CAPD du 12 juin 2024

Cette CAPD du 12 juin 2025, unique réunion de l’année, s’est tenue sous la présidence de M. FALCO, DASEN, en poste depuis le 29 avril 2024. Aucune CAPD n’a été convoquée en janvier, l’administration n’ayant reçu aucun recours PPCR, rappelons que la disparition des CAPD pour l’avancement de carrière est un recul inquiétant du paritarisme, conséquence directe de la loi de transformation de la fonction publique que nous continuons de dénoncer.

Recours Temps partiels

La CAPD n’avait aucun recours à examiner

Pour toute demande de temps partiel sur autorisation, le collègue est convoqué par l’administration et reçoit par la suite son courrier d’accord ou de refus. Puis, il peut faire une demande de recours gracieux par courrier, et en fonction de la réponse, saisir la CAPD.

Nous encourageons les collègues à ne rien lâcher et à nous saisir chaque année si leur demande est refusée.

Recours Compte Personnel de Formation (CPF)

La CAPD avait 4 recours à examiner alors que nous apprenons qu’il y a eu 10 demandes et seulement 2 accordées. Comme pour les temps partiels, nous encourageons les collègues à saisir chaque année la CAPD pour que leur demande soit étudiée !

Un recours a été accepté car la collègue s’est engagée dans une démarche d’évolution professionnelle. Pour la première fois, un projet sans lien avec l’éducation nationale est accordé.

Le budget alloué à la mobilisation du CPF par la DSDEN47 est de 2 % du budget formation, soit 960€, ce qui est infime au regard des 10 demandes effectuées pour un budget total de 16 000 € demandé !

Le SNUDI-FO 47 dénonce le sous-financement chronique du CPF et exige une enveloppe spécifique sans ponction sur les frais de formation continue, comme le fait actuellement l’administration (baisse de 5 % à 2 % de l’enveloppe).

Congés de formation professionnelle

Pour la rentrée prochaine, 8 demandes ont été effectuées.

La dotation départementale est de 3 ETP (équivalent temps plein), soit 36 mois à répartir entre les différents demandeurs.

Les discriminants permettant de départager les demandes sont :

  1. La poursuite d’un projet déjà entamé
  2. La réitération de la demande
  3. La qualité du projet et son potentiel réinvestissement au sein de l’éducation nationale
  4. L’élargissement des bénéficiaires.
    En cas d’égalité, les demandes sont départagées en fonction du barème des agents.

Parmi les 8 enseignants ayant formulé une demande de congé de formation, 2 collègues ont eu l’accord pour finir ou poursuivre la formation initiée l’an passé.

Les 6 autres collègues ont formulé une première demande de départ en congé de formation. Parmi eux, 5 collègues ont obtenu satisfaction.

Les 4 collègues suivis par le SNUDI FO 47 ont obtenu leur congé de formation !

Questions diverses

Les nombres de demandes de temps partiels sur autorisation et de disponibilité n’ont pas été communiqués. Ils le seront lors du comité social de rentrée en octobre. En cas de refus, le SNUDI FO 47 accompagne les collègues pour obtenir un avis favorable.

Les demandes de mi-temps thérapeutique peuvent être faites sur des demi-journées sur avis médical, ce qui est souvent refusé.                       .
Selon l’administration, il est parfois difficile de mettre en place ce type de mi-temps et l’avis du Dr Patard permet de prendre la décision finale.                   .
Le nombre de temps partiels thérapeutiques attribués sur des demi-journées et non en journées entières n’a pas été communiqué en CAPD. Ce sont les circonscriptions qui gèrent la mise en place de ces temps partiels. En cas d’avis médical recommandant un mi-temps en demi-journées, il est important que les circonscriptions privilégient la santé des agents. Contactez-nous en cas de difficultés à faire valoir l’avis de votre médecin.

1 seul médecin sur le département intervient en visio ou présentiel : le Dr Patard est partagée avec les Landes et en partie avec le 64. Un seul médecin ne permet pas une véritable médecine du travail.

Le SNUDI-FO 47 alerte depuis des années sur le désert médical dans la fonction publique, et revendique la création de postes de médecins de prévention titulaires à temps plein dans chaque département, ainsi qu’un droit effectif aux visites médicales annuelles, quasiment jamais réalisées.

34 médecins experts sont reconnus par préfecture (dont la liste est publiée sur le site de la Préfecture). Il s’agit en majorité de médecins généralistes et de quelques spécialistes (consulter la liste).
1 spécialiste ne souhaite plus être sur la liste.
La baisse du nombre de médecins agréés induit parfois une orientation des agents sur les départements limitrophes (en Gironde, dans les Landes…) Ce qui peut s’avérer très complexe pour certains collègues dont la maladie rend difficile ces déplacements.

Le département est un désert médical. Avoir un rendez-vous hors temps de classe s’avère parfois impossible pour les collègues ayant des pathologies lourdes, mais aussi pour les autres. M Falco indique que les demandes d’autorisation d’absence pour se rendre à un rendez-vous médical reçoivent généralement un avis favorable.

Le SNUDI FO 47 précise que des collègues attendent pour prendre un RDV par crainte du non-remplacement et ne font pas passer leur santé en priorité, ce qui peut dégrader la condition de santé des agents.

Ce dispositif peut permettre une reprise modulée du travail. Il est proposé par le médecin du travail.

La formation des pilotes de PIAL est en attente de la circulaire du 6/07/25. Cette formation définira les PAS. Elle aura lieu à la rentrée.

PAS : Pôle d’appui à la scolarisation

Selon l’administration, les Pôles d’Appui à la Scolarisation auraient pour but de proposer des ressources, de regrouper un ensemble de compétences, selon une logique de service, pour répondre aux besoins des élèves. Il s’agirait d’une réponse de premier niveau. Les PAS s’adressent aux familles en priorité.
2 PAS seront implantés dans le département à la rentrée : l’un à partir du projet expérimental « école pour tous » (projet NEFLE, présenté en visite FSSSCT) à Penne d’Agenais et l’autre à la cité scolaire de Marmande.
Le développement prévoit à terme 14 à 16 PAS dans le département.
Aucun calendrier annualisé n’est prévu, il n’y a pas d’échéance pour la mise en place de ces 14 à 16 PAS)
Le financement des postes PAS est pris sur la dotation départementale. Ce qui pourrait mener à des fermetures de classes dans les années à venir.

Les critères d’implantation des PAS (définis par l’ARS et l’Education Nationale) :
– Présence d’IME et/ou d’ITEP proactifs pour l’adaptation en classe
– Niveau de collaboration avec le territoire (intervention de professionnels libéraux, comme les orthophonistes)
– Expertise sur les troubles neurodéveloppementaux (troubles de la sphère autistique, troubles du développement et de l’attention avec ou sans hyperactivité, toutes les DYS, la déficience intellectuelle) [1 personne sur 6 serait atteinte d’un de ces TND en France]
– Capacité à mettre en place une réponse de premier niveau (l’expertise du médico-social permettant parfois de relever qu’il ne s’agit pas d’un handicap)
– Capacité des IME et ITEP d’intervenir sur des situations complexes pour accompagner, être en appui à l’Education Nationale et aux familles

Le nombre d’élèves en attente de place en IME n’a pas été communiqué en CAPD et le sera en CSA départemental.

Pour les moins de 6 ans, il est proposé de passer par la PCO (plateforme de coordination et d’orientation pour les 0-12 ans) pour le diagnostic, permettant de passer par le privé et éviter les délais très longs dans le public (CMPP…). Mais il n’y pas d’établissement spécialisé hormis les 2 dispositifs UEMA (ce qui correspond à peu de places pour l’ensemble du département.)

Des collègues AESH ont reçu des demandes, notamment sur la justification des heures connexes. En cas de difficultés avec des demandes incongrues du PIAL, contactez le SNUDI FO 47.

2 temps proposés de formation ont été proposés aux AESH cette année. Des guides existent également.
L’administration prétend reconnaître la grande précarité des AESH.
Le SNUDI-FO exige l’abandon des PIAL, le recrutement massif d’AESH sous statut de la Fonction publique, et la création d’un véritable corps de catégorie B avec un temps plein pour un salaire complet.

Formation aux nouveaux programmes : en cas de dépassement des 18h dévolues aux animations pédagogiques, les enseignants ne sont pas tenus d’y assister (ce qui concernerait environ 200 PE, qui ont été destinataires d’un mail).
L’administration confirme la réponse qu’elle nous a faite en audience le 21 mai.

1 seul PES a démissionné cette année.
11 ont eu des PIFIR, avec des parcours plus spécialisés pour ces personnels (répartis sur l’ensemble des circonscriptions).
1 seul PES a reçu un avis défavorable et 2 prolongations de stage ont été prononcées.
Des stagiaires et des formateurs font remonter des problèmes.
Un groupe de travail aura lieu en juin pour faire remonter les préoccupations des stagiaires, et améliorer les suivis. Il inclura les organisations syndicales et des formateurs.

Le nombre de demande n’a pas été communiqué, les chiffres seraient en attente.
6 demandes concernent un passage dans le second degré.

Concernant les demandes AEFE (enseignement à l’étranger), les chiffres sont en attente aussi, les retours d’information sont difficiles à obtenir.

Il n’y a eu quasiment que des avis favorables au niveau départemental. Mais le budget académique n’a pas permis de toutes les valider. 5 ont été acceptées sur 8 demandes reçues. L’ensemble des dossiers de collègues accompagnés par le SNUDI FO 47 ont été validés.

Les décharges de directeurs : l’administration indique qu’il n’y a pas eu de privation de décharges pour les directeurs. N’hésitez pas à nous communiquer les jours de décharge perdus pour cause de non remplacement.
Le nombre de remplacement nécessaire est difficilement chiffrable selon l’administration.

En cas de problème avec des propos de parents sur les réseaux sociaux, suite à l’introduction d’EVAR/EVARS et face à la défiance de certains parents, le DASEN rappelle qu’il existe un courrier académique de rappel à l’ordre des parents.

Nous rappelons que l’Etat a l’obligation de protéger ses agents. En cas de situation portant atteinte à votre intégrité, contactez le SNUDI FO 47.

Environ 30 à 40 contractuels sont recrutés par an.
Une vingtaine sera renouvelée à la rentrée (le courrier est prêt, il va être envoyé.)

EXEAT 27 demandes ont été reçues et traitées avec la priorisation légale (handicap, rapprochement conjoint, RH)
La première vague d’accord a été contactée le 13/06 (accords pour 4 départs dont 2 sûrs, 2 qui seront dans la seconde vague, et pour 2 arrivées)

INEAT 3 demandes reçues dont une a été validée dans le Lot.

Pour toute situation problématique, contactez le SNUDI FO 47.

Ils seront affectés par les circonscriptions, dans le courant de cette semaine.
Les règles de choix des postes sont uniformisées pour toutes les circonscriptions (par ordre de barème).

Conclusion

M. FALCO appelle à travailler ensemble dans un esprit de coopération.

Formidable !

Communiqué du SNUDIFO47 à propos du dispositif mis en place à Penne d’Agenais

L’édition du 6 mai 2025 du journal Sud-Ouest consacre un article au dispositif mis en place à l’école élémentaire et au collège du Penne-d’Agenais. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’un projet NEFLE (Notre école faisons-la ensemble). « Concrètement, explique le quotidien, des professionnels du soin interviennent au sein de ces établissements pilotes (…) pour la détection et la prise en charge des ‘élèves à besoins éducatifs particuliers’. »

Les deux établissements bénéficient du détachement de deux éducatrices spécialisées du Ditep* des Deux-Rivières et de l’intervention régulière d’une ergothérapeute et d’une orthophoniste, financés par l’ARS et la CPAM. Selon l’article, ce dispositif est plébiscité par les personnels de l’Éducation nationale : amélioration de l’ambiance au sein des établissements, détection rapide de troubles des apprentissages…

« Espérons que ça dure » conclut le directeur de l’école élémentaire. Oui mais voilà… Le directeur de l’ARS « ne peut pas, en raison du contexte budgétaire national, s’engager sur le long terme », tout en reconnaissant que « ce dispositif n’est pas utile que pour les enfants en situation de handicap. » La priorité pour le gouvernement, en effet, ce ne sont pas les besoins des enfants, ni les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves, mais son « économie de guerre » et les 40 milliards de coupes budgétaires prévues au budget 2026 pour la financer.

Et quand bien même ce dispositif serait pérennisé à Penne d’Agenais, n’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt ? Qu’en est-il de l’égalité de l’accès à l’éducation et au soin ? Ce qui est bon pour les élèves de cette commune ne le serait pas pour ceux du département tout entier ? Pendant que l’on braque les projecteurs sur ce dispositif, des centaines d’élèves porteurs de handicap ne bénéficient pas de l’accompagnement auquel ils ont droit, ou se retrouvent privés de soins et d’un enseignement adapté faute de places en ESMS !

Coïncidence ?

A défaut du maintien du dispositif, le ministère de l’EN a prévu sur le site de Penne d’Agenais la mise en place d’un PAS (pôle d’appui à la scolarisation) à la rentrée de septembre. De quoi s’agit-il ? La ministre Élisabeth Borne prévoit en effet de généraliser à tous les départements les PAS (1) «expérimentés » en 2024 dans 4 départements. Alors qu’actuellement, dans le cadre de la MDPH, ce sont des professionnels dépendant du ministère de la Santé qui décident en fonction du handicap ce qui est nécessaire pour chaque enfant, avec le PAS l’Éducation nationale prend désormais la main : le prescripteur devient le payeur. La prise en compte des besoins des enfants porteurs de handicap sera donc cadrée par l’enveloppe budgétaire qui sera accordée. Inacceptable.

L’Assemblée générale du SNUDIFO47 réunie le 13 mai appelle les personnels à amplifier la signature de la pétition intersyndicale «Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève » auprès de leurs collègues et des parents d’élèves, à faire remonter tous les besoins. L’heure est à l’organisation pour la satisfaction de nos revendications.

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(*) Fonctionnement en dispositif intégré des Instituts Thérapeutiques, Éducatifs et Pédagogiques (ITEP) et des Services d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD).

(1) La ministre de l’EN a défendu le 5 mai à l’Assemblée nationale un projet de loi présenté comme visant à « renforcer le parcours inclusif des enfants à besoins éducatifs particuliers ».

Protection Santé Complémentaire obligatoire : Notre dossier

A partir d’avril 2026, les fonctionnaires devront adhérer à une Protection Santé Complémentaire obligatoire.
Pour les fonctionnaires de l’éducation nationale, il s’agit du nouveau contrat MGEN obligatoire

La cotisation de base (ou « socle commun ») a été fixée à 77,06 € par mois par le groupement MGEN/CNP Assurances. L’État prendra en charge 50 % de cette somme, laissant aux agents un reste à charge de 38,53 € par mois. Toutefois, ce montant variera en fonction des revenus, avec une fourchette annoncée entre 33 € et 53 € par mois et par agent.

-> Prenez connaissance de notre dossier

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève, contre une inclusion scolaire au rabais : pétition et réunions publiques

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève : Tel est le titre de la pétition lancée dans le département par les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU et CGT Educ’Action.

-> Vous pouvez la signer en ligne ICI.

Cette pétition est le support d’une campagne engagée à l’occasion du 20e anniversaire de la loi sur le handicap du 11 février 2005 dite loi Montchamp, instituant comme la norme la scolarisation des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire. Depuis lors, la situation, tant du point de vue des droits des élèves porteurs de handicap (accès aux soins et à une scolarisation répondant à leurs besoins) que de celui des autres élèves et des personnels, n’a cessé de se dégrader. Dégradation favorisée par les lois et décrets qui se sont succédé depuis (Darcos, Peillon, Blanquer), jusqu’à la mise en place, porté par le président Macron, de l’acte 2 de l’école inclusive.

Le constat fait sur le terrain est sans appel : c’est bien une inclusion scolaire au rabais qui devient la norme, générant toujours davantage de situations de souffrance pour les élèves et les personnels.

-> C’est pourquoi nos organisations ont décidé d’ouvrir le livre noir de l’inclusion scolaire au rabais dans le département. Nous invitons professeurs des écoles, AESH, psychologues de l’éducation nationale, parents d’élèves, personnels du secteur médico-social à nous faire parvenir leurs témoignages, ou mieux encore à le partager lors des trois réunions publiques organisées dans le département :

AGENJeudi 20 mars 20h00Rotonde du stadium
MARMANDEMardi 08 avril 20h00Maison de quartier de Beyssac
VILLENEUVE/LOTJeudi 10 avril 20h00Maison de la Vie Associative

-> Nous invitons nos collègues professeurs des écoles à y inviter largement les parents de leurs élèves, les enseignants spécialisés et professionnels du secteur médico-social de leur connaissance. Nous mettons à leur disposition un flyer.

Demande de congé de formation professionnelle – rentrée 2025

Rentrée 2025

La circulaire précisant les modalités des demandes de congé de formation professionnelle pour la prochaine rentrée est disponible. Télécharger la circulaire

L’imprimé de demande de congé de formation professionnelle et la lettre de motivation sont à transmettre par la voie hiérarchique, pour le 31 mars 2025, à la DSDEN. Télécharger l’imprimé

Ces informations et les textes officiels sont disponibles sur le site de la DSDEN.

Rappel de vos droits

Tout agent a droit à 3 années de formation professionnelle au cours de sa carrière, dont une peut être rémunérée.
Ces 12 mois peuvent être fractionnés. Par exemple, il est possible de demander 10 mois de formation à temps plein puis 2 mois plus tard, ou seulement 1 jour par semaine sur un période plus longue, dans la limite de l’équivalent de 12 mois à temps plein.

Pensez à nous adresser vos demandes pour que nous puissions les défendre en CAPD.

Psychologues de Éducation nationale : Audience du 18 novembre

Une délégation intersyndicale (SNUDIFO47, FSU-SNUipp 47, SE-UNSA 47) composée de quatre Psy EN et de trois représentants des organisations syndicales a été reçue à sa demande par l’IA-Dasen le 18 novembre 2024, pour porter les revendications définies par nos collègues.

Etaient présents pour l’administration : M. Falco, IA-Dasen, M. Brabet, IEN Ajoint, M. Jaillet, Secrétaire général.

Cinq points ont été abordés.

1. Tests

Dans leur courrier adressé à l’IA-Dasen en juin dernier, les Psy EN indiquait : « Seuls dix psychologues sur vingt-et-un disposent d’outils actualisés, soit le WISC V pour l’évaluation cognitive des enfants. L’achat de ce matériel est à la charge des communes qui malgré nos sollicitations refusent d’en assumer le coût financier, 2 268 €. (…) De même, la plupart d’entre nous ne dispose d’aucun test pour les enfants plus jeunes (2 ans 6 mois à 7 ans 7 mois. »

Les collègues revendiquent que la recherche du financement des tests auprès des municipalités soit mise en œuvre par les IEN. Ce n’est pas à nos collègues Psy EN, déjà submergés de tâches, de s’en charger.

IA-Dasen : Je vois deux aspects dans vos interventions, l’obsolescence des tests, et l’intervention des IEN.

IEN A : Il y a une disparité de territoires. En fonction du lieu d’exercice, il peut y avoir mutualisation. Nous avons anticipé et donné consigne aux IEN d’effectuer les démarches en direction des mairies. Faites-nous remonter si des IEN vous demandent de le prendre en charge, mais normalement les IEN s’en occupent. On a besoin de votre éclairage de proximité. Sollicitez vos collègues pour préciser la nature des tests. Pour ceux qui ont le WISC V, on va faire des demandes pour la WPPSI IV

Au delà, la délégation demande à ce que, comme cela est le cas dans le second degré pour les Psy EN EDO, le financement de ce matériel indispensable à l’exercice professionnel le soit par le rectorat.

SG : On va poser la question.

2. Difficultés de recrutement

La délégation fait état du nombre insuffisant de postes de Psy EN au regard des besoins qui sont croissants, qui se combine aux postes vacants, ce qui entraîne une dégradation des conditions de travail des collègues.

En effet, ceux-ci ont à traiter des dossiers de plus en plus compliqués qui demandent du temps ; les collègues enseignants ont besoin de davantage d’accompagnement. Leurs secteurs sont déjà bien chargés et on leur demande de se porter en urgence sur d’autres secteurs. La difficulté est encore accrue en cas de RASED incomplet. Au bout d’un moment les collègues vont craquer.

IA-Dasen : J’entends ce que vous dites sur la pénibilité du travail. On regarde l’attractivité et l’engagement. Vu les problèmes de recrutement, la question d’une brigade de remplaçants est extrêmement compliquée.

J’entends vos demandes. C’est quand on est dans ces métiers-là qu’on mesure la situation.

3. Conditions matérielles d’exercice

La délégation a fait par des problèmes suivants :

– Problème de l’utilisation par les collègues Psy EN de leur messagerie professionnelle personnelle et téléphone personnel.

– Problème des locaux : ne pourrait-on prévoir une salle RASED dans certaines écoles ?

IEN A : Est-ce que vous disposez tous d’un bureau ?

→ Ce n’est pas le cas pour tous. Les RASED n’ont souvent pas d’endroit pour se réunir, d’ordinateurs ni d’imprimantes à disposition. Cela pose aussi des problèmes de confidentialité (utilisation de la clé USB). On ne peut pas imprimer les GEVASCO à domicile.

→ La délégation réitère sa demande concernant la mise à disposition de salles.

IEN A : Pour les salles pour les RASED, on va regarder ça, il doit y avoir des possibilités dans un certain nombre d’écoles.

→ La délégation précise que ça pose aussi le problème d’un équipement commun en téléphone, ordinateur portable…

IEN  A: Pour les ordinateurs portables il faudrait voir s’il n’est pas possible solliciter les communes

4. Frais de déplacement

La délégation demande si l’expérimentation mise en place dans le département depuis deux ans permettant aux collègues itinérants de déclarer l’ensemble de leurs déplacements est remise en cause.

SG : Pas de remise en cause de l’expérimentation ; avec les travaux que nous menons avec nos homologues, car cela a plutôt porté ses fruits. Mais notre enveloppe initiale a été amputée ce qui nous a conduit à être plus attentif. Cette expérimentation est basée sur la confiance, on a constaté qu’il n’y a pas d’abus. Nous avons des déclarations de frais plutôt régulières.

Pas de remise en cause, mais cela reste une enveloppe qui n’est pas dépassable. On a réussi avec madame la rectrice à avoir une enveloppe complémentaire pour la fin de l’année. Il est important que les personnels fassent toutes les déclarations avant le 29 novembre, sinon, le traitement des demandes sera reporté à 2025.

IA-Dasen : Donc il faut déclarer les choses. Le 29, c’est la « dead line ».

SG : Effectivement, c’est ce qui nous permet de donner au valideur ce que sera notre budget prévisionnel. Nous avons une facilité de jouer sur différentes lignes de crédit. On cherche à ce que tout ce qui budgétisé soit utilisé. Il faut optimiser et rationnaliser. Mais avec ce qu’il se passe, on risque d’avoir une baisse de 20 à 30 % de la dotation.

5. Formations continues

→ Problème des formations éloignées du 47 : Bordeaux, Bayonne… Les Psy EN demandent à ce que des formations soient programmées dans le département, et si nécessaire parfois, en visio.

→ Problème des formations dont on ne connaît ni les dates, ni les lieux, donc difficile de s’inscrire.

→ Tous les collègues ne sont pas logés à la même enseigne sur l’académie.

IEN A : On va interroger M. Dialo pour voir comment cela est organisé.

SG : N’hésitez pas à faire appel à Mme Pujos (DRH), qui a des liens avec la DPE.

En conclusion, la délégation enregistre positivement un certain nombre d’engagements, et précise qu’elle sera vigilante à ce qu’ils soient suivis d’effets.

Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève

Lors de sa conférence de presse du 27 août, la ministre démissionnaire Belloubet a été contrainte de confirmer que 24 000 élèves n’étaient pas pris en charge dans les établissements sociaux et médico-sociaux faute de places.

-> Lire la suite du communiqué des quatre fédérations FO

-> Signez la pétition pour la défense de l’enseignement spécialisé : c’est ICI

Manque d’AESH : faites remonter la situation de votre école

En cette rentrée, il manque des milliers d’AESH dans les écoles. Cela a des conséquences parfois très contraignantes sur l’organisation de l’école : mutualisation du temps de présence des AESH sur l’école, et moins d’accompagnement pour d’autres élèves, conditions de travail et d’accueil dégradées…etc (Lire le communiqué du SNUDI-FO).

-> Nous vous invitons à nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école. Il est important d’agir dès le début de l’année scolaire pour que les AESH soient recrutés et affectés à hauteur des besoins des élèves.

Pour cela, le SNUDIFO47 met à disposition une enquête en ligne qui permettra au syndicat d’agir en conséquence directement auprès du DASEN pour que tous les moyens nécessaires soient attribués.

Nos réunions d’information syndicale (RIS)

Nouveauté 2025 : Les midis du Snudi

Bénéficiez d’une réunion d’information syndicale le midi d’une durée d’1h30 :
– en présentiel dans votre école ou à proximité,
– en visio.
Dès que vous avez assisté à deux RIS le midi, vous pouvez déduire ces 3h de vos 108h annualisées (hors temps devant élèves).

Nos RIS 2024-2025 Période 5

RIS Monflanquin : Mardi 27 mai de 12h à 13h30, à l’école maternelle de Monflanquin.

RIS spéciale « Psy-EN  » : Jeudi 12 juin de 9h à 12h au SNUDI FO 47 à Agen.

Les RIS à la carte !

Le Snudi FO 47 peut se déplacer dans votre école sur demande pour une RIS sur une ou plusieurs thématiques de votre choix. Cette réunion peut se tenir le midi ou le soir.

Thématiques possibles (liste non exhaustive) :

  • Budget 2025 : organiser la mobilisation contre les suppressions de postes, l’augmentation des jours de carence et la baisse des indemnités journalières
  • Situation dans les écoles : manque de remplaçants, manque d’AESH…
  • École inclusive : Acte II de l’école inclusive, Pôles d’appui à la scolarité (PAS), difficultés liées à l’inclusion systématique…
  • Défense de nos droits et obligations de service : 108 heures annualisées, évaluations d’école, APC, formations et animations pédagogiques, formation en « constellations », autorisations d’absence, temps partiel, rupture conventionnelle…
  • Défense de notre statut et du cadre national de l’École Républicaine : « Choc des savoirs » et les groupes de niveaux, PACTE, évaluations d’école, proposition de loi Rilhac 2, évaluations nationales du CP au CM2, évaluation spécifique des directeurs…
  • PPCR : rendez-vous de carrière, promotions, recours.

Vous pourrez poser toutes vos questions, témoigner, déposer vos dossiers et vous syndiquer si ce n’est pas déjà fait …

Rappel de vos droits

Vous avez droit à 9h de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire (3 fois 3 heures).

Ces heures de réunions sont déductibles de toutes les heures hors la classe (108 h sauf APC).

Il n’y a pas d’animations ou de conférences ou de réunions « obligatoires » interdites de rattrapage par des RIS ! Vous pouvez donc participer à une RIS pour déduire vos formations constellations, évaluations d’écoles, conférences pédagogiques… (voir ci-dessous notre rubrique : Les RIS : Pourquoi ? Comment ?)

Les RIS : Pourquoi ? Comment ?

PE : modèle de courrier à votre IEN

AESH : Modèle de courrier pour informer l’IEN
(et non pour demander l’autorisation)