Communiqué de rentrée du SNUDIFO47

Pour nos revendications, pour le retrait du plan Macron-Bayrou, préparer la mobilisation dans l’unité

Le bureau départemental du SNUDIFO47, réuni le 26 août, a discuté de la situation en cette veille de rentrée scolaire. Il soumet à ses adhérents, et plus largement à tous les collègues ses réflexions et propositions.

Les conditions de la rentrée scolaire

Les problèmes non réglés vont inévitablement resurgir. Parmi eux :

Le manque de remplaçants, qui entraîne une dégradation des conditions d’enseignement et d’apprentissage, une remise en cause du droit égal à l’instruction avec des dizaines d’heures perdues pour les élèves, une fatigue accrue pour les enseignants. Qu’à cela ne tienne : le gouvernement licencie les contractuels par centaines en cette rentrée.

Fermeture de 13 classes en cette rentrée : la baisse démographique est mise à profit par le gouvernement pour récupérer des postes au lieu de s’en saisir pour améliorer les conditions de travail des personnels et donc d’apprentissage des élèves.

Des milliers d’élèves en situation de handicap privés d’une vraie scolarisation : la politique du gouvernement aggrave la situation d’année en année, tant pour les élèves concernés que pour les personnels enseignants, les AESH et les autres élèves. En cette rentrée, 519 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés en classes ordinaires. Or, selon une enquête de l’Unapei, à quelques jours de la rentrée, 13 % de ces enfants n’auront aucune heure de scolarisation par semaine ; 38 % auront moins de six heures, 30 % entre 6 et 12 heures, et 19 % seulement plus de 12 heures par semaine. L’Unapei dénombre au moins 4 410 enfants sur listes d’attente pour une place dans des instituts médico-éducatifs (IME). Pendant ce temps, ils sont « soit chez eux, soit scolarisés par défaut dans une école ordinaire ».

Pourtant, lorsqu’il s’agit d’augmenter les dépenses militaires ou de verser chaque année plus de 200 milliards d’euros au patronat, de l’argent, le gouvernement en trouve sans problème.

Alors, une première conclusion s’impose : nous sommes légitimes à établir nos revendications pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions, pour permettre à tous les élèves d’avoir accès à l’instruction.

Le SNUDIFO47 appelle les collègues, dès la prérentrée, à se réunir, à lister leurs revendications et à discuter des moyens d’action pour les faire aboutir, y compris la grève. Faites remonter au(x) syndicat(s).

Le plan Macron-Bayrou de 44 milliards de coupes budgétaires

Le plan d’économies budgétaires annoncé le 15 juillet par le Premier ministre – qu’il a totalement confirmé lundi dernier lors de sa conférence de presse – est d’une grande brutalité contre les travailleurs du public et du privé, tout particulièrement contre les malades, les chômeurs et les retraités.

Voulant ponctionner plus de 5 milliards à la Sécurité sociale, le gouvernement s’en prend aux plus fragiles : remise en cause du système des ALD (affections de longue durée), doublement des franchises médicales… Avec son « année blanche », c’est une nouvelle fois le blocage du point d’indice des fonctionnaires, mais aussi le gel des pensions et de toutes les allocations sociales. Il veut une nouvelle fois s’en prendre aux chômeurs en réduisant encore leurs droits. Il annonce la suppression de 2 jours fériés, de 3 000 postes de fonctionnaires et le non remplacement d’un départ sur 3. Aucune catégorie de travailleurs n’est épargnée. Prenez connaissance du détail des mesures dans la note de la confédération FO.

Impossible de laisser faire !

L’heure est à la mobilisation dans l’unité pour le retrait du plan Macron-Bayrou !

L’heure est à la préparation de la grève, de la vraie grève unie pour le bloquer (la confédération FO a déposé un préavis de grève à compter du 1er septembre).

Le SNUDIFO47 appelle les collègues, en même temps qu’ils discutent de leurs revendications immédiates, à mettre cette question en discussion, et à faire remonter au syndicat leurs points de vue sur ce qu’il convient de faire.

Le bureau départemental du SNUDIFO47 a décidé de s’adresser en ce sens aux autres organisations syndicales de l’enseignement.

Agen, le 29 août 2025

-> Le communiqué en PDF

Rassemblements en hommage à Mélanie, AED

Mardi 10 juin, une assistante d’éducation du collège Françoise Dolto à Nogent (Haute-Marne) est décédée après avoir été poignardée lors d’une fouille de sacs effectuée par les gendarmes aux abords de l’établissement.​

Nous proposons à tous les personnels qui le souhaitent de se réunir dans l’un des 2 lieux de rassemblement suivants
ce jeudi 12 juin à 17h30
à Agen devant Ducos du Hauron
à Villeneuve devant Anatole France.

Lire le communiqué de la FNEC FP FO —-> https://www.fo-fnecfp.fr/assassinat-dune-aed-a-nogent/

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève, contre une inclusion scolaire au rabais : pétition et réunions publiques

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève : Tel est le titre de la pétition lancée dans le département par les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU et CGT Educ’Action.

-> Vous pouvez la signer en ligne ICI.

Cette pétition est le support d’une campagne engagée à l’occasion du 20e anniversaire de la loi sur le handicap du 11 février 2005 dite loi Montchamp, instituant comme la norme la scolarisation des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire. Depuis lors, la situation, tant du point de vue des droits des élèves porteurs de handicap (accès aux soins et à une scolarisation répondant à leurs besoins) que de celui des autres élèves et des personnels, n’a cessé de se dégrader. Dégradation favorisée par les lois et décrets qui se sont succédé depuis (Darcos, Peillon, Blanquer), jusqu’à la mise en place, porté par le président Macron, de l’acte 2 de l’école inclusive.

Le constat fait sur le terrain est sans appel : c’est bien une inclusion scolaire au rabais qui devient la norme, générant toujours davantage de situations de souffrance pour les élèves et les personnels.

-> C’est pourquoi nos organisations ont décidé d’ouvrir le livre noir de l’inclusion scolaire au rabais dans le département. Nous invitons professeurs des écoles, AESH, psychologues de l’éducation nationale, parents d’élèves, personnels du secteur médico-social à nous faire parvenir leurs témoignages, ou mieux encore à le partager lors des trois réunions publiques organisées dans le département :

AGENJeudi 20 mars 20h00Rotonde du stadium
MARMANDEMardi 08 avril 20h00Maison de quartier de Beyssac
VILLENEUVE/LOTJeudi 10 avril 20h00Maison de la Vie Associative

-> Nous invitons nos collègues professeurs des écoles à y inviter largement les parents de leurs élèves, les enseignants spécialisés et professionnels du secteur médico-social de leur connaissance. Nous mettons à leur disposition un flyer.

​Jeudi 5 décembre : une puissante mobilisation. Et maintenant ?

200 000 manifestants, des taux de grévistes record dans l’Éducation nationale, chez les territoriaux…
Dans notre département, 60 % de grévistes dans le 1er degré. De nombreuses écoles fermées, des cantines ne fonctionnant pas car de nombreux agents territoriaux étaient aussi en grève. C’est, si besoin était, la preuve de la détermination des personnels à obtenir la satisfaction de leurs légitimes revendications.

Et maintenant ?

Comme le dit l’appel adopté hier en AG intersyndicale, « quelle que soit la combinaison gouvernementale à venir, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour faire valoir nos revendications, sur notre propre mobilisation pour obtenir satisfaction. »

Le SNUDIFO47 invite les collègues à le faire connaître et à en discuter. Personne, en effet, ne pense – nous le savons d’expérience – qu’une journée d’action, aussi réussie soit-elle, suffira à créer le rapport de force pour l’emporter.

D’où la conclusion de l’appel : « Les personnels réunis en AG ce 5 décembre appellent leurs collègues à se réunir dans leurs écoles et établissements dès le vendredi 6 décembre, à réaffirmer leurs revendications, à décider des moyens d’action pour les obtenir, à poursuivre la construction de la vraie grève pour gagner, en mettant en discussion la reconduction de la grève. »

-> Lire l’appel intersyndical

Faites-nous remonter toutes vos discussions et décisions.

Plus que jamais, unité !

Préparer la vraie grève, dans l’unité, pour gagner !

Face aux mesures du plan Barnier, nous écrivions la semaine dernière « qu’elles exigent une riposte à la hauteur pour bloquer ces mesures de destruction : la grève, la grève dans l’unité, la grève la plus large pour gagner, pour faire reculer le gouvernement et obtenir satisfaction sur nos revendications :
✗ retrait des 3 jours de carence et de la baisse du traitement pendant le congé maladie ordinaire
✗ retrait des 4 000 suppressions de poste et création de tous les postes nécessaires au bon fonctionnement de l’école publique
✗ augmentation générale des salaires par l’augmentation du point d’indice
✗ retrait de la réforme Guerini-Kasbarian
✗ un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH
✗ abandon des contre-réformes (« choc des savoirs »…)

En effet, les collègues n’acceptent pas ! La discussion se mène dans les écoles, pour établir les revendications et les moyens d’obtenir satisfaction. C’est le cas par exemple à la maternelle du Centre à Fumel : «  1. Contre les 3 jours de carence et la baisse du traitement durant les CMO ; 2. Contre la remise en cause de nos garanties statutaires, sécurité de l’emploi, avancement à l’ancienneté, catégories ABC … ) ; 3. Contre l’école inclusive sans moyens engendrant de la maltraitance ; 4. AESH formés et mieux payés et/ou embauches d’éducateurs spécialisés à la hauteur de l’handicap des élèves. »  Les collègues indiquent qu’elles seront en grève le 5 décembre.

Le SNUDIFO47 est partisan de l’unité, pour la vraie grève pour gagner. C’est pourquoi il est signataire de l’appel intersyndical départemental : « 4 000 suppressions de postes, maintien des contre-réformes, 3 jours de carence, blocage des salaires : Ça suffit ! Organisons la riposte, la grève, la vraie grève pour gagner !  ».

« Les organisations syndicales SNUDI-FO, FSU-SNUIPP, SNES-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action, Sud Education et le SGEN-CFDT appellent : 

➔ À se mettre massivement en grève le jeudi 5 décembre comme point de départ de la mobilisation pour gagner ; 

➔ À construire un mouvement reconductible le plus large possible dès les jours suivants ; »

Pour l’emporter face aux attaques du gouvernement, le SNUDIFO47 estime, plutôt que des journées d’actions qui prennent des formes dispersées, que la question de la vraie grève, dans l’unité et à tous les niveaux, pour gagner sur nos revendications est posée.

Un préavis de grève couvre toute la période jusqu’au 20 décembre. 

-> Le SNUDIFO47 invite les collègues concernés à transmettre une déclaration d’intention de grève pour tous les jours du reste de la période.(1)

Le SNUDIFO47 invite les collègues à se réunir partout dans les écoles ou par groupes d’écoles dans les secteurs ruraux, avec leurs syndicats, à lister leurs revendications, à décider des moyens d’action pour leur satisfaction, à les consigner dans des motions.

-> Sur cette base, il appelle les collègues à participer massivement à l’Assemblée Générale du 5 décembre à 10 h 30 (lieu précisé prochainement).

Il invite également les collègues, partout où c’est possible, à organiser des assemblées générales d’écoles, avec les parents d’élèves et les personnels territoriaux.

(1) Pour rappel, les personnels concernés par cette déclaration d’intention sont uniquement ceux devant classe. Régulièrement, des AESH se voient réclamer des déclarations d’intention de grève. Le SNUDIFO47 rappelle que ces demandes n’ont aucune base réglementaire et invite les personnels à le contacter en cas de pression.

Arrêts de travail en 2025 ? Avec les mesures Kasbarian, tout le monde y perd !

Dans le cadre du budget 2025 et des 60 milliards d’économies à réaliser sur le dos des salariés et de la Fonction publique, le ministre Kasbarian prévoit d’allonger de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et de réduire de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire.

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, revendiquent l’abrogation du jour de carence et donc le retrait de cette mesure.

-> Vous voulez connaître quelles seraient les conséquences pour vous ? Accédez au simulateur.

-> Affichette à imprimer.

Partout, réunissons-nous pour établir les revendications

Préparons la grève, dans l’unité, pour gagner !

Le Conseil syndical du SNUDIFO47 réuni le mercredi 20 novembre 2024 a discuté de la situation ouverte par l’offensive sans précédent contre les travailleurs, en particulier par les mesures annoncées contre les fonctionnaires, contre les personnels de l’Education nationale, contre l’école
publique :
– Annonce avant les congés d’automne de la suppression de 4 000 postes dans l’Education nationale, dont 3 155 dans le 1er degré (annonce qui a conduit tous les syndicats de l’EN à notifier à la ministre « une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève national, à compter du lundi
4 novembre », considérant qu’« une ligne rouge a été franchie »).

-> Lire la suite de la motion.

C’est par la base que se construit la grève efficace pour gagner sur les revendications. C’est pourquoi le SNUDIFO47 appelle les collègues PE et AESH à se réunir dans leur école (ou groupe d’écoles) pour établir leurs revendications, à les consigner dans de courtes motions se concluant, comme celle signée par 19 collègues de l’école Jaurès de Fumel : « Oui, la grève dans l’unité est urgente et nécessaire pour faire reculer le gouvernement. Parce qu’il est impossible de ne pas réagir face à de telles attaques, nous y sommes prêts. »

​Le SNUDIFO47 invite également les collègues, partout où c’est possible, à organiser des assemblées générales d’écoles, avec les parents d’élèves et les personnels territoriaux. Il se tient à votre disposition pour apporter son aide.

-> Un courrier à destination des parents est en préparation.

Mobilisation de la fonction publique mardi 19 mars 2024

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Pas d’argent, pas d’école !
EN  GRÈVE le 19 MARS !

10 milliards de coupes supplémentaires au budget, des milliers de postes menacés… Ça suffit !

La traduction budgétaire des déclarations du ministre Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé. Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Bulletin Officiel.

Une saignée d’une ampleur inédite pour l’Enseignement et la Culture !

A l’Éducation nationale : – 692 millions !
1er degré : – 138 millions dont – 131 millions : dépense de personnels (les postes)
2nd degré : – 123 millions dont – 87 millions sur le titre 2 (postes)
Soutien à la politique de l’Éducation nationale : – 61 millions (services déconcentrés : rectorats, DSDEN, circonscriptions…)
Vie de l’élève : – 262 millions dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…)
Dans l’Enseignement supérieur et la recherche : – 904 millions !
A la Culture : – 204 millions !
Au Sport, à la Jeunesse et la Vie associative : – 180 millions !

Les postes principalement impactés alors que les personnels n’en peuvent déjà plus

Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux :

  • contre les milliers de classes qui ferment,
  • contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements,
  • contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice,
  • contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveu même de M. Attal)…

Ça suffit ! Il faut les arrêter ! Pas d’argent, pas d’école !

Rassemblement à 10h à Agen, place Armand Fallières.

Parcours : place de la Préfecture -> Cours Victor Hugo -> rond-point du Pin -> Boulevard de la République -> Place Jasmin pour une AG des manifestant(e)s

-> ATTENTION : Professeur des écoles, vous devez adresser votre déclaration d’intention de grève (version word ici) au plus tard le 16 mars à 23 h 59. Pas de déclaration pour les AESH et les Psy EN.

Coupes budgétaires : – 700 millions pour l’Éducation nationale

Par un décret publié le 22 février au Journal officiel, ce sont 10 milliards d’euros de coupes supplémentaires au budget 2024. L’école publique et la jeune génération font partie des sacrifiés. Le décret réduit ainsi de près de 700 millions d’euros (- 692 millions) les crédits alloués à l’Éducation nationale ! Dont – 138 millions pour le 1er degré. Selon Le Café pédagogique (22 février), 2 620 postes pourraient disparaître dans les écoles à la rentrée de septembre. Ils s’ajouteraient aux 650 postes déjà supprimés.

Ce sont également, pour la ligne budgétaire « Vie de l’élève » 262 millions qui sont rayés d’un trait de plume, dont – 164 millions sur le titre 2 (postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers…). Cela pourrait aboutir à la suppression de 4 600 postes d’AED (assistant d’éducation) et d’AESH ! Une nouvelle aggravation programmée des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap.

Mais qu’on se rassure : « Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs », déclare le ministère de l’Éducation nationale… La nouvelle ministre, Madame Belloubet, maintient donc la mise en place des « groupes de niveau » pour les 6e et les 5e dès la rentrée de septembre 2024, contre lesquels nos collègues des collèges sont vent-debout.

Face à cette politique de casse du service public, avons-nous d’autres choix, pour préserver nos conditions de travail et l’accès égal de nos élèves à l’instruction que de dresser nos revendications et discuter des moyens de les faire aboutir ?

-> Lire le courrier de la FNEC FP-FO à la ministre.

Que se passe-t-il en Seine-Saint-Denis ?

Lundi 26 février, jour de la rentrée dans les académies de la région parisienne, nos collègues de Seine-Saint-Denis étaient en grève, particulièrement dans les collèges où les taux de grévistes ont parfois atteint les 85 à 90 %. Comme le dit une enseignante de Montreuil, « nous étions partis en congé sans savoir que nous ferions grève le jour de la rentrée ». Que s’est-il passé ?

Quatre organisations syndicales du département (FSU, CGT, Solidaires, CNT) appelaient « à ne pas faire la rentrée le 26 février » pour « un plan d’urgence pour le 93 ». Dans le contexte du rejet de la mise en place des « groupes de niveau » est arrivée au cours des vacances l’annonce par le gouvernement des 10 milliards d’euros de rabotage budgétaire, dont les 700 millions pour l’Éducation nationale. Cela a été ressenti comme une véritable provocation. Comme l’affirme le SNFOLC (syndicat FO des lycées et collèges), « dans ce mouvement de rejet de « la réforme de trop », s’engouffrent aujourd’hui tous les motifs de colère accumulés. »

Lors du rassemblement qui s’est tenu le 27 février devant la DSDEN du 93, des collègues expliquaient : « Nous voulons que le mouvement perdure, parce qu’on sait qu’on n’est pas écouté quand on fait des grèves perlées. (…) Nous réclamons des moyens pour le 93 mais nous sommes convaincus que les problèmes sont les mêmes ailleurs. (…) Il faut un vrai mouvement national. »

La grève s’est poursuivie les jours suivants. Un appel à faire du jeudi 7 mars une journée de grève massive et à manifester au ministère a été lancé.

-> Lire le communiqué de la FNEC FP-FO.

Le SNUDIFO47 propose : Partout dans nos écoles, dans nos secteurs, réunissons-nous. Dressons la liste de nos revendications, discutons des initiatives à prendre pour les faire valoir, mandatons nos délégués pour regrouper les forces et préparer la riposte d’ensemble contre l’offensive de choc de destruction de l’école publique. Le syndicat se tient à votre disposition pour y aider.

Appel intersyndical à la grève des personnels de l’éducation nationale jeudi 1er février

Pour mettre en échec une politique qui nous paupérise, qui remet en cause nos statuts, nos conditions de travail et les fondements de l’école publique, l’heure est à la mobilisation dans l’unité pour nos revendications.

Le SNUDI-FO, et sa fédération la FNEC FP-FO appellent les personnels de l’Éducation nationale à se mobiliser dans un cadre intersyndical le jeudi 1er février.

En effet, l’heure est à la mobilisation : seule la mobilisation dans l’unité, par la grève et la manifestation peut créer le rapport de force permettant de faire reculer le gouvernement et d’obtenir l’ouverture de négociations sur nos revendications.

-> Lire l’appel intersyndical départemental

Pour le SNUDIFO47, ce 1er février ne peut être qu’un point de départ dans la construction du rapport de force. C’est pourquoi il appelle les personnels enseignants, AESH et psychologues de l’EN à se réunir partout dans leurs écoles et établissements pour établir leurs cahiers de revendications, désigner leurs délégués et les faire remonter aux syndicats.

Tous en grève et en manifestation le jeudi 1er février !
(Rendez-vous à Agen, Jardin de Jayan, devant le lycée Palissy à 10 h)

-> ATTENTION : Professeur des écoles, vous devez adresser votre déclaration d’intention de grève au plus tard le lundi 29 janvier à 23 h 59. Pas de déclaration pour les AESH et les Psy EN.

Voir l’appel intersyndical