Le SNUDI FO ne signera pas le relevé de conclusion

Le SNUDI FO ne signera pas le relevé de conclusion

Le SNUDI FO , 3ème organisation représentative chez les enseignants du 1er degré, ne signera pas le relevé de conclusions concernant la réutilisation des heures supprimées le samedi matin.

Pour le Snudi Fo, le rôle d’une organisation syndicale ne consiste pas à accompagner les «réformes» décidées par le gouvernement. Le rôle d’une organisation syndicale, c’est de défendre les revendications des personnels et de négocier pour les faire aboutir.

Or, le Snudi Fo qui avait refusé de signer le protocole de discussions avec le ministre, n’a jamais été consulté, contrairement aux engagements de M. DARCOS.

Aujourd’hui, nous apprenons qu’un relevé de conclusions est signé entre la ministre, le SE UNSA et le SGEN CFDT.

La lecture de ce document démontre qu’il n’a pas pour objectif de réduire nos horaires, d’améliorer nos conditions de travail en créant les postes nécessaires ou d’augmenter nos salaires.

Bien au contraire.

Les dispositions contenues dans le document établi entre le Ministre, le SE UNSA et le SGEN CFDT visent à annualiser une partie de nos obligations de service (108 heures), à programmer la disparition rapide des RASED, à s’attaquer à la formation continue organisée sur le temps de travail, à remettre en cause la liberté pédagogique individuelle des enseignants.

En clair, il s’agit de mettre en oeuvre dans le 1er degré, les objectifs affichés par le Président de la République et repris dans les rapports ATTALI et POCHARD : réduire le nombre d’enseignants, remettre en cause leur statut de fonctionnaires d’Etat, atomiser l’éducation nationale en généralisant l’autonomie des établissements (EPEP).

Au moment où le Ministre du budget propose d’une part, d’augmenter les salaires des fonctionnaires de 0,5% pour solde de tout compte en 2008 et, d’autre part, d’individualiser les rémunérations, au moment où, pour la 4ème année consécutive, le nombre de postes offerts aux concours de recrutement des PE est en baisse, au moment où les opérations de carte scolaire vont se préparer avec 580 postes créés pour accueillir 37 000 élèves en plus, ce qui est à l’ordre du jour, c’est d’établir le rapport de force qui permettra de faire aboutir nos légitimes revendications.

Nous sommes tous des professeurs de Berlaimont

« La mise en garde à vue d’un professeur, pour avoir giflé un élève qui l’avait traité de « connard », au collège de Berlaimont (Nord), est inacceptable. Nous partageons l’émotion générale suscitée par cet événement et nous l’avons dit au Ministre de l’Education nationale, lundi dernier » déclare François CHAINTRON, secrétaire général de la FNEC FP FO « Nous sommes totalement solidaires de notre collègue, qu’on a tenté par la suite de déconsidérer, et nous exigeons le retrait de toute poursuite et l’application de l’article 11 du statut en matière de protection des fonctionnaires. »

« Moi-même – poursuit François CHAINTRON –, placé dans la même situation, en tant que professeur de collège, j’aurai réagi de la même façon que notre collègue de Berlaimont. C’est ce que pense l’immense majorité d’enseignants, de parents et d’élèves. Depuis quand un adulte, un professeur qui se fait respecter est-il coupable ? Un ancien ministre de l’Education nationale n’a-t-il pas eu les faveurs des media quand il l’a fait publiquement lors de la dernière campagne électorale? »

« Oui, comme l’analyse le professeur Marcel Rufo, pédopsychiatre, dans le Journal du Dimanche, il y a quelque chose de « pourri », notamment dans notre Education nationale victime de décennies de contre-réformes fondées sur la défiance à l’égard des enseignants « coupables » de transmettre des connaissances et à l’égard de leur statut qui devrait leur assurer la protection contre toutes les pressions. »

La FNEC FP FO soutient les initiatives prise dans le Nord et au delà, par les syndicats FO, avec d’autres et avec les personnels non seulement pour l’abandon de toute poursuite, et contre toute sanction mais aussi pour que le ministère lui apporte toute la protection nécessaire.

Montreuil, le 5 février 2008

Visite Médicale de Prévention : Nous y avons droit !

Le décret du 9 mars 1995 (n°95-680) pose le cadre légal du suivi par la médecine de prévention des personnels de l’administration et de la fonction publique :
Art 10 : « Un service de prévention est créé dans les administrations et établissements publics de l’Etat soumis aux dispositions du présent décret … Le service de médecine de prévention a pour rôle de prévenir toute altération de la santé des agents du fait de leur travail. »
Art 22 : la fréquence de la surveillance est déterminée par le risque :

– surveillance annuelle : les agents handicapés, les femmes enceintes, les congés de longue maladie et les postes à risques professionnels particuliers (prof LP, ouvriers d’entretien, agent de laboratoire, prof EPS…)

– tous les 5 ans : pour tous les autres personnels et avec possibilité d’une visite annuelle sur demande écrite au Recteur.

Nous la voulons !

Nous voulons bénéficier de la médecine de prévention car, dans son cadre « statutaire » (décret de mars 1996) est définitif le rôle consultatif du médecin de prévention dans le cadre de la commission de réforme, du comité médical, de l’évaluation d’un handicap (MDPH)

Nous voulons bénéficier de la médecine de prévention car, « en toute indépendance et dans le respect du code déontologique » (décret du 9 mai 1995 art 11-1), le médecin a une mission de conseiller auprès de l’administration pour :

– l’amélioration des conditions de vie et de travail dans les services
– l’hygiène générale des locaux de service
– l’adaptation des postes, des techniques, et des rythmes à la physiologie humaine
– la protection des agents contre l’ensemble des nuisances et risques d’accidents de service ou de maladie professionnelle ou à caractère professionnel
– l’hygiène dans les restaurants administratifs
– l’information sanitaire

Nous la demandons !

(Voir le modèle de la lettre joint)

– la demande est individuelle en photocopiant le modèle ou en le recopiant.
– l’envoi peut être individuel ou collectif (ex : les demandes remplies en conseils des maîtres peuvent êtres envoyées à l’IEN dans une même enveloppe). L’envoi en recommandé n’est pas obligatoire.
– Il faut faire 2 copies de chaque demande : 1 pour l’agent à conserver et 1 pour le Snudi Fo 47

Nous l’obtiendrons !

Les collègues du Snudi Fo de la Haute-Loire ont mené ce combat et nous ont ouvert la voie. Après les demandes, les actions en justice et les recours, le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand met le Recteur dans l’obligation d’appliquer la loi. Cela se traduit par tous les agents par un suivi dans l’année scolaire, le recrutement de médecins et dès le premier semestre un bilan de plus de 32% des agents qui doivent voir leur médecin traitant pour des bilans complémentaires !!! Cela reflète la réalité du besoin de suivi !

Grève du 24 janvier : un appel interprofessionnel de la CGT-FO

Déclaration de la Commission Exécutive Confédérale

La Commission Exécutive de la CGT Force Ouvrière réaffirme que la revendication de l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires et retraites est prioritaire et incontournable.

Elle décide d’appeler l’ensemble des salariés du privé et du public à manifester solidairement le jeudi 24 janvier 2008 pour l’augmentation des salaires, retraites et minima sociaux.

Adoptée à l’unanimité,

le jeudi 20 décembre 2007

Négociations salariales dans la Fonction Publique

La forte mobilisation du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à ouvrir une négociation salariale ce lundi 17 décembre 2007.

Or, les propositions qui ont été faites par le ministre chargé de la fonction publique ne sont pas acceptables tant sur la forme que sur le fond.

En effet, le gouvernement refuse d’accorder une mesure générale de revalorisation du point d’indice, seule à même d’assurer un réel maintien du pouvoir d’achat pour l’ensemble des agents de la fonction publique.

Au contraire, il persiste à faire entrer dans le maintien du pouvoir d’achat des mesures individuelles de promotion (glissement vieillesse technicité), ce qui revient à nier le principe même de déroulement de carrière.

Ces pseudo négociations ne peuvent donc nous convenir car elles portent atteinte de façon frontale aux principes même de la négociation collective des salaires dans la fonction publique pour les remplacer par une individualisation des rémunérations.

Les mesures de gestion des ressources humaines annoncées dans le cadre de la réforme des politiques publiques heurtent également de façon frontale les fondamentaux du statut général de la fonction publique et vont contribuer à amplifier les suppressions d’emplois.

Pour l’ensemble de ces raisons, les organisations syndicales refusent de participer cette semaine à la conférence et à la réunion organisées par le ministère de la fonction publique.

Elles appellent sur leur plateforme commune à l’action le 24 janvier 2008 par la grève et les manifestations pour exiger l’ouverture de réelles négociations sur la valeur du point d’indice et la refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.

Paris le 18 décembre

2007

Qu’est-ce que la « réorganisation de l’école » selon M. Darcos ?

Après avoir préparé en grand secret un «protocole de discussion», le ministre Darcos et les secrétaires généraux du SNUipp-FSU et du SGEN-CFDT, rejoints par le SE-UNSA, « travaillent ensemble » à la « refondation » – « réorganisation » de l’enseignement primaire qu’annonçait le Président Sarkozy dans sa Lettre aux éducateurs… Tout doit être bouclé d’ici janvier 2008 !

Pour sa part, le SNUDI-FO a refusé de signer ce protocole qui enferme toute expression revendicative dans le cadre fixé préalablement par le gouvernement… résultat : le SNUDI-FO est interdit de présence aux 5 réunions de « travail » organisées au ministère ces mois de novembre et décembre !

Le Conseil syndical du Snudi Fo 47, réuni le mercredi 28 novembre 2007, a pris connaissance du document d’orientation du ministère de l’éducation nationale découlant du protocole de discussion.

Le Snudi Fo 47 tient à informer et alerter les collègues du danger que représentent les mesures proposées qui remettent gravement en cause nos missions et notre statut. Nous vous invitons à faire connaître ce bulletin, à prendre connaissance sur notre site de l’intégralité des propositions du ministre pour « définir un nouvel horizon pour l’école primaire » afin d’alerter l’ensemble des collègues.

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