Compte-rendu de la CAPD du jeudi 13 juin 2023

Lire notre déclaration liminaire ici

Recours Temps partiels

La CAPD n’avait qu’un seul recours à examiner. Le DASEN, après avoir entendu les raisons de la demande, accorde le temps partiel de la collègue.

Il est regrettable d’attendre la CAPD pour que le dossier de la collègue soit étudié avec une attention particulière. Rappelons que pour toute demande de temps partiel sur autorisation, le collègue est convoqué par l’administration et reçoit par la suite son courrier d’accord ou de refus. Puis, il peut faire une demande de recours gracieux par courrier, et en fonction de la réponse, saisir la CAPD.

Nous encourageons les collègues à ne rien lâcher et à nous saisir chaque année si leur demande est refusée.

Recours Compte Personnel de Formation (CPF)

La CAPD n’avait qu’un seul recours à examiner. Nous apprenons qu’il y a eu 7 demandes : 2 seulement ont été accordées. Le recours a été accepté car la collègue s’est engagée à mettre à profit cette formation dans le programme pHARe.

Comme pour les temps partiels, nous encourageons les collègues à saisir chaque année la CAPD pour que leur demande soit étudiée !

Rappelons que le CPF peut être mobilisé pour toute formation y compris hors « éducation nationale. »

Le budget alloué à la mobilisation du CPF par la DSDEN47 est de 5 % du budget formation, donc infime au regard des 7 demandes effectuées !

Congés de formation professionnelle

Le SNUDI FO47 a alerté l’administration avant la tenue de la CAPD au regard des documents envoyés. En effet, 2 collègues ont obtenu au cours de cette année scolaire un congé de formation professionnelle : l’un avait été refusé en CAPD l’année dernière, l’autre ne faisait pas partie des demandes à ce moment-là. Or pour les deux, il ne s’agit que de la première demande.

Réponse de l’administration : ces départs en formation ont été acceptés car ce sont des collègues qui souhaitent devenir psychologues scolaires éventuellement.

Encore une fois de plus, aucune transparence dans le traitement des demandes !

Pour l’année prochaine, 8 demandes ont été effectuées. Les 2 collègues ayant obtenu un accord hors CAPD l’an dernier ont de nouveau obtenu un accord pour la poursuite de leur formation (études musicale et psychologie).

Une première demande, à nouveau pour un diplôme de psychologie, a été accordée.

Enfin, une première demande a été accordée, hors formation Éducation nationale, mais pour autre ministère.

Le SNUDI FO 47 a voté CONTRE, regrettant fortement que les demandes plus anciennes, pourtant en lien avec le métier, ne soient pas accordées !

Questions diverses

  • PACTE

Il n’y aura aucun cadrage départemental. Le DASEN s’en réfère aux documents ministériels reçus également dans les écoles, mais il se peut qu’il fasse des ajustements !

Le SNUDI FO47 demande si les collègues pourront se « dé-pacter » en fonction des ajustements potentiels annoncés en cours de missions. Le DASEN répond que le collègue s’engage dans sa mission. En cas d’impossibilité, il devra en faire d’autres. Sinon un retrait des sommes versées sera effectué ou il y aura un report de la mission à l’année suivante.

La répartition des parts se fait en rapport avec le nombre d’enseignants et l’IPS de l’école et se trouve sous la responsabilité des IEN mais en lien avec les directeurs.
Pour le soutien en 6ème, ce sont les IEN qui décideront si les enseignants de maternelle peuvent y participer.

Le nombre de parts obtenu dans le département est inférieur au nombre d’enseignants.

Il y a des variables d’ajustement afin de « servir » ce qui le souhaitent. De plus, une réserve a été conservée au niveau du département.

Le SNUDI FO 47 interpelle le DASEN en indiquant que tous les collègues ne pourront pas participer au PACTE car le nombre de parts distribuées dans les écoles ne correspond pas au nombre de personnels. Il y aura donc des « gagnants » et des « perdants » et des conflits dans les équipes ! C’est le fait du prince ! Et ce, cerise sur le gâteau, alors qu’aucun texte réglementaire n’est paru !

  • Évaluation d’écoles

Le DASEN ne souhaite pas donner le bilan de ces évaluations car cela relève du CSA mais il indique que 98% des écoles ayant vécu ces évaluations envoient des retours positifs. Un comité de pilotage est fixé d’ici à la fin de l’année scolaire.

Le SNUDI FO47 demande au DASEN s’il continuera l’année prochaine à autoriser les écoles à ne pas participer à ces évaluations si celles-ci ne le souhaitent pas, comme cette année. Le DASEN précise que cela doit concerner 500 écoles dans notre Académie, mais qu’il sera souple à nouveau à la rentrée pour les équipes enseignantes dont la majorité ne souhaite pas y participer.
Le choix des écoles pour l’année prochaine s’est porté en lien avec les constellations et le plan pHARe.

Infos en chiffres et en bref :

  • 5 demandes de disponibilité sur autorisation …> 5 refus
  • 28 demandes de temps partiels sur autorisation…> 18 accords pour raisons de santé, 3 pour raisons personnelles et 7 refus
  • 32 contractuels recrutés cette année, dont 3 ont démissionné. Il y a aussi 10 contractuels alternants. L’an prochain il y en aura aussi 10.
  • 5 demandes de ruptures conventionnelles …> 3 accords
  • 4 démissions dont 1 stagiaire
  • 10 M2-alternants sur 25 candidatures : lundi en alternance
  • 4 demandes d’allègement de service …> 1 avis favorable du médecin correspondant à 0.25 ETP, sachant que l’académie a octroyé au département 1 ETP
  • 19 temps partiels thérapeutiques accordés cette année (2022-2023)
  • AESH : 350 vont pouvoir signer un CDI.
  • Prochain conseil de formation : sept/octobre
  • Les résultats du CRPE sont parus mardi 20 juin. La réunion des PE stagiaires pour leur affectation est fixée le 4/07
  • Conseils médicaux :
  • 34 demandes sont en cours
  • 5 seront étudiées en juin
  • 17 sont en attente
  • 1 passera en commission plénière
  • 11 sont en gestion directe avec l’administration
  • Bilan des visités effectuées auprès des classes de CP : des réunions sont en cours d’organisation par les circonscriptions, autour d’échanges sur les méthodes et les manuels.
  • Formation des directeurs « formation nouvelle version » : 2 fois 6 jours avant les vacances, soit 34 directeurs en formation.

« Pacte » enseignant : Retrait !

une attaque inacceptable contre notre statut de professeurs des écoles,

une tentative de division des personnels

-> Lire notre dossier d’analyse du « Pacte »

Quelle que soit notre décision individuelle concernant la signature de missions du Pacte,

ENSEMBLE, SIGNONS LA MOTION :

-> Pour le retrait du « Pacte » Ndiaye !

-> Pour l’ Augmentation de 25% de la valeur du point d’indice sans contrepartie pour le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 2000 !

En 1980, un enseignant du premier degré débutant gagnait l’équivalent de 2,3 fois le SMIC. Aujourd’hui, il perçoit 1,2 fois le SMIC seulement. Le pouvoir d’achat des fonctionnaires a chuté de 25% depuis 2000, conséquence du quasi-gel du point d’indice. Et la chute ne fait que s’accélérer avec l’inflation galopante actuelle… Tandis que les traitements stagnent, que les loyers et le coût de la vie explosent,  profitant de la paupérisation des enseignants organisée par les gouvernements successifs, le ministre et le Président de la République ont osé présenter le « Pacte » comme un plan de « revalorisation » des enseignants alors qu’il n’est rien d’autre qu’un plan d’explosion du cadre national de nos statuts et de nos obligations de service, ainsi qu’un plan de division des personnels en tentant de les opposer les uns aux autres.

La part « SOCLE » exclut de trop nombreux collègues de la revalorisation et ne se fait que par le biais de primes : augmentation de l’ISAE pour tous les enseignants qui la touchent jusqu’à présent et augmentation de la prime d’attractivité pour les échelons 1 à 7 seulement. Les enseignants qui sont au-dessus de l’échelon 7 et qui ne touchent pas l’ISAE n’auront droit à rien.

Revalorisation de la valeur du point d’indice : + 1,5% on reste loin du compte !

Certaines mesures sont d’ordre général (+1,5% de la revalorisation de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023, attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024), d’autres sont d’ordre sectoriel (prime de pouvoir d’achat, amélioration des conditions de transports).

-> Lire le communiqué de l’UIAFP-FO, ainsi que le communiqué de la FNEC FP-FO.

Retrait de la loi PACTE

Le « PACTE » constitue une attaque sans précédent contre notre statut de fonctionnaire d’Etat, contre l’École publique et aggrave les inégalités de traitement entre les élèves en créant des dispositifs différents d’une école à l’autre. Il modifie notre statut particulier de PE, puisque les enseignants du 1er degré seraient amenés à exercer dans les collèges. Il établit une rémunération à la tâche, sous forme de primes non prises en compte dans le calcul de la retraite. Il organise la division et la concurrence entre les collègues.

Le SNUDIFO47 exige le retrait du PACTE, seule revendication à même de regrouper l’ensemble des collègues, qu’ils signent ou ne signent pas. Il oppose à cette loi qui attaque nos statuts la revendication d’augmentation de 25% de la valeur du point d’indice sans aucune contrepartie, seule solution permettant de préserver collectivement nos salaires, nos droits collectifs et notre statut !

L’objectif du gouvernement est bien d’ailleurs d’opposer les collègues entre eux en laissant une part de leur rémunération déterminée par l’IEN et les directions d’écoles (qui ne veulent pas assumer ce rôle). Le « PACTE » est étroitement lié à la loi Rilhac sur la direction d’école.

Le SNUDIFO47 invite l’ensemble des collègues à signer la motion proposée.

-> Vous pouvez l’adapter, préciser vos revendications à votre convenance.

Réforme des retraites, Pacte enseignant, réforme de la voie professionnelle : C’est NON !

Rassemblons-nous le 31 MAI à 14h devant la DSDEN à AGEN !

(jour de l’examen du Pacte au CSA ministériel).

Alors que l’on réclame des mesures d’urgence pour l’augmentation de la valeur du point d’indice et son indexation sur l’inflation, ce gouvernement nous répond cyniquement par le Pacte !
Ce Pacte qui :
● menace de détruire nos statuts
● alourdit notre charge de travail
● contractualise une partie de notre rémunération en proposant des primes
● met en concurrence les personnels
Il intègre surtout des missions de remplacement – lesquelles incombent au Ministère, non aux agents !


Réforme de la voie pro :

Voilà une attaque en règle contre les PLP (professeurs des lycées professionnels), leur statut, leur emploi!
Refusons l’assignation à résidence géographique des jeunes, sous-tendue par l’adaptation au marché local de l’emploi.
Refusons que ces jeunes soient privés de diplômes nationaux reconnus dans les Conventions collectives.
Refusons qu’ils constituent une main-d’œuvre bon marché mise à disposition du patronat.

La place de nos élèves est à l’École !
Refusons la destruction du service public d’Éducation !
Refusons collectivement de signer le pacte !

Tous ensemble devant la DSDEN
Mercredi 31 mai à 14h à Agen !

Et tous en grève le 6 JUIN pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !

L’appel intersyndical

AESH : le CDI ne règle rien ! Un vrai salaire, un vrai statut : une urgence absolue !

Communiqué de la FNEC FP-FO

Le gouvernement refuse toujours de répondre aux revendications des collègues AESH : un vrai Statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL.
Les annonces du ministre Ndiaye concernant les évolutions et les conditions d’emploi des AESH sont de l’enfumage.

CDIsation des AESH : cela ne va pas remplir le frigo !

Une CDIsation des AESH au bout d’un CDD de 3 ans sera mise en place pour septembre 2023. Mais cela ne change rien ni à la précarité (un CDI n’est pas un statut), ni aux conditions salariales qui maintiendront toujours les AESH sous le seuil de pauvreté.

La CDisation aura deux conséquences graves :
• Un transfert de gestion des lycées mutualisateurs aux DSDEN d’au moins 30 000 AESH supplémentaires sans qu’aucun poste supplémentaire d’administratifs ne soit prévu ;
• La fin de la subrogation(1) que le ministre se refuse à mettre en place dans les DSDEN.

La FNEC FP-FO a demandé que soient reprises les années de contrat aidé pour le passage en CDI. Refus catégorique de l’administration.
En outre, on veut faire croire aux AESH qu’avec un CDI, elles seront protégées. Or, le président Macron l’a confirmé cette semaine : l’acte 2 de l’École inclusive prévoit la baisse du nombre de notifications MDPH, et donc du nombre de postes d’AESH.

Une provocation en guise de revalorisation : FO exige un vrai salaire à temps plein !

Alors que l’inflation est galopante (+ de 10% sur un an) le ministère présente une nouvelle grille salariale qui se résume à la suppression des 2 échelons sous le SMIC (voir le tableau dans le communiqué en cliquant sur le lien en bas).
C’est d’autant plus inacceptable que le pied de la grille se fera écraser dès la revalorisation du SMIC prévue au mois de mai.

Aucune évolution de carrière : 27 ans pour gagner 9 échelons soit 231€ pour un 62% et un salaire de 1 000 €. De qui se moque-t-on ?

Temps partiels imposés

Alors que la FNEC FP-FO exige un temps plein pour tous les AESH qui le souhaitent sur la base de 24 heures de présence, le ministre ne fait aucune annonce dans ce sens !

Des primes en lieu et place d’une vraie augmentation de salaires !
A l’image du « pacte » pour les enseignants, le ministre se refuse à augmenter les salaires (comme pour tous les fonctionnaires, le point d’indice n’est pas réévalué).
En septembre une indemnité serait mise en place. 73€ pour les CDD à 62% et 86€ pour les CDI à 62%. Une honte supplémentaire !

Le scandale des primes REP/REP+

Pour FO, ces primes REP/REP+ restent un scandale en particulier parce qu’elles sont minorées pour les AESH. Nous avons demandé au ministère une seule et même prime pour tous dans un recours auquel il n’a pas encore répondu.
Le ministère prétend avoir adressé une note aux DSDEN sur le mode de calcul. Mais les revendications demeurent :
• FO exige le calcul de la prime sur la base du 30ème : pour toute journée travaillée en REP/REP+ la prime est due ;
• Refus de la minoration de la prime pour les AESH : une seule et même prime pour tous !

La FNEC FP-FO soutient les mobilisations en cours, comme dans le Rhône.

Jours de fractionnement : le ministère confirme qu’ils ne peuvent être pris sur les heures connexes

C’est la réponse faite à FO qui a exigé qu’une directive claire soit transmise dans les services des rectorats et DSDEN. En effet, dans de nombreux départements et académies, ces jours ne sont pas pris et les AESH se heurtent au refus des recteurs et IA.

Pour FO, il faut :
• Soit un décompte du temps de travail,
• Soit 2 jours de congés supplémentaires.

La FNEC FP-FO exige que les textes soient appliqués, et que les journées non-prises soient rémunérées a posteriori, et depuis le début de la mise en place de ces jours de fractionnement.

Les AESH n’acceptent pas le sort qui leur est fait

Dans l’Essonne, ce sont plus de 300 AESH qui se sont mobilisés avec FO pour un vrai salaire et contre la réforme des retraites. En Haute-Loire, les 3 réunions d’AESH organisées dans le département proposent une mobilisation le plus rapidement possible.
A l’heure où la réforme des retraites se traduira pour les AESH (femmes à 96%, à temps partiel pour la totalité) par 2 ans ferme supplémentaires, la mobilisation pour les revendications est plus que jamais d’actualité.

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO : Cliquez ICI

(1) Elle permet au salarié de bénéficier du maintien de salaire pendant le temps de son arrêt de travail. C’est l’employeur qui perçoit les indemnités journalières, en lieu et place du salarié.

Collègues AESH, ne restez pas isolé(e)s !

Pour toute question, tout problème, contactez-nous !

Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Pour une augmentation de tous sans contrepartie !
Pour l’augmentation de 25% du point d’indice pour rattraper la perte de pouvoir d’achat depuis les années 2000 !

Malgré la colère des salariés qui manifestent à chaque déplacement présidentiel et ministériel, malgré l’opposition unanime de toutes les fédérations de l’Éducation nationale, le gouvernement entend poursuivre ses réformes et mettre en œuvre son « pacte » !

Plutôt que d’augmenter les salaires de tous les personnels en revalorisant la grille indiciaire des fonctionnaires et en augmentant la valeur du point d’indice, le président Macron, avec son ministre Ndiaye, continue de proposer des augmentations indemnitaires (qui ne compteront donc pas pour la retraite). Cela correspondrait à une augmentation de 4 % en moyenne pour les enseignants, ce qui ne compense même pas l’augmentation de l’inflation de cette année ! Et toujours rien pour les autres personnels, en particulier les AESH et les AED ! […]

Un « doublement de l’ISAE/ISOE » et rien d’autre pour une majorité d’enseignants !

Le ministère tenait à pouvoir effectuer cet effet d’annonce de doublement de l’ISOE/ISAE (+ 92 € net mensuel pour l’ISOE et + 96 € net pour l’ISAE). Enveloppe fermée oblige, cela se ferait au détriment de l’augmentation de la prime d’attractivité qui est revue à la baisse et s’élèverait par exemple (ISOE/ISAE incluse) à + 215 € à 5 ans de carrière (au lieu de +258 € prévu initialement), à + 207 € à 10 ans de carrière (au lieu de + 284 € prévu initialement), à + 139 € à 15 ans de carrière (au lieu de + 223 € prévus initialement).

Cette prime d’attractivité ne concernerait que les 15 premières années de carrière (jusqu’au 7ème échelon). […]

« Pacte » enseignant

Autre nouveauté de ces annonces : des missions à la carte ! On pourrait « choisir » 1, 2 ou 3 ensembles de missions. Chaque ensemble de mission serait rémunérée 1250 € brut annuel (3750 € brut annuel maximum donc). Un premier ensemble de missions s’effectuerait sur la base d’un volume horaire annuel : 18h ou 24h. Un second ensemble de missions s’effectuerait sous la forme d’un « engagement annuel » (un engagement à être corvéable à merci) :

Lire le communiqué de la FNECFP FO dans son intégralité.

-> Lire le journal spécial du SNUDI-FO

Abrogation de la loi Macron-Borne contre nos retraites !

La promulgation de la loi ne fait pas disparaître la puissante mobilisation en cours depuis 3 mois

L’intersyndicale départementale appelle à se rassembler à 10 heures lundi 1er mai place de la Préfecture à Agen, pour manifester et réaffirmer la revendication qui unit des millions de travailleurs et de jeunes depuis trois mois : NON à la réforme Macron-Borne des retraites ! La loi doit être abrogée !

Le SNUDIFO47 donne rendez-vous à ses adhérents et sympathisants au stand FO à 10 heures, où un café sera offert.

Parcours de la manifestation : Préfecture, rue Montaigne, Pont de Pierre, Gravier, Prairie ; apéritif et grillades pour les adhérents et sympathisants FO à l’arrivée (participation : 2 €).

Compte-rendu de la FSSSCT(*) du mardi 21 mars

(*) Formation spécialisée santé, sécurité et conditions de travail (ex-CHS-CT)

-> Lire notre déclaration liminaire

BILAN DES FICHES SST

Nous avons procédé au bilan des fiches SST. Depuis le dernier CHSCT d’octobre, 71 fiches ont été recensées.

  • 22 fiches concernent les élèves hautement perturbateurs dont seulement 1 concerne le second degré.
  • Dans le second degré : 12 fiches concernent la défaillance des locaux (bruit et chauffage notamment) ; 6 concernent des agressions envers le personnel ; 2 concernent des conflits avec la hiérarchie (emploi du temps notamment) ; 2 sur les manques de moyens et 1 fiche de Lycée sur les atteintes à la Laïcité (Abaya : tenue religieuse interdite portée néanmoins par les élèves)

Concernant cette atteinte à la Laïcité, l’administration précise que cette tenue est bien considérée comme interdite, qu’il faut effectivement de la fermeté pour faire respecter la loi, mais que cela peut être complexe de reconnaître la tenue. Tous les acteurs doivent être sensibilisés à cette problématique. A ce sujet, les services du rectorat vont être recontactés afin d’accompagner l’établissement dans la sensibilisation auprès des élèves et au respect de la loi. FO a demandé à ce qu’un courrier de rappel soit envoyé à toutes les familles.

  • Dans le premier degré, nous relevons 41 fiches dont 21 concernant les problématiques liées à l’inclusion scolaire systématique. La souffrance décrite par les personnels est édifiante, ces derniers subissent des préjudices moraux et psychologiques importants. Des protocoles spécifiant l’appel au Samu qui n’aboutissent pas quand la situation dégénère par exemple.

8 fiches concernent les problématiques liées aux bâtiments. Nous déplorons le fait que pour certaines d’entre elles, qui concernent la même école pour des faits d’intrusion, il aura fallu la rédaction de ces fiches SST afin que la Mairie prenne enfin au sérieux cette problématique.

1 fiche concerne l’accueil d’un élève de maternelle avec un PAI non stabilisé.

L’administration indique que la fiche SST est un outil parmi d’autres, notamment celui des « faits établissement », encore trop peu utilisé dans le premier degré. Les fiches SST ne sont jamais de trop et constituent une alerte supplémentaire.

ÉLÈVES PERTURBATEUR : VERS UN NOUVEAU DISPOSITIF

L’Inspecteur d’Académie a décidé de mettre en place un nouveau dispositif de prise en compte des élèves hautement perturbateurs :

  • En renforçant les réunions des « pôles ressources » initiées cette année
  • En organisant prochainement des comités départementaux ou des GT, reprenant les différentes étapes de suivi de chaque dossier et en apportant d’autres réponses possibles quand tout le reste a déjà été mis en place ou n’est plus suffisant (déscolarisation partielle….)
  • Poursuivre le travail engagé avec l’ARS en appuyant sur les besoins en soins du département
  • Mise en place d’un protocole Webinaire avec le SDISS et le SMUR afin que les situations dans les écoles soient connues et que les interventions se fassent lorsqu’un protocole est construit. L’intention est de faire en sorte de répondre à la problématique soulevée par les fiches mentionnant le fait que des appels aux SAMU n’aboutissaient pas.

Un courrier sera envoyé aux directeurs pour les tenir informé.

L’administration proposera aux membres de la FSSSCT la présentation de ce nouveau dispositif quand celui-ci sera finalisé.

FO demande à l’administration si ce nouveau dispositif pour répondre au mieux à la problématique des élèves hautement perturbateurs, est prévu également pour traiter et mieux prendre en charge la souffrance des personnels qui ont en charge ces élèves ? La réponse trop souvent apportée par les IEN de l’accompagnement des personnels en souffrance vers le réseau Pass MGEN et l’assistante sociale interroge sur les limites de ces dispositifs. La réponse très souvent systématique souligne le manque de moyens des IEN à proposer d’autres accompagnements aux collègues.

En ce sens, 2 nouveaux avis ont été déposés et votés à l’unanimité par les représentants du personnel, un concernant la gestion RH des personnels et l’autre la gestion des personnels en souffrance.

GROUPE DE TRAVAIL SPÉCIAL AESH

Un GT (groupe de travail) AESH s’est tenu vendredi 17 mars ayant pour objectif de reprendre les travaux entrepris en CHSCT tout en s’appuyant sur le nouveau guide d’accompagnement des AESH.

Les constats sont les suivants :

  • Les problématiques liées au manque d’accueil des AESH lors de leur prise de fonction (réunion de rentrée et outils). L’administration demandera à ce chaque AESH en début d’année puisse recevoir en version papier le guide, qui leur sera remis par le PIAL.
  • Les difficultés de communication entre le pilote du PIAL, le/la coordinatrice et l’AESH
  • Les problèmes liés à l’accompagnement administratif (boîte académique, les papiers administratifs, la transmission d’outils, les PPS…)
  • La prise en compte des emplois du temps, notamment quand il y a plusieurs écoles et les « trous » dans les emplois du temps
  • L’utilité de la mise en place de moments d’échanges de pratiques entre AESH

A noter la proposition de visite de la FSSSCT dans un collège et dans une école maternelle d’ici à la fin de l’année, ayant pour thématiques :

– les conséquences de la gestion des élèves hautement perturbateurs sur les conditions de travail des agent·es

– L’accompagnement des chefs de services en faveur des personnels dans la promotion de la santé et sécurité.

FAITS ÉTABLISSEMENTS

Depuis le début de l’année scolaire, 96 faits établissements ont été recensés : 24 dans le premier degré, 61 dans le second et 11 en lycée.

Ces faits établissement sont classés selon des thématiques :

  • 30 concernent la sécurité et le climat scolaire
  • 9 concernent les atteintes aux biens
  • 23 concernent les atteintes aux valeurs de la République
  • 78 concernent les atteintes aux personnes dont 27 concernent les personnels de l’Éducation Nationale (17 pour agressions et menaces verbales et 10 pour agressions physiques)

FO demande si ces agressions ont toutes fait l’objet de dépôt de plainte. L’administration ne peut pas répondre mais précise que lorsque le fait d’établissement est reçu, le dépôt de plainte est systématiquement proposé, mais certains personnels ne souhaitent pas toujours porter plainte.

FO invite les collègues confrontés à des situations de ce type à demander la protection fonctionnelle (prendre contact avec le syndicat).

Mouvement départemental : mise à jour du 16 mai

Calendrier

Les barèmes définitifs sont accessibles sur MVT1D (I-prof -> SIAM -> Mouvement intra-départemental)

Les résultats seront communiqués le 23 mai à 16h.

Appel à candidatures

Nouveaux appels à candidatures en mai :

  • 1 décharge de 25% coordonnateur REP de SAINTE-LIVRADE. Les candidatures sont à adresser pour le 17 mai 2023.

  • Appel à candidatures de faisant fonction de chef d’établissement adjoint pour l’année scolaire 2023/2024. Le dépôt des candidatures se fait au plus tard le jeudi 25 mai 2023 via l’application Colibris : https://demarches-bordeaux.colibris.education.gouv.fr/rh-depat-appel-a-candidature-faisant-fonction-perdircampagne-2024/ Voir le courrier en cliquant ici.

  • 1 poste RASED rattachement administratif EPPU DURAS- circonscription de Marmande. Les candidatures sont à adresser pour le 23 mai 2023.

2 postes en IME ouverts aux non titrés. Les candidatures sont à adresser pour le 26 mai 2023.

  • 1 poste d’enseignant spécialisé en unité externalisée – IME Rives du Lot à Casseneuil , l’unité externalisée est rattachée à l’EEPU de BIAS
  • 1 poste d’enseignant spécialisé- IME Solincité d’ESCASSEFORT ( l’enseignant affecté sur ce poste pourra dans le cadre de ses missions être amené à se déplacer sur différents sites en particulier l’IME de Marmande)

Les enseignants arrivant dans le département et n’ayant pas encore accès aux appels à candidatures qui paraissent au coee47 peuvent nous contacter.

Les postes

Les postes vacants

L’ensemble des postes vacants et susceptibles d’être vacants

Les supports PES

Les nouveaux postes

Suite aux appels à candidatures, et donc au recrutement d’enseignants sur ces postes, un premier erratum vient de paraître. Il y en aura probablement d’autres dans les jours à venir. Pensez à surveiller le COEE47 et le site du Snudi FO 47. Nous mettrons régulièrement à jour cet article.

Erratum n°1

S’informer

Dans ce cadre, le Snudi FO 47 organisera une Réunion d’Information Syndicale (RIS), spéciale mouvement, le lundi 3 avril à 17h30 (en visio ou en présentiel).

Pour accéder rapidement aux documents de l’administration :

-> Note de service

-> VADEMECUM

-> Guide relatif à la saisie des vœux

Le Snudi FO 47 a réalisé un guide plus synthétique pour ses adhérents, disponible sur demande.

Se syndiquer

Plus que jamais, il est primordial de se regrouper pour s’informer, se défendre, s’organiser. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de forces pour défendre nos droits individuels et collectifs face à cette entreprise de destruction de l’Ecole de la République.
Le syndicat ne peut pas le faire sans la solidarité de ses adhérents : Sans syndiqués, pas de syndicat ! Sans syndicat, plus de droits !
Nous vous invitons donc à nous rejoindre pour cette année 2023.

-> Téléchargez le bulletin d’adhésion 2023
L’adhésion est annuelle à compter du 1er janvier 2023 jusqu’au 31 décembre 2023. Vous recevrez un reçu fiscal avec votre carte d’adhérent pour déduire le montant de votre cotisation de vos impôts (déduction de 66%).

Retraites : Le gouvernement Macron-Borne décide de passer en force en recourant à l’article 49-3 de la Constitution

Plus que jamais : Retrait de la réforme !

Communiqué du SNUDIFO47

Plus isolé et minoritaire que jamais, le président de la République a donc fait le choix de recourir au 49.3 pour imposer sa contre-réforme des retraites. Peu lui importe que 90 % des salariés, selon les dernières enquêtes d’opinions, rejettent sa réforme. Peu lui importe que par millions nous ayons fait grève et manifesté à 7 reprises depuis le 19 janvier à l’appel de l’intersyndicale pour exiger le retrait de cette contre-réforme. La presse parle ce matin de fiasco et de nombreux députés de la minorité présidentielle s’offusquent même publiquement de la décision d’utiliser le 49-3. La crise est ouverte…

Ce passage en force a déclenché la colère des salariés et de la population. Hier soir, des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes ont manifesté spontanément partout en France.
La totalité des secteurs professionnels en grève depuis le 7 mars ont décidé dans les AG de reconduire la grève.
Dans son communiqué d’hier soir, l’intersyndicale nationale écrit : « Forts du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain. »
Rien n’est joué.

Notre mandat, celui de millions, doit être respecté : retrait de la réforme Macron-Borne ! Les travailleurs ont répondu massivement aux appels de l’intersyndicale à chaque fois que celle-ci les a appelés à la grève et aux manifestations pour le retrait du projet de loi, qui n’est ni amendable, ni négociable. Aujourd’hui, face au coup de force du gouvernement, pour le bureau départemental du SNUDIFO47, il est clair qu’il ne reste qu’un moyen pour faire reculer le président et son gouvernement, c’est l’appel à la grève générale.

Il ne fait aucun doute qu’à partir du moment où cet appel à la grève générale sera lancé par l’intersyndicale, les travailleurs y répondront massivement comme ils l’ont fait les fois précédentes. Le Bureau départemental invite les collègues à se réunir pour discuter de la situation et à faire remonter leurs discussions et décisions au syndicat.

Mouvement Intra-départemental 2023

L’administration nous a conviés à une réunion de présentation du mouvement 2023 le mardi 14 mars.

Comme chaque année, nous regrettons l’absence de groupe de travail que nous demandons chaque année afin d’aborder les règles du mouvement et ses orientations !

Le Vade-mecum sera diffusé dès le lundi 20 mars aux collègues au COEE47.

S’informer

Nous proposons aux collègues de les accompagner dans leur mouvement.

D’ailleurs, une réunion d’information syndicale (en présentiel ou en visio) est prévue le lundi 3 avril à partir de 17h30. N’hésitez pas à nous indiquer si vous souhaitez y participer.

Le profilage de postes

L’Inspecteur d’Académie a décidé d’ajouter des profilages de postes supplémentaires ! La liste était déjà longue, et ça continue.

Le SnudiFO 47 a toujours été contre ces mesures qui entravent la liberté des collègues à changer de poste et qui va à l’encontre du barème puisque c’est l’administration qui décide de l’affectation !

Sont concernés :

– les créations de postes en classes de GS dédoublée (Rodrigues Maternelle à Agen, et Curie et Macé à Tonneins)

– les créations de postes en classe de CP dédoublé (Herriot à Agen)

– et tous les postes qui se libèreront en GS, CP et CE1 dédoublés à l’issue du mouvement

– les créations de postes RASED, ainsi que les postes qui se libèreront pendant le mouvement

Tous ces postes sont donc soumis à appel à candidatures, puis à une pré-sélection de l’administration dans le but de passer les entretiens, et un classement par ordre de préférence de l’administration sans logique de barème… ce sera donc au bon vouloir de l’administration ! L’administration a indiqué que ces postes étaient trop souvent perçus par les enseignants comme faciles, avec moins d’élèves !!!!

D’autres nouveautés ministérielles sont à noter

– Direction de 2 classes et + : les directrices/eurs inscrits sur liste d’aptitude avant 2021, ayant 3 années d’exercice de direction (même ceux en poste depuis plus de 3 ans), devront, s’ils souhaitent obtenir un poste de direction à titre définitif ou changer de direction, se réinscrire sur la liste d’aptitude (celle-ci sera à nouveau valable pendant 3 ans). Lors de la saisie des vœux, ils seront invités à cocher une case pour que cette réinscription se fasse de droit. Sans cela, ils ne seront affectés qu’à titre provisoire et non prioritaires !

Le SnudiFO 47 a clairement demandé à l’administration si celle-ci pouvait s’opposer à cette ré-inscription de droit en fonction des collègues, la réponse est NON… jusqu’à quand ?

Pour le SnudiFo 47, il est clair que les prochaines affectations sur les postes de direction vont commencer à se durcir… à l’avenir le profilage des direction pourraient concernés tous les postes. En effet, c’est déjà le cas pour les écoles à décharge de 50 % et sur les directions en REP !

– Comme l’an dernier, tous postes de ZIL vacants à l’issue du mouvement, deviendront des postes de Brigades, et la zone d’intervention concernera donc tout le département.

– Attention : les enseignants à titre définitif qui participeront au mouvement et qui ne sont pas touchés par une mesure de carte scolaire, ne doivent pas redemander leur poste ! En effet, s’ils n’obtiennent pas satisfaction, ils ne perdent pas leur poste qu’ils ont à titre définitif. Par contre, s’ils redemandent leur poste, tous les vœux précis qu’ils feront seront annulés !

Supports de stage PES

Enfin, entre 38 et 42 supports de stage vont concerner les postes réservés aux futurs PES. Lors d’une précédente instance, le DASEN avait été alerté sur l’importance de ne pas bloquer les postes et par la même occasion empêcher les collègues de pouvoir accéder à ces postes lors du mouvement. Cela lui paraissait effectivement important de faire attention à cela, mais lors de cette réunion, l’administration nous a bien fait comprendre que malheureusement la diversité et la complexité du territoire ne permettaient pas de trouver des solutions plus adaptées !

Pour le SnudiFO, ce blocage des postes est inadmissible et rend encore plus difficile la participation des collègues au mouvement !