Le ministère a adressé aux organisation syndicales une dernière version de son projet de nouvelle circulaire SEGPA qui doit être prochainement publiée au BO.
Cette nouvelle version, comme toutes celles qui l’ont précédée, s’inscrit dans la logique de l’école inclusive de la loi de refondation, faisant disparaître les spécificités et les missions des personnels exerçant en SEGPA et remettant en cause les statuts et les garanties statutaires de chacun !
Auteur : admin47
Réforme territoriale : vers les agences régionales d’Éducation !
La réforme territoriale au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se concrétisera avec la parution prochaine d’un décret qui, sous couvert de renforcer la coopération des académies, acte la création d’une nouvelle circonscription au 1er janvier 2016 : le recteur de région académique.
Celui-ci, secondé par un Comité régional Académique (CRA), composé de tous les recteurs de la région, sera le lien avec l’échelon régional (Président de région et Préfet régional), et sera doté d’attributions propres dans le cadre de services obligatoirement fusionnés :
– Formation professionnelle,
– Schéma prévisionnel de formation des EPLE,
– Apprentissage,
– Fonds européens pour l’Éducation,
– Plans Etat/région,
– Orientation,
– Contrôle de légalité budgétaire du supérieur.
Si les recteurs d’académie gardent toutefois leurs compétences actuelles en particulier sur la gestion budgétaire et des Ressources Humaines, le CRA pourra néanmoins décider de mutualisations d’autres services. Il pourra aussi décider de la mise en place de mutualisations inter-régionales.
Le SnudiFO réaffirme son opposition à la réforme territoriale.
Il a toujours fait part de ses inquiétudes concernant les fusions de services académiques et les garanties pour les personnels, comme il a toujours posé la question du devenir des DSDEN, de l’impact des nouvelles régions dans le cadre des conventions tripartites, sur les cartes de formation et donc le maintien de tous les établissements.
Pour le SnudiFO, c’est clair : aucune fusion de services, aucune mobilité forcée, aucune suppression de postes.
Les académies doivent conserver toutes leurs missions et tous leurs personnels.
Le SnudiFO le redit : Juridiquement, tout est prêt pour qu’un État régional se mette en place avec à sa tête des `Présidents` de région et Présidents des divers services qui auront des pouvoirs accrus et dont les émoluments ne contribueront pas à faire baisser les coûts de fonctionnement… L’austérité, ce n’est pas pour tout le monde… (cf prime des recteurs).
Si pour le ministère, l’Éducation nationale est moins impactée que les autres administrations de l’État, pour FO, ce constat n’est aucunement partagé. Les services des Inspections académiques vont subir la même politique de régionalisation que les services de l’État, au nom de la politique d’austérité, du désengagement progressif de l’État et de leur territorialisation.
Un super recteur régional, sur le modèle du préfet de région, c’est la mise en place d’une Agence régionale de l’Éducation. C’est à terme une Éducation territoriale, contre l’École de la République.
La FNEC FP-FO restera vigilante et réaffirme ses positions :
• Maintien et respect du statut général de la Fonction publique et des statuts particuliers ;
• Maintien de tous les services et tous les personnels, de tous les établissements ;
• Refus de toute Éducation régionalisée ou territorialisée ;
• Refus de tout service inter académique régional.
Projet de décret sur l’évaluation des élèves
Le 15 octobre, la ministre a fait adopter au CSE, grâce à l’arrivée in extremis de la représentante du MEDEF, le décret relatif à l’évaluation des élèves. Il s’inscrit dans la logique de la réforme du collège rejetée par les personnels du secondaire et des nouveaux programmes de la Refondation rejetés par le CSE des 7 et 8 octobre.
Nous ne commenterons pas l’aspect pédagogique de ce décret mais il annonce lui aussi une `dénationalisation` de l’école Publique au profit de l’inégalité des `territoires`, de l’inégalité entre écoles, ouvrant la voie à un système de classement des écoles déjà en place dans les pays anglo-saxons.
Ainsi, le décret prévoit que si `les modalités d’évaluation sont définies par les enseignants du cycle` (art 8), débouchant sur une élaboration locale du livret scolaire par le conseil de cycle de chaque école, ceci doit être fait au gré des besoins du PEdT. La liberté pédagogique des enseignants pourrait être ici encore remise en cause par des municipalités ou communautés de communes au comportement intrusif…
Formation | Audience DASEN | RIS
Formation Continue : peut-on encore parler d’un droit ?
Vous avez dit « Groupe de travail » ?
Un constat s’impose : l’offre de stages définie est en lien avec la Loi Peillon dite de Refondation de l’Ecole : l’écrasante majorité des stages est à public désigné, cela représente 88 % de l’offre. A proprement parler, il conviendrait plutôt de parler non pas de stages de formation, mais de conformation aux orientations ministérielles.
Pour les stages à candidature (soit 5 stages !), les listes sont faites en amont par l’administration qui répartit les collègues en fonction des places disponibles et de leur barèmes.
Lire la suite de l’article en cliquant sur ce lien : Formation Continue : peut-on encore parler d’un droit ?
Quand le DASEN s’essaie au dialogue social…
Le SNUDI FO a répondu à l’invitation du DASEN et a donc été reçu le 5 octobre.Retour ligne automatique
Si nous avons pu aborder les points que nous souhaitions, force est de constater que l’administration nous a juste écouté poliment.
Lire notre compte-rendu en cliquant sur ce lien : Quand le DASEN s’essaie au dialogue social…
Planning des Réunions d’Information Syndicales FO
Pour rappel, la programmation des RIS FO est affichée ici : Planning des Réunions d’Information Syndicales FO
Quand le DASEN s’essaie au dialogue social…
Le SNUDI FO a répondu à l’invitation du DASEN et a donc été reçu le 5 octobre.
Si nous avons pu aborder les points que nous souhaitions, force est de constater que l’administration nous a juste écouté poliment.
Formation Continue : peut-on encore parler d’un droit ?
Vous avez dit « Groupe de travail » ?
Un constat s’impose : l’offre de stages définie est en lien avec la Loi Peillon dite de Refondation de l’Ecole : l’écrasante majorité des stages est à public désigné, cela représente 88 % de l’offre. A proprement parler, il conviendrait plutôt de parler non pas de stages de formation, mais de conformation aux orientations ministérielles.
Pour les stages à candidature (soit 5 stages !), les listes sont faites en amont par l’administration qui répartit les collègues en fonction des places disponibles et de leur barèmes.
Formation continue ?
Ce plan de formation 2015-2016 n’est que la continuité des animations pédagogiques : on désigne, on rend obligatoire certains pans sur lesquels l’administration veut bien que vous soyez formés !
? Contactez-nous pour connaître les résultats.
Une offre alléchante 😉
Parmi ces 5 stages, figure celui intitulé « Travailler l’articulation entre projet d’école et PEdT, entre enseignants et animateurs » (tout un programme…). Il n’a recueilli que 5 inscriptions sur 16 places disponibles, ce qui n’est pas pour nous surprendre. L’administration a donc décidé de rouvrir les inscriptions à la rentrée des vacances pour tenter d’obtenir d’autres participants…
Si aussi peu de collègues se sentent concernés, c’est peut-être parce que cela ne répond pas à leurs attentes de formation !
La généralisation des PEdT s’inscrit directement dans la territorialisation de l’Ecole et remet en cause nos garanties statutaires. En proposant ce stage, l’administration institutionnalise ce fonctionnement.
Elle refuse d’annuler ce stage et d’en dédoubler un autre au profit de collègues qui sont sur listes complémentaires. Elle rétorque qu’il faut « travailler le plus étroitement possible avec les municipalités », que c’est « une collaboration qui sera nécessaire » et que « ça la dérange d’annuler ». Elle évoque même les prochains « projets de secteur », qui seront visiblement amenés à remplacer les projets d’école.
En clair, l’administration se positionne pour accompagner, voire accélérer, le processus qui vise à nous placer sous la coupe des élus locaux et associations diverses.
? Ces questions sont parmi celles que nous abordons en Réunions d’informations syndicales : participez nombreux.
La retraite : tous concernés !
FO, l’un des principaux artisans du régime des retraites complémentaires (AGIRC et ARRCO) depuis ses origines, a refusé de signer le dernier projet d’accord car il est inacceptable
De 62 à 63 ans !
Cet accord recule de 62 à 63 ans l’âge permettant de bénéficier de la pension complémentaire à taux plein. Il ouvre la voie, après les élections présidentielles, à un recul pour tous (privé et public) de l’âge légal ou à une augmentation de la durée de cotisation.
La « solidarité » dévoyée .
L’accord inflige, à partir de 2019, à tous les salariés qui remplissent les conditions d’un départ à taux plein au régime de base, quel que soit leur âge, un coefficient dit « de solidarité », en fait un abattement de la pension complémentaire de 10 % par an pendant trois ans (-50 euros par mois pour une retraite mensuelle nette de 1300 euros). Seule issue pour échapper à cette sanction, « prolonger son activité professionnelle pendant quatre trimestres».
Non seulement quasiment personne ne sera épargné, mais certaines catégories plus fragiles (femmes, invalides, seniors au chômage, salariés en situation de pénibilité) seront durement frappées.
Les pauvres épargnés ?
Les signataires de l’accord ont prévu de préserver des abattements les nouveaux pensionnés exonérés de CSG. Pour une personne seule, le seuil d’exonération de la CSG est de 890 euros mensuels, inférieur au seuil de pauvreté (environ 987 euros) !
Ceux, au sort un peu moins défavorable, grâce au revenu de leur conjoint par exemple, ne seront cependant pas épargnés. En effet, l’exonération de la CSG dépend du revenu de l’ensemble du foyer.
On change la nature du système : Un accord totalement déséquilibré .
Les efforts demandés ne permettront pas d’équilibrer les finances du régime (8,6 milliards d’euros au lieu de 12,7 milliards nécessaires en 2030), et pèseront à 90 % sur les actifs et les retraités (sous indexation des retraites complémentaires, décalage de la date de revalorisation du 1er avril au 1er novembre, augmentation du coût d’achat du point, cotisations…).
Mais comme le monde n’est jamais assez beau pour le patronat, le gouvernement s’est engagé à « accompagner » la signature : en clair, la part patronale sera compensée par une nouvelle exonération ou une compensation prise sur les cotisations AT/MP, pacte de responsabilité oblige !
A la conférence sociale le président du Medef a remercié le gouvernement…
Il peut car si le gouvernement veut changer le système, il ne change surtout pas ce qui porterait atteinte aux avantages des privilégiés… Les retraites des députés, des sénateurs, des ministres ne sont pas touchées, on ébranle le système « par répartition » mais on ne l’aide pas par une taxe sur les revenus et transactions boursières, les cadeaux faits au patronat depuis dix ans n’ont pas résorbé le chômage – quelle surprise – et donc le nombre de cotisants ne monte pas, tout comme les salaires…
La liste est longue pour démontrer l’entreprise de destruction des principes fondateurs de la République !
Dans les pays – comme la Nouvelle Zélande – où l’âge de la retraite est à 70 ans (ce qui ne saurait tarder pour nous), les études montrent qu’un tiers des salariés meurt avant l’âge de la retraite, au travail… Un autre tiers ne profite pas de sa retraite en décédant dans les cinq années qui suivent la fin de son activité salariée. Un tiers seulement en profite et la répartition sociale de ces chanceux n’est très `populaire`…
Alors, quand un accord est bon on le signe et on le défend.
Quand il est mauvais on ne le signe pas et on le dénonce.
RIS FO à MONFLANQUIN le 15/10
Réunion d’Information Syndicale FO
École élémentaire de MONFLANQUIN, jeudi 15 octobre, 17h15
Au sommaire :
– le PPCR c’est quoi ?
– les Rythmes Scolaires : quelques dégradations concrètes de notre travail
– Relation Hiérarchie / Enseignants : un tour de vis supplémentaire.
Venez nombreux poser librement toutes vos questions aux délégués FO tout en profitant du magnifique panorama devant l’école de Monflanquin.
Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.
Pour vous informer, pour discuter et échanger sur nos conditions de travail, participez aux Réunions d’Information Syndicale.
Le planning des RIS 2015 / 2016 ici : Planning des Réunions d’Information Syndicales FO]
Carrière des fonctionnaires : Manuel Valls lance le 49-3 du dialogue social !
Le Premier Ministre vient d’enterrer le dialogue social dans la Fonction publique et la crédibilité du gouvernement.
Depuis des mois la Ministre de la Fonction publique claironne que sans accord majoritaire, le gouvernement ne mettra pas en œuvre le protocole. Au lendemain de la date butoir permettant de définir les positions des organisations syndicales, le Premier ministre désavoue immédiatement sa Ministre.
FO a jugé cet accord inacceptable, la CGT et Solidaires l’ont rejeté, celui-ci n’a donc pas recueilli les 50% nécessaires à son application.
Le quinquennat du Président de la République placé sous le signe du dialogue social vient donc de changer de cap.
En débutant par une grande conférence sociale dès son arrivée au pouvoir pour terminer par une mascarade du dialogue social.
Le gouvernement bafoue les règles du dialogue social, et suite aux propos récents du Ministre Emmanuel Macron sur l’attaque en règle du statut des fonctionnaires, on peut dorénavant craindre que le passage en force devienne la règle de gouvernance.
Le Gouvernement instaure le 49-3 du dialogue social dans la Fonction publique !!!
C’est bien la démonstration de l’inutilité des accords de Bercy que Force Ouvrière a maintes fois dénoncés.
Dans l’immédiat FO exige la revalorisation de la valeur du point d’indice servant au calcul du traitement des fonctionnaires (8% d’augmentation et 50 points d’indice) et combattra toutes tentatives de remise en cause du statut général des fonctionnaires.
INEAT / EXEAT | RIS FO
INEAT / EXEAT : en réponse au SNUipp
Après la lecture du dernier mail du SNUipp 47 qui met en cause le SNUDI FO sur la question des INEAT / EXEAT, et s’il n’est pas dans nos habitudes de répondre aux polémiques stériles, l’affirmation que le SNUDI FO n’aurait pas défendu les collègues mérite une réponse.
La question des INEAT / EXEAT est très complexe et la présentation simpliste du SNUipp est mensongère à plus d’un titre.
Nous vous invitons à lire l’article en cliquant sur ce lien : INEAT / EXEAT, Mutations Informatisées
Réunions d’Information Syndicale
Nous vous invitons à prendre connaissance des premières dates de Réunions d’Information Syndicale et de venir en discuter avec nous.
Si vous souhaitez que le SNUDI FO organise une réunion d’information syndicale dans votre école, sur un thème précis ou pas, n’hésitez pas à nous demander : nous viendrons !
Toutes les RIS (article régulièrement mis à jour) en cliquant sur ce lien : Planning des Réunions d’Information Syndicales FO
1er Trimestre
1 | VILLENEUVE | École élémentaire F. Buisson | Jeudi 8 octobre | 17h |
2 | MONFLANQUIN | École élémentaire | jeudi 15 octobre | 16h30 |
3 | AIGUILLON | École Élémentaire Marcel Pagnol | Mardi 17 novembre | 16h |
4 | BOE | École élémentaire | Jeudi 19 novembre | 17h |
5 | AGEN SPÉCIALE MOUVEMENT NATIONAL | Union départementale FO | Lundi 23 Novembre | 17h |
6 | BEAUVILLE | École primaire | Jeudi 26 novembre | 16h30 |
2d Trimestre
7 | AGEN SPÉCIALE MOUVEMENT DÉPARTEMENTAL | Union départementale FO | Mardi 5 avril (sous réserve du calendrier administratif) | 17h |