Spécial carte scolaire rentrée 2017 : HONTEUX…

Spécial carte scolaire rentrée 2017 : HONTEUX !!
Le DASEN confirme la politique d’austérité

​​La réalité des mesures annoncées a rapidement fait litière des annonces fracassantes de création de postes pour la rentrée de septembre 2017. Lors du CTSD* du 6 février, l’inspecteur d’Académie a d’entrée de jeu précisé le cadre de ses mesures : aucun des 16 moyens attribués au département ne servira à ouvrir de nouvelles classes ! Tous seront utilisés pour les priorités définies par le ministère dans le cadre de la loi de « refondation » de l’école. Annonces confirmées au CDEN** du 7 février.

Traduction concrète :
-> 10 ouvertures, mais 13 fermetures de classes ! Les postes qui permettent d’ouvrir des classes pour alléger les effectifs sont créés au détriment d’autres écoles par le biais de fermetures.
-> Aucun poste de titulaire remplaçant supplémentaire ! Et ce alors que le DASEN a dû recevoir le 25 janvier une délégation intersyndicale face au manque criant de remplaçants (il manquait en moyenne 12 remplaçants par jour en novembre). Le DASEN préfère traiter le problème en remettant en cause le droit à formation et les temps partiels.
-> Création de 6 nouveaux postes en REP pour répondre aux priorités ministérielles :
+ 4 postes « plus de maîtres que de classes » : ces postes constituent un alibi pour ne pas ouvrir de classes (voire en fermer, y compris en REP !), pour ne pas recréer des postes de RASED, véritables « maîtres plus » spécialisés.
+ 2 ​postes « scolarisation des moins de trois » ans (un troisième est annoncé), dispositif de territorialisation de l’école sous la houlette des municipalités au détriment d’une véritable politique de scolarisation des enfants de moins de trois ans (rappelons qu’un tiers des enfants de 2 ans étaient scolarisés en 1990 ; ils n’étaient plus que 11,7 % en 2014).
-> Un seul poste de maître G créé ! Il manque 6 postes de maître E et 15 postes de maître G pour des RASED complets.
-> Aucun moyen pour les décharges de direction.
-> Aucun poste de psychologue créé alors que les demandes des collègues sont de plus en plus nombreuses.
-> Une seule classe ULIS école créée.

Résultat du vote au CTSD : 7 contre (1 FO et 6 FSU), 1 pour (1 SGEN-CFDT), 1 abstention (1 SE-UNSA)
Détail des mesures annoncées : ci-dessous.

Ce n’est pas tout…

Un nouveau concept : ​ »Surveillance à la fermeture » : attention DANGER

En fin de réunion du CTSD, l’inspecteur d’Académie annonce que 9 écoles seront placées en « surveillance à la ​fermeture » ! Il a justifié cette annonce au nom du fait qu’il doit garder une marge de manoeuvre à la rentrée pour d’éventuelles ouvertures, faisant ainsi l’aveu que pour ces écoles, où les effectifs seront comptés à la rentrée, un risque réel de fermeture existe en septembre.
Seuls les représentants FO ont avec force dénoncé cette disposition. En effet, ces écoles n’apparaîtraient pas dans les mesures annoncées de la carte scolaire. Ce ne sont pas des blocages à la fermeture : les collègues ne bénéficieraient donc pas des bonifications dont bénéficient ceux qui sont victimes d’une mesure de carte scolaire ! Ils devraient vivre pendant 6 mois dans l’anxiété avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête et aucune compensation en cas de fermeture.

Pour FO, c’est inacceptable.

Lors de la présentation de ses mesures au CDEN, le DASEN, curieusement, n’en a pas fait mention. Nous l’avons donc interpellé. Sa réponse : « Toutes les écoles du Lot-et-Garonne sont placées sous surveillance. » (!)
Nous lui rappelons que ce n’est pas le discours qu’il nous a tenu la veille ; regrettant d’avoir « à faire attention à ce [qu’il] dit », il réitère : « Je le dis, toutes les écoles du département sont sous surveillance. » L’intervention ferme des représentants FO au CTSD a eu quelques effets.
Cependant, pouvons-nous être totalement rassurés par cette pirouette du DASEN ? Le SNUDI-FO n’acceptera pas de fermetures brutales à la rentrée, lesquelles placeraient les équipes et les collègues victimes d’une telle mesure dans une situation inadmissible en pleine rentrée des classes.
Pour information, voici la liste des écoles annoncées comme étant sous « surveillance à la fermeture » : Boé : D. Lapeyre et R. Muzas ; Calignac ; Espiens ; St-Laurent/Bazens ; Lacépède/Laffite ; Bourran ; Le Temple sur Lot ; Monbahus/Montignac-de-Lauzun ; Villeneuve sur Lot : Descartes

Résultat des votes au CDEN :
-> Sur la carte scolaire 1er degré : 7 contre (1 FO et 6 FSU), 7 pour ( dont 1 SGEN-CFDT), 6 abstentions (dont 2 SE-UNSA)
-> Sur la carte scolaire 2nd degré : 1 contre (FO), 7 pour, 12 abstentions (dont 2 UNSA et 6 FSU)

Pour FO, la carte scolaire, ce n’est pas terminé.

Restant sourd aux revendications, le DASEN a annoncé ses mesures en fin de CTSD, laissant les représentants du personnel dans le flou pendant des heures. Une façon de leur dire : cause toujours… les mesures dont déjà prises.

Aux écoles qui ont fait confiance à FO pour relayer leurs revendications et qui n’ont pas obtenu satisfaction, à toutes celles qui ne l’ont pas fait mais qui revendiquent les moyens de travailler dans de bonnes conditions, nous disons : rien n’est joué, c’est par le rapport de force qu’on peut obtenir satisfaction.

Car force est de constater que, sans la pression « d’en bas », la parole des représentants du personnel ne pèse pas assez lourd dans ces instances consultatives que sont le CTSD et le CDEN. Le SNUDIFO47, qui n’est pas un syndicat « d’accompagnement des réformes », se tient à disposition pour apporter son aide dans les démarches de mobilisation.

* CTSD : Comité technique spécial départemental, où siègent les représentants du personnel et les représentants de l’administration.
** CDEN : Conseil départemental du l’Education nationale ; y siègent, outre les représentants du personnel et de l’administration, les représentants des parents d’élèves, des DDEN et des élus (maires et conseillers départementaux).

Ne manquez pas les prochaines RIS du SNUDIFO47

BEAUVILLE – École primaire – lundi 13 février -> 17h
CASTILLONÈS – École maternelle – mardi 14 février -> 17h
AGEN Spécial Mouvement UDFO – mardi 21 mars -> 17h
Modalités de participation : voir en pièce jointe.

Rentrée 2017 : Le DASEN confirme la politique…

Rentrée 2017 :
Le DASEN confirme la politique d’austérité​

La réalité des mesures annoncées a rapidement fait litière des annonces fracassantes de création de postes pour la rentrée de septembre 2017. Lors du CTSD du 6 février, l’inspecteur d’Académie a d’entrée de jeu précisé le cadre de ses mesures : aucun des 16 moyens attribués au département ne servira à ouvrir des classes. Tous seront utilisés pour les priorités définies par le ministère dans le cadre de la loi de « refondation » de l’école.​ Nous y reviendrons ​plus précisément dans une prochaine Lettre d’inFOrmation.
​Pour le détail des mesures annoncées par le DASEN, cliquez ICI

Temps partiels sur autorisation : Attention !

Le Dasen ayant annoncé qu’il comptait l’an prochain récupérer des postes, entre autres, en revoyant drastiquement la politique départementale d’accord des temps partiels sur autorisation (dont les compléments correspondraient au nombre de remplaçants qui manquent), nous rappelons que cette mesure risque fort d’être contre-productive.
Lire la suite en pièce jointe.

Démissions de professeurs, licenciements de stagiaires :
FO rétablit les faits !

Les articles de presse se multiplient sur les démissions de professeurs suite à la publication d’un rapport sénatorial. La ministre minimise en parlant d’un nombre de démissions « extrêmement faible ». Pour d’autres, il est normal que le nombre de démissions soit multiplié par trois dans le 1er degré et par deux dans le 2nd degré entre 2012 et 2016, en raison du nombre de postes ouverts aux concours de l’éducation nationale… Il fallait oser !
Ouvrir des postes aux concours conduirait à la démission ? Rétablissons les faits.
Lire la suite en pièce jointe.

Au nom de l’inclusion : l’enseignement spécialisé est menacé !

Trois projets de textes (décret et arrêtés) ont été présentés au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), permettant la mise en place du Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI). De quoi s’agit-il ? Une nouvelle certification, commune au premier et second degré, en lieu et place du CAPA-SH et du 2CASH, remet en cause la formation spécialisée et les statuts.
Lire la suite en pièce jointe.

Nous aimerions vous donner uniquement des bonnes nouvelles.
Mais les politiques successives ne font que porter atteinte à l’école publique et laïque de la République.
Nous défendons cette école, nous défendons ses valeurs et nous défendons ses agents.
Pour la défendre vous aussi, pour revendiquer la sauvegarde de nos statuts, une vraie revalorisation de nos salaires et une amélioration de nos conditions de travail, un seul syndicat, indépendant et à la position claire : le SnudiFO-47 !

Pass Education : une revendication partiellement satisfaite

Le Pass Éducation permet à son détenteur d’accéder gratuitement aux collections permanentes de plus de 160 musées et monuments nationaux.

Réservé jusqu’à présent aux seuls enseignants, titulaires et contractuels du 1er et 2nd degré en activité devant élèves, la ministre de l’Éducation nationale a enfin annoncé l’extension du PASS Education à compter de janvier 2017 à tous les membres des équipes éducatives des écoles et établissements scolaires : personnels de direction, d’éducation, administratifs, sociaux et de santé, d’orientation, AESH, etc, ainsi que les conseillers pédagogiques du 1er degré et départementaux.

Cette décision satisfait partiellement une des revendications de la FNEC FP-FO qui a toujours revendiqué son extension à tous les agents du ministère. Partiellement, car une partie des agents restent exclus : personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé en poste dans les services académiques, ex-COP et DCIO, corps d’inspection, secrétaires de circonscription, enseignants du CNED, etc.

Pour la FNEC FP-FO, la revendication reste d’actualité : le PASS Education doit bénéficier à tous les personnels du ministère qui tous participent à la même mission. C’est pourquoi la FNEC FP-FO continue de revendiquer son extension à tous les agents.

Carte scolaire 2017 | PPCR – Projet de décret sur l’évaluation | Postes vacants – remplacement | Calendriers des payes et pensions | Se syndiquer en 2017

RENTREE 2017

Après le CTM du 15 décembre : la réalité des chiffres

4311 postes annoncés mais seulement 219 pour des postes classes.

Nous invitons toutes les écoles à nous communiquer leur situation et leurs revendications au moyen de la fiche enquête jointe. Le CTSD carte scolaire se tient le lundi 6 février.

Pour notre organisation une seule question importe : les 4311 postes annoncés permettront-ils d’ouvrir des classes, d’alléger des effectifs (plus de 90 000 classes dépassent 25 élèves dont 7 700 plus de 30 élèves), de créer des postes de remplaçants ou spécialisés partout indispensables, de reconstituer les postes de RASED, d’augmenter les volumes de décharge de direction insuffisants, de rétablir les départs en stages CAPA-SH …?

Tout d’abord il faut rappeler qu’entre 2008 et 2016 le nombre d’élèves a augmenté de 103 000 alors que le budget a diminué de 1693 ETP. On est donc loin d’un retour au niveau de 2008 pourtant déjà insatisfaisant.

Pour la rentrée 2017 l’annonce d’une augmentation de 4311 postes pour l’enseignement scolaire du 1er degré avec une baisse légère de 12 100 élèves soit -0,17% par rapport à 2016 semble séduisante. Pourtant l’étude attentive de la répartition du plafond d’emploi fait apparaître une toute autre réalité.

En effet les 4311 postes supplémentaires annoncés se décomposent en :

1) 3274 (soit la majeure partie) affectés au « pilotage et l’encadrement pédagogique » , dont :
dont 1941 réservés pour les PDMQDC dont les DASEN se servent pour refuser d’ouvrir des classes ce que le ministère a justifié et confirmé au CTM.
dont 1233 postes réservés pour le remplacement. Pour le SNUDI-FO, l’amélioration du remplacement passe par le recrutement au concours pour mettre fin aux milliers de journées non remplacées dans les écoles qui entraînent des répartitions d’élèves et accroît d’autant la moyenne réelle du nombre d‘élèves par classe.
dont 100 postes pour les conventions ruralité attribués essentiellement à partir de critères spécifiques territoriaux.
– et un nombre non défini de postes pour la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, l’éducation prioritaire et le rééquilibrage territorial et la « reconstitution » des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased).
Ces postes ne font pas un enseignant de plus devant une classe.

2) 219 ETP (+0,08%) pour des postes classes selon le PLF 2017. Il y aura donc aucune amélioration du nombre d‘élève par classe !

Et une baisse de 400 ETP pour la formation : ce qui signifie moins de formation pour davantage de maîtres.

A cette situation il faut ajouter le fait que 665 postes de PE n’ont pas été couverts par le concours en 2016, après les 334 de 2015, soit près de 1000 postes en deux rentrées. (Rapport de la cour des comptes).

Enfin, le ministère rappelle dans la note de présentation que le « mouvement de concentration du réseau », autrement dit les fermetures d’écoles se poursuit, notamment dans le cadre des conventions ruralité, mais aussi dans les villes: 292 écoles maternelles ont encore été fermées à la rentrée 2015 et 292 écoles primaires à la rentrée 2015. Il est à noter que le nombre moyen d’élèves par classe n’a connu aucune amélioration significative depuis 2011(de 23,69 à 23,56).

Projet de décret Vallaud-Belkacem sur l’évaluation des enseignants,
transposant le « non-protocole » PPCR

A l’appel de la FNEC FP-FO, de la CGT Educ’action et de SUD Education
Dans toute le France, rassemblons-nous au ministère, devant les rectorats et DSDEN

MERCREDI 1er FEVRIER À 15 H

pour exiger le retrait du projet de décret !

Le SNUDIFO47 invite les collègues à prendre connaissance de notre analyse du projet de décret, lequel modifie en profondeur le statut des professeurs des écoles et met en cause nombre de nos garanties statutaires.

Ainsi vous trouverez en pièces jointes :
– une analyse détaillée avec citations des principaux articles du décret suivies de nos commentaires ;

– un document d’une page sous forme de « fleur » résumant les principaux points.

Nous vous préciserons dans une prochaine lettre d’inFOrmations les modalités d’organisation du rassemblement du 1er février.

Postes vacants et remplacement

Face au problème criant du remplacement, les trois organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI-FO et SE-UNSA ont décidé de s’adresser ensemble à l’inspecteur d’Académie et lui demandent de les recevoir en audience.

Vous pourrez lire en pièce jointe la position du SNUDI-FO sur le problème du recrutement sur liste complémentaire pour pourvoir les postes vacants.

Calendrier des payes et pensions

Nous invitons les collègues qui souhaitent connaître les dates de virement de leur traitement ou de leur pension à consulter le tableau de nos camarades du SPASEEN-FO (personnels administratifs).

2017 : se syndiquer au SNUDI-FO

Marre de la dégradation de nos conditions de travail ? De l’accumulation de tâches, de réunions, qui nous éloignent toujours davantage du coeur du métier : enseigner ? Vous ne voulez pas être placé sous la tutelle des élus locaux ? Vous voulez conserver votre statut d’enseignant fonctionnaire d’état qui garantit notre indépendance professionnelle et notre liberté pédagogique ?
Seule la fédération FO de l’enseignement se prononce pour l’abrogation de la loi de « refondation ».

C’est décidé, en 2017, j’adhère à FO !
-> POUR l’abrogation de la loi de refondation et de la réforme des rythmes scolaires
-> POUR l’abandon de PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants
-> POUR le respect de nos obligations de service
-> POUR la défense de nos garanties statutaires et de nos conditions de travail

Renforçons l’instrument de la défense de nos droits individuels et collectifs.
Rejoignez le SNUDI-FO !

PPCR/évaluation | Hors-classe : le hold-up | LSU | Carte scolaire 2017 | Direction d’école et numérique | Se syndiquer

PPCR : Pourquoi FO a voté contre au Comité Technique Ministériel du 7 décembre

Le protocole PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunération), mis en oeuvre par le gouvernement malgré sa non signature par FO, CGT et Solidaires qui représentent la majorité des voix aux dernières élections professionnelles dans le Fonction publique, prétend imposer un nouveau déroulement de carrière, de nouvelles grilles de rémunération et une nouvelle évaluation par compétences des enseignants.

Voici les raisons pour lesquelles FO a voté contre au CTM du 7 décembre. A vous de juger.

Le Comité technique ministériel convoqué ce 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.

Les votes au CTM :

Contre : FO, CGT, SNALC
Pour : CFDT, FSU (fédération du SNUipp), UNSA

Vous pouvez lire ci-dessous un résumé des enjeux de ce vote. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire en pièce jointe la déclaration des représentants de la FNEC FP-FO au CTM.

> Des hausses de salaires ne répondant pas au rétablissement du pouvoir d’achat
Exemples : un PE au 5ème échelon gagnera fin janvier 2020 46,38 € de plus qu’ne janvier 2016, mais seulement 8,34 € de plus qu’en 2010 ; un PE au 10ème échelon aura en janvier 2020 25,12 € de moins qu’en 2010 ! Sur l’ensemble de la classe normale, sur 26 ans, le gain en 2020 en masse de points d’indice est de moins de 3%…

> Une durée de carrière allongée
La moyenne passe de 25 à 25,4 ans pour la classe normale et il faudra au moins 32 ans dans le meilleur des cas pour atteindre l’indice terminal de la hors-classe, plus probablement 35 ou 36 ans pour la majorité de ceux qui l’atteindront. Il est difficile de parler d’une accélération.

> Le rôle des CAP affaibli
Les collègues seront contraints à une double démarche pour obtenir que leur demande de révision de l’appréciation soit examinée en CAP et il n’y a plus de grilles chiffrées de référence. Il en est de même pour les avancements d’échelon.

> Une évaluation permettant l’arbitraire et les pressions locales
Cette évaluation fait disparaître toute notation chiffrée, toute référence collective. Elle repose sur les méthodes managériales d’évaluation par compétences (les savoirs, savoir-faire et savoir être) en vigueur dans le secteur privé.
Le projet de compte-rendu renvoie explicitement au «référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation» (arrêté du 1er juillet 2013) qui prétend découper le métier d’enseignant en une multitude de compétences, pour l’essentiel loin du coeur de métier, enseigner dans sa classe. Nous serions stagiaires à vie !

> Aucune garantie d’un déroulement de carrière complet jusqu’au sommet de la hors classe
Pire, en diminuant le nombre de promouvables sans changer le taux de promotions, le Ministère divisera par plus de 2 le nombre de promus en 2018 ! (Voir l’article suivant)

Salaires, promotions, évaluations :
Rien n’est acceptable dans PPCR !
Amplifions la campagne pour obtenir le retrait des projets de décrets.
Signez massivement la pétition nationale de la fédération FO de l’enseignement

Accès à la hors-classe : un hold-up se prépare !

Le projet de décret transposant PPCR pour les professeurs des écoles (c’est également le cas pour les professeurs certifiés, agrégés, les PLP, les CPE, les professeurs d’EPS et les futurs psychologues de l’EN) modifie les conditions d’accès à la hors-classe.

Ainsi, pour être susceptible d’être promu dans la hors-classe, quel que soit le corps, il faudrait atteindre deux ans d’ancienneté dans le 9ème échelon et non plus le 7ème échelon comme aujourd’hui. Dès la rentrée 2018, le nombre de promouvables à la hors-classe serait donc diminué de près des 2/3, entraînant une baisse massive du nombre de promus, déjà notoirement insuffisant ! Vous lirez dans le document en pièce jointe les explications détaillées illustrées par des exemples.

LSU : le SNUDI-FO en demande la suspension

Le courrier de la directrice générale de l’enseignement scolaire envoyé à tous les enseignants le 1er décembre ouvre la possibilité pour pour chaque enseignant d’évaluer ses élèves avec les outils et moyens de son choix et au rythme où il le souhaite, sans utiliser la mouture ministérielle du LSU.

C’est donc en référence à la note de Mme la directrice de la DGESCO, que le SNUDI-FO défendra tout enseignant qui se verrait injustement ennuyé parce qu’il n’utiliserait pas la version ministérielle du LSU.

En tout état de cause le SNUDI-FO demande avec la FNEC FP-FO, l’abandon total de la référence officielle au LSU. (Lire notre communiqué en pièce jointe).

Carte scolaire 2017 : préparons nos dossiers revendicatifs

Avec le projet de budget 2017, traduction des politiques d’austérité et de destruction du service public, la supercherie gouvernementale autour des prétendues créations de postes se poursuit.
Les 4 311 créations de postes 1er degré annoncées pour 2017 ne permettront pas d’ouvrir les classes nécessaires, d’alléger les effectifs, de créer des postes de remplaçants ou spécialisés partout indispensables, ni de reconstituer les postes de RASED, ni d’augmenter les volumes de décharge de direction insuffisants…
Ce qui se profile c’est une nouvelle dégradation des conditions de travail, un nouveau renforcement des dispositifs de la refondation avec toujours plus de postes pour les missions diverses définies par des projets locaux (PDMQDC…) et les PEDT, un renforcement de l’ « école inclusive » contre les moyens spécialisés.
En ces temps de réforme territoriale et de redécoupage des départements en communes nouvelles et intercommunalités, le SNUDI FO fera preuve de la plus grande vigilance concernant les conséquences des restructurations de RPI en terme de suppressions de poste, voire de fermetures d’écoles entières, notamment dans le cadre de « conventions ruralité » ou « conventions de territoires ».

Le SNUDIFO47 invite les collègues à constituer dès maintenant les dossiers revendicatifs (sureffectifs, manque de places en UPE 2A et ULIS-école, de postes de TR, de postes RASED…). Pour toute aide, contactez le syndicat.

Direction d’école
Projets ministériels sur le numérique : Alerte !

Le SNUDI-FO alerte les enseignants, et en particulier les directeurs d’école sur l’utilisation du numérique qui est à la fois le prétexte et le moyen de remettre en cause les garanties statutaires des collègues, d’augmenter et d’alourdir la charge de travail des directions d’école et de placer les écoles sous la tutelle des élus politiques locaux.

Nous vous invitons à lire en pièce jointe le communiqué relatif aux projets ministériels visant à transformer Base Elève en ONDE (Outil Numérique pour la Direction d’Ecole).

Notre outil syndical, le SNUDI-FO

Marre de la dégradation de nos conditions de travail ? De l’accumulation de tâches, de réunions, qui nous éloignent toujours davantage du coeur du métier : enseigner ? Vous ne voulez pas être placé sous la tutelle des élus locaux ? Vous voulez conserver votre statut d’enseignant fonctionnaire d’état qui garantit notre indépendance professionnelle et notre liberté pédagogique ?
Seule la fédération FO de l’enseignement se prononce pour l’abrogation de la loi de « refondation ».

C’est décidé, j’adhère à FO !
-> POUR l’abrogation de la loi de refondation et de la réforme des rythmes scolaires
-> POUR l’abandon de PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants
-> POUR le respect de nos obligations de service
-> POUR la défense de nos garanties statutaires et de nos conditions de travail

Renforçons l’instrument de la défense de nos droits individuels et collectifs.
Rejoignez le SNUDI-FO !

RIS | Changement de département | Evaluation des enseignants | Conseils écoles-collège | Psychologues scolaires

Participez massivement aux prochaines RIS organisées par le SNUDIFO47

Les deux prochaines Réunions d’Information Syndicale :
> Mardi 29 novembre à 17 heures : MARMANDE – Ecole élémentaire Edouard-Herriot
> Jeudi 1er décembre à 17 h 30 : VILLENEUVE SUR LOT – Mairie, salle 4

Les RIS programmées de janvier à juin 2017 :
> Castillonnès
> Villeréal
> Saint-Pardoux-Isaac
> Beauville
> Agen (spécial mouvement)
> Nérac
> Boé

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés !
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

Changer de département

Pour rappel, les inscriptions dans l’application SIAM seront closes le mardi 6 décembre à 12 h 00. Vous trouverez toutes les informations utiles sur les démarches à effectuer dans le guide pratique, ainsi qu’une fiche de suivi à retourner au syndicat dans notre lettre d’inFO du 17 novembre.
Nous mettons à votre disposition cette semaine un tutoriel pour vous aider à effectuer votre demande.
Pour toutes questions, contacter le syndicat.

Nouvelle évaluation des enseignants

A l’occasion des trois premières RIS organisées par le SNUDIFO47, 48 professeurs des écoles se prononcent pour l’abandon du protocole PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants qui en découle.

Vous pourrez lire en pièce jointe la motion adoptée par les participants à la RIS d’Aiguillon du 22 novembre.
Nous invitons l’ensemble des professeurs des écoles à signer la pétition ci-jointe.


Conseils écoles-collège : un rappel nécessaire

Les collègues sont actuellement destinataires de courriels leur enjoignant de participer à des réunions de conseils écoles-collège.
L’administration indique que le temps consacré à ces réunions doit être décompter des 108 heures. Outre que ces dernières ne sont pas un ballon de baudruche extensible à l’infini, cela pose des problèmes que nous avions déjà soulevés il y a un an en CAPD. Si ces conseils écoles-collège ont une existence réglementaire (article 57 de la loi du 8 juillet 2013 et décret du 24 juillet 2013), il faut savoir que :
– la participation à ces conseils ne relève pas pour l’heure de nos obligations de service;
– ils ne peuvent se faire que sur la base du volontariat et sur proposition du conseil des maîtres, et non sur désignation de l’IEN;
– en l’absence d’ordre de mission, les déplacements qui y sont liés ne sont pas pris en compte financièrement , et il n’y a pas de couverture en cas d’accident sur le trajet.

Rappelons ce que nous écrivions il y a un an : « Concernant la couverture en cas d’accident, l’administration indique que les personnels sont couverts de fait.
Elle a concédé qu’il s’agissait bien d’une invitation pour laquelle l’agent ne peut prétendre à des frais de déplacement. Enfin, « de notre côté, il y a de la souplesse ; nous travaillons avec le plus de bienveillance possible, sans pression », a précisé un IEN. Pour nous, il n’y a donc pas, pour cette année scolaire, d’obligation à assister à ces réunions. »
En l’état actuel de la réglementation, cela reste vrai : aucun collègue à cette étape de ne peut être contraint de participer au conseil écoles-collège et aux commissions qui en découlent.

La loi Travail appliquée à la Fonction publique Le Compte Personnel d’Activité : un outil pour broyer le statut et la protection des salariés.

La loi Travail concerne tous les salariés du public comme du privé.

Par son article 22, elle habilite en effet le gouvernement à légiférer par ordonnance pour mettre en place le Compte Personnel d’Activité pour les fonctionnaires, dans les trois versants de la Fonction publique.

Le CPA comporterait le Compte Personnel de Formation (CPF) et le Compte Engagement Citoyen (CEC). Chaque salarié serait individuellement «porteur de droits» inscrits sur un compte personnel, libellé en points [[(1)]] .

C’est le retour biaisé du livret ouvrier et il est au cœur de la logique d’une Loi Travail réactionnaire qui vise à l’individualisation généralisée des droits et à l’explosion des garanties collectives : Chaque agent sera obligé de se vendre, les «compétences» individuelles remplaçant progressivement les qualifications sanctionnées par les diplômes et les concours.

Une attaque contre les droits statutaires
Aujourd’hui, les agents publics (tant fonctionnaires que contractuels) ont des droits
individuels pour la formation dans le cadre collectif du Statut général et de statuts
particuliers.

Par exemple, toute l’architecture de la formation continue des enseignants du 1er degré repose sur quelques principes de base :
– la formation continue est un droit (crédit de formation à temps plein équivalent à une année scolaire, soit 36 semaines, à répartir sur la carrière). Le contrôle de l’exercice de ce droit étant assuré par les délégués syndicaux dans le cadre d’instances paritaires ;
– la formation continue est volontaire ;
– la formation continue est prise sur le temps de travail.

Avec le Compte Personnel de Formation, ces principes seraient balayés, il ne resterait tout au plus que 150 heures de formation, laquelle pourrait être suivie «en tout ou partie sur le temps de travail». Et le CPF supprime l’indemnité spécifique attribuée si la formation se fait en dehors du temps de travail… Dans le même temps, Najat Vallaud-Belkacem préconise de limiter les formations sur le temps scolaire, pour remédier au problème des absences non remplacées…

Le CPF va de pair avec la réforme de l’évaluation des personnels
Les «actions préalables d’évaluation» sont considérées comme «formations éligibles» au compte personnel de formation. Adossé à PPCR et à la réforme de l’évaluation des enseignants, le droit individuel à la formation se transformerait en obligation, sous le contrôle permanent de l’employeur ou du supérieur hiérarchique, pour répondre aux besoins des restructurations ou des réformes en cours, à l’image des formations-formatages imposées aux enseignants pour les contraindre à mettre en place la réforme du collège.

Un outil pour imposer la mobilité et accompagner les restructurations

Avec la régionalisation, au ministère de la Culture, à Jeunesse et Sports, les services déconcentrés sont restructurés, délocalisés, mutualisés, avec pour conséquences des plans de mobilité, la remise en cause des missions et des qualifications des agents.

La même logique est cours dans l’Education nationale : restructurations, fusions et mutualisations des services académiques, plates-formes interdépartementales de gestion.

Dans ce contexte de suppressions de postes et de restructurations, les statuts sont jugés trop contraignants pour déplacer les agents. Une formation professionnelle imposée et individualisée serait alors l’outil de la mobilité forcée. Des droits à la formation individualisée déconnectés des statuts seraient surtout un instrument de plus de la boîte à outils des RH pour accompagner les restructurations et imposer à l’agent de discuter seul ses conditions de reclassement avec son compte personnel.

La Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP)
a présenté ce projet aux fédérations de fonctionnaires le 20 octobre pour une
mise en place au 1er janvier 2017.

La FGF-FO et Solidaires ont décidé de claquer la porte : «Nos deux organisations syndicales ne participeront pas à la réunion de ce jour et utiliseront tous les moyens nécessaires pour continuer la lutte contre la Loi Travail et ses conséquences sur la Fonction publique. Le CPA, comme PPCR, est un outil supplémentaire pour casser les droits collectifs et affaiblir les statuts particuliers.»

Dans la Fonction publique, les dispositions statutaires garantissent aux agents leurs droits et non un compte personnel, c’est ce que défend FORCE OUVRIERE.

Avec notre fédération de fonctionnaires, la FGF-FO, la FNEC-FP FO reste totalement opposée à l’instauration du CPA dans la Fonction publique.

Avec notre confédération, nous restons déterminés à obtenir l’abrogation de la Loi Travail.

RIS | Changement de département | LSUN | CPA | CAPPEI

Participez massivement aux prochaines RIS organisées par le SNUDIFO47

Attention aux changements :
> Mardi 22 novembre à 17 heures : AIGUILLON – Ecole maternelle Jean-JaurèsRetour ligne automatique
> Mardi 29 novembre à 17 heures : MARMANDE – Ecole élémentaire Edouard-HerriotRetour ligne automatique
> Jeudi 1er décembre à 17 h 30 : VILLENEUVE SUR LOT – Mairie, salle 4

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés ! Retour ligne automatique
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

? Qu’est-ce que PPCR et le projet d’évaluation des enseignants ?Retour ligne automatique
? Certains « syndicats » prétendent qu’avec PPCR, nous allons être « revalorisés » financièrement : est-ce vrai ?Retour ligne automatique
? Qu’en est-il du projet de décret modifiant nos ORS (obligations réglementaires de service) ?Retour ligne automatique
? Mercredi après-midi de formation : sont-ils obligatoires ?Retour ligne automatique
? Inclusion scolaire : Que faire en cas de difficultés ?Retour ligne automatique
? …

? Modalités pratiques et modèle de lettre à adresser à l’IEN en pièce jointe

Spécial changement de département

Le changement de département, c’est maintenant. Les inscriptions sont ouvertes ce jour à midi dans l’application SIAM. Elles seront closes le mardi 6 décembre à 12 h 00. Vous trouverez toutes les informations utiles sur les démarches à effectuer dans le guide pratique en pièce jointe. Vous trouverez également une fiche de suivi à retourner au syndicat.
Pour toute question, n’hésitez pas : contactez le SNUDIFO47.


A propos du livret scolaire unique

En lien avec le socle commun et les nouveaux programmes, les nouvelles modalités d’évaluation des élèves se mettent en place :
carnet de suivi en maternelle (effectif depuis l’an dernier) et livret scolaire unique (LSU) en élémentaire et au collège.
Ce nouveau dispositif doit être opérationnel d’ici les prochains mois, voire dès la fin du premier trimestre dans certains départements.
Ce dispositif « à la hussarde » provoque d’ores et déjà de fortes tensions et menace de dégrader les conditions de travail. Il porte atteinte à la liberté pédagogique individuelle et désorganise les écoles.

Le SNUDI-FO en demande la suspension immédiate.

Nous vous invitions à lire l’analyse du SNUDI-FO dans le document en pièce jointe.

Le Compte Personnel d’Activité : un outil pour broyer le statut et la protection des salariés

La loi Travail concerne tous les salariés du public comme du privé.

Par son article 22, elle habilite en effet le gouvernement à légiférer par ordonnance pour mettre en place le Compte Personnel d’Activité pour les fonctionnaires, dans les trois versants de la Fonction publique.

Le CPA comporterait le Compte Personnel de Formation (CPF) et le Compte Engagement Citoyen (CEC). Chaque salarié serait individuellement « porteur de droits » inscrits sur un compte personnel, libellé en points.

? lire la suite La loi Travail appliquée à la Fonction publique Le Compte Personnel d’Activité : un outil pour broyer le statut et la protection des salariés.

CAPPEI à la place du CAPA-SH et du 2CA-SH:
Remise en cause de la formation spécialisée et de toutes ses options !

La ministre prétend remplacer le CAPA-SH et le 2CASH par une formation unique premier et second degré : le CAPPEI (certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive). Ce projet prévoit la disparition des spécificités par option qui remettrait en cause l’existence même des postes spécialisés au nom de l’inclusion scolaire. Pour le SNUDI FO le maintien d’un enseignement adapté à la difficulté et/ou au handicap de chaque élève nécessite le maintien de tous les postes spécialisés, de toutes les classes et structures spécialisées.

— > Lire la suite en pièce jointe

RIS | Journée de solidarité | Absentéisme et remplacement des enseignants | Violences contre les personnes | Affaire Jacques Risso

Participez massivement aux prochaines RIS organisées par le SNUDIFO47

> Mardi 22 novembre à 17 heures : AIGUILLON – Ecole maternelle Jean-Jaurès
> Jeudi 24 novembre à 17 heures : MARMANDE – Ecole élémentaire Edouard-Herriot
> Jeudi 1er décembre à 17 h 30 : VILLENEUVE SUR LOT – Ecole élémentaire Luflade

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés !
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

? Qu’est-ce que PPCR et le projet d’évaluation des enseignants ?
? Certains « syndicats » prétendent qu’avec PPCR, nous allons être « revalorisés » financièrement : est-ce vrai ?
? Qu’en est-il du projet de décret modifiant nos ORS (obligations réglementaires de service) ?
? Mercredi après-midi de formation : sont-ils obligatoires ?
? Inclusion scolaire : Que faire en cas de difficultés ?
? …

? Modalités pratiques et modèle de lettre à adresser à l’IEN en pièce jointe

Journée dite de `solidarité` : une clarification s’impose

Le Snudi-FO s’oppose à tout travail obligatoire gratuit. A ce titre, nous dénonçons la Journée dite de solidarité mais nous ne saurions en aucune manière inciter les collègues à se mettre hors-la-loi.

La journée dite de solidarité instaure une journée de travail gratuit (loi du 30 juin 2004) selon les modalités suivantes :

– les dates retenues pour effectuer la journée de « solidarité » doivent être annoncées à l’administration avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire mais se situent sur l’année civile.

– elles doivent représenter un total de 5 heures et 15 minutes, réparties sur 2 demi-journées (mais il est possible de grouper sur une journée, le lundi 5 juin, lundi de Pentecôte autrefois férié et chômé…). Peut-être sera-t-il possible de proposer 2 soirées après la classe (réunions respectivement de 3h et de 2h15) au lieu des 2 demi-journées ?…Peut-être…

-…. mais au final, la date de cette journée sera fixée par l’I.E.N. après consultation du conseil des maîtres.

Traduction : vous proposez des dates à votre I.E.N. et libre à lui de valider votre choix, ou pas, auquel cas il vous proposera peut-être de réfléchir à de nouvelles dates, à moins qu’il ne vous en soumette ou impose lui-même…

Il n’est pas possible de procéder à une manipulation qui substituerait les mercredis après-midi dédiés aux nouveaux programmes (la prétendue 2e journée de pré-rentrée) à la journée de « solidarité ». Pour des raisons de calendrier : la journée de solidarité 2017 doit obligatoirement être travaillée sur l’année 2017 .

Peut-on alors proposer une date au début des vacances scolaires d’été, lorsque tout le monde revient pour ranger sa classe ?
On peut toujours essayer, mais l’I.E.N. se réserve le droit d’invalider cette date…puisque, pour le moment, notre année scolaire se termine toujours le vendredi 7 juillet après la classe …

En conclusion, selon toute vraisemblance, voilà donc encore 2 mercredis après-midi travaillés supplémentaires : de quoi faire remonter le volume horaire de présence des enseignants dans leurs établissements et rassurer nos grands orateurs politiques et les media qui relaient leurs propos sur les professeurs prétendument tire-au-flanc. De quoi satisfaire certains syndicats qui estiment nécessaire de dégager davantage d’heures pour le travail en équipe…

Le serpent de mer de l’absentéisme des enseignants : entre communication politicienne et manœuvre démagogique.

En 1998, un intéressant travail de l’Insee sur les congés maladie et accidents dans l’économie française avait établit une loi : `plus le travail est qualifié, moins on s’absente pour cause de maladie ou d’accident`. Cette étude fixait un taux moyen d’absence des enseignants à 1,7% pour le primaire et 1,5% pour le secondaire, loin derrière la plupart des professions, par exemple les employés de commerce (3 %), les ouvriers non qualifiés de l’industrie (4,3 %). Seuls les ingénieurs et cadres du privé et les cadres de la fonction publique font mieux. Cette étude a 10 ans d’âge (1998) mais, si les chiffres ont pu évoluer, la logique qui les anime est encore à l’oeuvre.
-> Lire la suite de l’article ICI.

Violences contre les personnels :
FO demande la mise en oeuvre de la protection fonctionnelle

La Ministre de l’Education Nationale s’est exprimée sur la succession de violences et d’agressions dont ont été victimes plusieurs personnels de direction ou enseignants ces derniers jours.
La Ministre a indiqué qu’elle soutenait ses personnels, mais dans les colonnes du journal « Le Monde », elle a indiqué : « Quand les personnels de l’éducation sont touchés, il faut absolument déposer plainte, je le dis, car certains peuvent considérer que ce n’est pas si grave et qu’il faut reprendre le travail aussitôt ».

-> Lire la suite de l’article en pièce jointe ci-dessous.

Vaucluse, Jacques RISSO, défendu par le SNUDI-FO, est désormais totalement
réhabilité. L’Etat est condamné pour la cinquième fois :
le Tribunal Administratif annule le blâme infligé
par le Directeur Académique.

Le 14 octobre 2016, pour la 5ème fois, le Tribunal Administratif de Nîmes a donné raison à Jacques RISSO, en annulant le blâme que lui avait infligé le 14 février DASEN, Monsieur Dominique BECK.

C’est aujourd’hui une victoire pleine et entière contre l’arbitraire.
-> Lire l’article en pièce jointe ci-dessous.

Remplacement des enseignants : attaques contre les statuts et pressions sur les personnels !

Dernière provocation en date de la ministre de l’éducation nationale : le 18 octobre dernier, elle a présenté des mesures très médiatisées sur le remplacement des enseignants. La ministre prévoit que ces mesures donnent lieu à des textes réglementaires fin 2016 pour s’appliquer dès 2017.

Pour répondre au problème du remplacement, comme la ministre prétend le faire, il faut des postes. N. Vallaud Belkacem a-t-elle annoncé la création des postes nécessaires pour répondre aux besoins urgents ?
Non…
On en est même très, très loin !
Ce qu’elle a annoncé se ramène à des mesures contre les personnels, contre leurs conditions de travail, leurs droits et garanties statutaires.

Dans le premier degré, une seule zone de remplacement : le département !
La ministre prévoit d’abroger les circulaires de 1976 et 1982 pour fixer par décret le département comme seul périmètre de nomination et d’affectation des remplaçants, avec comme conséquences la démultiplication des temps de trajet, la dégradation accrue de la rémunération, des conditions de vie et de travail.

Pour «régler» le problème du remplacement : deux `solutions`…

1 – Faire la chasse aux absents !
La ministre décide la mise en place d’un dispositif pour identifier les absences «perlées». Ces absences pourront donner lieu à un signalement des personnels concernés, à leur convocation par les cellules «ressources humaines» des inspections d’académie pouvant déboucher sur des mesures dites «d’accompagnement», en réalité des mesures coercitives (tutorats, retrait temporaire de service, retrait sur salaire, etc.). Avec cynisme, la ministre, dans sa conférence de presse, ose même évoquer la médecine de prévention (dans la quasi-totalité des départements, il
n’y a plus aujourd’hui qu’un seul médecin de prévention, voire plus du tout dans certains départements) sans se demander ce qui amène les collègues à être malades ! Et on nous demande d’avoir confiance dans notre administration alors même que celle-ci traite comme des `voleurs` l’immense majorité des enseignants qui sont professionnels et consciencieux bien au-delà de ce qu’ils doivent faire…

Tout ceci n’a pour objectifs qu’un dédouanement médiatique, une culpabilisation des enseignants et faire des économies sur le dos de l’École publique

2 – Limiter le nombre de formations sur le temps scolaire !
La ministre encourage les formations en dehors du temps scolaire (par exemple M@gistère, formations pendant les vacances…) donc la remise en cause du droit à formation.

On a maintenant l’habitude : la ministre présente cette régression comme une amélioration. Evidemment, il en va de cette amélioration comme de la soi-disant «revalorisation» des enseignants. La politique ministérielle c’est, en réalité, la fuite en avant pour tout déréglementer, pour remettre en cause toutes les garanties statutaires.

Il faut que cela s’arrête !

Pour le Snudi.FO-47, ces mesures de stigmatisation des personnels, de remise en cause de leurs droits sont inacceptables.
L’urgent, c’est de créer les postes nécessaires pour répondre aux besoins et de mettre fin à la dégradation des conditions de travail découlant de l’accumulation des contre-réformes qui détruisent l’école de la République et les statuts des enseignants.