La Loi Blanquer expliquée entre les lignes…

« Axes de progrès  »
« Ecole de la Confiance  »
«  Ensemble pour l’école inclusive »
« Pôles inclusifs d’accompagnement localisés » (PIAL)
« L’ exemplarité … »

Belle utilisation d’un « langage positif » contre lequel le citoyen lambda ne comprend pas que l’on puisse s’y opposer.
Pourtant… La réalité cachée derrière ces mots n’est en rien positive et détruit – parfois sous couvert « d’expérimentation » – les fondements mêmes de l’école de la République, les statuts des agents de l’Education Nationale, pour mieux les contrôler, pour mieux ouvrir l’enseignement à une philosophie libérale à visées budgétaires qui ne fait pas de la justice et de l’égalité (à laquelle on substitue le mot « équité »…) le fondement de l’école.

Vous trouverez en pièces jointes un projet de tract aux parents pour expliquer la loi Blanquer et plusieurs documents pour décrypter les intentions du ministres et démêler le vrai du faux.
Ces documents sont pour le moment destinés à vous informer car ils résument bien les choses à ce qui est essentiel.
Nous déterminerons rapidement les meilleurs moyens de les diffuser auprès de tous les citoyens car tous sont concernés.

ATTENTION, la diffusion de ces informations ne doit pas être faite en vous mettant en défaut par rapport à l’Administration !
Ce sont des documents syndicaux qui ne peuvent être distribuées à la rentrée et la sortie des classes que par des représentants du personnel.
Elus et parents ainsi que leurs associations peuvent les utiliser pour s’informer !
Le BO « Droit Syndical » précise que « une information plus complète, précisant les raisons et les objectifs de l’arrêt de travail peut être diffusée à l’initiative des organisations syndicales ou des associations de parents d’élèves, voire des collègues grévistes ». C’est fait sous pli cacheté (enveloppe) et généralement en dehors de l’école.
Ces documents d’information sur la loi Blanquer ne sont pas, en l’état, explicatifs d’une grève précise.
Nous vous déconseillons donc de les distribuer vous-même.
Les élus et les parents peuvent par contre se tourner vers nous pour les obtenir si nous n’avons pas la possibilité matérielle de venir les distribuer devant votre école en dehors des heures de service.

PETIT RAPPEL : Les droits et obligations des fonctionnaires d’État sont gérés par la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 dans laquelle la notion de « devoir de réserve » n’existe pas…
Notre statut précise seulement (art.26) que les fonctionnaires doi­vent faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Par ailleurs, nous avons l’obligation de neutralité en classe.
Les seuls fonctionnaires pour lesquels s’applique un droit de réserve, sont les « fonctionnaires d’autorité » qui, étant placés à un poste hiérarchique, ne sont pas libres de leurs expressions et dont les propos personnels pourraient, du fait de leurs fonctions, être compris comme étant la position du service public qu’ils représentent. Les enseignants n’en font pas partie.
L’Administration joue ici sur la confusion « discrétion professionnelle » / « Devoir de réserve ».

C’est cette liberté de penser et d’expression que « l’exemplarité » veut remettre en cause. C’est extrêmement préoccupant !

« ECOLE DE LA CONFIANCE » : L’amendement qui programme la disparition de l’école maternelle de la République

Le ministre avait promis des rebondissements lors de l’examen du projet de loi Blanquer « Ecole de la confiance », qui a été adopté en première lecture l’Assemblée nationale le 15 février. On peut effectivement reconnaître que les rebondissements sont bien organisés puisqu’après l’amendement sur la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux en lieu et place des écoles primaire et des collèges, c’est au tour de l’école maternelle publique d’être dans le viseur de ce gouvernement réactionnaire.

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« L’école de la Confiance » : un joli nom pour cacher le pire.

Pulvérisation des statuts d’enseignants, dont celui de PE, suppression des directeurs et des écoles… Alors pourquoi ce nom : « école de la Confiance » ?
C’est assez simple : pour améliorer l’école tant du point de vue des personnels que des élèves et des citoyens ?
Non.
C’est seulement pour supprimer les mots négatifs du vocabulaire qui auraient caractérisé ce qui est vraiment fait avec l’école. On ne peut plus nommer négativement la réforme, on n’a le droit que de la penser « positivement ».
Mais alors comment se défendre contre du « langage positif » – et plus encore lorsqu’il est soutenu par certaines organisations syndicales – si on ne peut contredire les contre-réformes qu’il cache ?
Est-on toujours en démocratie ?
La Loi Blanquer et toutes les actions de l’actuel gouvernement – dont le Président disait en 2015 que parvenir à de hautes fonctions par la voie des urnes était « un cursus d’un ancien temps » – répondent à cette dernière question.

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FO reçue en audience par l’IA-DASEN

Le 7 février, une délégation de la FNEC FP-FO 47, a été reçue à sa demande par l’inspecteur d’Académie. La délégation était composée de Mme Calbet (SNETAAFO), M. Détienne (SNFOLC), Mme Guillot (SNUDIFO) et M. Lafond (SNUDIFO).
L’administration était représentée par M.Poggioli (IA-DASEN), M.Micheli (Secrétaire Général de la DSDEN), Mme Delage (IEN Adjointe à l’IA).

Points abordés :
1) Devenir de la DSDEN 47
2) Évaluations nationales CP CE1
3) Mesures mises en place concernant le « zéro tolérance » (incivilités)
4) Protection des fonctionnaires
5) Consignes données aux directeurs pour les PPMS
6) Psys-EN : Frais de déplacement et obligations (déclaration d’intention de grève, formation à
Bordeaux)
7) Recrutement de contractuels
8) 2e journée de pré-rentrée
9) Conditions de versement de l’indemnité de prime REP aux titulaires remplaçants rattachés à une école
REP
10) Animations pédagogiques

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On achève bien… le mouvement départemental.

Comme beaucoup d’entre vous l’ont peut-être noté, les demandes de temps partiel devront être déposées au plus tard le …22 février, et non pas le 31 mars, comme d’habitude, et comme annoncé dans la note de service du 5 décembre 2018. (voir le COEE)

Pourquoi avancer de plus d’un mois cette échéance ?

Pour pouvoir mettre en place la phase unique du mouvement, pour que tous les postes fractionnés puissent être constitués avant l’ouverture de celle-ci…

D’ailleurs, il est à noter que la date du groupe de travail « Mouvement », pressentie le 15 février, est reportée une fois encore. Cela s’agite beaucoup dans notre administration et cela n’augure rien de bon. Mais enfin pourquoi l’école de la « confiance » ne nous en inspire-t-elle guère ?