Contre la réforme des retraites : Pétition intersyndicale

Pétition en ligne contre la réforme des retraites

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

Vos données ne feront l’objet d’aucune collecte, ni d’aucun traitement de notre part.

La demande de don faisant suite à la signature de cette pétition n’émane pas des organisations syndicales mais de la plateforme change.org sur laquelle est hébergée celle-ci.

Lien vers la pétition : https://chng.it/vBKpqGY2Sv

Réforme des retraites : déclaration du Conseil syndical

Réforme des retraites, salaires, remise en cause de notre statut, dégradation de nos conditions de travail…
Une déclaration du Conseil syndical du SNUDIFO47

Le gouvernement, par la voix de sa Première ministre Borne, vient donc d’annoncer son projet de réforme contre nos retraites. Projet d’une grande brutalité puisqu’il contient :
– le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans en 2030, pour tous les fonctionnaires et salariés du privé nés à partir de 1961 ;
– l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, dès 2027 ! Seraient concernés tous ceux nés à partir de 1965 ; ce qui entraînera une baisse du montant des pensions pour ceux qui ne pourront pas tenir après 64 ans.
– la suppression des régimes spéciaux (RATP, EDF, Banque de France…) qui préfigure la liquidation de notre Code des pensions (les retraites des fonctionnaires).

Réforme brutale, et injuste puisqu’elle pénalise davantage les plus modestes, les plus précaires, ceux qui n’ont pas fait d’études et ont commencé à travailler plus tôt.
Tout ceci au nom d’un mensonge : les régimes de retraite seraient en péril en raison d’un déficit.
La vérité, et le gouvernement ne s’en cache pas, c’est qu’il s’agit de récupérer des milliards sur nos retraites pour financer sa politique, en particulier les budgets des ministères de l’intérieur et des armées, et pour payer les intérêts de la dette publique aux banques.

Dans le même temps, le gouvernement supprime encore 1 177 postes dans le premier degré à la rentrée prochaine ; l’augmentation du point d’indice a été bloquée à 3,5 % alors que les prix explosent. Le nouveau management et l’éclatement du cadre national de l’École que le ministre Ndiaye, dans la continuité du ministre Blanquer, veut imposer accélère la dégradation de nos conditions de travail : toujours plus de pression de la hiérarchie, toujours plus d’injonctions au détriment de l’exercice serein de notre métier d’enseignant et de notre liberté pédagogique.

Ce projet contre nos retraites ne doit pas passer. L’unité de tous, enseignants, AESH, PsyEN, avec l’ensemble des fonctionnaires et des salariés du privé, doit se réaliser sur des mots d’ordre clairs :
→ Ni amendable, ni négociable, retrait total du projet Macron-Borne !
→ Aucun recul de l’âge de départ
→ Aucun allongement de la durée de cotisation
→ Maintien de tous les régimes spéciaux et du Code des pensions

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent le jeudi 19 janvier à « une première journée de grèves et de manifestations ». (Lire également le communiqué national du SNUDI-FO)

Le Conseil syndical du SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir en assemblées générales dans les écoles, par secteur, pour établir leurs revendications et décider de l’action.


-> Le SNUDIFO47 met à votre disposition un modèle de déclaration d’intention de grève pour les collègues souhaitant se déclarer grévistes sur plusieurs jours. Vous pouvez envoyer votre intention de grève pour plusieurs jours et ne pas être gréviste chaque jour. Vous communiquerez vos jours de grève et de présence en poste en signant la feuille d’émargement transmise aux directeurs.

Participez à notre prochaine Réunion d’information syndicale (RIS) en visio

Lundi 16 janvier, à 17 H 30 Spéciale retraite « mobilisons-nous »
  Cette RIS sera l’occasion de faire remonter toutes les discussions dans les assemblées d’écoles.

Le lien de connexion a été communiqué par e-mail.
-> Comme pour toute RIS, vous pourrez déduire 3 H des animations pédagogiques ou autre contingent des 108 h (modalités de participation)
-> Alors n’hésitez pas : participez nombreuses et nombreux !

-> Les délégués du SNUDIFO47 se tiennent à votre disposition pour participer à toute réunion que vous décideriez dans votre école ou votre secteur, sur toute question.

Préparation de la grève : vos questions, nos réponses

La préparation de la grève à partir du 5 décembre pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye fait émerger chez nos collègues un certain nombre de questions. Nous nous efforçons d’y répondre ci-dessous.

Au sommaire :
1. Comment faire pour la déclaration d’intention de grève ?
2. Qu’en est-il des retraits de salaire, notamment si un week-end ou un mercredi est encadré par deux jours de grève ?
3. Comment s’organise le SMA (service minimum d’accueil) ?
4. Qu’en est-il de la communication aux parents ?
5. Et la reconduction de la grève, comment l’organiser ?
6. Qu’en est-il du droit de grève des AESH ?

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Réforme des retraites : le grand danger !

Pour FO, la retraite n’est pas une prestation d’assistance mais un droit que se sont constitué les travailleurs tout au long de leur carrière.
L’actuelle réforme des retraites n’a qu’un but : soutenue par une philosophie libérale, elle est faite pour enrichir les systèmes financiers qui proposeront des fonds de pension au détriment des principes d’une république égalitaire et solidaire.

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La RETRAITE, c’est très important !

Loin des « non-annonces » sur la réforme des retraites et de celles, qui cachent la réalité, sur de prétendues « augmentations », la réforme des retraites va gravement impacter un très grand nombre d’enseignants !
Et pendant ce temps, le gouvernement continue à détricoter – sous le paravent d’un « langage positif » – l’Éducation Nationale…
C’est inadmissible !

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Retraites : Déclaration du Bureau Confédéral Force Ouvrière

Parce que le projet de loi sur les retraites est dicté par des raisons liées aux marchés financiers et aux engagements restrictifs au plan européen, ce qui en fait un élément clef du plan d’austérité mis en place ;

Parce que ce projet constitue une contre-réforme très largement rejetée par les salariés et se situe à l’opposé des propositions et revendications défendues et déclinées par FORCE OUVRIÈRE ;

Dès le départ FORCE OUVRIÈRE a revendiqué le retrait de ce projet pour une autre réforme basée sur le financement et répondant aux besoins sociaux.

De la même manière, convaincue qu’il faudrait un rapport de force important pour faire reculer le gouvernement, à différentes reprises, FORCE OUVRIÈRE a proposé un appel commun des confédérations à 24 heures de grève franche public/privé, point d’appui pour un élargissement déterminant du mouvement.

Ce fut encore le cas le 4 novembre 2010, avant la promulgation de la loi, lors de la dernière réunion des syndicats, proposition refusée par les autres organisations.

Convaincue, parallèlement, que l’unité d’action était nécessaire, FORCE OUVRIÈRE s’y est pleinement engagée, sur ses positions, dès le 7 septembre.

Plusieurs manifestations inédites et exceptionnelles par leur nombre et leur ampleur n’ont pas fait céder le gouvernement qui a affiché un mépris et une conception autoritaire du dialogue social.

Pour le bureau confédéral de FORCE OUVRIÈRE, tout n’a pas été tenté pour obtenir satisfaction, notamment l’appel commun à 24 heures de grève pour solidifier, coordonner et unifier un mouvement qui a pris la forme de grèves reconductibles, de débrayages, de manifestations et d’actions.

FORCE OUVRIÈRE continuera à marteler ses positions et revendications et à prendre des initiatives en matière de retraites dans les semaines et mois à venir, excluant de faire oublier ou de zapper les retraites au profit d’autres dossiers qui seront traités à part et sur lesquels notre cahier revendicatif est prêt.

Le bureau confédéral confirme, par ailleurs, son opposition à toute mise en place d’un régime unique par points ou comptes notionnels, antichambre de la capitalisation.

Dans le même temps, y compris par respect des salariés qui ont fait grève, FORCE OUVRIÈRE ne saurait s’engager ni dans une stratégie d’oubli ou de diversion, ni dans une stratégie d’épuisement.

Pour toutes ces raisons, FORCE OUVRIÈRE ne participera pas à la réunion des syndicats du 8 novembre et réaffirme sa pleine disponibilité et son plein engagement pour construire réellement le rapport de force dans une démarche de résistance et de reconquête.

Samedi 6 novembre : Appel à tous les salariés pour manifester

Certains salariés sont en grève depuis le 12 octobre, depuis près de 3 semaines…

Pendant ce temps le gouvernement multiplie les provocations contre les jeunes en envoyant les CRS pour débloquer les lycées ou en les empêchant de manifester avec l’ensemble des salariés.

Il multiplie les atteintes contre le droit de grève en réquisitionnant les personnels grévistes et en envoyant les CRS pour casser les piquets de grève, les points de blocage.

Pour défendre le droit de grève, pour défendre les jeunes et les salariés confrontés à ces provocations, pour faire abroger la loi sur les retraites, existe-t-il une autre solution que d’appeler nationalement et unitairement à la grève pour bloquer le pays jusqu’à ce que le gouvernement cède !

N’est-ce pas la voie qu’ont suivie nos anciens qui se sont battus en 36, en 45, pour les congés payés, pour les retraites, pour la solidarité entre les salariés ?

Pour l’Union Départementale Force Ouvrière, nous appelons clairement les salariés à manifester dans le cortège Force Ouvrière :

Pour le retrait, l’abrogation de la loi

Pour le blocage du pays

Pour un appel national unitaire à la grève pour bloquer le pays

Retraites : Les revendications de la Fédération FO de l’Enseignement (FNEC-FP FO)

Avec la Confédération Générale du Travail FO, le Congrès de la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle FO affirme que le projet gouvernemental constitue la réponse aux exigences des marchés financiers, des agences de notations américaines et de l’Union européenne pour combler les énormes déficits publics créés par les milliards d’euros versés par les Etats aux spéculateurs et aux banquiers lors de la crise ouverte en 2008, crise du système capitaliste.

La FNEC-FP FO, avec sa Confédération confirme les mandats du congrès de Lille intégrant l’exigence du retour aux 37,5 annuités.

Elle s’oppose :

-au passage de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 60 à 62 ans (de 55 -à 57 ans pour les personnels en service actif),

-au passage de l’âge de la retraite sans décote de 65 à 67 ans,

-à l’augmentation du nombre d’annuités de cotisation pour une retraite à taux plein. Non aux 41,5 années, 40 ans, c’est déjà trop,

-à la suppression de la retraite à jouissance immédiate après 15 ans de Fonction publique pour les mères de famille ayant élevé 3 enfants…

-à la remise en cause du Code des pensions civiles et militaires de l’Etat.

-à la baisse de salaire des fonctionnaires par l’augmentation de 3% de la « retenue pour pension ».

Le contenu du projet de loi est inamendable. Il doit être retiré purement et simplement retiré.

Le Congrès réaffirme son opposition aux journées d’action à répétition, aux actions « originales » qui envoient la classe ouvrière dans le mur. Le Secrétaire général de la Confédération a raison : pour établir le rapport de force, il n’y a pas d’autres solutions que de bloquer le pays.

Le Congrès condamne toute tentative, sous quelque forme que ce soit, de faire reporter sur les salariés la responsabilité d’un quelconque échec dans le combat contre le projet gouvernemental. Nul doute qu’un appel de toutes les confédérations à la grève jusqu’au retrait obligerait le gouvernement à reculer. De ce point de vue il est de la responsabilité des confédérations de répondre positivement à la Confédération FO.

Le Congrès soutient sans réserve les assemblées générales qui se tiennent partout, qui, en ce moment, décident ou préparent la reconduction de la grève pour exiger le retrait de la réforme des retraites. Il est de la responsabilité des Fédérations de l’enseignement de répondre à l’appel du congrès de la Fédération FO de l’Enseignement (l’appel propose une réunion immédiate des fédérations avec la proposition d’appeler sans délai à la grève jusqu’au retrait).