Mercredis après-midis : 4 – 2 ne font toujours pas 0

Le recteur de l’Académie de Bordeaux, Olivier Dugrip, dit nous avoir informé de SA volonté de banaliser quatre mercredis après-midi en rattrapage d’une journée de pré-rentrée et de la journée de solidarité.

Doit-on le redire : on nous fait « rattraper » des journées qui n’ont pas à l’être. C’est une interprétation très large de la note de service de rentrée et de nos Obligations Réglementaires de Service, interprétation qui n’a rencontré ni l’opposition du SE-Unsa, ni l’opposition du SNUipp .Qui ne combat pas… soutient !

Seul le Snudi FO a contesté la légalité de ces rattrapages et a proposé aux autres syndicats, sans même qu’ils daignent répondre, une pétition qui s’opposait à l’ajout de travail gratuit sur nos ORS.

Pour contenir une fronde légitime, à l’instar de ce qui s’est produit dans les Bouches-du-Rhône, contre l’augmentation non rémunérée de notre temps de travail, le Recteur a anticipé en faisant mine de reculer pour finalement imposer deux mercredis après-midi au nom d’une prétendue journée de pré-rentrée qui n’existe pas.

Bien informé des modifications de nos obligations de service préparées par le Ministère, il enfonce le clou en précisant que ces deux demi-journées ne seront plus dégagées mais viendront en complément des 18h d’animations pédagogiques, sur un calendrier arrêté au niveau départemental.

Voilà, c’est fait, vous venez de passer à 114 heures annualisées, pour le même salaire et avec le sourire.

Soyez certains que ce n’est là qu’une étape ! Avec la modification de nos ORS, viendront les 38 semaines de classe, la formation pendant les vacances (dispositif soutenu par le Se-Unsa), le projet de nouvelles missions n’ouvrant droit à aucune rémunération…

Sur quoi s’appuie le Recteur pour imposer ces décisions ?

Sur une volonté ministérielle de réformer l’Éducation Nationale et l’École Publique – comme tous les Services Publics – dans un sens libéral. On voit comment cela fonctionne dans les pays anglo-saxons…

Mais il semblerait également qu’il s’appuie sur des collègues, la formulation est admirable, qui ont « été nombreux à [lui] faire remonter le besoin de disposer d’une partie de ce temps de travail pour faciliter la concertation au sein des écoles et des collèges en vue de l’adaptation des projets d’école et d’établissement à la nouvelle organisation des cycles d’enseignement ».

Si le Recteur peut compter sur le SNUipp et le SE-Unsa, acharnés du travail bénévole, les remontées des collègues sur le terrain nous font écho de besoins et d’orientation bien différents !

Nous noterons aussi avec plaisir l’exercice de style « oui-mais-non », malgré les nombreuses demandes des personnels qui lui sont parvenues ! On passe quand même de quatre à deux demi-journées banalisées…

Le Recteur, adepte de la méthode Coué de la ministre (autrement appelée « je vous prends pour des abrutis mais avec le sourire »), ne trompe personne : difficile désormais de ne pas faire le lien avec ce genre de décision qui, sous couvert bien gentil de professionnalisme pédagogique et d’investissement des collègues dans leur mission, n’est pas sans rappeler la réforme du code du travail : Travailler plus pour ne gagner… pas plus !

Nous vous invitons à lire, en document joint, le courrier que le Snudi Fo 47 a adressé en ce sens au Recteur.

Compte-rendu CTSD | Loi Travail | Fêtes d’écoles

Compte-rendu du CTSD du 27 mai 2016

Encore un CTSD navrant !

Nous étions sortis très déçus du dernier CTSD du mois de février.
Le DASEN y annonçait une dotation de 16 postes supplémentaires. Enfin une bonne nouvelle… mais qui fut de courte durée lorsque nous avons appris que ces postes serviraient aux dispositifs issus de la loi sur la refondation de l’école. Seuls les dispositifs « plus de maître que de classe » et « accueil de moins de trois ans » étaient concernés.

? lire la suite Compte-rendu CTSD 27 mai 2016


Loi Travail

La grève pour le retrait du projet de loi EL KHOMRI s’étend dans le pays !
Soutien et solidarité avec les salariés en grève illimitée.

Dans une motion adoptée à l’unanimité, « le Bureau national du SNUDI-FO apporte son plein et entier soutien aux salariés des raffineries en grève illimitée confrontés aux provocations et à la répression du gouvernement, qui persiste à utiliser la force pour faire passer son projet de loi inique. »

Indiquant que le gouvernement porte la responsabilité de ce conflit avec son passage en force (article 49-3, usage de la répression), il précise : « Alors que le gouvernement monte une nouvelle provocation en désignant une organisation syndicale en particulier comme responsable des troubles, le BN tient à se féliciter du front syndical constitué par les confédérations syndicales FO et CGT, la FSU et Solidaires, l’UNEF, l’UNL, la FIDL pour revendiquer et obtenir le retrait du projet de loi ».

Nous sommes tous concernés : vous, vos conjoints , vos enfants, salariés du public et du privé.

Répondant à l’appel du bureau national, le SNUDI-FO 47 invite les collègues à adopter des motions de soutien et de solidarité avec les salariés des autres secteurs professionnels en grève illimitée.

Le SNUDI-FO propose de réunir les collègues, avec les autres syndicats opposés à la loi EL KHOMRI :

  • pour les informer de ce qui se passe dans les autres secteurs professionnels : raffineries, centrales nucléaires, RATP, SNCF ;
  • pour leur donner toutes les informations relatives au combat engagé pour faire reculer ce gouvernement ;
  • pour discuter des conditions à réunir pour que les enseignants rentrent à leur tour dans la grève et décider le cas échéant de partir en grève ;
  • pour la préparation de la manifestation nationale du 14 juin.

Le bureau départemental du SNUDI-FO 47 réuni le 27 mai 2016


Fêtes d’école

Avec le plan Vigipirate toujours activé à son niveau le plus élevé (alerte attentat) et les PPMS, avec la prolongation de l’état d’urgence jusqu’à la fin du mois de juillet, de nombreux collègues nous interrogent sur l’attitude à avoir au sujet des manifestations de fin d’année dans les écoles (fêtes, kermesses…). Ce dossier est difficile et les réponses ne peuvent pas être tranchées. Nous vous donnons ici quelques pistes.

? lire l’article Fêtes d’école, kermesses et Vigipirate

MàJ : Un courrier du Préfet vient confirmer notre analyse de la situation. Vous le trouverez sur le site du COE.

Fêtes d’école, kermesses et Vigipirate

Avec le plan Vigipirate toujours activé à son niveau le plus élevé (alerte attentat) et les PPMS, avec la prolongation de l’état d’urgence jusqu’à la fin du mois de juillet, de nombreux collègues nous interrogent sur l’attitude à avoir au sujet des manifestations de fin d’année dans les écoles (fêtes, kermesses…). Ce dossier est difficile et les réponses ne peuvent pas être tranchées. Nous donnons ici quelques pistes aux collègues.

Les consignes réitérées par le ministère et les DASEN rappellent qu’il est notamment demandé de vérifier l’identité des personnes étrangères aux écoles, le cas échéant de vérifier le contenu de leurs effets personnels. Il est demandé aux familles de ne pas s’attarder devant les portes d’accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants. Le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l’établissement…

Les personnels se demandent comment appliquer la totalité des consignes qui leur sont adressées.

Il est surtout évident qu’ils ne sont pas habilités ou qualifiés pour les mettre en application.

Comme la FNEC FP-FO l’a maintes fois rappelé, les personnels de l’éducation nationale n’ont pas à se substituer aux autorités et aux fonctionnaires habilités à faire appliquer les mesures de sécurité.
De nombreuses questions se posent : qui est responsable ? Qui décide de la tenue ou non de ces fêtes d’école ? Quel impact sur les relations de l’équipe avec les parents en cas d’annulation ?

  • Si la manifestation de fin d’année se tient sur le temps scolaire en interne sans venue de personnes extérieures – comme le font de plus en plus d’écoles – pas de problème.
  • Si elle se tient hors temps scolaire dans l’école, avec ouverture au public (spectacle), il faut demander l’avis du préfet. Chaque directeur peut donc adresser par voie hiérarchique (S/C de Monsieur l’Inspecteur d’Académie) au Préfet un courrier en ce sens. Pour sa part, le Snudi-FO écrit au DASEN pour que ce dernier fasse une demande générique.

La vérification systématique des personnes extérieures à l’établissement est prévue pour la région parisienne (en fait dans les régions où le plan Vigipirate renforcé est activé).

Rappelons que : « L’Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DASEN) et les services de la Préfecture accompagneront les écoles dans la mise en place de mesures de sécurité adaptées au territoire ». Beaucoup d’IEN refusent de répondre aux sollicitations des écoles et renvoient à la décision du directeur. L’IEN doit répondre à ces demandes et prendre ses responsabilités.

Par ailleurs, la mairie doit, si la fête a lieu hors temps scolaire, être informée et elle a le pouvoir de refuser la tenue de cette kermesse. Pour ce faire, elle doit s’appuyer sur le PCS (plan communal de sauvegarde) s’il y en a un. S’il y a acceptation de la part de la mairie, c’est à elle de prendre les mesures d’application des consignes de sécurité comme par exemple le « contrôle visuel des sacs ». Ce PCS indique effectivement dans l’art. L. 731-3 du Code de la Sécurité intérieure : le PCS « détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population ».

En résumé :

  • Informer l’IEN des modalités d’organisation et lui signaler toute difficulté ou problème quant à l’application de mesures qui ne relèvent pas de la responsabilité statutaire des personnels, et surtout du directeur.
  • Informer la mairie de la tenue de la manifestation et lui demander comment seront appliquées les consignes de sécurité comme par exemple le « contrôle visuel des sacs ».

Les textes de référence :

  • http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?&cid_bo=96969
  • http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=95837
  • http://www.education.gouv.fr/cid85267/consignes-securite-applicables-dans-les-etablissements-relevant-ministere.html
  • http://www.education.gouv.fr/cid96851/mesures-complementaires-de-securite-dans-les-ecoles-et-etablissements-scolaires.html
  • http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2016/04/27/je-suis-attachee-aux-kermesses-et-fetes-decole-question-au-gouvernement/

En cas de besoin, n’hésitez pas à nous contacter.

Carte scolaire rentrée 2016 : suite des opérations

Le Comité technique spécial départemental (CTSD) est convoqué le vendredi 27 mai pour avis sur les mesures de carte scolaire préparatoires à la rentrée 2016 (Le Comité départemental de l’Education Nationale – CDEN se réunit le lundi suivant).

C’est l’occasion pour les écoles qui demandent une ouverture ou l’annulation d’une fermeture de classe de se manifester pour faire valoir leurs revendications. Si une mobilisation est engagée ou envisagée avec les parents et les élus, nous vous invitons à la faire converger vers la réunion du CTSD qui se tient à partir de 9 heures à la DSDEN, 23 rue Roland Goumy à Agen.

Si vous souhaitez que les représentants FO au CTSD défendent vos demandes, transmettez­nous toutes les informations (ou leur actualisation le cas échéant) au moyen de la fiche en pièce jointe.

L’accouchement des projets de secteur s’annonce douloureux (1)

Lors de la CAPD du 10 mai, l’administration nous a annoncé que serait publié dans cette même journée au COEE l’échéancier de la rédaction du projet de secteur. Le courrier est arrivé….. jeudi 12 mai en fin de journée dans les écoles!

Nous rappelons que l’administration sait depuis la rentrée de septembre que les projets de secteur sont à rédiger et qu’il est de son ressort d’élaborer un calendrier défini des mois à l’avance pour que les enseignants puissent s’organiser.

Des circonscriptions appellent les collègues à se réunir le 18 mai entre écoles de secteur ou demandent aux directeurs de se mettre ultérieurement en relation si les regroupements n’ont pas pu se faire!

Cette injonction de l’administration rajoute une charge de travail et de stress aux collègues: organiser des rencontres la veille pour le lendemain, avec un lundi férié et un mardi de grève.

Malgré nos interventions répétées en CAPD sur l’épuisement des collègues, le rouleau compresseur de l’administration continue d’avancer.

Quand le Snuipp demande à l’administration, en CAPD, les modalités d’organisation de cette après-midi là, nous, au contraire, avons toujours eu une position constante sur cette `2ième journée de pré-rentrée`: le mercredi 18 mai après-midi nous est imposé au nom du rattrapage d’une deuxième journée de pré-rentrée qui n’a pas d’existence réglementaire.

La coupe est pleine! C’est pourquoi, ainsi que nous l’avons indiqué dans notre mail du 12 mai, le SNUDI-FO soutiendra les collègues qui décideront de ne pas effectuer ces heures supplémentaires gratuites. .

Loi Travail | Mercredis Après-midi

Loi Travail : le 49-3 comme ultime provocation !

Plus que jamais tout mettre en oeuvre pour le retrait.

Mardi 17 mai, jeudi 19 mai : grève, manifestations, blocage
Rassemblements à 10h30, place de la Préfecture à AGEN

Mardi 10 mai, alors que les salariés, les jeunes, les privés d’emploi, les retraités sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3.

Provocation !
Déni de démocratie !
Aveu de faiblesse du gouvernement !

Rappelons qu’en 2006, sous le gouvernement de Chirac lors des mobilisations anti CPE, F. Hollande avait qualifié l’usage du 49.3 de « brutalité » et de « déni de démocratie » ! La mémoire individuelle s’efface mais le souvenir collectif reste…

Avec ce passage en force, le gouvernement entend-il intimider…. Museler….Réprimer… les milliers de salariés, fonctionnaires, jeunes, retraités, chômeurs qui manifestent leur opposition à la Loi Travail depuis le 9 mars dernier ?

71% des français opposés à la Loi Travail
75% des français opposés au recours au 49-3

Le Retrait de la Loi Travail se fera par la mobilisation massive des salariés par la grève et la manifestation.

Extrait du communiqué intersyndical national :
À partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.
De plus, elles n’écartent aucun type d’initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.

D’ores et déjà la mobilisation s’accentue dans certains secteurs : dans les transports et la chimie, des appels à la grève reconductible avec blocage en particulier des raffineries sont programmés dès le 17 mai.


Après-midi du Mercredi 18 mai

Le SNUDI-FO persiste et signe : Pas d’obligation

Rappelons les faits : le recteur et le DASEN prétendent imposer cette année deux mercredis après-midi de travail supplémentaire gratuit (4 l’année prochaine!) au titre d’un prétendu « rattrapage de la 2ème journée de prérentrée » !

Le SNUDI-FO 47 est intervenu à plusieurs reprise en CAPD, notre secrétaire national a écrit à la ministre pour qu’elle rappelle les règles aux autorités : le calendrier scolaire fixe la date de la journée de prérentrée ; il prévoit dans le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

La formulation « pourront » ne signifie pas « devront » et n’implique donc pas une obligation, mais établit une simple préconisation. Réglementairement, « les temps de réflexion et de formation » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service du corps des Professeurs des écoles définies par le décret statutaire du 30 juillet 2008.

Ce décret définit, dans le cadre des 108 heures, 18 heures de concertation réglementaires qui correspondent parfaitement à la demande exprimée par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 16 avril 2015. Il n’y a donc pas de demi-journée « à récupérer » que ce soit un mercredi ou tout autre jour. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé le DASEN des Bouches-du-Rhône, où le problème s’est trouvé posé, en réponse à l’intervention du SNUDI-FO.

En clair, cela veut dire que ces heures de réunion ne peuvent s’ajouter gratuitement aux services réglementaires des enseignants !
Donc :
– Soit elles sont intégrées dans les 108 heures annualisées.
– Soit elles ne sont pas obligatoires et relèvent du strict volontariat des enseignants.

En conséquence, le SNUDI-FO soutiendra les collègues qui décideront ne pas faire les heures du mercredi 18 mai après-midi.

CAPD 1er Mouvement Départemental

1. Mouvement


Les Affectations, la situation après le 1er Mouvement, les Postes Vacants : CLIQUEZ ICI

Les délégués FO ont voté pour le mouvement dans la mesure où les documents transmis par l’administration nous ont permis de contrôler la régularité des opérations, de vérifier que les collègues étaient traités avec égalité.
Cependant nous ne pouvons pas nous satisfaire des résultats du mouvement avec la multiplication des postes à profil, les 28,5 postes bloqués, les 111 collègues sans poste, etc…

Des collègues nous ont alertés sur le problème de « l’étiquetage » des postes classe maternelle en école primaire (ou élémentaire en école primaire). Malgré les informations données en contactant directement les écoles, ils se retrouvent sur une classe de cycle 3 alors qu’on leur avait promis une classe maternelle (ou l’inverse). Face à ce problème, l’administration réfute un étiquetage différent du type poste en école primaire au motif que les directives ministérielles leur enjoignent pour des raisons statistiques de maintenir l’étiquetage classe maternelle en école primaire (ou élémentaire en école primaire).

2. Temps partiels

Les temps partiels de droit ont tous été acceptés et quand ils concernent des postes incompatibles avec le temps partiel (postes de remplaçant, postes à profil, direction), une délégation sera proposée aux collègues concernés.
Pour les renseignements sur les temps partiels et les cas particuliers, n’hésitez pas à contacter le SNUDIFO.

3. Commissions d’entretien

N’hésitez pas à nous contacter.
Il va y avoir deux nouveaux appels à candidatures pour des postes non pourvus à ce jour :
– poste « Maître + » école élémentaire Jasmin à Ste Livrade
– poste « Maître + » école Pascalet à Casseneuil.

Pour les postes « occitan », 2 postes restent à pourvoir (adj. Laroque-Timbaut et TRS Marmande) mais l’administration espère trouver des candidats dans le « vivier académique »… Prochaines nouvelles au comité académique des langues régionales le 27 mai…

4. Congés de Formation Professionnelle

Elle est sacrifiée par manque de remplaçants :

2 ETP (équivalents temps plein) ont été attribués au département et le DASEN décide… de n’accorder aucune demande de départ en congé de formation !
Face à l’indignation générale des délégués du personnel, le DASEN a concédé l’octroi d’un congé de 5 mois à une collègue qui avait déjà effectué une partie de sa formation accordée l’an dernier.

Le Dasen a justifié son choix par le manque criant de remplaçants dans le département : selon lui, 2 ETP sauvegardés permettent de résoudre tous les soucis de remplacement et surtout, d’assurer à la rentrée prochaine la mise en œuvre de la formation pour la « réussite de la refondation de l’école » ;
Autrement dit : « Je ne satisfais pas les demandes de congé formation des collègues pour mieux conformer les enseignants à la loi de Refondation . »

Cela conforte le SNUDIFO dans sa revendication : davantage de créations de postes et de mutations inter-départementales, disparition des postes à profil .
Nous avons demandé au DASEN de s’interroger sur les raisons d’une telle utilisation des remplaçants… Pourquoi autant de besoins dans ce département ? Et tandis que nous évoquons l’épuisement des collègues, lui sous-entend qu’il sera nécessaire de vérifier les demandes d’autorisation d’absence…

5. INEAT / EXEAT et majorations de barême

Le SNUDIFO a interpellé l’administration sur les 100 % d’avis défavorables accordés par le médecin de prévention ; 2 situations ont pu bénéficier d’un avis favorable à l’issue d’une discussion en CAPD (nous contacter).

Le Dasen n’accordera aucun EXEAT si le Recteur ne lui donne pas la permission de faire des INEAT. Le SNUDIFO pointe du doigt une possibilité d’échange entre 2 départements (« sous réserve de l’accord du DASEN de l’autre département »).

Le SNUDIFO alerte le Dasen sur les risques psycho-sociaux que des situations de blocage des mutations peuvent engendrer sur les personnels : certaines situations ne sont plus tenables. Le SNUDIFO souligne que cette année, au niveau national, les mutations informatisées ont permis au ministère de récupérer discrètement 61 postes…

6. Projets de secteur et mercredis travaillés

« Faire un projet, c’est comme faire un enfant, c’est rapide et
parfois même on peut éprouver du plaisir, mais après il faut l’accompagner. »

(M. le DASEN)

L’administration a dévoilé son plan d’action pour la rédaction des projets de secteur :
– le mercredi 18 mai après-midi,
– 3 h dans le cadre des animations pédagogiques avant la fin de l’année SCOLAIRE,
– 3 h à la rentrée prochaine pour la rédaction finale (retour des projets en décembre 2016).

Nous dénonçons l’utilité et le contenu de ces projets de secteur : nous y reviendrons.
Le SNUDIFO rappelle au DASEN le problème soulevé par la multiplicité des mercredis travaillés gratuitement : rien ne permet au Recteur d’ajouter des heures de travail gratuit à nos obligations règlementaires de service.
Le DASEN botte en touche et nous enjoint de nous adresser au Recteur.
Nous ne lâcherons pas l’affaire !

Mouvement | loi Travail | Carte Scolaire | Circulaire de Rentrée

1er Mouvement 2016

La CAPD qui traite de la première phase du mouvement départemental se réunit le mardi 10 mai. Les élus du personnel disposeront des documents préparatoires en début de semaine prochaine.

? Vous participez au mouvement et vous souhaitez que les élus FO accordent une attention particulière à votre situation ? Renvoyez sans tarder la fiche de suivi en cliquant sur la pièce jointe. Vous imprimez la fiche (format PDF) et la renvoyez par courrier postal ou par mail (en scannant). N’oubliez pas de nous transmettre l’accusé de réception i-prof sur lequel figure la liste de vos vœux).


Après le 28 avril…


Hier à Agen, à l’appel de FO, de la CGT, de la FSU et de Solidaires, plus de 600 grévistes ont manifesté une nouvelle fois contre le projet de `Loi Travail`.

Ils étaient 2000 à Bayonne,  2000 à Pau, 10 000  à Bordeaux…
En tout, ce sont plus de 200 cortèges qui ont eu lieu dans toute la France (20 000 manifestants à Nantes, 15 000 à Lyon, 12 000 à Toulouse, 8 000 au Mans, 3000 en Charente Maritime…. 60 000 à Paris.)
 
Au deuxième mois de mobilisation et à la veille de l’examen de la loi Travail par le Parlement, les salariés du public et du privé ont une nouvelle fois répondu « présents » à l’appel de la journée nationale de grève interprofessionnelle et de manifestations lancée par FO, la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef, la Fidl et l’UNL.

Cependant, force est de constater que malgré l’ampleur de la mobilisation, les journées d’action n’ont pas suffi à faire céder le gouvernement. Pour le SNUDI-FO, la question est plus que jamais posée de la construction de la grève en continu jusqu’au retrait. Il renouvelle son invitation à en débattre dans les écoles et à décider.


Carte scolaire : suite

Les mesures de carte scolaire pour la rentrée 2016 sont de nouveau à l’ordre du jour : le CTSD est convoqué le mardi 24 mai et le CDEN le lundi 30 mai.

Nous invitons les écoles :
– qui n’ont pas obtenu satisfaction lors de la première phase (décision de fermeture, refus d’ouverture) et qui maintiennent leurs revendication ;
– dont l’évolution des prévisions d’effectifs mérite que soit réexaminée leur situation ;
à nous contacter et, au besoin, à nous retourner la fiche jointe.

La mobilisation avec les parents, les élus pour obtenir satisfaction est toujours d’actualité.


Circulaire de rentrée 2016

La ministre choisit la fuite en avant au lieu de répondre aux personnels mobilisés.
? lire l’article Circulaire de rentrée 2016 : Enfumage, obstination et complicités syndicales !

Mardi 9 février dans le 7/9 de France Inter,…

Mardi 9 février dans le 7/9 de France Inter, le « zoom de la rédaction » s’est porté sur les nouveaux rythmes scolaires et les difficultés de financement qu’elle engendre auprès des communes.
M. Sihr, Secrétaire National du SNUIipp, présenté comme opposant à cette réforme par les journalistes, a déclaré que cette réforme « n’a pas été suffisamment pensée, insuffisamment financée, et dont la diversité rime avec inégalités, et dont le coût est en train d’être supporté malheureusement par les familles »

Même si janvier est terminé, le SNUDI FO se félicite de cette épiphanie! Comme le dit le dicton « Mieux vaut tard que jamais ! »

Deux après sa mise en route, le SNUipp, qui accueillait pourtant cette réforme positivement, rejoint enfin le SNUDI FO sur la problématique des inégalités des territoires : et oui, certaines communes ont les moyens de mettre en place des TAP de qualités, d’autres non et font de la garderie. D’autres encore font payer aux familles, d’autres non. Et les familles paient car leurs enfants finissant la journée plus tôt, les parents ne peuvent pas les récupérer !

Rappelons que cette problématique n’est que l’adret de cette réforme, l’ubac restant la mise en place des PEdt qui font entrer les communes et les collectivités territoriales dans l’école. Nous le constatons déjà dans notre département notamment avec Boé qui impose une charte informatique ou Miramont qui entend faire part de suggestions pédagogiques à l’équipe enseignante quant à l’enseignement de l’éducation civique et moral, sans compter la municipalité de Villeneuve qui délibère en conseil municipal sur du temps de service gratuit des enseignants, sans opposition de la part du DASEN…

Ne perdons pas espoir, en 2018, le SNUipp sera d’accord avec nous !