Animations pédagogiques : dernière minute !

Lors du Groupe de Travail sur le Plan de Formation tenu ce matin 3 novembre, nous avons été informés, concernant les animations pédagogiques, que « la chasse » était ouverte.

En effet, l’Administration va désormais être bien plus vigilante sur le fait que tous les collègues effectuent bien les 18 heures d’animations pédagogiques qui figurent dans nos Obligations Réglementaires de Service.

La DSDEN 47 va demander à ce qu’une retenue d’un trentième de salaire soit faite sur la rémunération des collègues inscrits à une animation et qui ne s’y seraient pas présentés, idem pour les collègues n’étant pas inscrits à leur quota d’heures d’animations pédagogiques, voire inscrits à aucune.

Sur le fond, la chose est compréhensible car ces heures font partie de notre mission et du salaire que nous percevons. Mais l’absence totale d’ergonomie du logiciel GAIA, la pauvreté de notre plan de formation issu des contre-réformes qui nous sont imposées depuis plusieurs années et l’obligation qui en résulte de s’inscrire à des animations qui ne sont pas toujours directement liées à nos projets annuels, tout ceci amène certains collègues à « baisser les bras » quant à l’inscription à ces animations.

Sur la forme, la recherche des personnes concernées par cette « chasse » sera faite manuellement. Espérons que cela ne poussera pas à la délation, l’orientation actuelle de l’Education Nationale étant déjà à la mise en concurrence des collègues entre eux…
On peut aussi s’interroger sur l’équité de la sanction : 1/30ème retiré du salaire, cela fait cher si vous avez manqué une animation qui ne durait que 3 heures et pas grand-chose si vous n’êtes inscrit à rien…
Casse-tête du `cas-par-cas` en vue !
On peut enfin se demander si l’administration, qui regrette de ne plus pouvoir avoir confiance en certains des professionnels que nous sommes, s’interroge assez sur la confiance et la reconnaissance que nous pouvons, nous, avoir en elle ainsi que sur la qualité des animations pédagogiques proposées : leur contenu convient-il aux attentes disciplinaires des enseignants, leur forme convient-elle aux attentes professionnelles des collègues ? Le Snudi.FO-47 demande à ce qu’il y ait plus d’animations à contenu disciplinaire.

Quoiqu’il en soit, ces heures étant dues dans nos ORS, chaque collègue qui n’aurait pas pu s’inscrire à tout ou partie de ses 18 heures d’animations pédagogiques ou qui en aurait oublié une doit absolument appeler son IEN le plus rapidement possible.
Une solution pourra alors être cherchée entre l’enseignant et l’administration.

Nous rappelons aux collègues qu’ils ont le droit de remplacer 9 heures d’animations pédagogiques par un horaire équivalent de réunion d’information syndicale (RIS) quand bien même les animations remplacées seraient notées « obligatoires ». Il faut alors en informer son IEN.

Enfin, cette notion d’obligation est étendue aux « mercredis du Recteur », ce qui est contesté par le SnudiFO qui propose aux collègues de décompter les 5 h 15 de formation des mercredis après-midi « du Recteur » des animations pédagogiques. Il faut faire ces journées mais les « dégager » de nos 18 heures d’animation pédagogique : lorsque vous avez fait 18 heures d’animation ou assimilées, les collègues ont rempli leurs obligations réglementaires de service.

Voir ici la Lettre adressée le 20 octobre à la Ministre par le Snudi-FO.

Pour toute question, tout souci, contactez le SNUDI.FO-47 !

APC : rétablissons les faits | Mercredis après-midi de formation : La consigne du SNUDI-FO | PPCR – Projet d’évaluation des enseignants | Spécial inclusion scolaire : Le SNUDI-FO défend vos droits

A propos de la campagne du SNUipp
« Gagner ensemble la fin des APC, du temps pour mieux travailler » :
Rétablissons les faits

Lu sur le site du SNUipp 47 à propos de sa campagne pour « gagner la fin des APC » :
« Certains syndicats jugent utile de jouer les supplétifs et font le même travail NDR: que les DASEN)…Un peu comme s’ils étaient interrogés par leur base sur leur non participation à l’action pour l’arrêt des APC… ».

Bien évidemment, une très grande majorité des adhérents FO, à l’instar de nos collègues, sont exaspérés par la quantité de tâches et de missions nouvelles qui s’accumulent, et particulièrement les APC. Certains se sont effectivement retournés vers nous pour savoir si FO s’associait à la consigne de boycott du SNUipp.

Bien évidemment, le SNUDI FO est contre les APC… (pour avoir la suite cliquez sur le document ci-dessous)


Mercredis après-midi de formation sur les nouveaux programmes :
La consigne du SNUDI-FO

Le SNUDI-FO rappelle que le calendrier scolaire triennal (arrêté du 16 avril 2015 publié au BO du 23 avril 2015) ne prévoit qu’un seul jour de prérentrée.
Aucune demi-journée supplémentaire n’est due au titre d’une prétendue « deuxième journée de prérentrée ».

Le SNUDI-FO vient d’adresser un courrier à la Ministre pour que cessent toutes ces tentatives académiques ou départementales qui  « créent de grandes tensions et entretiennent un malaise chez nos collègues qui ont le sentiment, justifié, qu’on leur en demande toujours davantage au mépris de leurs obligations réglementaires de service. » Le SNUDI-FO lui demande « de rappeler les règles statutaires à tous les niveaux d’encadrement à savoir que ces 6 heures sont déduites des « dix-huit heures d’animation et de formation pédagogiques » prévues au 3° de l’article 2 du décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 modifié le 20 juillet 2015. »

Aussi, le SNUDIFO47 maintient sa consigne : il invite les collègues à compter les 5 h 15 de formation les mercredis après-midi (ou sur M@gistère) dans les 18 heures d’animation pédagogique. Lorsque les 18 heures sont faites, les collègues ont rempli leurs obligations réglementaires de service.


PPCR – Projet d’évaluation des enseignants

Ce sont déjà 40 professeurs des écoles du Lot-et-Garonne qui se sont prononcés, lors des deux premières RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47, pour l’abandon du protocole PPCR et de son corollaire, le projet ministériel de nouvelle évaluation des enseignants.

Nous invitons les collègues à prendre connaissance des éléments de ce dossier dans les deux documents en pièces jointes.

Bien entendu, nous y reviendrons en détail dans les semaines qui viennent, et notamment à l’occasion des prochaines RIS. La construction du rapport de force pour mettre en échec ce projet de casse de nos garanties statutaires est à l’ordre du jour.


Spécial inclusion scolaire :
Le SNUDI-FO défend vos droits

FORCE OUVRIERE a toujours revendiqué une orientation et une compensation adaptées au handicap et/ou à la difficulté pour les élèves à besoins particuliers et la création de tous les postes et structures spécialisés à hauteur des besoins.

Or l’inclusion scolaire « rendue nécessaire » par la Loi de Refondation Peillon dégrade nos conditions de travail, ne tient pas compte des besoins particuliers des élèves en situation de handicap et remet en cause l’existence même des classes spécialisées et des structures spécialisées : RASED, CLIS-ULIS, IME, ITEP, SEGPA, EREA…

Nous invitons les collègues à prendre connaissance du 4 pages spécial inclusion scolaire en pièce jointe.

Ce document élaboré par le SNUDI-FO doit permettre aux enseignants, avec leur syndicat départemental, de ne pas rester isolés face à une institution scolaire qui, bien souvent, laisse les personnels livrés à eux-mêmes !

Il y a trop de situations dramatiques dans les classes !
Assez de culpabilisation !

Il faut résister et exiger des conditions de travail dignes de ce nom !
Le rôle du syndicat de négocier, et au besoin d’établir un rapport de force, est essentiel.
Les personnels, avec le SNUDI-FO, peuvent réussir à surmonter de nombreux obstacles et obtenir des réponses concrètes à des situations difficiles voire dangereuses !

Vous êtes confronté à des difficultés liées à l’intégration d’un élève à comportement particulier, ou avec un handicap non compensé (notification MDPH non respectée, AVS non remplacée, placement non réalisé…) ? Il faut le signaler immédiatement, sans attendre un éventuel incident ou accident.

Le SNUDI-FO agit pour : le droit à un enseignement spécialisé pour les élèves,
le droit à des conditions de travail dignes pour tous.
Au cas par cas, le SNUDI-FO défendra tous les collègues qui feront appel à lui !

Ne restez pas isolé : contactez le SNUDIFO47 dès que la situation se présente.


C’est décidé, j’adhère à FO !

  • POUR l’abandon de la réforme des rythmes scolaires
  • POUR l’abandon de PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants
  • POUR le respect de nos obligations de service
  • POUR la défense de nos garanties statutaires et de nos conditions de travail

C’est décidé, j’adhère à FO !

Participation aux RIS : rectificatif

Contrairement à ce que nous avons indiqué dans le document sur les modalités de participation aux Réunions d’Information Syndicales (Lettre d’inFO du 29 septembre 2016), vous devez en informer votre IEN au moins 48 heures à l’avance et non une semaine.

Merci aux collègues qui nous ont signalé cette erreur.

En clair les collègues qui souhaitent participer à la RIS organisée par le Snudi-FO le jeudi 6 octobre à 17h à Monflanquin peuvent encore transmettre l’information à l’IEN aujourd’hui.

Au cours de cette RIS, nous aborderons les thème suivants :

? Qu’est-ce que PPCR et le projet d’évaluation des enseignants ?
? Certains « syndicats » prétendent qu’avec PPCR, nous allons être « revalorisés » financièrement : est-ce vrai ?
? Qu’en est-il du projet de décret modifiant nos ORS (obligations réglementaires de service) ?
? Mercredi après-midi de formation : sont-ils obligatoires ?
? Sécurité : Retour sur les consignes ministérielles
? …

Modalités pratiques et modèle de lettre à adresser à l’IEN en pièces jointes.

Rappel : la deuxième RIS est prévue le 18 octobre 2016 à 17h à Agen (Siège du syndicat : 9-11 rue des frères Magen).


Les RIS du Snudi FO, c’est maintenant | Élections aux conseils d’écoles et consignes de sécurité | Animations pédagogiques via GAIA : l’usine à gaz | Direction d’école : à propos de l’aide administrative

Les RIS du SNUDIFO47, c’est maintenant.

Premières réunions programmées :
? Jeudi 6 octobre – 17 H 00 – Ecole élémentaire de Monflanquin
? Mardi 18 octobre – 17 H 30 – Au siège du syndicat, 9, 11 rue des frères Magen à Agen

« Ras-le-bol ! La coupe est pleine ! »

Nombreux sont les collègues qui n’en peuvent plus. La dégradation de nos conditions de travail est continue, alimentée par les mesures de la « refondation » de l’école : réforme des « rythmes scolaires », école « inclusive », nouveaux cycles avec le cycle 3 « école-collège », ingérence accrue des élus locaux avec les PEDT, nouveaux programmes, toutes mesures qui entraînent toujours plus de réunions qui font exploser les 108 heures… A cela s’ajoutent des classes toujours chargées, le manque de remplaçants, et maintenant le recrutement de contractuels jetables, une formation continue liquidée… Il devient chaque jour plus difficile d’enseigner.

Un nouveau rapport fait état de ce que l’éducation en France est de plus en plus inégalitaire. Qu’importe pour nos gouvernants, qui se préoccupent des résultats de leur politique comme de l’an 40, pourvu que les exigences de déqualification et de baisse du coût du travail des sphères dirigeantes de la finance soient satisfaites. Ils n’ont qu’un seul mot d’ordre : « On continue ! »

Projet d’évaluation des enseignants : alerte !

Une seule exigence : le retrait !

Leur objectif immédiat : faire sauter le verrou qui bloque encore la mise en œuvre jusqu’au bout des contre-réformes : le statut. Le moyen pour y parvenir : le protocole PPCR, refusé par une majorité FO, CGT et SUD. Une revalorisation en trompe l’oeil, « des promotions à la tête du client, une formation rééducation, l’auto évaluation culpabilisatrice comme dans le privé, une carrière individualisée, la fin de la liberté pédagogique  » et un accompagnement permanent qui renvoie tous les PE titulaires à l’état de stagiaires à vie, tel est le véritable contenu de PPCR.

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés !
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

? Qu’est-ce que PPCR et le projet d’évaluation des enseignants ?
? Certains « syndicats » prétendent qu’avec PPCR, nous allons être « revalorisés » financièrement : est-ce vrai ?
? Qu’en est-il du projet de décret modifiant nos ORS (obligations réglementaires de service) ?
? Mercredi après-midi de formation : sont-ils obligatoires ?
? Sécurité : Retour sur les consignes ministérielles
? …

? Modalités pratiques et modèle de lettre à adresser à l’IEN en pièces jointes.


Élections aux conseils d’écoles et consignes de sécurité

Les élections aux conseils d’écoles doivent se dérouler le vendredi 7 octobre. Les dernières consignes ministérielles relatives à la sécurité placent les collègues, et en particulier les directeurs, dans une situation difficile. Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour ne pas laisser les personnels livrés à eux-mêmes. Le SNUDIFO a écrit à la ministre (lire le courrier en pièce jointe).


Animations pédagogiques via GAIA : l’usine à gaz

Rappelez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps encore, le bon vieux temps où nous nous inscrivions via Base 47…
Qui, sincèrement, aurait pu penser que nous le regretterions ?
Personne, et pourtant…


Direction d’école : à propos de l’aide administrative

Les directeurs d’écoles sont confrontés en cette rentrée à une charge de travail considérable, alourdie par les dispositifs de la refondation et les consignes en matière de sécurité. Pour y faire face, le régime des décharges est notoirement insuffisant, notamment pour les collègues des écoles de moins de quatre classes. C’est la raison pour laquelle le SNUDI-FO revendique une amélioration significative du régime des décharges avec l’attribution d’une décharge hebdomadaire pour tous, y compris pour les collègues des écoles à classe unique.

Des collègues directeur(trice)s des écoles de deux et trois classes ont dû attendre fin septembre pour bénéficier de la première journée de décharge (sur les 10 auxquelles ils ont droit) et dans certains cas, il a fallu l’intervention du SNUDIFO47. N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes dans ce cas.

En outre, plusieurs collègues nous ont alertés sur le fait qu’ils ne bénéficiaient pas d’une ADE (aide administrative à la direction d’école), aide appréciable, particulièrement pour la préparation des élections au conseil d’école.
C’est pourquoi Le SNUDIFO47 écrit ce jour à l’inspecteur d’académie pour attirer son attention sur ce problème. Vous pourrez lire la lettre en pièce jointe.

Afin d’appuyer notre démarche, nous invitons tous les collègues directrices et directeurs d’école qui estiment indispensable de bénéficier d’une ADE à nous le faire savoir.


C’est décidé, j’adhère à FO !

  • POUR l’abandon de la réforme des rythmes scolaires
  • POUR l’abandon de PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants
  • POUR le respect de nos obligations de service
  • POUR la défense de nos garanties statutaires et de nos conditions de travail

C’est décidé, j’adhère à FO !

PPCR et projet d’évaluation des enseignants : Faire avaler la casse du statut par une revalorisation en trompe-l’oeil

La décision gouvernementale de mettre en œuvre le protocole PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations, protocole que les organisations majoritaires de la Fonction Publique FO, CGT et Solidaires ont refusé de signer) fait peser les plus graves menaces sur nos droits, notre statut, nos carrières et nos salaires.

Evaluation : Chatel, le retour

Le gouvernement ressort le projet du Ministre Chatel d’une évaluation par compétences avec un bilan professionnel annuel en lieu et place de l’inspection avec une note chiffrée. Certes, beaucoup de collègues ne voient pas d’un bon œil le système actuel de l’inspection. Sauf que… Au motif de passer d’une notation chiffrée soit-disant trop injuste – alors que celle-ci est cadrée par des grilles nationales ou académiques, la note pouvant être contestée devant la CAPD – on passerait à une évaluation formative, ou l’appréciation serait littérale, soit sans classement possible pour l’obtention d’une promotion éventuelle.

Pour le ministère, il s’agit de passer, de la notation en lien avec les tâches d’enseignement à autre chose : l’évaluation de ce qui est périphérique. Car pour le ministère, un enseignant n’enseigne pas seulement ; il est, dans le cadre de la loi de Refondation, du référentiel des compétences et connaissances, un tout qui doit rendre compte dans son entretien d’évaluation annuel avec le chef d’établissement (ou l’IEN) de ses progrès, de sa volonté de formation, de la manière dont il applique les réformes et les explicite….

Le chef d’établissement (ou l’IEN) choisirait ainsi les 30% de collègues qui pourraient bénéficier du qualificatif « excellent » leur permettant éventuellement (au plus 2 fois dans la carrière en classe normale) d’avoir une réduction d’ancienneté d’un an pour passer au 7ème ou au 9ème échelon. C’est la liberté pédagogique individuelle qui est attaquée et mise en cause.

Nous placer définitivement sous la coupe de la « communauté éducative »

Avec la calamiteuse contre-réforme des « rythmes scolaires », les ingérences des élus politiques se multiplient dans nos écoles, mais nous pouvons encore y mettre le holà en nous appuyant sur notre statut d’enseignant fonctionnaire d’État.

Le gouvernement a bien perçu qu’il a y avait un verrou à faire sauter pour nous mettre totalement sous la coupe des PEDT dans l’école des territoires. Il est clair que ce nouveau dispositif d’évaluation correspond à cet objectif : nous serions évalués notamment sur notre « contribution à l’action de la communauté éducative ».

« A tout moment de la carrière » nous serions contraints d’accepter un « accompagnement d’un CPC, PEMF, tuteur …» pour « consolider nos compétences professionnelles, remédier aux difficultés rencontrées » « favoriser la mobilité » et « aussi répondre à tout autre besoin exprimé localement » !

C’est-à-dire qu’il nous faudrait accepter de renoncer à nos droits statutaires et à notre indépendance professionnelle, pour espérer bénéficier d’une promotion ! Pour FO, c’est inacceptable.

Une pseudo-revalorisation pour faire passer la pilule

PPCR contient deux autres volets : l’intégration de points des indemnités perçues dans le salaire, une classe exceptionnelle au-dessus de la hors classe, pour les plus « méritants ». Pour une majorité d’entre nous, la carrière se fera à un rythme unique, mais moins avantageux que le rythme moyen actuel. Nous vous invitons à prendre connaissance de notre dossier qui démontre précisément ce qu’il en est de la « revalorisation » mise en avant par le ministère pour nous faire avaler la pilule de la remise en cause de nos garanties statutaires.

? lire le dossier Augmentation du salaire des PE : info ou intox ?

Salaires, promotions, évaluations : rien n’est acceptable dans PPCR !

Ce qui n’était pas acceptable en 2012 avec le décret Chatel n’est pas plus acceptable aujourd’hui avec le projet PPCR Valaud Belkacem. Une seule exigence s’impose : le retrait de PPCR et du projet gouvernemental de nouvelle évaluation qui en découle !

Mercredis après-midi de formation : respect de nos obligations de services !

Des ordres de mission pour au moins un mercredi après-midi -en présentiel- et même pour 2 heures et quart en distanciel…
Bigre ! Voilà qui montre le sérieux avec lequel l’administration entend que nous considérions la prétendue « 2e journée de pré-rentrée » (appelée aussi l’an dernier, « journée du Recteur », ce qui sonnait un peu comme un ancien privilège féodal, on comprend donc que le Dasen dans sa lettre ait laissé de côté cette appellation).

Ainsi donc, même si elle n’a pas de fondement légal, vous serez obligés de la faire, cette fameuse 2ème journée de pré-rentrée, qui arrive après (la rentrée) et que vous estimez avoir déjà faite avant. Vous suivez ?

Pour le Snudi-FO, les choses sont claires : comme nous l’avons déjà expliqué l’année dernière, ces mercredis après-midi de travail supplémentaire n’ont pas de base règlementaire et sont imposés au nom d’une 2e journée de pré-rentrée qui n’existe pas.

Et attention, pour les 2h15 que les collègues de cycles 1 et 2 doivent faire en distanciel, vous êtes prévenus, votre temps de connexion sera contrôlé (d’où l’ordre de mission)…
Eh ben dis-donc, tout ceci pourquoi ? Les nouveaux programmes associés à la loi de Refondation de l’Ecole ? Ou pour faire passer en force des heures de travail supplémentaires qui s’ajouteraient à nos 108h d’obligations réglementaires de service ? On peut se poser la question.

Toujours est-il que c’est sûr, là, il y a obligation. Oui, mais … Le SNUDI FO vous invite à décompter ces heures des 108h : ne faites pas 5h15 de travail supplémentaire, hors temps de présence des élèves, sans les déduire de vos ORS.

PEdT, APC, Rythmes Scolaires : comment en finir !

Pour en finir avec la confusion scolaire/périscolaire, les PEdT, l’APC, … L’abrogation du décret instaurant les rythmes scolaires est plus que jamais à l’ordre du jour !

En cette rentrée scolaire marquée par une détérioration sans précédent des conditions d’enseignement des personnels, le SNUDI-FO constate que les effets néfastes du décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013, instaurant la réforme des rythmes scolaires, ne font que s’accroître sans aucun effet bénéfique pour les élèves. Les faits l’attestent : ce décret instaure le désordre dans les écoles et ouvre la porte à l’intrusion généralisée des municipalités dans l’enseignement, à la mise sous tutelle des PE, fonctionnaires d‘Etat, par les élus locaux.
[…]
Suite de l’article dans le communiqué du SNUDI-FO

108 heures : comptez vos heures !

108 heures : il faut compter vos heures !

Dans un contexte où on nous demande sans cesse de nouvelles missions sans que notre salaire n’augmente réellement (voir notre article sur ce sujet ici), il convient de faire respecter notre statut et de ne pas accepter de travailler bénévolement, ouvrant ainsi la porte à tous les abus préjudiciables à nos conditions de travail.

Pour cela nous vous avons mis un tableau en pièce jointe. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le SnudiFO-47.

Conséquence au quotidien, en particulier pour les directeurs, des consignes liées à la sécurité vigilance-attentat

Suite aux derniers attentats qu’a subis la France, la note ministérielle du 29 juillet 2016, concernant plus précisément les directeurs d’école et les directives qui leur sont adressées, soulève certaines questions importantes qui, dans la « culture de la sécurité » qu’on nous demande de développer, exigent d’avoir une réponse claire, précise et rapide.
Car le gouvernement et les DSDEN se retranchent derrière le même discours démagogique flou sur la sécurité des enfants qui nous sont confiés, cela ne fait que cacher leur ignorance de ce qu’il convient de faire, leur versatilité quant-aux mesures à prendre et cette « urgence attentat » réelle révèle l’impréparation de l’État alors que l’affaire Merah date urgemment de mars 2012, les crimes perpétrés à Charlie Hebdo créent l’urgence depuis janvier 2015, soit bientôt deux ans…

• Ainsi, au sujet de la communication des numéros de téléphone personnels que réclament les DASEN, même si directeurs et adjoints ont déjà rempli la fiche de renseignements professionnels et que l’administration dispose déjà de leur numéro de téléphone, il convient de savoir qu’un CHSCT Ministériel aurait dû réglementairement être convoqué avant la publication de la note du 29 juillet.
Cela n’a pas été fait. Il y avait urgence… depuis mars 2012.
Précisons que le fait qu’un agent de l’État soit joignable, y compris de manière volontaire, en dehors de ses heures de service sur un téléphone (personnel ou professionnel) relève d’un dispositif d’astreinte qu’aucun texte réglementaire n’autorise et qui doit ouvrir droit à rémunération. C’est, sinon, une atteinte au respect des ORS qu’on nous demande si souvent de respecter à la lettre.
Mais Il y a urgence… depuis quand déjà ?

Nous demandons donc à Monsieur le DASEN de faire savoir au ministère, comme le fait le Snudi-FO, qu’il est urgentissime de régler correctement cette question réglementaire et pas au détriment des enseignants et directeurs d’école.

• Concernant la tenue de réunions de rentrée avec les parents d’élèves pour exposer les mesures de
sécurité prises au sein des écoles, nous attirons votre attention sur le piège que constituent ces réunions : pas plus en matière de sécurité concernant les attentats que sur les autres questions de sécurité évoquées dans le PPMS, les directeurs n’ont de compétences particulières. La responsabilité des enseignants ne peut être engagée au titre de la sécurité des élèves qui leurs sont confiés lorsqu’il s’agit de circonstances exceptionnelles ne relevant pas de conditions normales auxquelles sont confrontés les enseignants dans l’exercice de leurs fonctions. Entrent en jeu ici des compétences particulières qui sont celles de l’État et des autorités civiles.
Il appartient donc aux autorités hiérarchiques de fournir le texte écrit qui sera remis aux parents ainsi que la liste des mesures prises après concertation avec les responsables municipaux et civils qualifiés et que devront suivre les enseignants.

Nul enseignant ne peut être tenu responsable d’un quelconque défaut d’évacuation ou d’alerte (comme Monsieur le DASEN l’a exprimé lors de la CAPD du 6 septembre 2016). En l’état de la note du 29 juillet, la sécurité des élèves et des personnels n’est qu’une illusion entretenue par l’administration auprès des parents.
Monsieur le DASEN doit agir auprès des municipalités et du ministère pour que les mesures de la « culture de la sécurité » ne soient pas pure démagogie et charge de responsabilités supplémentaires pour les enseignants.

• Les parents doivent être sollicités afin d’obtenir leur aide pour « la sensibilisation et la mise en œuvre des règles définies pour assurer la sécurité des entrées et des sorties des élèves ».
Le caractère amateur d’une telle consigne souligne l’impréparation d’un ministère qui fait communication de tout bois. L’appel à tout va à la « communauté éducative » ne doit pas faire oublier qu’il revient à l’État, via les services adéquats, d’assurer la sécurité des citoyens et non pas aux enseignants et aux parents.
La consigne ci-dessus soulève des problèmes importants : Qui sélectionne les parents volontaires et sur quels critères ? Qui portera la responsabilité – y compris pénale – du choix de tel ou tel parent en cas d’incident ultérieur ? Qui définira les missions et les tâches de ces parents ? Qui exercera sur les missions de ces parents un contrôle que la confiance n’exclut pas ?
Cette consigne peut donc poser de nombreux problèmes, y compris de sécurité, qui nécessitent son annulation et des réponses aussi précises qu’urgentes de la hiérarchie.

Le Snudi-FO, comme tous les enseignants, comprend parfaitement l’importance qu’il y a à trouver des réponses le plus adaptées à ces questions urgentes de sécurité liées aux attentats. Le Snudi-FO ne demande pas aux enseignants de refuser les consignes actuelles liées à la sécurité.
Mais « l’union sacrée » et les efforts demandés aux fonctionnaires de l’Éducation Nationale ne doivent pas faire peser sur leurs épaules des responsabilités qui ne sont pas les leurs. Les autorités civiles doivent être mises à contribution et leur responsabilité engagée. Ce n’est pour l’instant pas la voie qu’a choisie le ministère en considérant, de manière bien pratique et démagogique, que cela rentre dans la cadre usuel de nos responsabilités sur la sécurité des enfants qui nous sont confiés.