« ECOLE DE LA CONFIANCE » : L’amendement qui programme la disparition de l’école maternelle de la République

Le ministre avait promis des rebondissements lors de l’examen du projet de loi Blanquer « Ecole de la confiance », qui a été adopté en première lecture l’Assemblée nationale le 15 février. On peut effectivement reconnaître que les rebondissements sont bien organisés puisqu’après l’amendement sur la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux en lieu et place des écoles primaire et des collèges, c’est au tour de l’école maternelle publique d’être dans le viseur de ce gouvernement réactionnaire.

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« L’école de la Confiance » : un joli nom pour cacher le pire.

Pulvérisation des statuts d’enseignants, dont celui de PE, suppression des directeurs et des écoles… Alors pourquoi ce nom : « école de la Confiance » ?
C’est assez simple : pour améliorer l’école tant du point de vue des personnels que des élèves et des citoyens ?
Non.
C’est seulement pour supprimer les mots négatifs du vocabulaire qui auraient caractérisé ce qui est vraiment fait avec l’école. On ne peut plus nommer négativement la réforme, on n’a le droit que de la penser « positivement ».
Mais alors comment se défendre contre du « langage positif » – et plus encore lorsqu’il est soutenu par certaines organisations syndicales – si on ne peut contredire les contre-réformes qu’il cache ?
Est-on toujours en démocratie ?
La Loi Blanquer et toutes les actions de l’actuel gouvernement – dont le Président disait en 2015 que parvenir à de hautes fonctions par la voie des urnes était « un cursus d’un ancien temps » – répondent à cette dernière question.

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FO reçue en audience par l’IA-DASEN

Le 7 février, une délégation de la FNEC FP-FO 47, a été reçue à sa demande par l’inspecteur d’Académie. La délégation était composée de Mme Calbet (SNETAAFO), M. Détienne (SNFOLC), Mme Guillot (SNUDIFO) et M. Lafond (SNUDIFO).
L’administration était représentée par M.Poggioli (IA-DASEN), M.Micheli (Secrétaire Général de la DSDEN), Mme Delage (IEN Adjointe à l’IA).

Points abordés :
1) Devenir de la DSDEN 47
2) Évaluations nationales CP CE1
3) Mesures mises en place concernant le « zéro tolérance » (incivilités)
4) Protection des fonctionnaires
5) Consignes données aux directeurs pour les PPMS
6) Psys-EN : Frais de déplacement et obligations (déclaration d’intention de grève, formation à
Bordeaux)
7) Recrutement de contractuels
8) 2e journée de pré-rentrée
9) Conditions de versement de l’indemnité de prime REP aux titulaires remplaçants rattachés à une école
REP
10) Animations pédagogiques

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On achève bien… le mouvement départemental.

Comme beaucoup d’entre vous l’ont peut-être noté, les demandes de temps partiel devront être déposées au plus tard le …22 février, et non pas le 31 mars, comme d’habitude, et comme annoncé dans la note de service du 5 décembre 2018. (voir le COEE)

Pourquoi avancer de plus d’un mois cette échéance ?

Pour pouvoir mettre en place la phase unique du mouvement, pour que tous les postes fractionnés puissent être constitués avant l’ouverture de celle-ci…

D’ailleurs, il est à noter que la date du groupe de travail « Mouvement », pressentie le 15 février, est reportée une fois encore. Cela s’agite beaucoup dans notre administration et cela n’augure rien de bon. Mais enfin pourquoi l’école de la « confiance » ne nous en inspire-t-elle guère ?

Revendications à porter pour notre métier et, donc, notre République

Gilets jaunes, lycéens, actifs et retraités : des revendications communes. La répression doit cesser, le gouvernement doit céder.
Confronté à la colère des gilets jaunes et des lycéens, le Président de la République tente d’endiguer le mouvement en prétendant apporter des réponses. En réalité, il ne répond pas à aucune revendication et en particulier celles de FO d’augmentation générale des salaires, d’augmentation du point d’indice (qui a perdu 16% depuis 2000 par rapport à l’inflation).
De plus les prélèvements pour pension de retraite ont augmenté de 3,25 points, auxquels s’ajoute l’augmentation de la CSG alors qu’aucune revalorisation de ces retraites n’est prévue, augmentation de la CSG sur les retraites qui est d’ailleurs loin d’être supprimée pour tous.
Rien non plus sur les services publics et les suppressions de postes, sinon l’annonce de la poursuite des contre‐réformes, et le financement des quelques mesures par l’impôt.
Rien sur les revendications des enseignants et des lycéens (Parcoursup, réforme du bac et du lycée…), dans un contexte où la répression brutale à l’encontre de la jeunesse s’amplifie.
La prétendue hausse du SMIC est en fait financée par la baisse des cotisations sociales : c’est la poursuite du pillage de la sécurité sociale. Ce qui sera donné d’une main sera repris de l’autre. Ces annonces vont obligatoirement se traduire par de nouvelles coupes dans les budgets.

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