RIS | VILLENEUVE | 1/2 journées de prérentrée | CAPD, suite et fin

Réunions d’Information Syndicale FO

La semaine prochaine auront lieu les 2 RIS qui ont été reprogrammées suite aux attentats :

École élémentaire Marcel Pagnol – AIGUILLON, lundi 7 décembre, 16h45

École élémentaire Jean Moulin – BOÉ, jeudi 10 décembre, 17h

Venez nombreux poser librement toutes vos questions aux délégués FO.

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion (ceux qui ont déjà fait cette démarche pour les anciennes dates n’ont pas à le refaire).
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

Pour vous informer, pour discuter et échanger sur nos conditions de travail, et accessoirement pour éviter des animations pédagogiques un mercredi après-midi : participez aux Réunions d’Information Syndicale.

Le planning des RIS 2015 / 2016 ici : Planning des Réunions d’Information Syndicales FO


VILLENEUVE SUR LOT : Rassemblement devant la mairie le vendredi 11 décembre à 16h30

Vingt collègues de huit écoles de Villeneuve sur Lot étaient présent jeudi 3 décembre à la RIS organisée par le SNUDI FO. Des collègues très remontés contre la volonté de la mairie de leur imposer une demi-heure quotidienne de travail gratuit.
Ils décident de se rassembler devant la mairie le vendredi 11 décembre à 16h30 et appellent l’ensemble des collègues à les rejoindre.

Lire l’appel : VILLENEUVE SUR LOT : appel à un rassemblement le vendredi 11 décembre


Les 2 demi-journées « dites de prérentrée »…

Ce n’est pas obligatoire :
– vous pouvez répondre que vous les avez déjà faites le 31/08.
– vous pouvez aussi répondre que 2 demi-journées supplémentaires en dehors de la prérentrée ne peuvent être imposées.
– ceux qui souhaitent les faire peuvent (ou doivent) les défalquer des 108h annualisées.

Pour lire notre argumentation : Les 2 demi-journées « dites de prérentrée »… Pour le SNUDI FO ce n’est pas obligatoire !


CAPD, suite et fin

Après l’annonce des collègues promus, vous pourrez lire le compte-rendu de la CAPD en document joint.

Promotions 2015 / 2016

Suite à la CAPD de ce jeudi 3 décembre 2015, vous pourrez lire en document joint les statistiques et les collègues promus pour l’année scolaire 2015 / 2016.

Ceux qui se sont adressés à nous pour suivre leur dossier recevront une fiche récapitulative individuelle.

Le compte-rendu des différents points abordés lors de cette CAPD vous sera envoyé en suivant.

VILLENEUVE | Sécurité | État d’Urgence

VILLENEUVE : Réunion Spéciale Horaires de Sorties et Obligations de Service

Jeudi 3 décembre, 17h30
École Élémentaire Luflade
VILLENEUVE SUR LOT

Cette réunion concerne tous les enseignants, syndiqués ou non, des écoles de la commune de Villeneuve sur Lot : nous discuterons spécifiquement des problèmes liés à la mairie qui veut imposer un service gratuit des enseignants pour faire le lien entre le scolaire et le périscolaire.
Nous présenterons les textes en vigueur et discuterons des moyens à mettre en oeuvre pour faire reculer la mairie.

Cette réunion a été déclarée comme une RIS (Réunion d’Information Syndicale) à la DSDEN : elle peut donc se substituer à une animation pédagogique à condition que vous informiez votre IEN de votre participation 48h à l’avance (modèle de courrier ci-joint).

Venez nombreux pour défendre vos droits !


Sécurité des écoles : à propos des consignes ministérielles

Si le SNUDI FO ne remet pas en cause les mesures annoncées pour renforcer notre sécurité et celle de nos élèves, il s’interroge cependant sur leur mise en œuvre concrète et sur les responsabilités qui n’ont pas à peser sur les enseignants.Retour ligne automatique

Outre le « chronophage » contrôle visuel des sacs ou l’organisation d’exercices de sécurité déjà mis en place depuis… toujours, Mme la Ministre propose d’ « éviter les attroupements devant l’établissement » et de « ne pas stationner devant l’établissement à la dépose ou à la récupération de l’élève ».

Cela relève-t’il de notre responsabilité ?

Lire l’artilce complet : Sécurité des écoles : à propos des consignes ministérielles


L’état d’urgence ne fait pas disparaître les revendications

Avec la confédération FO et son secrétaire général Jean-Claude Mailly, nous avons exprimé tout à la fois nos sentiments d’horreur et de compassion pour les victimes et leur famille, pour tous ceux qui ont eu à subir et subissent les conséquences des attentats.

Dans ce contexte, il revient à notre organisation syndicale, viscéralement attachée à son indépendance, de poursuivre son action fondée sur des principes : la défense des libertés démocratiques, le défense de la laïcité de l’école et de l’État, la défense des services publics et de la fonction publique.

Lire l’artilce complet : L’état d’urgence ne fait pas disparaître les revendications

Sécurité des écoles : à propos des consignes ministérielles

Si le SNUDI FO ne remet pas en cause les mesures annoncées pour renforcer notre sécurité et celle de nos élèves, il s’interroge cependant sur leur mise en œuvre concrète et sur les responsabilités qui n’ont pas à peser sur les enseignants.
Outre le « chronophage » contrôle visuel des sacs  ou l’organisation d’exercices de sécurité déjà mis en place depuis… toujours, Mme la Ministre propose d’ « éviter les attroupements devant l’établissement » et de « ne pas stationner devant l’établissement à la dépose ou à la récupération de l’élève ».

Cela relève-t’il de notre responsabilité ?
Les parents d’élèves sont sur la voie publique. Ce n’est pas aux enseignants d’assurer la circulation des personnes et des véhicules mais aux forces de l’ordre.

Par ailleurs, que pourrait-on reprocher à un enseignant qui n’aurait pas pu ou pas su détecter un colis « suspect », un individu « suspect » ?

C’est pour obtenir des clarifications que la Fédération FO de l’enseignement s’est adressée directement à Mme la Ministre.

L’état d’urgence ne fait pas disparaître les revendications

Tous les salariés et avec eux tous les militants et adhérents des syndicats de la fédération FO de l’enseignement (FNEC FP-FO) restent saisis d’effroi à la suite du carnage perpétré le 13 novembre dernier.

Avec la confédération FO et son secrétaire général Jean-Claude Mailly, nous avons exprimé tout à la fois nos sentiments d’horreur et de compassion pour les victimes et leur famille, pour tous ceux qui ont eu à subir et subissent les conséquences des attentats.

Dans ce contexte, il revient à notre organisation syndicale, viscéralement attachée à son indépendance, de poursuivre son action fondée sur des principes : la défense des libertés démocratiques, le défense de la laïcité de l’école et de l’État, la défense des services publics et de la fonction publique.

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Mixité Sociale et récupération : comment noyer les citoyens

Après la campagne médiatique contre le harcèlement, la ministre a lancé une nouvelle opération de communication sur le thème de la mixité sociale au collège.

Des bons sentiments et une nouvelle mystification :
Najat Vallaud Belkacem, qui a redécoupé en décembre dernier la carte de l’éducation prioritaire, a-t-elle l’intention de réintégrer dans le réseau éducation prioritaire les dizaines d’écoles et d’établissements qui en sont sortis ? A-t-elle l’intention de restituer à ces établissements les moyens qu’ils ont perdus ?
En aucun cas.
D’ailleurs, le budget éducation 2016 se traduit par 3000 départs en retraite non remplacés…

La ministre, dit-elle, entend agir contre toutes les formes de ségrégation. Alors, il est urgent de retirer la réforme du collège, qui supprime 400 heures de cours disciplinaires sur toute une scolarité au collège, qui fait disparaître les classes bilangues, les classes Euro, l’enseignement des langues anciennes…
Remettre en cause l’instruction, priver les élèves de centaines d’heures de cours ne peut avoir d’autre effet que de remettre davantage en cause l’égalité des droits : ce qui n’est plus enseigné à l’école n’est plus accessible qu’aux enfants que leur naissance et leur origine favorisent.
La formation professionnelle est régionalisée. Régions et entreprises poussent à la création de campus des métiers qui livrent dans les faits des milliers d’élèves au privé.

Oubliées les grandes déclarations généreuses, la réalité de la politique ministérielle apparaît ici sous son vrai jour. Emmanuel Macron et le MEDEF peuvent se réjouir et cela n’a rien à voir avec on ne sait quelle « mixité sociale ».

Derrière la mystification, de nouvelles attaques ?

Sans évidemment le dire à ce stade, la ministre songe-t-elle, au moyen de fusionner, de globaliser, donc à terme de supprimer des enseignements, des établissements ? On ne peut que se poser la question à l’heure où la réforme territoriale impose des mutualisations de services entiers, programme leur disparition, à l’heure où la cour des comptes, à chaque fois chaleureusement approuvée par la ministre, remet rapport sur rapport pour dénoncer le coût « exorbitant » de l’école et recommander toujours plus de coupes.

Difficile enfin de ne pas voir dans ce nouveau chantier une action pour aller plus loin dans la territorialisation, et dans l’ouverture de l’école à tous les groupes de pression, puisque dans les secteurs retenus par le ministère pour être expérimentaux, tous les « acteurs locaux » seront associés : éducation nationale, élus, associations, parents, entreprises…

Pour la FNEC FP FO, l’urgent c’est l’arrêt des contre-réformes destructrices des Services Publics d’État, l’abrogation de la réforme du collège et de celle des rythmes scolaires, c’est la création de tous les postes nécessaires dans toutes les administrations et services public (santé, éducation, police, territoriaux) laminés par la politique libérale du gouvernement.

Où va la MGEN ?

Sans aucune information préalable ni aucune discussion avec les sections, la direction de la MGEN avait convoqué une Assemblée Générale extraordinaire le 11 avril 2015 dont l’unique point de l’ordre du jour était un projet de « refonte de sa politique mutualiste », préparée depuis plusieurs mois.
La majorité des délégués a approuvé la mise en place des cotisations différenciées en 4 niveaux en matière de santé, 5 niveaux en matière de prévoyance, 8 tranches d’âges pour le calcul de cotisation des actifs et 2 pour les retraités. Chaque niveau correspond à des prestations différentes. Les taux de cotisations seront modulés en fonction des tranches de revenus et de l’âge pour les actifs et les retraités (avant et après 70 ans). Les cotisations des actifs de plus de 50 ans et des retraités de plus de 70 ans seront augmentées. Les cotisations enfants seront également réévaluées.

Cette décision rompt avec le principe de solidarité entre malades et bien portants, entre les générations, entre catégories de personnels. Ainsi on passe du principe de « chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » au principe en vigueur dans les sociétés d’assurances privées « chacun est plus ou moins couvert selon ses moyens ».

D’où vient cette décision ?

Il y a le déficit fabriqué de la Sécurité Sociale depuis 1991 où ce sont plus de 500 milliards d’euros d’exonérations accordées au patronat par les gouvernements successifs. Il y a la série des directives assurantielles européennes, transcrites dans un nouveau code de la mutualité qui a aligné le mouvement mutualiste sur le mode de fonctionnement des compagnies d’assurance.
– En 2005, suite à un recours de la MGSP (Mutuelle générale des services publics), la commission européenne impose l’abrogation de l’arrêté Chazelle exonérant ainsi l’Etat de verser des subventions aux mutuelles de fonctionnaires.
– L’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2012 en imposant aux employeurs du secteur privé de financer au moins 50% de la complémentaire santé devenue obligatoire pour les salariés, fait perdre des adhérents aux mutuelles et favorise les grands groupes d’assurance privés et les institutions de prévoyance.
– La « refonte de la politique mutualiste » adoptée le 11 avril 2015 s’inscrit dans cette logique d’accompagnement de la baisse des remboursements Sécurité sociale et de la loi Touraine qui généralise le tiers payant, véritable outil de soumission des médecins aux contraintes budgétaires et aux mutuelles.

Tout ce processus est consécutif au démantèlement de la Sécurité Sociale frappée par la politique d’austérité et le pacte de responsabilité et accompagne la baisse des remboursements Sécurité sociale.

Lorsque la MGEN refuse d’engager le combat contre le démantèlement de la Sécurité Sociale frappée par la politique d’austérité et le pacte de responsabilité – tous dénoncé par FO – on trouve là l’origine de sa transformation en groupe financier assurantiel. La responsabilité, c’est pour nous, l’austérité, cela ne sera pas pour tout le monde…

Les conséquences pratiques de cette décision apparaissent au grand jour aujourd’hui : Des cotisations augmentées et différenciées selon le niveau de protection.

Cette « refonte de la politique mutualiste » de la MGEN consiste donc d’abord à augmenter le montant des cotisations pour les enfants, les plus de 50 ans et les retraités déjà frappés par le blocage des retraites.
Au 1 er janvier 2016, les offres, avec les nouveaux tarifs (souvent augmentés), seront modifiées automatiquement sans que les adhérents puissent donner leur avis sinon changer d’offre – ou de mutuelle – s’ils le désirent.

La différenciation des cotisations et des offres est aggravée par une base de calcul élargie. Pour les actifs, elle est étendue à tous les revenus bruts fiscaux, tous employeurs confondus. Pour les futurs retraités la cotisation intègre l’ensemble des pensions personnelles des régimes de base obligatoires et des régimes de retraite complémentaire obligatoires.

Si la MGEN annonce être toujours très bien placée par rapport à ses concurrentes, elle a rompu avec son modèle solidaire et mutualiste alors même qu’on ne parle sans cesse de solidarité…

Depuis des années FO dénonce la dérive assurancielle des mutuelles liée aux contre-réformes successives contre la Sécurité Sociale : on y est !
Pour les économistes libéraux, la concurrence `libre et non faussée` des assurances doit se substituer à la solidarité. Pour FO, notre revendication, c’est la défense de la Sécurité Sociale de 1945.