Toujours plus de missions, de travail, mais cela ne mériterait pas salaire, pour nous, en bas de l’échelle…
ACTUALITE
Au National : Comité Technique Ministériel et Conseil Supérieur de l’Education
Etre informé, c’est comprendre : FO rend compte de ses mandats :
La Déclaration de FO au CTM
Déclaration du syndicat des Personnels Administratifs
Déclaration du syndicat de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Compte rendu du Conseil Supérieur de l’Education.
Revendications à porter pour notre métier et, donc, notre République
Gilets jaunes, lycéens, actifs et retraités : des revendications communes. La répression doit cesser, le gouvernement doit céder.
Confronté à la colère des gilets jaunes et des lycéens, le Président de la République tente d’endiguer le mouvement en prétendant apporter des réponses. En réalité, il ne répond pas à aucune revendication et en particulier celles de FO d’augmentation générale des salaires, d’augmentation du point d’indice (qui a perdu 16% depuis 2000 par rapport à l’inflation).
De plus les prélèvements pour pension de retraite ont augmenté de 3,25 points, auxquels s’ajoute l’augmentation de la CSG alors qu’aucune revalorisation de ces retraites n’est prévue, augmentation de la CSG sur les retraites qui est d’ailleurs loin d’être supprimée pour tous.
Rien non plus sur les services publics et les suppressions de postes, sinon l’annonce de la poursuite des contre‐réformes, et le financement des quelques mesures par l’impôt.
Rien sur les revendications des enseignants et des lycéens (Parcoursup, réforme du bac et du lycée…), dans un contexte où la répression brutale à l’encontre de la jeunesse s’amplifie.
La prétendue hausse du SMIC est en fait financée par la baisse des cotisations sociales : c’est la poursuite du pillage de la sécurité sociale. Ce qui sera donné d’une main sera repris de l’autre. Ces annonces vont obligatoirement se traduire par de nouvelles coupes dans les budgets.
« Définancement » de la Sécurité sociale !
Le Parlement adopte le projet de loi de « définancement » de la Sécurité sociale au moment où un mouvement social exprime le ras-le-bol d’une politique générale au détriment des simples citoyens, des travailleurs et de leurs familles !
Le Ministre Blanquer annonce une loi pour imposer le statut de directeur supérieur hiérarchique et les EPEP
Une nouvelle fois, le ministre de l’Éducation nationale annonce par voie de presse le 12 novembre qu’il entendait déposer un projet de loi pour :
►instaurer un statut de directeur supérieur hiérarchique des adjoints !
►créer des EPEP qui transforment l’école de la République en une multitude d’établissements autonomes de 10 à 20, 30, voire même 40 classes !
> Lire en pièce jointe la suite du communiqué.
Vademecum sur la laïcité :
Le ministère doit prendre ses responsabilités !
(mais ce n’est pas la tendance…)
La « seconde journée de prérentrée » : Ubu roi à l’Education nationale
La « seconde journée de prérentrée » qui ne peut, sous la forme de 2 demi-journées, qu’être « dégagée » (texte officiel) de nos 108h d’obligations réglementaires de service (ORS) revient cette année sous un nouveau déguisement.
Remise en cause des règles du mouvement, le snudi-FO dit NON
Le SNUDI-FO alerte !
Après les évaluations PPCR à la tête du client,
le ministère s’apprête à remettre en cause les règles essentielles du mouvement
(suppression de l’ancienneté générale de service et du 2e mouvement…).
À l’occasion du groupe de travail du 8 octobre, le ministère a confirmé ses projets suivants :
• Suppression de l’Ancienneté Générale de Service dans les barèmes pour le mouvement
• la suppression du 2d mouvement
• des affectations autoritaires et arbitraires, à titre définitif comme à titre provisoire ;
• l’harmonisation académique des règles du mouvement remettant en cause la place et le rôle
des délégués du personnel;
• la remise en cause des prérogatives des CAPD.
lire notre article ici:
L’école doit retrouver le chemin de l’égalité républicaine
La Confédération apporte son soutien plein et entier à toutes celles et ceux qui font vivre l’école de la République. Une école aujourd’hui fragilisée, territorialisée et morcelée, aux moyens insuffisants et disparates : une école dont les contre-réformes successives ont fait l’un des symboles du désengagement de l’État.
Evaluations CP-CE1 : à votre bon coeur !
Les évaluations de septembre pour les CP et les CE1, puis à nouveau en février pour les CP, permettent aux collègues des classes concernées de profiter -s’ils le souhaitent- d’outils imprimés et reliés permettant d’évaluer les compétences de leurs élèves. Soit. On omet juste de signaler qu’elles ne sont pas obligatoires telles quelles, que l’enseignant est tenu d’évaluer ses élèves selon les outils de son choix (un plomb de plus dans l’aile de la liberté pédagogique).