CHSCT-D du mardi 12 avril

Point COVID : A ce jour, il y a environ entre 50 et 70 cas positifs par jour tout confondu (élèves et personnels). Le chiffre est certainement en deçà de la réalité car tous les cas ne sont pas déclarés sur l’application. Les écoles ont reçu le rappel par courrier de l’existence de l’application.

Accueil des réfugiés : 54 jeunes ukrainiens sont scolarisés en écoles, collèges et lycées. Une dizaine de plus est attendu dans le département. Ils sont accueillis un peu partout.

Commentaire de FO : Nous sommes pour l’accueil digne de tous les réfugiés, de quelque origine qu’ils soient, et pour leur scolarisation dans de bonnes conditions, ce qui nécessite en urgence la création des postes nécessaires, en particulier en UPE2A.

Problème de remplacement : les petites écoles et les situations particulières sur les écoles sont la priorité.

Intervention FO : La grogne monte chez les enseignants non remplacés quand ils sont malades, alors que les formations sont maintenues. Les équipes sont en tension vis-à-vis de la situation.

Le DASEN indique qu’il essaie de faire au mieux sans annuler les formations.

Intervention FO : Les enseignants en ULIS ne sont pas remplacés par le premier degré. La question se pose des moyens pour l’inclusion scolaire dans le second degré.

Le DASEN indique qu’il va se rapprocher du Rectorat.

Examen des fiches SST (santé et sécurité au travail)

– Fiches SST pour des raisons matérielles ; gestion de PAI et de signatures de PAI qui peuvent être source de tensions. Intervention FO : questionnement sur la responsabilité du collègue qui signe un PAI ?   Le secrétaire général va se renseigner auprès du service juridique du rectorat.

– Fiche concernant des agressions de la part de parents d’élèves envers une enseignante et une autre fiche d’une AESH mordue par un élève. Les membres du CHSCT avaient alerté sur le manque d’accompagnement des personnels, centré sur les élèves. Intervention de M. Sélaudoux (conseiller de prévention académique) en conseil d’IEN, concernant le manque de propositions d’accompagnement de la part des IEN dans les réponses apportées sur les fiches SST.

Proposition d’un groupe de travail des membres du CHSCT, des IEN, des directeurs d’école et des chefs d’établissement. Le Secrétaire Général reviendra vers le CHSCT avec des outils qu’il a déjà utilisé.

Situation des AESH

– Bilan de la politique de gestion des AESH (dont les modalités d’entretien professionnel) : une note avait été envoyée par la Rectrice rappelant les missions des ASEH. Il y a toujours des débordements. Par exemple, des AESH qui gardent les élèves quand les enseignants sont absents et non remplacés. Le DASEN rappelle qu’il y a des textes qui déterminent les missions.

– PIAL de Monflanquin : des ASEH font remonter des dysfonctionnements.

LE DASEN demandera à l’IEN de l’école inclusive de s’y rendre.

– Évaluation professionnelle : Le DASEN précise qu’il n’est pas obligatoire que l’IEN vienne en classe. Cela permet de vérifier si tout va bien, pour le renouvellement du contrat. Aide et accompagnement possibles en ajustant le protocole de formation. La visite de l’IEN en classe sera exceptionnelle.

Direction d’école : Quelques journées de plus… en échange de la délégation de compétences de l’IA-DASEN

Deux projets de décrets concernant la direction d’école étaient à l’ordre du jour du comité technique ministériel (CTM) du 16 mars. Alors que la loi Rilhac va imposer aux directeurs la délégation de compétences de l’autorité académique et l’autorité fonctionnelle, modifiant ainsi en profondeur leur place dans l’école et les accablant de nouvelles tâches, le projet de décret augmente certaines quotités de décharges de direction : les écoles de 6 et 7 classes bénéficieront désormais d’un tiers de décharge (contre un quart de décharge aujourd’hui) et les écoles de 12 et 13 classes d’une décharge totale (contre une demi-décharge ou trois-quarts de décharge actuellement).-> Lire la suite du communiqué du SNUDI-FO.

Lors du CTM, la FNEC FP-FO a rappelé ses revendications :
– Augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles ! Aucune école sans décharge hebdomadaire !
– Aucune fermeture de classe ! Ouverture de toutes les classes et les postes nécessaires !
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non à la délégation de compétences et à l’augmentation de la charge de travail des directeurs !

La FNEC FP-FO n’a pas participé au vote sur ce projet de décret. Vote des organisations syndicales lors du CTM du 16 mars :
– POUR : FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC
– Abstention : CGT
– NPPV : FNEC FP-FO

Les AESH du Val-de-Marne en grève depuis le 10 janvier

Leurs revendications sont celles de tous les AESH !

Le saviez-vous ? Nos collègues AESH du Val-de-Marne sont en grève depuis le 10 janvier.

-> Dernière info : 300 AESH du Val-de-Marne ont manifesté au ministère le 8 février. Après avoir opposé un refus, le ministère a finalement accepté de recevoir une délégation. Il s’est engagé à ce qu’une réponse soit transmise. Les AESH réunies de nouveau en AG le 10 février avec leurs organisations syndicales ont décidé de poursuivre la grève et de se ressembler le jeudi 17 février devant la Préfecture à Créteil pour aller chercher les réponses du ministre (lire le communiqué intersyndical).

Dans un communiqué , le comité d’organisation de la grève des AESH du 94 avec les syndicats FO, FSU, CGT et SUD demande aux organisations syndicales de faire connaître cette grève des AESH du 94 et leurs revendications aux AESH des autres départements. Ce que nous faisons bien volontiers.

De leur côté, les Unions départementales FO, CGT, FSU et SUD du 94 apportent leur soutien à la grève des AESH. Dans un communiqué en date du 24 janvier, elles écrivent :  » Les Unions Départementales du Val-de-Marne apportent leur soutien total à la grève des AESH du 94 qui a débuté le lundi 10 janvier et contribuent à leur caisse de grève. En grève depuis deux semaines les AESH du département exigent :
– le retrait des avenants qui leur imposent des temps partiels payés 57% du SMIC, c’est-à-dire à peine 160 euros de plus que le RSA et plus de 300 euros en dessous du seuil de pauvreté, avec une heure de travail gratuite à partir de septembre 2022
– l’abandon des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés) imposant aux AESH de couvrir 10 à 15 écoles ou établissements du second degré. Ces affectations susceptibles de varier en cours d’année signifient qu’un grand nombre d’AESH sera contraint à la démission, ne pouvant plus tenir le second emploi (souvent cantine, centre de loisirs) qui leur permet de survivre.
– un statut de fonctionnaire
– un vrai salaire à temps complet.
Après 10 jours de grève les organisations syndicales des AESH du 94, FNEC FP-FO FSU CGT Educ’action et SUD Education ont enfin été reçues par les représentants de la DASEN du Val-de-Marne. Après deux heures de discussion, les représentants de la DASEN n’ont répondu à aucune revendication et ont annoncé qu’ils ne pouvaient pas augmenter la quotité horaire des AESH du 94 (actuellement à 57 % une des plus faibles de France) car le nombre de postes attribués par le Ministère au département n’étaient pas suffisants pour cela.
Totalement inacceptable !
Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a débloqué près de 600 milliards d’euros au titre de plan de relance et autres prêts garantis, … et il ne serait pas possible de répondre aux revendications des AESH et aux besoins des élèves en situation de handicap qu’ils accompagnent ? Tant que les AESH n’auront pas un vrai statut de fonctionnaire, leur précarité persistera et la scolarisation des élèves en situation de handicap restera chaotique voire impossible. Le respect des droits des élèves en situation de handicap nécessite que l’État cesse de se dérober à ses obligations et fournisse enfin les moyens.
Les Unions Départementales s’adressent ensemble à la préfète du Val-de-Marne pour exiger que des négociations s’ouvrent immédiatement sur la base des revendications des AESH du département. »

Le SNUDIFO47 invite les collègues AESH à faire circuler ces informations et à en discuter. Il est disponible pour organiser des réunions, pour aider à la mobilisation pour la satisfaction de leurs légitimes revendications.

Coup de théâtre : un statut d’emploi fonctionnel pour les directeurs totalement déchargés dès la rentrée de septembre !

Vendredi 2 juillet, à la toute fin d’un groupe de travail au ministère, les représentants du ministre annoncent la volonté de ce dernier de mettre en place par voie réglementaire un statut d’emploi fonctionnel pour les directeurs des écoles totalement déchargés (13 classes et plus en maternelle, 14 classes et plus en élémentaire). Il anticipe ainsi le projet de loi Rilhac – que nous combattons – qui ne devrait pas être adopté avant 2022. Il s’agit bel et bien de créer, pour 6 % des écoles dans un premier temps, un statut de directeur supérieur hiérarchique des collègues.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO

Étudiants contractuels alternants MEEF : une usine à gaz pour exploiter, contractualiser, détruire les postes

Actuellement se discutent dans les académies les modalités d’ « accueil » des futurs étudiants contractuels MEEF dits « alternants ».
Il est prévu qu’une partie au moins d’entre eux seront « alternants », en 2021-22 seulement durant l’année de M2. Pour ceux pour lesquels il n’aura pas été prévu de « berceaux » d’accueil, ils seront en stage (observation et accompagnement). C’est l’inégalité officialisée dans la formation professionnelle.
Une usine à gaz … pour exploiter les étudiants
Partout il apparaît que la mise en œuvre de l’insertion des « alternants » relève de l’usine à gaz.
En effet, ils auront à faire un tiers-temps de service en responsabilité. Mais ce tiers-temps est annualisé,il peut donc être décliné sous une forme hebdomadaire (8H+1H dans le premier degré, 6H dans le second degré) ou sous une forme « massée », avec des services hebdomadaires de 50 %, 75 %, voire 100 %… En certains cas, comme dans l’académie de Lyon, il est même imaginé un mixte filé/massé !
Concrètement les « alternants » vont servir de moyens de remplacements bouche-trous.

-> Lire la suite du communiqué de la FNEC FP-FO

Grenelle : le ministre veut maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté !

De qui se moque le ministre ?
Le ministre Blanquer a rendu 200 millions d’euros au ministère de l’économie cette année. En 2021, il attribuerait, seulement 40 à 60 millions d’euros pour les AESH dont le salaire est inférieur au seuil de pauvreté (1086€ de revenus mensuels). Cela revient à environ 28 à 42€ bruts (23 à 34€ nets) par mois par personne puisque le ministère annonce aujourd’hui 118 000 AESH recrutés par l’Education nationale, à supposer une répartition égale entre les personnels. Rien n’est pour le moment précisé sur les modalités selon lesquelles cette enveloppe sera répartie mais il a été question de « modification de l’espace indiciaire ».
Le ministre ne répond pas aux revendications des personnels qui demandent un temps complet à 24h payé 100%.

-> Lire la suite du communiqué de la FNEC FP-FO

Stop à la privatisation de l’Education Nationale ! Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».
Désormais, cette entreprise privée envoie les ordres de mission aux remplaçants, par mail, sur leur messagerie professionnelle, où sont indiqués l’école où ils doivent effectuer leur remplacement ainsi que le temps de trajet pour accéder à l’école en voiture ou en transport en commun ! Dans une logique issue du privé, le directeur de l’école est nommé « manager » et le remplaçant « collaborateur » !

-> Lire la suite du communiqué du SNUDI-FO

-> Signez la pétition pour l’abandon de la « solution ANDJARO » !

Les PIAL : outil de mutualisation des moyens alloués aux élèves en situation de handicap et de destruction des structures spécialisées

La Loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance a créé les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Ces pôles ont des conséquences à la fois sur les conditions de travail des personnels qu’ils soient AESH et enseignants mais également sur la prise en charge et l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Voici un document expliquant ce que sont les PIAL et les conséquences de leur mise en œuvre, à faire circuler dans les salles des maîtres.