CTSD du 5 septembre 2022

Ce CTSD avait à sont ordre du jour les ajustements de rentrée.

Selon l’inspecteur d’Académie, la rentrée s’est relativement bien passée dans le département, tant dans le 1er que dans le second degré. Pas trop de remous du côté des parents d’élèves ; une rentrée plus paisible que les rentrées précédentes.

> Lire la déclaration liminaire du représentant FO.

Notons que le DASEN n’a pas répondu à la question que nous avons posée en conclusion de notre déclaration concernant les évaluations d’écoles. Non-réponse à mettre en relation avec son refus – contrairement à son homologue de Gironde – de communiquer aux organisations syndicales la liste des écoles retenues cette année. Nous y reviendrons.

Le DASEN a réaffirmé son engagement de ne pas procéder à des fermetures de classe à la rentrée. Parmi les quelques situations d’écoles évoquées, on retiendra :

Maternelle Louis Vincens au Passage d’Agen : il s’agit d’une situation particulière. En effet, le maire, souhaitant la fermeture de l’école, a décidé de ne plus inscrire d’élèves. Connaissant cette situation avant les vacances d’été (il ne reste que 16 élèves pour deux classes), le DASEN a pris la décision de fermer le poste d’adjoint fin juin. Il a confirmé que la collègue victime de cette mesure bénéficiera des bonifications lors du mouvement 2023.

– L’IA a décidé d’utiliser ce moyen récupéré pour ouvrir l’UEEA (Unité d’enseignement élémentaire autisme) à l’école élémentaire Edouard Herriot d’Agen.

École élémentaire G. Brassens de Bon Encontre : L’IA reconnaît que les effectifs sont en hausse, mais déclare ne pas disposer de moyen pour ouvrir une classe. A suivre.

École primaire de St-Vite : Les effectifs sont en baisse, c’est une « tendance dure » a déclaré le DASEN, mais il souhaite ne pas avoir à fermer une classe l’an prochain.

École élémentaire J. Ferry de Villeneuve sur Lot : Effectifs en hausse, la mairie annonce que cela va se poursuivre en cours d’année. « C’est dommage d’avoir fermé » déclare le DASEN.

École primaire de Ste-Colombe en Bruilhois : il est fort probable que la progression des effectifs continue. L’emploi supplémentaire à titre provisoire est déjà implanté.

École primaire dAubiac : il est envisageable que les effectifs bougent en hausse (nouvel échangeur, un nouveau gros employeur sur ce secteur…).

RPI Tayrac/St-Maurin : L’IA reconnaît que la situation est difficile, notamment en raison d’une forte hausse des effectifs. FO a demandé l’attribution d’un moyen à titre provisoire.  » J’entends l’argument » a déclaré le DASEN, mais il n’y aura pas d’ouverture en cette rentrée. A suivre.

L’IA a ensuite évoqué 2 situations d’emploi non pourvus : Maître E sur le RASED de Castillonnès et maître E sur celui de Sainte-Livrade. Il espérait pouvoir faire au moins un recrutement. Ca n’a pas été le cas. Cependant, il a pris l’engagement de ne pas supprimer ces postes, « on fera en sorte qu’ils soient pourvus l’an prochain ».

Il a décidé d’utiliser ces deux postes vacants pour acter l’attribution du poste provisoire à Ste-Colombe-en-Bruilhois, ainsi qu’un poste à l’élémentaire J. Ferry de Villeneuve.

Enfin, il a décidé d’utiliser les 0,67 ETP encore disponible pour attribuer du temps de décharge de direction supplémentaire. Outre les +0.08 attribués Ste-Colombe en raison de l’ouverture. Il a décidée de soutenir 3 écoles : + 0,17 pour l’école élémentaire E. Reclus à Agen, + 0,25 pour l’école élémentaire Langevin à Agen, + 0,17 à Labrunie à Marmande. Concernant les deux premières écoles, il a précisé que c’est dans la perspective d’une ouverture à la rentrée prochaine.

FO a interrogé le DASEN concernant les postes de PsyEN non pourvus à Miramont de Guyenne, Tonneins et Port-Ste-Marie. Réponse du DASEN : La DSDEN est susceptible de recruter à tout moment des contractuels titulaires d’un DU. Elle continue à rechercher des personnes prêtes à occuper ces emplois.

Vote sur les mesures de l’IA-DASEN : 1 contre (FO), 9 abstentions (FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT)

FO a voté contre les mesures, non pas en opposition aux quelques moyens attribués, mais parce que ceux-ci sont loin de répondre à toute les situations, sans parler de l’absence de création de postes de remplaçants dont il est à craindre que cette année encore il fassent cruellement défaut.

Questions diverses :

Ressources humaines : 11 postes vacants dans le département en cette rentrée. Le recrutement de 28 collègues de la liste complémentaire du CRPE a été autorisé par la rectrice sur l’académie (sur 44). 2 ineat et 4 exeat ont été accordés. 16 contractuels ont déjà été recrutés. Les collègues TR qui sont bloqués sur un remplacement à l’année percevront bien l’ISSR, a garanti l’administration. AESH : Ils son 742 sur le département; 90 à recruter compte tenu des départs et des postes vacants.

Ruptures conventionnelles et démissions : 4 demandes de ruptures conventionnelles ont été accordées, 4 ont été refusées. l’administration a enregistré 5 démissions.

Évaluations d’écoles : C’est le choix du département de ne pas communiquer la liste des écoles retenues cette année aux syndicats. Tout est fait directement avec les écoles à ce stade.

ENQUÊTE DE RENTRÉE

Le SNUDIFO47 invite les collègues à faire remonter tous les problèmes !

Qu’il s’agisse d’un poste d’enseignant ou de compléments non pourvus, de membres du RASED non nommés ou d’AESH manquants dans les écoles, le syndicat vous propose de remplir le questionnaire de rentrée en cliquant sur le lien ci-dessous. Cela ne prend que quelques minutes ; vos réponses permettront d’établir les conditions réelles de la rentrée. Le syndicat pourra intervenir sur les situations et porter vos revendications.

-> QUESTIONNAIRE DE RENTRÉE

Rentrée 2022 : CTSD, salaires, postes, évaluations d’écoles…

CTSD lundi 5 septembre

Personne ne peut le cacher : en cette rentrée scolaire, les postes et les enseignants manquent. Le SNUDI-FO invite tous les collègues, toutes les écoles à faire remonter les problèmes de rentrée : besoin d’ouvertures, menaces de fermetures, enseignants (adjoint, remplaçant, complément de service, membre du RASED…) manquants, AESH pas encore nommés…

Le SNUDIFO47 portera tous les dossiers qui lui seront confiés.

Salaires, postes, statut…
le SNUDI-FO défend dès la rentrée toutes
les revendications !

Les enseignants, PsyEN et encore plus les AESH, ont bien en cette rentrée scolaire les mêmes préoccupations que les autres salariés : ils sont frappés de plein fouet par l’inflation et voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Le gouvernement n’accorde qu’une « augmentation » de 3,5% de la valeur du point d’indice alors que l’inflation dépasse déjà les 6% pour l’année 2022, il refuse toujours un vrai statut et un vrai salaire aux AESH

-> Lire la suite du communiqué

Évaluation d’écoles

Alors que la liste des écoles retenues pour l’année scolaire 2022-2023 a été arrêtée en juin par la rectrice, ce n’est que ces jours-ci que les écoles du Lot-et-Garonne concernées en sont informées (nos collègues du 33 en ont été informés fin juin…)

Les collègues peuvent compter sur l’appui du SNUDI-FO pour s’opposer à ce nouveau management de l’école.

-> Pourquoi ces évaluations ? En quoi consistent-elles ? Lire notre DOSSIER.

Rentrée 2022 : Ne cédons pas d’un pouce !

Pour la défense et la reconquête de nos droits et de l’école publique, plus que jamais, revendiquons !

Chacun a connaissance de cette information : il manque 4 000 enseignants (postes non pourvus aux concours) pour pourvoir tous les postes en cette rentrée. S’ajoute à cela le manque cruel de remplaçants dont nous et nos élèves avons subi les conséquences au cours de l’année scolaire passée. Évoquant il y a quelques semaines les conditions de la rentrée 2022 devant une commission de l’Assemblée nationale, le ministre Ndiaye déclare tranquillement, dans la continuité de la politique de son prédécesseur :  » Nous ferons avec les moyens du bord. «  Quant aux moyens de remplacement,  » le banc de touche est très réduit «  ose-t-il expliquer.

Une manière d’annoncer que comme l’an passé, nous devrions nous satisfaire du chaos engendré dans les écoles par le manque de collègues remplaçants.
La revendication que nous avons portée le 7 juillet auprès de l’inspecteur d’Académie d’un recrutement massif et immédiat de personnels reste donc plus que jamais d’actualité en cette rentrée.Non monsieur le ministre, parce que nous voulons enseigner dans de bonnes conditions dans l’intérêt de nos élèves, lesquels ont le droit de bénéficier de toutes les heures d’enseignement qui leur sont dues, nous ne nous contenterons pas des « moyens du bord ».

Comme le déclare le SNUDI-FO dans son communiqué du 26 août, la situation  » met à l’ordre du jour la mise en place de mesures d’urgences nécessaires pour éviter une année scolaire catastrophique, pour assurer le remplacement de tous les enseignants absents, pour annuler les fermetures de classes, pour ouvrir toutes les classes nécessaires :
• Le ré-abondement des listes complémentaires à hauteur des besoins ;
• L’organisation immédiate de concours exceptionnels de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 pour faire face à la pénurie de candidats aux concours conséquence des mesures ministérielles ;
• La titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent ;
• L’intégration de tous les enseignants titulaires en attente de mutation. »

-> D’ores et déjà, soyons dans un état d’esprit de mobilisation pour nos revendications. Le bureau départemental du SNUDIFO47 vous appelle à en discuter dès la rentrée et à faire remonter toute situation, toute revendication et toute initiative que vous décideriez pour obtenir satisfaction. Vous pouvez compter sur l’aide du SNUDI-FO.
-> Notre fédération, la FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève pour couvrir toute initiative en cette rentrée.-> Par ailleurs, le SNUDI-FO apporte tout son soutien à nos collègues ATSEM appelées à la grève le jeudi 1er septembre par le syndicat FO des personnels territoriaux pour leurs légitimes revendications (lire le tract).

La « refondation » Ndiaye : en débattre ou la combattre ?

Communiqué de la FNEC FP-FO

Le Président Macron a annoncé la mise en place d’un « Conseil National de la Refondation ». C’est au
tour du ministre Ndiaye de tenter sa « refondation » de l’École à travers une grande concertation, dès
la rentrée prochaine, pour, dit-il, « sortir le système éducatif de la morosité ! »

Comme s’il suffisait de débattre école par école, quartier par quartier, pour en finir avec le délabrement
de l’Éducation nationale et la paupérisation de ses personnels !

Le ministre souhaite convoquer les personnels, mais aussi les parents, les élus et les associations, pour
« nouer des liens entre le scolaire et le périscolaire. »

FO n’est pas dupe de la manœuvre, d’autant plus que la recette est connue. En 2003, le ministre Fillon
avait mis en place une commission chargée d’organiser des débats locaux dans le cadre d’une
« concertation nationale sur l’école ». 26 000 réunions au total qui avaient servi de caution au projet du
gouvernement de l’époque : inscrire une « éducation aux choix dans l’emploi du temps des élèves »,
« renforcer la marge de manœuvre financière et pédagogique des collèges et lycées », et « donner aux
écoles le statut d’établissement ». C’était déjà « l’école du futur » de Macron. N’oublions pas non plus
que la Refondation Peillon avait mis en place les rythmes scolaires et la confusion entre le scolaire et le
périscolaire. Et c’est vers cela que voudrait nous entraîner le ministre de l’Éducation nationale avec ses
grands débats.

Commission Thélot, « Refondation » Peillon, « Grenelle » Blanquer : sous couvert de concerter la
« communauté éducative », toutes ces tentatives d’imposer la destruction du cadre national et laïque
de l’Ecole publique se sont heurtées à chaque fois à la résistance des personnels et de leurs syndicats.

Les personnels n’ont pas besoin de débattre école par école, établissement par établissement, service
par service, du rôle de l’Ecole, de leurs missions, de leurs statuts. Ils ne veulent pas d’une école
territorialisée, bornée par l’horizon du quartier.

Ce que veulent les personnels, c’est la satisfaction de leurs revendications :
Ils veulent l’augmentation des salaires de tous les personnels et donc l’augmentation du point d’indice,
à la hauteur des pertes subies depuis des années.
Ils veulent le recrutement de personnels sous statut à hauteur des besoins.
Ils veulent le respect de leurs missions, définies dans le cadre du Statut général et de leurs statuts
particuliers.
Ils veulent l’arrêt des mesures inégalitaires et en particulier la suppression du Bac Blanquer et de
Parcoursup.
Ils ne veulent pas de l’expérimentation marseillaise généralisée : l’éducation doit rester nationale,
laïque et républicaine.

La FNEC FP-FO n’accepte pas cette nouvelle « refondation » à la Macron-Ndiaye.
Elle fait le choix des revendications et de la résistance.

Montreuil, le 16 juin 2022

-> Télécharger le communiqué au format PDF

CAPD du 9 juin : Recours temps partiel et congé de formation professionnelle

Lire la déclaration liminaire du SNUDIFO47

Cette CAPD avait à son ordre du jour l’examen des recours pour refus de temps partiel ainsi que les demandes de congés de formation professionnelle et de mobilisation du compte personnel de formation.

Temps partiels sur autorisation refusés :

L’inspecteur d’Académie dit rejoindre les organisations syndicales sur les constats, mais pour cette raison, il ne peut donner satisfaction aux personnels concernant les temps partiels refusés, en raison du déficit en ressources humaines. Concernant une collègue, il a cependant fait le choix de la disponibilité de droit plutôt que de lui accorder le bénéfice d’un temps partiel à 50 %, privant de fait le département d’un demi ETP.

Nous avons insisté sur le fait que les collègues n’avaient pas à être la variable d’ajustement d’une situation dont ils ne sont pas responsables : le manque de personnels est la conséquence de la politique du ministère qui dégrade les conditions de travail. Si les collègues choisissent d’exercer à temps partiel, ce n’est pas pour le plaisir de perdre du salaire, surtout dans la situation actuelle de hausse des prix et de blocage des salaires qui perdure. Leur refuser de surcroît d’exercer à temps partiel, c’est la double peine.

L’administration a donné les éléments statistiques suivants : 91 demandes de TP , dont 64 de droit. Sur 27 demandes sur autorisation, 8 ont essuyé un refus ; 4 collègues ont effectué un recours Sur les 19 qui ont été acceptés, 11 ont été requalifiés en situation médicale. Concernant l’un de ces recours, l’intervention des représentants du SNUDI-FO a permis d’obtenir que le Dasen reconsidère la situation de la collègue.

Congés de formation professionnelle :

Le département dispose de 3 ETP (Mais c’est purement indicatif car il ne s’agit pas de 3 ETP supplémentaires budgétisés).

Aussi, reprenant le même argument du manque de ressources humaines, le Dasen n’accorde qu’un seul congé de FP, à raison d’une journée par mois. Une collègue qui en est pourtant à sa 4ème demande se le voit de nouveau refuser.

Mobilisation du Compte personnel de formation :

Le financement se fait sur le BOP (budget opérationnel de programme), donc sur le budget de la formation continue. Nous avons reçu des demandes. Des enseignants ont été autorisés à le mobiliser. Cependant, l’un d’entre eux qui s’est vu opposé un refus a fait un recours. Il sera de nouveau reçu par l’administration.

***

Bien que ce ne soit pas à l’ordre du jour de la CAPD, le Dasen a abordé la question des demandes d’autorisations d’absences effectuées par les personnels, précisant que s’il n’accordait pas toutes les demandes réglementaires, il récupérerait des dizaines de remplaçants. En effet, selon l’administration, un tiers des demandes n’est pas justifiée. C’est un levier qui n’est pas actionné. Des situations individuelles sont prises en compte avec bienveillance.

Cependant, le Dasen a précisé que dès que la situation sanitaire s’améliorera, il donnera consigne aux IEN d’être beaucoup plus regardant.

Questions diverses : La plupart sont hors cadre CAPD a indiqué le Dasen. Cependant, il a proposé aux organisations syndicales de les recevoir d’ici la fin de l’année scolaire pour répondre autant que faire ce peut à leurs questions.

Il a néanmoins saisi l’occasion d’une question du SNUDI-FO relative aux évaluations d’écoles pour faire l’apologie de celles-ci, précisant qu’il en est le maître d’œuvre au niveau de l’académie. Nous aurons l’occasion d’y revenir, mais en attendant nous conseillons fortement aux collègues la lecture de ce communiqué de la FNEC FP-FO.

Absences non remplacées : La coupe est pleine !

L’heure est à la mobilisation pour le recrutement massif et immédiat de personnels !

-> Dernières infos : Le DASEN recevra une délégation intersyndicale Jeudi 7 juillet.

Réunis en intersyndicale ce mercredi 8 juin, nous avons fait le point sur la campagne engagée pour le recrutement immédiat des personnels nécessaires pour que cesse la situation chaotique que vivent les collègues dans les écoles et établissements du fait du manque d’enseignants.
Ce sont 256 signatures (dont 111 en ligne) qui ont été collectées à ce jour.
Pour rappel, selon les propres chiffres du DASEN, dans le premier degré, ce sont 150 à 200 classes qui quotidiennement se retrouvaient sans enseignant début avril. Dans le second degré, le taux de remplacement se situe entre 5 et 20 %.
Décision a été prise de demander audience au DASEN afin de porter cette revendication.
-> C’est pourquoi nous invitons les collègues à amplifier encore la campagne de signature de la pétition, en direction de tous les personnels et des parents d’élèves.

-> Pour rappel : Les remontées du terrain, l’exaspération des collègues face au non-remplacement des collègues absents ont conduit le Conseil syndical du SNUDIFO47 réuni le 13 avril à prendre une initiative pour engager la mobilisation. Le 14 avril, nous avons adressé aux autres syndicats un projet de pétition exigeant du DASEN un recrutement immédiat et massif de personnels face à l’urgence de la situation.
Après échanges et amendements, la pétition est lancée par six organisations syndicales.

-> Vous pouvez la télécharger en version PDF.

-> Il est également possible de la signer en ligne ICI.

Le SNUDIFO47 invite les collègues à la signer, à la faire signer massivement autour d’eux, en direction de tous les personnels et également des parents d’élèves, eux aussi victimes avec leurs enfants du refus des autorités de l’Éducation nationale de recruter les personnels indispensables au bon fonctionnement du service public.

-> Merci de nous retourner les exemplaires signés par l’un des moyens indiqués en fin de pétition.
Nous vous tiendrons informés des suites données à cette campagne, après une prochaine rencontre intersyndicale.

Pas de remplaçant ? Je signale.

Signalez-nous tous les non-remplacements dans vos écoles afin de mettre au grand jour la réalité vécue par les enseignants et les usagers de l’école. Exigeons du Ministre, du Recteur et du DASEN un recrutement à hauteur des besoins.

Mouvement départemental 2022

Les opérations de mouvement intra vont débuter.
Depuis l’application de la loi de Transformation de la Fonction Publique, chaque participant doit vérifier son barème pour le contester le cas échéant.
Depuis la loi de transformation de la Fonction publique et la multiplication des postes à profil, c’est le fait du prince qui s’installe.

Le SNUDI-FO revendique :
– L’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique
− le retour à des règles claires et équitables,
− le retour à un barème essentiellement basé sur l’ancienneté générale de service
− le retour au contrôle des mutations par les représentants des personnels
− L’arrêt des postes à profil et des postes réservés


Malgré tout, le SNUDI-FO continue à défendre vos droits. Il continue également à vous aider en vous renseignant sur la meilleure stratégie à mettre en place en fonction de votre situation personnelle.
-> Le SNUDI-FO vous propose de le calculer pour que vous puissiez ainsi le vérifier.
Pour ce faire, il suffit de compléter le formulaire suivant : https://snudifo47.net/new/wp-content/uploads/2022/03/47_calcul_bareme_2022.xlsx  et nous vous enverrons en retour le résultat de notre calcul prochainement.

Calendrier du mouvement :
1er avril : publication de la liste des postes vacants
Du 1er avril au 13 avril (12h) : Saisie des vœux sur I-prof, via SIAM
13 avril : date limite de retour des pièces justificatives
15 avril (12h) : envoi des accusés de réception dans I-prof (détail des vœux)
2 mai (12h) : envoi des accusés de réception dans I-prof (détail du barème)
Du 2 au 17 mai (12h): Vérification des barèmes, possibilité de le contester
19 mai (12h): envoi du barème final
30 mai (16h): consultation des résultats dans I-prof
Il y aura ensuite une phase d’ajustement manuelle à partir du 31 mai dont les résultats seront connus le 24 juin après-midi. Entre ces deux phases (31 mai au 22 juin), aura lieu la composition des postes de titulaires de secteurs, des postes fractionnés et l’affectation des enseignants ayant obtenu un poste de titulaire de secteur « circonscription ».

Attention, certaines règles du mouvement et le barème changent encore changer cette année…
Le DASEN a décidé de créer de nouveaux postes à profil ! -> Lire le communiqué intersyndical

Durant toute la phase du mouvement, le SNUDIFO47 est là pour vous apporter aide et conseil dans l’élaboration de votre liste de vœux. N’hésitez pas à nous contacter, un rendez-vous téléphonique pourra vous être proposé (priorité accordée aux adhérents).

Vous trouverez ici tous les documents dont vous avez besoin pour vous y retrouver dans la procédure du mouvement.
En cas de doute, pour toutes questions, contactez votre syndicat !


Nous mettons à votre disposition :
-> VADEMECUM de la DSDEN 47

-> Annexe 9 « 55 vœux groupe hors mobilité obligatoire »
-> Annexe 11 « 34 vœux MOB (à mobilité obligatoire)
-> Le GUIDE succinct du SNUDIFO47

-> Postes vacants
-> Postes vacants et susceptibles d’être vacants
-> Supports réservés aux PE Stagiaires
-> Formulaire majoration autorité parentale conjointe
-> Formulaire majoration rapprochement de conjoints
-> Formulaire majoration parent isolé

Évaluations d’écoles : Attention danger !

Le ministère prévoit la généralisation de ce dispositif à la rentrée 2022, à raison de 20 % des écoles chaque année.

Que sont les évaluations d’écoles ?

-> La loi Blanquer de 2019 a institué un « conseil d’évaluation de l’école » qui préconise la mise en œuvre d’évaluations d’école.

-> Une auto-évaluation où l’école serait évaluée par les personnels, les parents, les élèves, les « partenaires », les élus…

-> Une évaluation externe s’apparentant à un audit de l’école serait rédigé par « une personnalité extérieure ».

-> Ces deux rapports constitueraient la base de la rédaction du projet d’école.

Quelles conséquences pour l’école et notre statut ?

-> C’est la mise en place d’un « management » cher au président Macron qui remet en cause le statut des personnels.

-> C’est la mise en place de modalités d’accompagnement et de formation dans la logique de PPCR.

-> C’est la remise en cause de la liberté pédagogique.

-> C’est la territorialisation-privatisation de l’école publique.

-> C’est la mise en concurrence des écoles entre elles.

POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, LIRE LE JOURNAL SPÉCIAL DU SNUDI-FO

Sont-elles obligatoires ?

-> Pour le SNUDI-FO, il n’est pas possible réglementairement de les imposer. Lire notre analyse.

-> Si votre école a été « désignée volontaire » pour subir une évaluation au cours de l’année scolaire 2022-2023, contactez le SNUDIFO47. Si vous souhaitez la refuser, nous vous accompagnerons et vous conseillerons dans vos démarches.

-> Déjà des premiers résultats significatifs qui ébranlent le dispositif : lire le communiqué du SNUDI-FO et le communiqué intersyndical.

Pour le SNUDI-FO, elles doivent être abandonnées.

Depuis le mois d’octobre, le SNUDI-FO alerte les enseignants sur ce nouveau dispositif, issu de la loi Blanquer sur « l’école de la confiance ». Chronophages, inutiles et dangereuses, ces évaluations, qui débutent par une auto-évaluation, représentent un véritable danger contre nos statuts et droits collectifs, dans la droite ligne des expérimentations à Marseille, de la loi Rilhac et des annonces de Macron sur l’école.

Chaque année 20% des écoles seraient concernées. Le dispositif a donc vocation à se généraliser à l’ensemble des établissements scolaires sur 5 ans. Que nous soyons concernés ou non cette année par ces évaluations, nous n’en voulons pas ! Nous ne pouvons pas laisser passer cette attaque ! Prenons position pour demander leur abandon !

Dans les départements où ils ont été saisis par le SNUDI-FO, les DASEN ont reconnu le caractère non obligatoire de ce dispositif, qui ne peut être imposé si les collègues ne sont pas volontaires.

-> Si votre école est concernée, contactez-nous.

Comment fonctionnent ces nouvelles évaluations ?

Ce qui est prévu c’est d’abord une auto-évaluation. Dans le document parisien qui cadre ce dispositif, il est indiqué que l’auto-évaluation « engage non seulement les enseignants mais aussi l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves, dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous ». Il précise également que l’auto-évaluation « est conduite au niveau de chaque école par son directeur » et que dans la mesure « où elle vise également le temps périscolaire, le directeur associe étroitement le maire, ou en accord avec lui, les services compétents de la collectivité. »

Ce document se conclut par la liste des documents à fournir sous la forme d’un véritable contrat d’objectif : « un tableau récapitulatif des orientations retenues, des actions envisagées, des indicateurs choisis pour mesurer leur degré d’atteinte et du plan de formation envisagé » ainsi qu’un « plan d’actions opérationnelles ».

Rappelons que la conduite d’un tel contrat d’objectifs contraint donc les choix pédagogiques des équipes enseignantes et serait susceptible de conditionner l’octroi de moyens par les collectivités de rattachement, d’avoir des conséquences sur les rendez-vous de carrière des enseignants et donc à terme sur leur rémunération.

Puis vient l’évaluation externe qui sera pilotée par un inspecteur qui n’est pas de la circonscription, un directeur d’une autre école, un conseiller pédagogique, ou encore une « personnalité extérieure », qui pourrait très bien être un représentant d’un organisme privé.

Après avoir fait remonter le document de l’auto-évaluation, une visite sur site et des entretiens avec les personnels sont prévus, un pré-rapport est rédigé. Il sera co-présenté en conseil d’école par le directeur et les évaluateurs externes avant validation par les autorités académiques qui communiqueront le rapport définitif au conseil d’école et aux collectivités de rattachement.

C’est un pas de plus dans la marche à la territorialisation et la destruction du statut. La boucle est bouclée avec la loi Rilhac sur la direction d’école, car elle institue que le conseil d’école devient décisionnaire, permettant aux collectivités et aux représentants des parents d’élèves d’imposer des choix pédagogiques aux équipes enseignantes.

Le SNUDIFO47 appelle l’ensemble des équipes à se réunir, à discuter et à se prononcer pour l’abandon pur et simple de ces évaluations.

Direction d’école : Quelques journées de plus… en échange de la délégation de compétences de l’IA-DASEN

Deux projets de décrets concernant la direction d’école étaient à l’ordre du jour du comité technique ministériel (CTM) du 16 mars. Alors que la loi Rilhac va imposer aux directeurs la délégation de compétences de l’autorité académique et l’autorité fonctionnelle, modifiant ainsi en profondeur leur place dans l’école et les accablant de nouvelles tâches, le projet de décret augmente certaines quotités de décharges de direction : les écoles de 6 et 7 classes bénéficieront désormais d’un tiers de décharge (contre un quart de décharge aujourd’hui) et les écoles de 12 et 13 classes d’une décharge totale (contre une demi-décharge ou trois-quarts de décharge actuellement).-> Lire la suite du communiqué du SNUDI-FO.

Lors du CTM, la FNEC FP-FO a rappelé ses revendications :
– Augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles ! Aucune école sans décharge hebdomadaire !
– Aucune fermeture de classe ! Ouverture de toutes les classes et les postes nécessaires !
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non à la délégation de compétences et à l’augmentation de la charge de travail des directeurs !

La FNEC FP-FO n’a pas participé au vote sur ce projet de décret. Vote des organisations syndicales lors du CTM du 16 mars :
– POUR : FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC
– Abstention : CGT
– NPPV : FNEC FP-FO