7 mars et les jours qui suivent : C’est maintenant que tout commence

-> Lire la déclaration du Conseil syndical du SNUDIFO47 du 1er mars

19 janvier, 31 janvier, 7 février, 11 février, 16 février : Malgré 5 journées de grèves et de manifestations massives, le gouvernement, minoritaire sur son projet de réforme des retraites, entend passer en force. Rappelons que son projet de loi prévoit notamment un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux.

Le 11 février, l’intersyndicale nationale, réunissant les huit organisations syndicales, a fait savoir que, face à l’obstination du gouvernement, elle « appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».  D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de gagner le retrait de ce projet de loi. » Dans les raffineries, la CGT annonce la mise à l’arrêt à partir du 7 mars…

S’il fallait de bonnes raisons supplémentaires d’organiser par la grève la mise à l’arrêt de nos écoles, en voici deux :

-> Non seulement Macron ne veut pas retirer son projet, mais il n’a pas renoncé au « régime universel » : la FNEC FP-FO alerte sur un amendement à l’article 1 du projet de réforme, qui montre que la suppression des régimes spéciaux prépare celle du Code des pensions civiles et militaires des fonctionnaires, intrinsèquement lié à notre statut de fonctionnaire d’Etat, et la remise en cause de notre pension calculée sur la base du traitement des 6 derniers mois de carrière ! Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

-> Des miettes et des primes pour des enseignants « pactés » : Lors d’une audience avec la FNEC FP-FO, le ministère a dévoilé ses véritables intentions concernant le « pacte » enseignant : remise en cause les statuts et le cadre national de l’École, transformation des directeurs d’écoles et des chefs d’établissements en pilotes des contre-réformes, institution d’une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » chargés, à travers leurs missions, de caporaliser leurs collègues ! Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

Pour garantir nos droits et préserver ceux de la jeune génération, le gouvernement nous laisse-t-il d’autre choix que d’amplifier le rapport de force ?

Cela passe par la mise à l’arrêt du pays, et donc de nos écoles, en étant le plus nombreux possible en grève dès le 7 mars, et autant qu’il le faudra pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.

-> Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir par école, par secteur pour discuter, décider et préparer la grève totale à compter du 7 mars jusqu’au retrait de la réforme des retraites et à faire remonter au syndicat les prises de position, décisions issues de ces discussions.

Encore plus nombreux ce 31 janvier

Plus que jamais :

retrait de la totalité du plan Macron-Borne contre les retraites !

Non au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans !

Non au passage à 43 annuités pour avoir droit à une retraite à taux plein !

Non à la remise en cause des régimes spéciaux, et à travers eux du Code des pensions dont bénéficient tous les fonctionnaires d’État !

Travailleurs du public et du privé, nous étions plus de 2,5 millions dans les rues mardi 31 janvier. Plus nombreux encore que le 19 janvier, pour affirmer notre détermination sur la revendication qui nous unit : Retrait total du projet Macron-Borne contre nos retraites. Comme partout en France, nous étions nombreux à battre le pavé dans notre département : 7 000 à Agen, 1 500 à Marmande

Intransigeant, le gouvernement refuse d’entendre la voix de la majorité qui rejette cette nouvelle attaque contre notre droit à la retraite.Oui, on peut le faire reculer et le contraindre à retirer son projet. Comment y arriver ?La question de la préparation de la grève jusqu’au retrait n’est-elle pas posée ?

Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir avant les congés pour réaffirmer leurs revendications, discuter des suites de la mobilisation, et prendre toutes les dispositions d’organisation pour renforcer la mobilisation.
Le bureau départemental réuni mardi 31 janvier a décidé d’activer notre fond de grève dont pourront bénéficier nos adhérents (les modalités en seront précisées dans un mail qui leur sera destiné).
Dans son communiqué titré « Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme », l’intersyndicale nationale réunie le 31 au soir « appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.« 

Le SNUDIFO47 invite ses adhérents et l’ensemble des PE, AESH et PsyEN à répondre à l’appel de l’Union départementale FO : Soyons massivement présents les mardi 7 et samedi 11 février à 10 H, place de la Préfecture à Agen.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO

Réforme des retraites : déclaration du Conseil syndical

Réforme des retraites, salaires, remise en cause de notre statut, dégradation de nos conditions de travail…
Une déclaration du Conseil syndical du SNUDIFO47

Le gouvernement, par la voix de sa Première ministre Borne, vient donc d’annoncer son projet de réforme contre nos retraites. Projet d’une grande brutalité puisqu’il contient :
– le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans en 2030, pour tous les fonctionnaires et salariés du privé nés à partir de 1961 ;
– l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, dès 2027 ! Seraient concernés tous ceux nés à partir de 1965 ; ce qui entraînera une baisse du montant des pensions pour ceux qui ne pourront pas tenir après 64 ans.
– la suppression des régimes spéciaux (RATP, EDF, Banque de France…) qui préfigure la liquidation de notre Code des pensions (les retraites des fonctionnaires).

Réforme brutale, et injuste puisqu’elle pénalise davantage les plus modestes, les plus précaires, ceux qui n’ont pas fait d’études et ont commencé à travailler plus tôt.
Tout ceci au nom d’un mensonge : les régimes de retraite seraient en péril en raison d’un déficit.
La vérité, et le gouvernement ne s’en cache pas, c’est qu’il s’agit de récupérer des milliards sur nos retraites pour financer sa politique, en particulier les budgets des ministères de l’intérieur et des armées, et pour payer les intérêts de la dette publique aux banques.

Dans le même temps, le gouvernement supprime encore 1 177 postes dans le premier degré à la rentrée prochaine ; l’augmentation du point d’indice a été bloquée à 3,5 % alors que les prix explosent. Le nouveau management et l’éclatement du cadre national de l’École que le ministre Ndiaye, dans la continuité du ministre Blanquer, veut imposer accélère la dégradation de nos conditions de travail : toujours plus de pression de la hiérarchie, toujours plus d’injonctions au détriment de l’exercice serein de notre métier d’enseignant et de notre liberté pédagogique.

Ce projet contre nos retraites ne doit pas passer. L’unité de tous, enseignants, AESH, PsyEN, avec l’ensemble des fonctionnaires et des salariés du privé, doit se réaliser sur des mots d’ordre clairs :
→ Ni amendable, ni négociable, retrait total du projet Macron-Borne !
→ Aucun recul de l’âge de départ
→ Aucun allongement de la durée de cotisation
→ Maintien de tous les régimes spéciaux et du Code des pensions

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent le jeudi 19 janvier à « une première journée de grèves et de manifestations ». (Lire également le communiqué national du SNUDI-FO)

Le Conseil syndical du SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir en assemblées générales dans les écoles, par secteur, pour établir leurs revendications et décider de l’action.


-> Le SNUDIFO47 met à votre disposition un modèle de déclaration d’intention de grève pour les collègues souhaitant se déclarer grévistes sur plusieurs jours. Vous pouvez envoyer votre intention de grève pour plusieurs jours et ne pas être gréviste chaque jour. Vous communiquerez vos jours de grève et de présence en poste en signant la feuille d’émargement transmise aux directeurs.

Participez à notre prochaine Réunion d’information syndicale (RIS) en visio

Lundi 16 janvier, à 17 H 30 Spéciale retraite « mobilisons-nous »
  Cette RIS sera l’occasion de faire remonter toutes les discussions dans les assemblées d’écoles.

Le lien de connexion a été communiqué par e-mail.
-> Comme pour toute RIS, vous pourrez déduire 3 H des animations pédagogiques ou autre contingent des 108 h (modalités de participation)
-> Alors n’hésitez pas : participez nombreuses et nombreux !

-> Les délégués du SNUDIFO47 se tiennent à votre disposition pour participer à toute réunion que vous décideriez dans votre école ou votre secteur, sur toute question.

La grève

Comment procéder ?

Lorsque vous souhaitez participer à un mouvement de grève, vous devez transmettre un formulaire de déclaration individuelle d’intention de grève (version word ici) 48heures avant le jour de la grève
A l’adresse électronique : ce.ia47-per@ac-bordeaux.fr
Par courrier postal :
Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale
DRH (déclaration d’intention de grève)
23 rue Roland Goumy
47916 AGEN cedex 9
CS 10001

En pratique

Par exemple, si vous souhaitez participer à une grève un jeudi, vous devez envoyer votre formulaire à la DSDEN le lundi avant minuit dernier délai.
Dans le cas d’une grève ayant lieu un mardi, la déclaration d’intention de grève doit être envoyée le vendredi précédent avant minuit.

Pour plus d’informations, consultez la circulaire.

Crise du remplacement : Audience du 7 juillet

Jeudi 7 juillet, les organisations syndicales SNUDIFO47, SNUipp-FSU 47, SE-Unsa 47 et CGT Educ’Action 47 (SUD Education 47 et le SGEN-CFDT 47, partie prenante de l’initiative, étaient excusés) ont été reçues par le Dasen. Elles étaient porteuses du mandat confié par 278 collègues qui ont signé la pétition « Absences non remplacées : la coupe est pleine ! Recrutement immédiat et massif de personnels ! » (*)

Nous avons rappelé le contexte : l’année scolaire qui s’achève a été marquée par le chaos engendré par le non remplacement des enseignants absents, lequel a eu pour conséquences :- la dégradation des conditions de travail pour les personnels, en particulier pour les enseignants contraints d’accueillir dans leur classe les élèves des collègues absents non remplacés, pour nos collègues titulaires-remplaçants déplacés du jour au lendemain, voire dans la même journée, d’une école à une autre ;- des dizaines d’heures d’enseignements volées aux élèves, l’Etat ne garantissant plus de fait le droit à l’instruction pourtant inscrit dans la constitution ;- des familles parfois exaspérées.L’inquiétude et la question que les collègues se posent c’est : est-ce que ce mode dégradé de fonctionnement de l’école publique que nous venons de connaître va être le mode permanent ?Cela ne se peut. C’est pourquoi nous portons cette revendication d’un recrutement urgent et massif de personnels, à la fois pour accroître le nombre de collègues remplaçants, mais aussi pour pourvoir les postes vacants.C’est tout à fait possible, en recrutant sur liste complémentaire et en mettant immédiatement en place un concours à bac + 3 pour élargir le vivier de candidats.

Réponse de l’IA-Dasen : Sur le remplacement j’entends ce que vous dites. Pour la rentrée prochaine, la situation est meilleure que l’an dernier. Le département n’est pas en déficit, on devrait arriver à une situation d’équilibre entre le nombre de PE et le nombre de postes à pourvoir. Nous avons accueilli hier les jeunes stagiaires, ils sont plutôt bien classés et contents de venir dans le département. On conserve les contractuels et on dispose d’un vivier nouveau de contractuels titulaires du master MEEF. On relaiera votre revendication d’un concours de recrutement à Bac + 3. Ça peut fonctionner. Donc, on ne devrait pas avoir besoin de piocher dans le volant des 131 remplaçants que compte le département.

Le Dasen est ensuite revenu sur la question des autorisations d’absences, qu’il avait déjà évoquée lors de la CAPD du 9 juin. Selon lui, beaucoup d’autorisations d’absences sont accordées alors qu’elles ne sont pas réglementaires. Il a indiqué que M. Jaillet, secrétaire général, allait effectuer une étude détaillée et que les chiffres seraient communiqués aux organisations syndicales. Ses services vont donc revenir à une application plus stricte des textes mais le Dasen a tenu à préciser qu’ils resteront compréhensifs face à des situations difficiles.
Nous lui avons fait remarquer que quand bien même cela permettrait d’économiser quelques moyens de remplacement, cela ne modifierait pas substantiellement la situation du remplacement, faute de création de postes, d’autant que la crise sanitaire liée au Covid-19 est loin d’être derrière nous.

Réponse du Dasen
: On aura plus de puissance de remplacement. Mais si la 7ème vague continue à la rentrée, on ne pourra pas faire face avec 131 remplaçants. On relaiera votre revendication, car s’il devait y avoir des dispositions, il faudrait qu’elles soient prises pendant l’été.

Notre conclusion : L’heure est plus que jamais à la mobilisation pour obtenir un recrutement de personnels enseignants sous statut à hauteur des besoins. Les collègues peuvent compter sur le SNUDI-FO.

(*) Le SNUDIFO47 est à l’initiative de cette campagne.

Après la puissante grève du 13 janvier, le gouvernement est contraint de faire des annonces…

Communiqué du SNUDIFO47

La grève du jeudi 13 janvier dans l’Éducation nationale, conséquence d’un mouvement spontané de colère, de révolte, d’indignation, a été un succès historique : une grève massive, des milliers d’écoles voire d’établissements fermés, des manifestations puissantes… Les personnels en ont assez d’être entravés dans leur travail. Ils n’arrivent plus à exercer leurs missions. Ils veulent que l’École reste ouverte, mais aussi que l’École reste l’École, c’est-à-dire un lieu d’instruction.

Le gouvernement a été contraint d’accéder à la demande formulée la veille par la totalité des organisations syndicales avec la FCPE, et de les recevoir le soir même, sous la présidence du Premier ministre, avec les ministres Blanquer et Véran.

…encore loin de satisfaire les revendications !

Le gouvernement annonce que des enseignants seront recrutés sur la liste complémentaire dans le 1er degré. Cette annonce reste non chiffrée. Encore faudrait-il auparavant que la liste complémentaire soit ré-abondée.

Le Ministre annonce 3 300 recrutements de contractuels «pour la période à venir». Rappelons que les autorisations de recrutement dans le cadre de contrats précaires pour quelques mois n’ont pas permis de trouver de candidats, au vu des conditions financières, de l’absence de possibilité de rentrer dans le statut. En supposant que ces 3 300 soient effectivement recrutés, quelle dotation se verrait attribuer notre département ? Une dizaines de contractuels ? Alors que le Dasen annonce à la délégation intersyndicale reçue jeudi que 36 classes étaient sans remplaçant en début de semaine dernière, chiffre certainement en deçà de la réalité.

Les recrutements annoncés par le gouvernement ne permettront donc pas d’assurer, et de loin, la mise à disposition des moyens humains pour garantir le remplacement systématique de tous les enseignants absents, et pour permettre l’allègement des effectifs !

Quant à nos collègues AESH, aucune réponse ne leur est apportée, ni évoquée, concernant les recrutements, l’exigence du statut de fonctionnaire, d’un vrai salaire et de l’abandon des PIAL. Nos collègues n’acceptent pas. Ils étaient en cortège intersyndical dans la manifestation parisienne d’hier. Dans le Val-de-Marne, Ils sont en grève depuis le 10 janvier et viennent de voter à
l’unanimité ce vendredi 14 janvier la poursuite de la grève.

Le gouvernement annonce le recrutement de 1 500 vacataires pour l’aide administrative aux directeurs. Il y a 48 950 écoles en France. Cela correspond donc à 3 recrutements pour 100 écoles, soit 10 recrutements pour les écoles du Lot-et-Garonne !!!

Sur la question des protections sanitaires indispensables pour assurer la sécurité des personnels et des élèves, le gouvernement promet des boîtes de masques chirurgicaux livrées d’ici la fin janvier, ce que l’on savait déjà, mais ces masques ne sont toujours pas disponibles. Quant aux masques FFP2, le ministre annonce enfin qu’ils seraient fournis aux enseignants de maternelle, aux enseignants en contact avec des élèves à besoins particuliers et aux AESH ! Si le ministre reconnaît enfin la nécessité de mieux protéger ces personnels, surexposés à la contamination au virus, « diffuser 5 millions de masques dans le système scolaire » reste vague et très insuffisant ! Des masques FFP2, pour tous, tout de suite !

Concernant les capteurs de CO2, le ministre renvoie une nouvelle fois la responsabilité sur les communes, refusant de prendre en charge le financement de cet équipement de protection ! Rien sur les purificateurs d’air et les produits virucides !

Le Premier ministre confirme le maintien du protocole Blanquer, qui sera donc sans doute bientôt suivi d’une 51ème puis d’une 52ème version, transférant sur les directeurs et les équipes la responsabilité d’assurer un suivi sanitaire des élèves …

Le ministère vient de confirmer par mail le report des évaluations CP CE1 à une date ultérieure. De nombreuses équipes avaient, de toute façon, déjà décidé de ne pas les faire passer.

Aucune annonce sur la question salariale malgré les revendications portées par la FNEC FP-FO devant le Premier ministre ! Alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010, que les fonctionnaires ont perdu 21% de leur pouvoir d’achat depuis 2000, toujours rien pour les personnels de l’Éducation nationale mis à part la réactivation jusqu’au mois de février de la prime pour l’accueil des enfants prioritaires ! Toujours rien pour les AESH, nombreux dans la grève et la manifestation ! Inacceptable ! Augmentation de 21% de la valeur du point d’indice ! Un vrai statut de fonctionnaire, un vrai salaire pour les AESH !

Pour le SNUDIFO47, le compte n’y est pas et ces annonces ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est exprimée ce 13 janvier ! Indéniablement, le chaos dans les écoles se poursuivra, tant que le gouvernement ne mettra pas les moyens suffisants pour répondre aux demandes indispensables des personnels. Rappelons que le ministre Blanquer a rendu 600 millions d’euros de budget en 2020 et encore 75 millions en 2021 !

Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir pour prendre connaissance des annonces du Ministre, discuter de la situation, chiffrer leurs revendications dans chaque école et les rassembler localement et au niveau départemental, et discuter des moyens de les faire aboutir.

Agen, le 17 janvier 2022

-> Lire le communiqué intersyndical national

-> Imprimer notre communiqué (format PDF)

La balle est dans le camp du ministre Blanquer

Malgré le froid glacial et les routes coupées par les inondations, 300 personnels de l’Education nationale se sont rassemblés devant la DSDEN ce 13 janvier à 10 heures, où ils ont tenu une assemblée générale avant de partir en manifestation. Des collègues du 1er comme du second degré ont pu témoigner de la situation dans laquelle les personnels et l’école sont placés par la politique du gouvernement Macron-Blanquer. Ils ont adopté à l’unanimité une motion précisant leurs revendications.

-> Lire également l’intervention faite au nom du SNUDIFO47.

Blanquer et son gouvernement peuvent annoncer un taux de gréviste fantaisiste, ils ne feront pas disparaître la réalité de l’ampleur de la colère qui s’exprime aujourd’hui.
Au niveau national, de premières manifestations ont eu lieu ce matin : 5 000 manifestants à Marseille, 4 500 à Rennes, 1 500 à Clermont-Ferrand, 1 000 à Bordeaux, 500 à Mont-de-Marsan… Dans le département comme partout en France, des dizaines d’écoles sont fermées, d’autres comptent une majorité de grévistes. En ce moment même, nos collègues défilent par milliers à Toulouse, à Paris en direction du ministère de l’Éducation nationale.

Si le ministre persiste dans son refus d’entendre notre colère et de satisfaire nos revendications, nous laisse-t-il d’autre choix que de poursuivre la mobilisation ?


Une délégation intersyndicale a été reçue par l’IA-DASEN. Un compte-rendu sera publié sur notre site dans les prochains jours.

Jeudi 13 janvier : La grève s’annonce historiquement massive

C’est certainement une mobilisation sans précédent dans la profession depuis des décennies qui s’annonce demain jeudi 13 janvier.
Pour dire stop aux protocoles inapplicables et non protecteurs, aux ordres et aux contre-ordres, pour exiger le recrutement immédiat et massif d’enseignants pour assurer les remplacements et réduire les effectifs, pour exiger de réelles mesures de protection… Des milliers d’écoles seront fermées partout en France. Dans certaines villes ou établissements, la grève, construite par en bas par les personnels avec leurs sections syndicales, a déjà commencé.

Voici quelques remontées partielles dans le département :

– Le Mas d’Agenais maternelle : Fermée | Virazeil maternelle : Fermée Foulayronnes Castelnérac maternelle : Fermée | Agen Carnot maternelle : Fermée | Agen Barat : Fermée | Pont du Casse maternelle : Fermée | Boé ML Chrétien maternelle : Fermée | Agen Petits-Ponts maternelle : 2/4 | RPI Bourran-Lagarrigue : Écoles fermées | VSL Buisson élémentaire : 5/7 | Agen Herriot élémentaire : 10/12 | Damazan maternelle : Fermée | Marmande Thivras : Fermée | St-Maurin élémentaire : 1/2 | Bias élémentaire : 6/7 | Nérac Marie-Curie : 2/5 | Trentels élémentaire : Fermée | Agen Carnot élémentaire : Fermée | Boé Muzas : Fermée | Agen Gaillard : Fermée | VSL Paul Bert : Fermée | Lauzun : Fermée | Sainte-Marthe : Fermée | Pont-duCasse élémentaire : 1/8 | Penne d’Agenais élémentaire : 8/9 | Le Passage Louis Vincent maternelle : Fermée | St-Sylvestre-sur Lot : 2/3 | Virazeil élémentaire : Fermée | Jules Ferry VSL : Fermée | Fumel Jaurès : 7/11 | St Vite élémentaire : Fermée | Castillonnès maternelle : 1/3 | Marmande Lolya élémentaire : Fermée

Merci pour vos retours.
-> Continuez de nous faire remonter l’état de la mobilisation, par retour de mail ou au moyen de notre enquête en ligne.

-> Continuez de nous transmettre la situation dans vos écoles, vos discussions, vos revendications.

Organisation pour la journée du 13

– 10 H Rassemblement et Assemblée Générale sur le parking de la DSDEN : Pour faire remonter les revendications, mandater la délégation et discuter des suites.
11 H Départ en manifestation, retour à la DSDEN où une délégation sera reçue.

POSTES : zéro création, SANTE/SECURITE : zéro protection, SALAIRES : zéro augmentation, PROTOCOLE « SANITAIRE » : 49ème édition !

Ça suffit ! Il est temps d’imposer que les moyens soient donnés. Grève nationale dans toutes les écoles le jeudi 13 janvier (*)

-> Lire l’appel intersyndical national

-> Faites remonter au syndicat l’état de préparation de la grève en cliquant ICI

Pour le SNUDIFO47, la question de la grève pour gagner, de la grève jusqu’à satisfaction des revendications est posée. Nous invitons les collègues à la mettre en discussion, pour que l’école redevienne l’école, pour que nos conditions de travail, notre sécurité et notre santé soient rétablies.
Nous vous proposons d’en débattre et de faire remonter la situation dans vos écoles et vos revendications en participant à notre RIS en visioconférence ce lundi 10 janvier à partir de 17 H -> Pour participer, cliquez ici.

(*) ATTENTION :
– Votre déclaration d’intention de grève (pour les PE, les AESH n’y sont pas soumis) pour le 13 est à envoyer au plus tard ce lundi à 23 h 59. Nous vous encourageons à y inscrire les dates des jours suivants, pour se préparer à toute éventualité.
– Les modalités pratiques d’organisation de la journée du 13 seront arrêtées en intersyndicale.

Nous revendiquons :

  • Le recrutement immédiat et massif d’enseignant.es afin d’assurer tous les remplacements (notamment par le recours à la liste complémentaire) et la création massive des postes, le recrutement d’AESH (et la satisfaction de leur revendication d’un statut de fonctionnaire), des infirmiers·ères, des médecins scolaires, assistantes sociales…
  • des capteurs de CO2 dans nos classes, maintenant !
  • des purificateurs d’air dans les cantines maintenant !
  • des masques FFP2 maintenant pour tous les enseignant.es et AESH (au moins 2 par jour) !
  • du gel hydroalcoolique et des lingettes virucides pour tous les personnels !
  • des mesures dès le 1er cas positif, à l’inverse de la désorganisation actuelle permanente des classes et des écoles,
  • des tests hebdomadaires pour toutes et tous sur les écoles, tests organisés par des personnels de santé et ne reposant pas sur les équipes enseignantes afin que soit brisée la chaîne de contamination,
  • le rattrapage de notre pouvoir d’achat par l’augmentation de 21 % de la valeur du point d’indice (condition pour rendre le métier attractif).

Mardi 5 octobre,
Manifestation pour les salaires, 
les emplois, les services publics,
contre les réformes des retraites et de l’assurance chômage

Rassemblement à 14h, place de la Préfecture, AGEN
­FO s’oppose à ce que la situation de crise sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause de droits des salariés et des garanties collectives. Ayant obtenu le retrait du licenciement dans le cadre du passe sanitaire et de la vaccination obligatoire, FO continuera à tous les niveaux de défendre les droits des salariés dans leur emploi afin d’empêcher toute sanction dont la suspension de contrat et de salaire. 

Dans le même temps, ni le projet de réforme des retraites, qui n’a d’autre objectif que de mettre fin au système de retraite solidaire actuel, les régimes existants et de reculer l’âge de départ en retraite, ni la réforme de l’assurance chômage, qui pénaliserait les plus précaires et dont FO avec d’autres syndicats avait obtenu la suspension en juin dernier, ne sont abandonnées. 

À ces projets FO oppose la revendication d’un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous. Cela passe par la revalorisation des emplois à bas salaires, à temps partiel, la fin des processus conduisant à multiplier les contrats précaires, une politique effective de relocalisation et réindustrialisation, la mise sous conditions et le contrôle des aides publiques aux entreprises. 

FO s’oppose à la poursuite des politiques d’austérité alors que de nombreux services publics manquent de moyens et sont confrontés à des restructurations, privatisations, fermetures et suppressions d’emplois.

Le 5 Octobre, l’Union Départementale Force Ouvrière de Lot et Garonne appelle les salariés à manifester :

 -> Contre le retour de la réforme des retraites, contre la réforme de l’assurance chômage.

 -> Pour l’augmentation générale des salaires et des pensions ; pour l’augmentation du Smic, du point d’indice dans la Fonction publique et des grilles de salaires ; pour le service public, ses moyens et ses effectifs, pour la préservation et le développement d’emplois de qualité dans l’industrie.

 -> Contre le Pass sanitaire qui remet en cause le droit du travail et le contrat de travail.