POSTES : zéro création, SANTE/SECURITE : zéro protection, SALAIRES : zéro augmentation, PROTOCOLE « SANITAIRE » : 49ème édition !

Ça suffit ! Il est temps d’imposer que les moyens soient donnés. Grève nationale dans toutes les écoles le jeudi 13 janvier (*)

-> Lire l’appel intersyndical national

-> Faites remonter au syndicat l’état de préparation de la grève en cliquant ICI

Pour le SNUDIFO47, la question de la grève pour gagner, de la grève jusqu’à satisfaction des revendications est posée. Nous invitons les collègues à la mettre en discussion, pour que l’école redevienne l’école, pour que nos conditions de travail, notre sécurité et notre santé soient rétablies.
Nous vous proposons d’en débattre et de faire remonter la situation dans vos écoles et vos revendications en participant à notre RIS en visioconférence ce lundi 10 janvier à partir de 17 H -> Pour participer, cliquez ici.

(*) ATTENTION :
– Votre déclaration d’intention de grève (pour les PE, les AESH n’y sont pas soumis) pour le 13 est à envoyer au plus tard ce lundi à 23 h 59. Nous vous encourageons à y inscrire les dates des jours suivants, pour se préparer à toute éventualité.
– Les modalités pratiques d’organisation de la journée du 13 seront arrêtées en intersyndicale.

Nous revendiquons :

  • Le recrutement immédiat et massif d’enseignant.es afin d’assurer tous les remplacements (notamment par le recours à la liste complémentaire) et la création massive des postes, le recrutement d’AESH (et la satisfaction de leur revendication d’un statut de fonctionnaire), des infirmiers·ères, des médecins scolaires, assistantes sociales…
  • des capteurs de CO2 dans nos classes, maintenant !
  • des purificateurs d’air dans les cantines maintenant !
  • des masques FFP2 maintenant pour tous les enseignant.es et AESH (au moins 2 par jour) !
  • du gel hydroalcoolique et des lingettes virucides pour tous les personnels !
  • des mesures dès le 1er cas positif, à l’inverse de la désorganisation actuelle permanente des classes et des écoles,
  • des tests hebdomadaires pour toutes et tous sur les écoles, tests organisés par des personnels de santé et ne reposant pas sur les équipes enseignantes afin que soit brisée la chaîne de contamination,
  • le rattrapage de notre pouvoir d’achat par l’augmentation de 21 % de la valeur du point d’indice (condition pour rendre le métier attractif).

Mardi 5 octobre,
Manifestation pour les salaires, 
les emplois, les services publics,
contre les réformes des retraites et de l’assurance chômage

Rassemblement à 14h, place de la Préfecture, AGEN
­FO s’oppose à ce que la situation de crise sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause de droits des salariés et des garanties collectives. Ayant obtenu le retrait du licenciement dans le cadre du passe sanitaire et de la vaccination obligatoire, FO continuera à tous les niveaux de défendre les droits des salariés dans leur emploi afin d’empêcher toute sanction dont la suspension de contrat et de salaire. 

Dans le même temps, ni le projet de réforme des retraites, qui n’a d’autre objectif que de mettre fin au système de retraite solidaire actuel, les régimes existants et de reculer l’âge de départ en retraite, ni la réforme de l’assurance chômage, qui pénaliserait les plus précaires et dont FO avec d’autres syndicats avait obtenu la suspension en juin dernier, ne sont abandonnées. 

À ces projets FO oppose la revendication d’un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous. Cela passe par la revalorisation des emplois à bas salaires, à temps partiel, la fin des processus conduisant à multiplier les contrats précaires, une politique effective de relocalisation et réindustrialisation, la mise sous conditions et le contrôle des aides publiques aux entreprises. 

FO s’oppose à la poursuite des politiques d’austérité alors que de nombreux services publics manquent de moyens et sont confrontés à des restructurations, privatisations, fermetures et suppressions d’emplois.

Le 5 Octobre, l’Union Départementale Force Ouvrière de Lot et Garonne appelle les salariés à manifester :

 -> Contre le retour de la réforme des retraites, contre la réforme de l’assurance chômage.

 -> Pour l’augmentation générale des salaires et des pensions ; pour l’augmentation du Smic, du point d’indice dans la Fonction publique et des grilles de salaires ; pour le service public, ses moyens et ses effectifs, pour la préservation et le développement d’emplois de qualité dans l’industrie.

 -> Contre le Pass sanitaire qui remet en cause le droit du travail et le contrat de travail.

Mobilisation : grève le 23 septembre

Refus du ministre de créer les postes nécessaires pour faire face à la situation, refus d’ouvertures de classes entraînant des effectifs très chargés et des conditions d’enseignement dégradées, protocole sanitaire inapplicable, formations imposées, absence de réelle revalorisation salariale, projet de création d’un statut de directeur supérieur hiérarchique… A cela s’ajoutent les annonces du président Macron à Marseille et son plan « École du futur » (lire sur notre site).

Les raisons de se mobiliser ne manquent pas en cette rentrée.

Pour le SNUDIFO47, la mobilisation pour faire valoir les légitimes revendications des personnels est à l’ordre du jour de manière immédiate, à tous les niveaux. Il se tient prêt à soutenir et à prendre toute initiative en ce sens.

Il porte à la connaissance des collègues l’appel intersyndical à la grève le 23 septembre.

-> Lire le tract intersyndical départemental

Mercredi 24 juin : Les revendications ont été portées à l’IA

Le chaos présidant à la reprise du 22 juin ne fait que préparer l’attaque généralisée contre le statut et l’école publique, à travers notamment la création d’une nouvelle fonction de directeur (loi Rilhac), l’introduction des 2S2C, l’institutionnalisation de l’enseignement à distance, etc.

C’est ce qui a conduit le SNUDIFO47 à proposer, dans le cadre d’une initiative nationale FO-CGT-SUD, à proposer d’appeler à un rassemblement devant la DSDEN le mercredi 24 juin, pour porter les revendications des personnels (voir l’appel intersyndical en pièce jointe).

Vous lirez ci-dessous le compte-rendu de l’audience auprès de l’IA-DASEN.

Lire la suite

28 Avril : grève pour le retrait de la loi Travail

Plus que jamais, obtenir le retrait du projet de loi El Khomri
Et ainsi ouvrir la voie pour gagner sur toutes les revendications essentielles

Le SNUDI-FO appelle les professeurs des écoles, les EVS, les AVS, à se réunir dès lundi dans chaque école pour :
? préparer la grève interprofessionnelle le jeudi 28 avril et organiser la participation aux manifestations au côté des salariés du privé et des jeunes sur le seul mot d’ordre du retrait du projet de loi El Khomri ;
? discuter de la poursuite de la grève si le gouvernement ne recule pas.

Après la grève très importante et les puissantes manifestations du 31 mars, il est incontestable que le 9 avril la mobilisation a été une nouvelle fois forte : 110 000 manifestants enregistrés à Paris.

Les cortèges syndicaux CGT-FO ; CGT ; FSU ; SOLIDAIRES, imposants, ont exprimé la forte détermination des salariés comme celles des étudiants et des lycéens. Ils confirment pleinement l’éditorial de J.C. Mailly du 6 avril : « Notre détermination est intacte et sans faille ».

Pour la défense du Code du travail et de notre statut de fonctionnaires d’État,
une seule exigence : retrait !

Nous ne voulons pas d’un pays sans Code du travail où tous les droits collectifs seraient passés à la moulinette, où chaque salarié serait livré à une exploitation sans limite.

Nous voulons conserver nos droits collectifs garantis par notre statut. Nous ne voulons pas d’un compte personnel d’activité (CPA, prévu également pour les fonctionnaires dans le projet de loi) dont l’objectif est de remplacer les règles statutaires qui garantissent nos droits par des droits individuels « attachés à la personne » : le salaire individuel « au mérite », la retraite individuelle « par capitalisation », le principe de l’assurance privée individuelle contre les droits collectifs garantis par le Sécurité sociale…

Nous voulons conserver notre statut d’enseignant fonctionnaire d’État et reconquérir l’école de la République garantissant l’égalité des droits dans l’accès à l’instruction. Au coeur du projet de loi El Khomri, il y a l’inversion de la « hiérarchie des normes » qui vise à privilégier l’accord d’entreprise au détriment des conventions collectives et du Code du travail. Dans l’Education nationale, cette inversion de la « hiérarchie des normes » commence à s’appliquer avec la loi de refondation de l’école imposant l’autonomie des établissements et la tutelle des collectivités territoriales, avec notamment les nouveaux rythmes scolaires, les projets éducatifs territoriaux (PEDT) et la réforme du collège : de plus en plus de droit local, territorial, au détriment du droit national. Dernier exemple en date : un projet de décret prévoit que les élus locaux pourront remettre en cause notre temps de travail hebdomadaire et nos congés, commune par commune, école par école, avec par exemple des semaines de 22 heures d’enseignement avec récupération sur 12 jours de vacances.

Cela ne fait aucun doute : Obtenir le retrait du projet de loi El Khomri ouvrirait la voie pour gagner sur toutes les revendications essentielles.

Dans un communiqué du 14 avril, « Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain. Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi (…). »

Dans chaque école, réunissons-nous, discutons, et décidons : c’est de nos droits et de l’avenir des enfants qui nous sont confiés dont il s’agit.
? Nous vous invitons à transmettre au syndicat vos réflexions, discussions et décisions.

Tous en grève le jeudi 28 avril pour le retrait
du projet de loi El Khomri !
Tous en manifestation, place de la Préfecture, AGEN, 10H !

Le 28 au soir, le refus du gouvernement de répondre à la revendication de retrait met à l’ordre du jour la grève, la grève jusqu’au retrait du projet de loi.


ATTENTION : Pour les enseignants du 1er degré les déclarations d’intention de grève doivent être envoyées avant le lundi 25 avril à minuit dernier délai en application de la loi anti-grève établissant un service minimum d’accueil dans les écoles…
Modèle en pièce jointe que vous pouvez envoyer par mail à l’adresse indiquée sur le document.

Privé, Public : tous concernés ! RETRAIT ! Tous en grève le 31 mars !

9 mars : 500 000 manifestants à travers plus de 200 rassemblements pour le retrait du projet de loi « travail » à l’appel de FO, CGT, Solidaires et FSU et des organisations syndicales étudiantes et lycéennes (UNEF, UNL, FIDL).

C’est plus que les premières mobilisations contre le CPE (Jean-Claude Mailly).
Et pour cause, le cœur de ce projet de loi, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes : tout serait défini au niveau de l’entreprise, là où le rapport de force est le plus défavorable au salarié. Toutes les garanties collectives seraient remises en cause.

Inverser la hiérarchie des normes pour faire exploser toutes les garanties collectives, le cadre national, c’est ce qui relie toutes les réformes du gouvernement.

La refondation de l’école, avec la réforme du collège, avec les rythmes scolaires… la réforme territoriale qui donne tout pouvoir aux régions : toutes ces mesures sont faites pour remplacer les normes et réglementations nationales par des règles locales au niveau des collectivités, des établissements et des services.
Le Code du Travail dynamité, c’est l’explosion de tous les statuts. Le projet El Khomri prévoit d’ailleurs la mise en place du compte personnel d’activité (CPA) pour les fonctionnaires : les garanties collectives en matière de salaire, de missions, de temps de travail laisseraient la place à une individualisation généralisée.

Code du travail, statut, salaires : tout est lié.

Le report du projet de loi ne change rien. Ni amendable, ni négociable. Ce qu’il faut c’est le retrait pur et simple.

Imposer ce retrait serait un puissant point d’appui pour la satisfaction de nos revendications.

– Retrait du projet El Khomri
– Défense du statut de la Fonction publique
– point d’indice : rattrapage, augmentation immédiate de 8%

Le 31 mars, grève interprofessionnelle à l’appel de FO, CGT, Solidaires, FSU, UNEF, UNL, FDL

La FNECFP-FO appelle les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements et les services et à préparer, à décider la grève le 31 mars avec les salariés du privé et du public. Elle invite à mettre en discussion la question de la grève jusqu’au retrait du projet de loi.

Projet de loi Travail : tous concernés !

Mercredi 9 mars : nous serons présents au côté des jeunes, le 31 mars on bloque le pays.

Pour Force ouvrière, ce texte n’est pas amendable : il doit être retiré

? La loi travail de la ministre El Khomri, c’est la casse du code du travail et des garanties collectives. C’est l’insécurité, la précarité, la baisse des salaires. C’est aussi une attaque contre la jeunesse. (voir tract FO en pièce jointe)

privé / public : tous concernés

? Dans le secteur privé : le cœur du projet c’est de donner la priorité aux accords d’entreprise, là où le rapport de force est le moins favorable aux salariés, pour pouvoir déroger au Code du Travail. L’accord d’entreprise primerait sur des garanties nationales. Pour ce qui resterait du Code du Travail : licenciements facilités, plafonnement des indemnités prud’homales, baisse de la rémunération des heures supplémentaires, modulation du temps de travail sur plusieurs années, referendums pour contourner les syndicats et faciliter le chantage à l’emploi, révision unilatérale du contrat de travail sous peine de licenciement… La loi Travail, c’est le salarié livré au bon vouloir du patron, entreprise par entreprise.

? Dans la Fonction publique : gel du point d’indice, baisse du traitement net, adaptation du statut national selon les territoires, le compte personnel d’activité (CPA) contre les droits collectifs ; Dans le premier degré : rythmes scolaires, obligations de service, refondation… Les fonctionnaires sont livrés au bon vouloir des collectivités territoriales.

Comme pour les retraites, qui peut croire que le statut général de la Fonction publique résisterait longtemps après la mise en œuvre du projet de loi El Khomri ?

? Avec la confédération FO, la FNEC-FP-FO le SNUDI-FO prépare la grève interprofessionnelle, la grève des salariés du privé et du public, le 31 mars, la vraie grève, pour bloquer le pays jusqu’au retrait de la loi El Khomri.

? Le 9 mars, la FNEC-FP-FO, avec la confédération FO, sera présente dans les manifestations aux côtés des jeunes, des lycéens, des étudiants qui exigent le retrait complet de la loi Travail (un préavis de grève a été déposé pour l’Éducation nationale).

Le SNUDI FO 47 invite les enseignants à se ressembler mercredi 9 mars à 10 heures place de la Préfecture (voir appel intersyndical en pièce jointe).

Pour FO, seul le rassemblement dans l’unité des salariés du public et du privé avec la jeunesse peut permettre de créer le rapport de force nécessaire pour faire reculer le gouvernement.
Des organisations, dont certaines (FSU, UNSA, CFDT…) ont signé l’accord PPCR qui acte le gel des salaires jusqu’en 2017, parlent éventuellement d’appeler à une grève de la Fonction Publique le 22 mars… FO alerte les salariés et les invite à ne pas se disperser ni se diviser : ce qui est nécessaire c’est l’appel à la grève, le même jour, pour le retrait de la loi Travail, pour la hausse générale des salaires, pour la défense des statuts. Faisons enfin reculer ce gouvernement !