Ce stage s’adresse aux professeurs des écoles titulaires.
Il sera l’occasion de faire l’état des droits du fonctionnaire et de l’accompagnement possible dans le cadre d’une reconversion professionnelle, qu’elle soit temporaire ou définitive.
Toute demande de stage est à effectuer au plus tard 1 mois avant, le 10 mai, en envoyant une demande d’autorisation d’absence pour formation syndicale (lien ici) ainsi qu’une convocation à son IEN. Rappel : Chaque agent a droit a 12 jours de formation syndicale par an, sur le temps de travail.
Informations pratiques : Le stage se déroulera de 9h à 16h30, à l’UD FO 47, 9-11 rue des Frères Magen à Agen (Bourse du travail, en face de l’école Simone Veil). Il est possible d’apporter son repas le midi ou de déjeuner au restaurant à proximité avec les participants qui le souhaitent.
Pour établir la réalité, chaque semaine, renseignez notre enquête en ligne
Nos conditions de travail (et de rémunération) ne cessent de se dégrader. Tant et si bien que le métier n’est plus attractif : les concours de recrutement ne font plus recette, le nombre de demandes de ruptures conventionnelles, de démissions s’accroît d’année en année.
Cela ne relève pas d’une quelconque fatalité. A la racine de cette situation, il y a la volonté délibérée des gouvernements successifs de saper les bases de l’École publique.
Parmi les raisons de cette dégradation de nos conditions de travail, on trouve en bonne place le manque cruel de titulaires remplaçants. Situation que nous dénonçons depuis des années, et qui ne cesse de s’aggraver, faute de recrutement : 1 seul poste de TR créé à la rentrée prochaine dans notre département !
Semaine du 25 au 29 mars : 150 classes sans remplaçant dans le département !
Tant et si bien que l’administration est maintenant contrainte- ce qu’elle se refusait à faire jusqu’à maintenant – d’annuler les formations croisées dans le cadre des formations dites »en constellations ».
Les collègues n’en peuvent plus :
– classes surchargées, conditions de travail dégradées ;
– égalité des droits bafouée, rupture des apprentissages ;
– décharges de direction parfois reportées dans les petites écoles ;
– culpabilisation, stress… le tout encore aggravé par des situations relatives à des inclusions scolaires problématiques ;
– remplaçants positionnés sur des remplacements longs qui reçoivent l’injonction de laisser « leur » classe pour aller écoper ailleurs, situations loin d’être exceptionnelles comme en témoignent les informations qui nous remontent du terrain.
– Pire, on apprend qu’on demande à des collègues AESH de prendre la responsabilité de garder des classes !
Comment travailler sereinement dans ces conditions ?
Cela n’empêche pas les hiérarques du ministère de déclamer la main sur le cœur qu’ils travaillent « à la réussite des élèves ».
On commence même à entendre une petite musique : nous serions responsables d’enseigner aux élèves que l’on nous contraint à accueillir dans nos classes… « L’école est son propre recours » disait naguère le ministre Allègre qui voulait « dégraisser le mammouth »… Ses successeurs ont bien avancé dans la besogne.
Le SNUDIFO47 dit : STOP !
Il revendique plus que jamais la création des postes nécessaires. Recrutement immédiat et massif de personnels, en particulier pour pourvoir au remplacement des collègues absents.
Si des informations sont données ponctuellement à l’occasion des réunions de la F3SCT, l’administration ne communique plus régulièrement aux organisations syndicales le nombre de jours de classe non remplacés.
Le SNUDIFO47 propose : organisons-nous pour faire connaître la réalité du non-remplacement.
-> Nous vous invitons chaque fin de semaine à renseigner notre enquête en ligne : chaque semaine nous publierons les chiffres du non remplacement.
Les enseignants du 1er degré peuvent demander un poste ULIS dans un collège ou un lycée. 6 postes seront vacants à la rentrée (collège Dangla Agen, collège Castaing au Mas d’Agenais, collège Froment à Ste Livrade, LP de Foulayronnes et 2 postes en collège à Marmande). Voir le coee47 du 25/03/2024.
Nous vous proposons 2 réunions d’information syndicale pour vous accompagner dans ce processus :
mercredi 3 avril à 15h30 à l’INSPE pour les PES
lundi 8 avril à 18h en visio ou en présentiel dans nos locaux, 9-11 rue des frères Magen à Agen
Profilage des postes en classe dédoublées en REP et REP + : illégal selon le TA de Montpellier
-> Le jugement du TA de Montpellier (saisi par le syndicat SUD Éducation de l’Hérault) est une bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme FO, s’opposent depuis des années à la multiplication des postes à profil qui rend chaque année les mutations plus difficiles. Les syndicats de l’Éducation nationale du Lot-et-Garonne ont décidé d’adresser un courrier au Dasen.
10 milliards de coupes supplémentaires au budget, des milliers de postes menacés… Ça suffit !
La traduction budgétaire des déclarations du ministre Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé. Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Bulletin Officiel.
Une saignée d’une ampleur inédite pour l’Enseignement et la Culture !
A l’Éducation nationale : – 692 millions ! 1er degré : – 138 millions dont – 131 millions : dépense de personnels (les postes) 2nd degré : – 123 millions dont – 87 millions sur le titre 2 (postes) Soutien à la politique de l’Éducation nationale : – 61 millions (services déconcentrés : rectorats, DSDEN, circonscriptions…) Vie de l’élève : – 262 millions dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…) Dans l’Enseignement supérieur et la recherche : – 904 millions ! A la Culture : – 204 millions ! Au Sport, à la Jeunesse et la Vie associative : – 180 millions !
Les postes principalement impactés alors que les personnels n’en peuvent déjà plus
Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux :
contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements,
contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice,
contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveu même de M. Attal)…
Ça suffit ! Il faut les arrêter ! Pas d’argent, pas d’école !
Rassemblement à 10h à Agen, place Armand Fallières.
Parcours : place de la Préfecture -> Cours Victor Hugo -> rond-point du Pin -> Boulevard de la République -> Place Jasmin pour une AG des manifestant(e)s
Vous trouverez ci-dessous, par département, les résultats du mouvement inter-départemental : 22 collègues entrent dans le Lot-et-Garonne et 16 collègues en partent.
Vous avez participé aux permutations informatisées, et avez reçu votre résultat mercredi 6 mars 2024 ? Le SNUDIFO47 continue de vous accompagner :
Communication des résultats :
Vous avez reçu les résultats sous deux formes :
par SMS (si vous avez communiqué votre numéro de portable) /!\ certains résultats communiqués étaient erronés
par mail sur I-Prof : seule source sûre pour votre résultat
Vous avez obtenu satisfaction :
Si vous quittez le Lot-et-Garonne, vous pouvez d’ores et déjà contacter le SNUDI-FO de votre nouveau département d’accueil pour connaître les dates et les modalités des opérations administratives en cours : mouvement, demande de temps partiel, allègement de service… en cliquant ici.
Nous vous invitons également à nous faire connaître votre mutation.
Indemnités pour Changement de Résidence (ICR) :
Selon le décret n° 90-437 du 28 mai 1990, vous pourrez prétendre à la prise en charge par le département d’accueil des frais de déménagement de résidence sous certaines conditions. L’Administration procèdera alors au remboursement dans un délai de 12 mois, à compter de la date de changement de résidence.
Attention : Cette indemnité est soumise à l’obtention d’un poste à titre définitif. Si vous obtenez un poste à titre provisoire, il faudra attendre votre 2ème année d’exercice dans votre département d’accueil pour que votre demande soit acceptée. Voir le dossier spécial de la FNEC FP-FO.
Vous n’avez pas obtenu satisfaction :
Vous avez reçu, sur I-PROF, des explications sur la raison du refus (barème insuffisant, pas de mutation possible en sortie ou en entrée, etc.) sur votre premier vœu, ainsi qu’un lien vers le site du Ministère comportant des statistiques générales.
Dans un délai de deux mois, à compter du 6 mars, vous pouvez formuler :
un recours gracieux auprès de la Direction académique ;
un recours hiérarchique auprès du Ministre.
Ces recours portent sur les refus de mutation ou pour une mutation sur un autre vœu que le premier. Ils permettent une intervention du syndicat départemental et/ou national, auprès de la Direction académique et/ou du Ministère de l’Éducation nationale, pour la défense de votre dossier.
Ces recours devront explicitement mentionner que vous mandatez le SNUDI-FO pour vous représenter. Cette phase de recours vous permettra de vous faire représenter et d’être défendu par les représentants du SNUDI-FO à la CAPD lors d’audiences en bilatérale avec la Direction académique. N’hésitez pas à nous solliciter pour les démarches ou la rédaction de votre recours.
Mouvement complémentaire : Ineat/Exeat
Parallèlement, vous devez participer au mouvement interdépartemental complémentaire par Exeat-Ineat (circulaire départementale + Formulaire), en rassemblant les pièces justificatives correspondant à votre situation personnelle (courrier circonstancié, certificats médicaux,) …. Il s’agit d’une seconde opportunité d’obtenir votre changement de département pour la rentrée scolaire 2024. Pour cela, vous devrez obtenir une promesse d’Exeat (sortie du 47) et d’Ineat (entrée dans le département sollicité) par les directeurs académiques des départements d’origine et d’accueil.
Il est très fortement conseillé de prendre attache auprès du syndicat pour mettre toutes les chances de votre côté !
Attention, le calendrier a changé par rapport aux années précédentes : du 11 mars au 5 avril
Pour toute question, vous pouvez contacter les élus et représentants du SNUDIFO47 :
-2 postes EMILE, EPPU Ste Colombe en Bruilhois – circonscription d’Agen 1 : un poste maternelle et un poste élémentaire. Date limite de candidature : le 20 mars.
– 1 poste d’enseignant spécialisé en unité interne- DITEP Les deux rivières VILLENEUVE SUR LOT– circonscription école inclusive.-
– 1 poste d’enseignant spécialisé en unité externalisée- IME Les Rives du Lot Casseneuil rattachement administratif EPPU Bias– circonscription école inclusive.
Pour ces 3 postes spécialisés, consultez le coee 47 ici.
– 1 poste ERSESH rattaché au collège Cité Scolaire à MARMANDE
– 1 poste ERSESH rattaché au collège A. France à Villeneuve sur Lot
ATTENTION : la date limite pour postuler est fixée au 7 mars.
Pour avoir toutes les informations concernant ces appels à candidature, consultez le coee 47 ici.
Les enseignants et les AESH employés par la DSDEN 47 peuvent demander la mobilisation de leur compte personnel de formation (CPF) pour l’année 2024-2025. Les personnels AESH employés par le Lycée Montesquieu ne sont pas concernés par cette campagne.
La date limite des demandes de mobilisation du CPF est fixée au vendredi 5 avril 2024.
Par un décret publié le 22 février au Journal officiel, ce sont 10 milliards d’euros de coupes supplémentaires au budget 2024. L’école publique et la jeune génération font partie des sacrifiés. Le décret réduit ainsi de près de 700 millions d’euros (- 692 millions) les crédits alloués à l’Éducation nationale ! Dont – 138 millions pour le 1er degré. Selon Le Café pédagogique (22 février), 2 620 postes pourraient disparaître dans les écoles à la rentrée de septembre. Ils s’ajouteraient aux 650 postes déjà supprimés.
Ce sont également, pour la ligne budgétaire « Vie de l’élève » 262 millions qui sont rayés d’un trait de plume, dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…). Cela pourrait aboutir à la suppression de 4 600 postes d’AED (assistant d’éducation) et d’AESH ! Une nouvelle aggravation programmée des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap.
Mais qu’on se rassure : « Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs », déclare le ministère de l’Éducation nationale… La nouvelle ministre, Madame Belloubet, maintient donc la mise en place des « groupes de niveau » pour les 6e et les 5e dès la rentrée de septembre 2024, contre lesquels nos collègues des collèges sont vent-debout.
Face à cette politique de casse du service public, avons-nous d’autres choix, pour préserver nos conditions de travail et l’accès égal de nos élèves à l’instruction que de dresser nos revendications et discuter des moyens de les faire aboutir ?
Lundi 26 février, jour de la rentrée dans les académies de la région parisienne, nos collègues de Seine-Saint-Denis étaient en grève, particulièrement dans les collèges où les taux de grévistes ont parfois atteint les 85 à 90 %. Comme le dit une enseignante de Montreuil, « nous étions partis en congé sans savoir que nous ferions grève le jour de la rentrée ». Que s’est-il passé ?
Quatre organisations syndicales du département (FSU, CGT, Solidaires, CNT) appelaient « à ne pas faire la rentrée le 26 février » pour « un plan d’urgence pour le 93 ». Dans le contexte du rejet de la mise en place des « groupes de niveau » est arrivée au cours des vacances l’annonce par le gouvernement des 10 milliards d’euros de rabotage budgétaire, dont les 700 millions pour l’Éducation nationale. Cela a été ressenti comme une véritable provocation. Comme l’affirme le SNFOLC (syndicat FO des lycées et collèges), « dans ce mouvement de rejet de « la réforme de trop », s’engouffrent aujourd’hui tous les motifs de colère accumulés. »
Lors du rassemblement qui s’est tenu le 27 février devant la DSDEN du 93, des collègues expliquaient : « Nous voulons que le mouvement perdure, parce qu’on sait qu’on n’est pas écouté quand on fait des grèves perlées. (…) Nous réclamons des moyens pour le 93 mais nous sommes convaincus que les problèmes sont les mêmes ailleurs. (…) Il faut un vrai mouvement national. »
La grève s’est poursuivie les jours suivants. Un appel à faire du jeudi 7 mars une journée de grève massive et à manifester au ministère a été lancé.
Le SNUDIFO47 propose : Partout dans nos écoles, dans nos secteurs, réunissons-nous. Dressons la liste de nos revendications, discutons des initiatives à prendre pour les faire valoir, mandatons nos délégués pour regrouper les forces et préparer la riposte d’ensemble contre l’offensive de choc de destruction de l’école publique. Le syndicat se tient à votre disposition pour y aider.