITIF

L’Inspecteur d’Académie a décidé de mettre en place un nouveau dispositif de prise en compte des élèves hautement perturbateurs :

  • En renforçant les réunions des « pôles ressources » initiées cette année
  • En organisant prochainement des comités départementaux ou des GT, reprenant les différentes étapes de suivi de chaque dossier et en apportant d’autres réponses possibles quand tout le reste a déjà été mis en place ou n’est plus suffisant (déscolarisation partielle….)
  • Poursuivre le travail engagé avec l’ARS en appuyant sur les besoins en soins du département
  • Mise en place d’un protocole Webinaire avec le SDISS et le SMUR afin que les situations dans les écoles soient connues et que les interventions se fassent lorsqu’un protocole est construit. L’intention est de faire en sorte de répondre à la problématique soulevée par les fiches mentionnant le fait que des appels aux SAMU n’aboutissaient pas.

Un courrier sera envoyé aux directeurs pour les tenir informé.

L’administration proposera aux membres de la FSSSCT la présentation de ce nouveau dispositif quand celui-ci sera finalisé.

FO demande à l’administration si ce nouveau dispositif pour répondre au mieux à la problématique des élèves hautement perturbateurs, est prévu également pour traiter et mieux prendre en charge la souffrance des personnels qui ont en charge ces élèves ? La réponse trop souvent apportée par les IEN de l’accompagnement des personnels en souffrance vers le réseau Pass MGEN et l’assistante sociale interroge sur les limites de ces dispositifs. La réponse très souvent systématique souligne le manque de moyens des IEN à proposer d’autres accompagnements aux collègues.

En ce sens, 2 nouveaux avis ont été déposés et votés à l’unanimité par les représentants du personnel, un concernant la gestion RH des personnels et l’autre la gestion des personnels en souffrance.

GROUPE DE TRAVAIL SPÉCIAL AESH

Un GT (groupe de travail) AESH s’est tenu vendredi 17 mars ayant pour objectif de reprendre les travaux entrepris en CHSCT tout en s’appuyant sur le nouveau guide d’accompagnement des AESH.

Les constats sont les suivants :

  • Les problématiques liées au manque d’accueil des AESH lors de leur prise de fonction (réunion de rentrée et outils). L’administration demandera à ce chaque AESH en début d’année puisse recevoir en version papier le guide, qui leur sera remis par le PIAL.
  • Les difficultés de communication entre le pilote du PIAL, le/la coordinatrice et l’AESH
  • Les problèmes liés à l’accompagnement administratif (boîte académique, les papiers administratifs, la transmission d’outils, les PPS…)
  • La prise en compte des emplois du temps, notamment quand il y a plusieurs écoles et les « trous » dans les emplois du temps
  • L’utilité de la mise en place de moments d’échanges de pratiques entre AESH

A noter la proposition de visite de la FSSSCT dans un collège et dans une école maternelle d’ici à la fin de l’année, ayant pour thématiques :

– les conséquences de la gestion des élèves hautement perturbateurs sur les conditions de travail des agent·es

– L’accompagnement des chefs de services en faveur des personnels dans la promotion de la santé et sécurité.

FAITS ÉTABLISSEMENTS

Depuis le début de l’année scolaire, 96 faits établissements ont été recensés : 24 dans le premier degré, 61 dans le second et 11 en lycée.

Ces faits établissement sont classés selon des thématiques :

  • 30 concernent la sécurité et le climat scolaire
  • 9 concernent les atteintes aux biens
  • 23 concernent les atteintes aux valeurs de la République
  • 78 concernent les atteintes aux personnes dont 27 concernent les personnels de l’Éducation Nationale (17 pour agressions et menaces verbales et 10 pour agressions physiques)

FO demande si ces agressions ont toutes fait l’objet de dépôt de plainte. L’administration ne peut pas répondre mais précise que lorsque le fait d’établissement est reçu, le dépôt de plainte est systématiquement proposé, mais certains personnels ne souhaitent pas toujours porter plainte.

FO invite les collègues confrontés à des situations de ce type à demander la protection fonctionnelle (prendre contact avec le syndicat).

Guide académique AESH mis à jour

Le guide académique et ses annexes relatif à l’organisation de la gestion administrative et financière des AESH a été actualisé pour tenir compte des évolutions réglementaires et pour donner des précisions sur des sujets abordés depuis le début de l’année scolaire.

Le sommaire, dorénavant interactif, vous permet de naviguer plus rapidement dans le guide et notamment sur les nouveautés suivantes :

– Mise à disposition de fiche mémo sur le « Qui fait quoi ? » dans la gestion des personnels AESH employés par les DSDEN ou le lycée Montesquieu ;
– Nouvelles modalités de gestion des sorties scolaires (page 18) ;
– Entretien de régulation (page 17) et professionnel (page 32) ;
– Gestion du temps partiel thérapeutique (page 26) ;
– Déclaration d’accident du travail (page 25) ;
– Forfait mobilités durables (page 33).

Il est à votre disposition sur le site internet de l’académie à l’adresse suivante : https://www.ac-bordeaux.fr/accompagnant-des-eleves-personnels-en-situation-de-handicap-aesh-apsh-122399

Les services de l’école inclusive des DSDEN restent à votre disposition pour toutes les questions relatives aux affectations et autorisations de recrutement des AESH. Chaque employeur reste quant à lui compétent pour toutes informations relatives à la gestion de ses propres personnels.

Audience AESH à la DSDEN

Le Snudi FO 47 a été reçu en audience à la DSDEN le 11 janvier dont voici le compte-rendu de l’audience AESH.

Les questions suivantes ont été abordées :

  • Combien y a-t-il d’AESH dans le département ? en CDI et en CDD ?
  • Les AESH ont-ils la possibilité de changer de PIAL ?
  • Au sujet des PIAL, prévoyez vous une restructuration de ces dispositifs à la rentrée 2023 ?
  • Quelle est la quotité de travail des AESH dans le département ?
  • Les AESH ont-ils la possibilité de demander des changements de leur quotité de temps de travail ?
  • A cette date, avez-vous encore la possibilité d’embaucher des AESH ?
  • Combien d’élèves avec une notification n’ont pas d’accompagnant ?
  • Combien d’élèves sont en attente pour être scolarisés dans une structure spécialisée où ils bénéficieront, dans une classe à effectif réduit, d’un enseignement adapté à leurs handicaps, avec des enseignants et des éducateurs spécialisés, une équipe de soin … ?
  • Quelles démarches pour les AESH (et les enseignants) face à des élèves violents, voire ultra-violents, en plus de remplir une fiche SST (Santé- Sécurité au travail) pour l’ex-CHSCT (Comité d’Hygiène, de Santé et des Conditions de Travail devenu depuis les dernières élections professionnelles Formation Spécialisée HSCT du Conseil Social d’Administration)
  • FO a soulevé le problème des AESH exerçant dans le 1er degré qui se retrouvent seules à garder l’ensemble des élèves d’une classe, l’enseignant étant absent, notamment dans le cas des écoles à classe unique.
  • Précisions sur les prestations sociales, défraiements, indemnités… (repas, déplacements, forfait mobilité durable)
  • La « CDIsation »
  • Quelle est la proportion entre aide individuelle et aide mutualisée ?
  • Avez-vous fixé un nombre d’heures maximal pour l’accompagnement mutualisé d’un élève ?

Stage inclusion mardi 28 mars à Villeneuve

La FNEC FO 47 organise un stage inclusion mardi 28 mars au lycée Georges Leygues à Villeneuve sur Lot.

Ce stage est à destination des PE, PLC, PsyEN, parents d’enfants inclus, associations de parents d’élèves.

Le repas pourra être pris au self du collège.

Si vous souhaitez participer à cette journée de formation, inscrivez-vous en cliquant ici pour compléter le formulaire d’inscription. Pensez à bien préciser votre nom, votre prénom ainsi que votre adresse mail afin que nous puissions vous envoyer votre convocation.

Repas des AESH

Tous les AESH ont la possibilité de prendre leurs repas tous les midis au self du collège auquel ils sont rattachés.

Dans tous les PIAL(s) le coût du repas est de 2€65. 
Avant le premier repas, les AESH doivent impérativement s’enregistrer auprès du collège, en s’adressant à l’accueil.
N’hésitez pas à partager l’information à vos collègues AESH.

Afin de réserver votre repas au self, vous devez prévenir 48h à l’avance le ou la gestionnaire du PIAL par mail. Par exemple, pour le PIAL de Dangla l’adresse mail de la gestionnaire est : gest.0470008D@ac-bordeaux.fr , pour le PIAL de Ducosgest.0470677f@ac-bordeaux.fr 

Le SNUDIFO47 reçu en audience

Le jeudi 27 octobre, une délégation du SNUDIFO47 était reçu en audience par l’inspecteur d’Académie, pour porter plusieurs dossiers revendicatifs. Était également présent l’IEN-A.

1. Conditions de travail dégradées pour nos collègues professeurs des écoles et AESH dans plusieurs écoles, en relation avec l’inclusion scolaire.

Mandatés par des collègues à l’occasion de RIS ou de tournées d’écoles, nous avons abordé plusieurs situations. Comme nous l’avons indiqué en préambule, il ne s’agissait pas dans ce cadre de faire le procès de l’inclusion scolaire systématique et sans discernement – nous y reviendrons à l’occasion d’un prochain stage syndical – mais bien d’apporter des réponses urgentes à des situations problématiques.

La première situation était relative à un cas de violences d’un élève à l ‘égard des personnels et de propos agressifs d’une famille.

Réponse de l’IA-Dasen : Il faut qu’on signifie aux parents qu’il y a des limites. S’il le faut, on dit à la famille : « Vous le reprenez ». La protection des fonctionnaires, ça n’est pas discutable. Si chacun tient sa part, on roule. On ne peut pas protéger les élèves si on ne protège pas les personnels. Dès la rentrée on suivra cette affaire, et si cette situation d’agressivité se reproduit, il faut qu’il y ait dépôt de plainte. Je doublerai d’un appel au procureur. Je ne voudrais plus qu’on ait des situations d’agression où les institutions regardent… Protéger les fonctionnaires, c’est la priorité du procureur.

Le SNUDIFO47 prend acte de cette réponse.

Concernant d’autres situations d’inclusion scolaire problématique, l’IA-Dasen s’est engagé à faire intervenir ses services, en précisant : Il ne s’agit pas de critiquer l’école inclusive, mais on ne peut faire sans moyens. J’alerte régulièrement la rectrice. On ne va pas tenir. On renverra les enfants dans leurs familles.

Notre délégation lui a répondu que la solution ne consiste pas en un abandon de ces enfants par l’institution, mais en une prise en charge adaptée, ce qui signifie des moyens conséquents.

Nous avons également souligné la situation d’une directrice d’école qui s’est retrouvée en surcharge de travail en cette première période, déjà lourde en ce début d’année scolaire. Elle s’est retrouvée à multiplier les échanges par mail ou par téléphone, tout en assurant sa classe et la direction. En effet, il est parfois difficile de se faire comprendre auprès du PIAL qui attribue les AESH pour les élèves ayant une notification MDPH d’un nombre d’heures, ou ceux pour lesquels la notification spécifie un accompagnement mutualisé. En effet, l’école a ses spécificités qu’il faut prendre en compte, ainsi que la prise en charge en elle-même des élèves en corrélation avec le profil de l’AESH. Il est compliqué également de contenir les familles qui n’ont pour seul interlocuteur direct que le directeur ou la directrice de l’école.

Réponse de l’IA-Dasen : il se rapprochera de l’IEN de la circonscription pour que ce dernier puisse en échanger avec le PIAL et éviter à l’avenir ce genre de situation.

Nous avons enfin abordé la situation d’un PIAL, des collègues AESH nous ayant alerté sur le fait qu’on veut leur imposer de changer d’affectation tous les trois mois !

Réponse de l’IA-Dasen : Je n’ai rien autorisé à mon niveau. Il s’agit certainement un excès de pouvoir au niveau de la coordination du PIAL. On va poser quelques questions concrètes…

Précision de l’IEN-A : Il ne faut pas hésiter à dire aux AESH de revenir vers nous.

Commentaire du SNUDIFO47 : Cette « dérive » s’inscrit dans la logique des PIAL, dont nous revendiquons, avec nos collègues AESH, l’abandon.

2. Problématiques relatives aux psychologues de l’EN

Notre collègue psychologue de l’Éducation nationale a abordé plusieurs points.

Situation des psy EN EDA dans le département :
3 postes vacants non pourvus ( Porte Ste Marie, Tonneins, Miramont de Guyenne-Duras)
1 arrêt maladie non remplacé depuis la rentrée de septembre sur le secteur de Ste Livrade.
Il y a bien 3 annonces (1 pour Marmande et 2 pour Nérac) sur Pôle Emploi actualisée le 20/10 pour des contrats à durée déterminée de 12 Mois. A l’heure actuelle, l’inspection n’a aucun candidat intéressé ! Cela peut questionner sur l’attractivité des postes de psychologue de l’EN (conditions salariales et d’exercice !)
Or, actuellement, l’administration nous demande :
• que tous les secteurs soient couverts : ex sur Agen 1, sur le secteur de Sainte-Livrade (si l’arrêt maladie d’un collègue est reconduit) ;
• que les bilans soient réalisés. Ex : ceux d’EGPA alors que la note de service l’IEN-ASH de l’année spécifie « le bilan pourra se faire »…

Or, un psyEN qui couvre un secteur de 1200 enfants devrait couvrir 1600 enfants, si on lui ajoute la moitié de celui de son collègue en arrêt maladie, par exemple. Notre département est victime d’un manque d’attractivité, il subit le mouvement inter-académique. Depuis 3 années, suite aux départs à la retraite de nos collègues psychologues, les sortants du concours n’ont pas demandé le Lot et Garonne comme poste !

IEN-A : Le rectorat n’a pour l’heure aucun début de piste. On cherche des candidat de niveau master 2.

IA-Dasen : Il faudra poser ce problème, au niveau du rectorat : on n’a pas forcément besoin de quelqu’un pour assure toutes les missions du psychologue. Par ailleurs, on est un pays fou sur la question des tests tous azimuts. Concernant le manque de personnels, avec la création du nouveau corps, on a fabriqué une machine à se tirer une balle dans le pied. On a perdu la spécificité d’enseignant psychologue, c’est regrettable. Les textes ne prévoient pas de secteur, mais un réseau. Ça ne va pas résoudre notre problème. On a besoin des PsyEN : soit on a une absence momentané, on s’organise. Là on parle de trois, ça ne va pas peser la même chose. Il faudrait une réflexion départementale des IEN pour que la charge se répartisse mieux ; on va travailler à une certaine péréquation entre les circonscriptions.

Situation matérielle :
Encore trop de psychologues du département ne sont pas équipés avec le WISC V. Or, le code de déontologie précise :
Article 6 : L’exercice professionnel de la·du psychologue nécessite une installation appropriée dans des locaux adéquats et qui garantissent la confidentialité. La·le psychologue dispose de moyens suffisants et adaptés à ses actes professionnels et aux publics auprès desquels elle·il intervient.
Principe 4 : – de l’actualisation régulière de ses connaissances

Beaucoup, dont je fais partie, n’ont pas de test pour les enfants de moins de 6ans (WPPSI-IV) et de test permettant de porter un éclairage cognitif chez les enfants nouvellement arrivés en France, très nombreux depuis quelques années (WNV). Il est actuellement impossible de se prononcer sur haut potentiel d’un enfant à partir du W4.

IEN-A : Au sujet des tests, on a commencé à faire le tour des besoins. On va en reparler avec les IEN.

IA-Dasen : Le cas échéant, concernant la commune d’Agen, il faut peut-être que je m’adresse directement au maire.

La délégation a rappelé que la solution consiste en une prise en charge budgétaire de ces outils de travail indispensables à l’exercice des missions de psyEN par le ministère de l’EN.

Concernant le remboursement des frais de déplacement, nous avons souligné une évolution positive cette année, en souhaitant qu’elle soit pérenne.

3. Formation continue, obligations réglementaires de service

Le SNUDI-FO a dénoncé toutes les pressions et les injonctions que subissent les enseignants pour être inscrits d’office sur des animations pédagogiques répondant à des commandes ministérielles ou managériales : les formations en constellations, dans le cadre des plans maths et français, basé sur l’accompagnement PPCR, les formations « laïcité », le dispositif « pHARe » pour lutter contre le harcèlement scolaire, « valeurs de la République », « Accompagnement école inclusive », …

Le SNUDI-FO a dénoncé la réduction ces dernières années pour les enseignants de la possibilité de choisir une animation pédagogique qui corresponde à leurs besoins, et qui conduit in fine à une remise en cause de la liberté pédagogique des enseignants.
La délégation a réaffirmé la revendication de notre syndicat d’un retour à une vraie formation continue sur temps de classe, le libre choix des animations pédagogiques et l’abandon des formations en constellations.

L’IEN-A a défendu le dispositif de formation actuel, en particulier les parcours de formation qui ont leur utilité, comme celui sur la laïcité. Selon lui, les collègues ont davantage de possibilités de choix.

« Journée de la rectrice » : Nous sommes revenus sur le fait que dans ce cadre, on impose aux collègues 6 heures de formation supplémentaire en dehors des ORS. Ainsi les 18 heures d’animations pédagogiques, dans le document reçu par les PE, sont devenues 24 h ! C’est également le cas dans le département des Pyrénées-Atlantiques, mais pas dans les autres départements de l’académie de Bordeaux. Cela est justifié par l’administration par le renvoi en bas de page de l’annexe de l’arrêté du calendrier scolaire qui précise : « Deux demi-journées pourront être dégagées… » Cela ne peut avoir une valeur supérieure au décret de 2017 qui régir nos ORS.

Réponse de l’IA-Dasen : Dans le 47 et le 64, on a joué la transparence, pour une organisation la plus efficiente possible. Sur la hiérarchie des textes, on ne peut pas dire qu’un arrêté plus récent a moins de valeur qu’un décret. Cependant, on va interroger le directeur des services juridiques. Si on n’est pas dans les clous, on en tirera les conséquences.