RIS | Temps Partiel

Réunions d’Information Syndicale

jeudi 26 mars 2015 à 17h
ST FRONT SUR LÉMANCE – École Élémentaire Lapierre

mardi 31 mars 2015 à 17h
BOÉ – École Élémentaire Jean Moulin

– Grève interprofessionnelle du 9 avril
– CAPD du 2 avril
– Carte Scolaire, Éducation Prioritaire, Direction d’école…
– Et surtout vos questions : venez nombreux les poser librement aux délégués FO.

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

Prochaines RIS : mardi 7 avril à Aiguillon, jeudi 21 mai à St Pardoux Isaac, mardi 2 juin à St Sylvestre sur Lot


Demande de temps partiel sur autorisation

Les temps partiels sur autorisation seraient dorénavant soumis à la motivation de la demande !

Le SNUDIFO 47 vient d’adresser un courrier au DASEN dans lequel nous expliquons que l’ajout d’un critère tel que la motivation de la demande de temps partiel n’est pas acceptable :

– Cela ajoute une restriction non réglementaire à la circulaire n° 2013-116 du 03/03/2014.
– C’est un critère subjectif, non vérifiable et non contrôlable par les délégués du personnel en CAPD ou en groupe de travail. Il ne peut être question de départager des demandes de temps partiel sur la seule motivation écrite.
– Exiger une justification de la demande est une intrusion dans la vie privée des personnels, une culpabilisation des agents demandant un temps partiel.

Nous demandons à l’Inspecteur d’Académie de ne pas tenir compte de la dernière phrase de son courrier et d’étudier toutes les demandes de temps partiel sur autorisation (pour « convenance personnelle ») à égalité de traitement, conformément à la circulaire n° 2013-116 du 03/03/2014.

Le travail à temps partiel remis en cause

Ce que nous redoutions et voyions venir suites aux dernières « réunions de travail » avec l’administration apparaît maintenant clairement : les personnes « bénéficiant » d’un temps partiel sur autorisation pourraient bien ne plus en bénéficier, les demandes d’accès au temps partiel sur autorisation et de prolongation de celui-ci seront désormais plus difficilement satisfaites.

En effet, il a été signifié aux collègues « bénéficiant » d’un temps partiel « sur autorisation » et qui se trouvent toujours dans la limite des trois ans renouvelables par tacite reconduction que ce renouvellement, justement, pourrait ne pas avoir lieu.

Quel est le motif ?
Toujours la « Nécessité de service »…

Si  la circulaire précise que « l’autorisation de travail à temps partiel est donnée pour une période correspondant à une année scolaire. Elle est renouvelable, pour la même durée, par tacite reconduction dans la limite de trois années scolaires. […] Les refus opposés aux demandes de temps partiel sont précédés d’un entretien et sont motivés. »
(Pour info : http://www.education.gouv.fr/cid58045/vie-professionnelle-et-situation-personnelle-temps-partiel-sur-autorisation.html)

L’article 37 de la Loi du 11 janvier 1984 précise quant à lui : « Les fonctionnaires titulaires, en activité ou en service détaché, […] peuvent, sur leur demande, sous réserve des nécessités de la continuité et du fonctionnement du service et compte tenu des possibilités d’aménagement de l’organisation du travail, être autorisés à accomplir un service à temps partiel […] ».
Or, les possibilités d’aménagement et de distribution de ces temps partiels « sur autorisation » sont devenues bien plus réduites et difficiles à organiser depuis la `refondation de l’école`, les nouveaux rythmes scolaires et la multiplicité des horaires de classe laissés au choix des municipalités qui orientent les PEdT comme elles l’entendent !

Les enseignants culpabilisés et pénalisés dans leurs conditions de travail

Les situations des agents demandant un temps partiel sur autorisation sont complexes, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’ils perdent des revenus et des cotisations. Encore une fois, ce sont les conditions de travail des enseignants qui se dégradent et cela touchera des collègues qui, souvent, ont besoin d’un temps partiel pour « tenir le coup » dans un métier toujours plus méprisé par le public, les politiques, l’administration et où les « congés » ne suffisent plus à compenser le salaire discutable, les responsabilités énormes et la pénibilité quotidienne.

Pire encore, l’obligation faite aux demandeurs de justifier leur demande assortie dans notre département d’un l’avertissement selon lequel toute demande non motivée serait rejetée.
Pourtant, le texte de loi est clair : Le temps partiel pour convenances personnelles est soumis à l’appréciation du Directeur académique des services de l’Éducation nationale qui peut le refuser pour nécessité de service.

Pour nécessité de service et rien d’autre ! Toute demande est légitime, l’autorisation se fait sur cette simple demande avec pour seules restrictions les nécessités et possibilités d’organisation liés au service (circulaire n° 2013-116 du 03/03/2014)

Exiger une justification de la demande peut, sinon s’apparenter à un début de remise en cause du droit au temps partiel, en tous cas à une intrusion inacceptable dans la vie privée des personnels, à une culpabilisation de agents demandant un temps partiel.
L’obligation « d’exposer les demandes pour lesquelles on sollicite un temps partiel sur autorisation » et le rejet de celles qui seraient non motivées expressément par écrit ne permet pas de connaître les critères de choix de l’administration.

Ce n’est pas acceptable !

L’ajout d’un critère tel que la motivation de la demande de temps partiel :
– Ajoute une restriction non réglementaire à la circulaire n° 2013-116 du 03/03/2014.
– Est un critère subjectif, non vérifiable et non contrôlable par les délégués du personnel en CAPD ou en groupe de travail. Il ne peut être question de départager des demandes de temps partiel sur la seule motivation écrite. C’est la porte ouverte aux doutes et aux injustices.
– Exiger une justification de la demande est une intrusion dans la vie privée des personnels, une culpabilisation des agents demandant un temps partiel.

Nous avons demandé à Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de ne pas tenir compte de l’absence de motivation autre que `convenances personnelles` et d’étudier toutes les demandes de temps partiel sur autorisation de manière égale et conformément à la circulaire n° 2013-116 du 03/03/2014.

Nous sommes enseignants, nous sommes fonctionnaires, nous revendiquons les mêmes droits !

Carte Scolaire / Permutations

URGENT : Mesures de Carte Scolaire

Les instances consultatives concernant les mesures de carte scolaire dans le 1er degré vont se tenir les mardi 7 avril (CTSD) et mercredi 8 avril (CDEN).

Afin de pouvoir défendre votre dossier, nous vous invitons, si vous craignez une fermeture de classe ou si vous demandez une ouverture, à nous faire parvenir rapidement tous les éléments utiles à l’aide de la fiche jointe.

Les chances d’obtenir satisfaction sont plus grandes si une mobilisation est engagée avec les parents d’élèves et les élus. Le cas échéant, le SNUDIFO 47 propose de vous apporter son aide dans cette démarche.


Permutations / INEAT-EXEAT

Après la phase catastrophique des permutations (toujours moins de collègues mutés, plus de 40% de rapprochements de conjoint non satisfaits).

Comme tous les ans, le SNUDIFO demande que les 13 collègues en situation de handicap qui n’ont pas obtenu satisfaction puissent obtenir leur changement de département.
Comme tous les ans, le SNUDIFO demande que les collègues séparés ne vivent plus cette situation, a fortiori ceux qui le sont depuis plus de 4 ans (160 !).
Comme tous les ans, le SNUDIFO demande que le Ministère, comme il le fait depuis 2 ans, impose des EXEAT-INEAT en nombre conséquent aux départements.

La situation est telle que le ministère est obligé d’organiser une phase de rattrapage : les critères des années précédentes pourraient être conservés mais pour l’instant, c’est encore en discussion… Entre 50 et 200 situations pourraient être examinées à nouveau.

Si vous n’avez pas obtenu votre changement de département et que vous voulez participer à la phase d’INEAT-EXEAT : contactez-nous. Nous vous conseillerons dans vos démarches et nous défendrons votre dossier à tous les niveaux possibles.

Grève 9 Avril | Mouvement – Direction | RIS Beauville 17 Mars

Grève Interprofessionnelle du 9 avril

À l’appel de FO, de la CGT, de Solidaires et de la FSU, les salariés du public et du privé sont appelés à faire grève et à manifester le jeudi 9 avril :
– contre la politique d’austérité et le pacte d'(ir)responsabilité qui programme 50 milliards de coupes budgétaires sur les services publics et les organismes sociaux.
– contre la loi Macron qui généralise le travail du dimanche, facilite les procédures de licenciement et privatise des missions de service public.
– contre la réforme territoriale qui remet en cause l’égalité républicaine au profit de nouvelles baronnies.
Ça suffit ! Ces lois accentuent le chômage, la précarité, la baisse des salaires, la dégradation des conditions de travail, la destruction des services publics et de l’école de la république au seul profit des entreprises du CAC 40 et des spéculateurs !
Il faut que ça cesse ! Les enseignants, les salariés n’en peuvent plus. Il faut répondre aux revendications.
En pièce jointe, vous pouvez lire le tract du SNUDI FO 47.


Groupes de Travail Direction et Mouvement

Nous vous invitons à lire en pièce jointe notre compte-rendu de ces groupes de travail.
Ils sont marqués par le refus systématique d’entendre la moindre revendication syndicale : il faudrait seulement aider l’administration à mettre en oeuvre ses réformes. Chaque année, de nouvelles contraintes viennent s’ajouter qui ont des conséquences désastreuses sur nos conditions de travail et nous éloignent toujours un peu plus de notre vrai métier : l’enseignement.
Vous aimez les réunions inutiles, les logiciels géniaux du ministère, l’arbitraire des postes à profil, les blocages de postes et les nécessités du service… Vous allez être servis.


Réunion d’Information Syndicale

mardi 17 mars 2015 à 17h
BEAUVILLE – École Primaire

– Grève interprofessionnelle du 9 avril
– Carte Scolaire, Éducation Prioritaire, Direction d’école…
– Et surtout vos questions : venez nombreux les poser librement aux délégués FO.

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

Prochaines RIS : jeudi 26 mars à St Front sur Lémance, mardi 31 mars à Boé, mardi 7 avril à Aiguillon, jeudi 21 mai à St Pardoux Isaac, mardi 2 juin à St Sylvestre sur Lot

Grève nationale interprofessionnelle de 24h le 9 avril

Salaires en berne, suppressions de classes et d’écoles entières, rythmes scolaires, remise en cause de nos droits et garanties statutaires, dégradation de nos conditions de travail…

ÇA SUFFIT !

Il est temps de se faire entendre.

JEUDI 9 AVRIL : GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE

à l’appel des confédérations FORCE OUVRIÈRE, CGT et de SOLIDAIRES…

Réunies le 17 février, les confédérations syndicales FO et CGT, ainsi que Solidaires appellent tous les salariés du public et du privé à se mettre en grève le jeudi 9 avril pour s’opposer au pacte de responsabilité, à la politique d’austérité, à la réforme territoriale et à la loi Macron.
À cette étape, la FSU vient de décider d’appeler à y participer.

Le Conseil Syndical du SNUDIFO 47, réuni le 4 mars, a décidé d’appeler tous les collègues à s’engager dans la grève nationale interprofessionnelle du 9 avril prochain contre l’austérité. Pour quelles raisons ?

Force est de constater que le gouvernement
reste sourd aux revendications des salariés !

? Depuis des semaines, depuis des mois, les enseignants se mobilisent pour l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires, contre les suppressions de postes et d’écoles entières, contre la remise en cause de l’éducation prioritaire, contre les remises en cause statutaires et la dégradation des conditions de travail liées à la loi de refondation de l’école (toujours plus de sollicitations, de tracasseries administratives qui nous empêchent de nous consacrer à ce qui devrait être le cœur de notre métier : enseigner).

? Depuis des mois, ils se mobilisent comme le font les salariés du public et du privé dans leurs secteurs respectifs : par exemple, les employés de la Sécu qui combattent pour le maintien des emplois, les cheminots qui s’opposent à la réforme ferroviaire, les salariés du privé qui s’opposent aux plans de licenciement, à la flexibilité, à la précarité, et revendiquent des augmentations de salaires…

L’expérience le montre : on ne se fera pas entendre par des journées d’action chacun dans son coin, les enseignants un jour, les cheminots un autre jour, etc.
C’est par la grève nationale interprofessionnelle, une vraie grève de 24 heures, qu’il sera possible de construire le rapport de force permettant de nous faire entendre, de faire céder le gouvernement pour le contraindre à ouvrir des négociations sur nos revendications.

Le SNUDIFO 47 appelle tous les personnels du 1er degré (enseignants, EVS, AVS) à se réunir dans leurs écoles, pour décider la grève et établir leurs cahiers de revendications :

? En grève pour le retrait du pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économie pris sur le service public
• qui signifie, après 5 années de blocage des salaires et traitements, la poursuite du gel du point d’indice pour 2 ans au moins pour tous les fonctionnaires ;
• qui implique, pour les enseignants du 1er degré, la stagnation des indemnités de toutes sortes (l’ISSR, le refus d’augmenter l’ISAE de 400 à 1 200 € immédiatement, le blocage du taux de passage à la Hors Classe …) ;
• qui signifie des centaines de fermetures de classes et d’écoles comme à Châlon-en-Champagne où les élus annoncent la suppression de 8 écoles sur.31 ;
• qui signifie le refus de recruter les listes complémentaires pour combler les milliers de postes de remplaçants manquant actuellement ;
• qui impose l’embauche d’enseignants contractuels (déjà 450 en Seine-Saint-Denis) en lieu et place de fonctionnaires titulaires.

? En grève pour dire NON à la réforme territoriale qui aboutit à :
• transformer la République une et indivisible en une République de territoires ;
• éclater l’Ecole publique en une mosaïque d’écoles autonomes ;
• menacer directement le statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat ;
• pérenniser les décrets Peillon-Hamon sur les rythmes scolaires aboutissant à la désorganisation et à la territorialisation des écoles, et consacre le fait que les enseignants soient placés sous la tutelle directe des élus locaux et des groupes de pression ;
• instaurer des protocoles académiques pour les missions des directeurs contre le cadre national du décret de 1989.

? En grève pour dire OUI à la défense des services publics d’État et du statut de fonctionnaire d’État, ce qui dans le 1er degré signifie :
• NON à l’annualisation des obligations de service des titulaires-remplaçants et de tous les personnels ;
• NON à la loi de refondation de l’école qui organise les remises en cause statutaires (psychologues
scolaires…)

? En grève pour dire NON à la loi Macron qui,
• banalise le travail du dimanche,
• facilite les plans de licenciements
• remet en cause les tribunaux de prud’hommes.

ÇA SUFFIT, IL FAUT QUE ÇA CESSE !
LES ENSEIGNANTS N’EN PEUVENT PLUS !
LES REVENDICATIONS DOIVENT ÊTRE SATISFAITES

Tous dans la grève nationale interprofessionnelle le 9 avril !

Grève Interpro | CAPD

Pour arrêter la politique d’austérité, la grève interprofessionnelle est nécessaire

C’est ce qui ressort du congrès confédéral de Force Ouvrière, qui vient de se tenir à Tours la semaine dernière, et qui a décidé d’appeler à la grève interprofessionnelle pour mettre fin à la politique d’austérité (pacte de responsabilité et projet de loi Macron).

Cette grève interprofessionnelle sera proposée aux autres organisations syndicale. La date et les modalités d’organisation seront donc décidées prochainement en fonction des organisations syndicales qui répondront à notre appel.

Chaque délégué, de chaque syndicat FO, du public et du privé, a insisté sur la nécessité de cet appel et que seule la grève interprofessionnelle unitaire et déterminée pourra amener le gouvernement à abandonner sa politique d’austérité (dont découlent toutes les contre-réformes que nous subissons dans l’Éducation Nationale).

Le SNUDIFO 47 prendra toute sa part dans l’organisation et la réussite de cette grève pour la reconquête de nos droits. À suivre…


Compte-rendu de la CAPD du 5 février

La CAPD devait élire 2 titulaires et 2 suppléants pour siéger à la commission de réforme. Le SNUDIFO avait proposé en amont au SE-UNSA et au SNUipp de partager les postes de la manière suivante : 1 titulaire et 1 suppléant pour le SNUipp, 1 titulaire pour FO, 1 suppléant pour le SE UNSA. Cette proposition, validée par le SE UNSA, avait le mérite de respecter la répartition des votes lors des dernières élections (50 % SNUipp, 23 % FO, 21 % UNSA). Le SNUipp a refusé toute discussion et a choisi prendre tous les sièges, titulaires et suppléants (c’est un vote majoritaire qui détermine les sièges et non une proportionnalité).

Nous prenons acte de la décision du SNUipp d’empêcher la représentation de près de la moitié des électeurs. Nous rappelons également que jusqu’en 2011 (année où FO a obtenu 1 premier siège à la CAPD), le SNUipp et l’UNSA se partageaient les 2 sièges en commission de réforme. C’est la vision « Unitaire » de la FSU et du SNUipp…

Pour FO, la défense des personnels implique de pouvoir discuter avec les autres organisations syndicales pour trouver, quand cela est possible et dans le respect des positions de chaque organisation, une position commune face à l’Inspecteur d’Académie. Malgré des orientations souvent antagoniques, cette discussion est possible avec le SE UNSA, elle ne l’est malheureusement pas souvent avec le SNUipp qui préfère jouer en solo… Nous le regrettons, dans l’intérêt des personnels, mais nous ne rentrerons pas dans cette logique qui ne peut au final que favoriser l’administration.

En pièce jointe, le compte-rendu complet de cette CAPD…

RIS | Éducation Prioritaire

Réunion d’Information Syndicale

mardi 10 février 2015 à 17h
BIAS – École Élémentaire

– Déroulement de carrière, notations, salaires, promotions…
– Carte Scolaire, Éducation Prioritaire…
– Et surtout vos questions : venez nombreux les poser librement aux délégués FO.

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.


Éducation Prioritaire : maintien des écoles Langevin, Elysée Reclus et Sentini à Agen en Éducation Prioritaire

Jeudi 29 janvier se déroulera un CTSD dont le seul ordre du jour sera l’étude des écoles en Éducation Prioritaire.
Lors d’un premier temps, en décembre, la liste des collèges REP avait été annoncée, dans un second temps ce sont les écoles…
Pour une raison purement administrative et absurde (les écoles citées ne font pas partie du secteur du collège REP : Ducos), ces 4 écoles sortiraient du dispositif de l’Éducation Prioritaire !
Faut-il rappeler que ces écoles scolarisent les enfants du quartier de Montanou, un des quartiers les plus défavorisés de France selon des études officielles ?

Ces faits viennent confirmer l’analyse du SNUDI FO, qui a toujours dénoncé cette nouvelle carte de l’Éducation Prioritaire comme une composante de la politique d’austérité pour faire des économies budgétaires en décidant par avance qu’un nombre limité et arbitraire de collèges et d’écoles bénéficieraient des moyens liés au classement en zone d’Éducation Prioritaire.
Ni le SNUDI FO, ni les collègues, ni les parents ne l’acceptent.

Un préavis de grève est déposé pour le jeudi 29 janvier, jour du CTSD. Un rassemblement est organisé à 14h devant l’Inspection Académique pour exiger le maintien de ces 4 écoles en Éducation Prioritaire.

Le SNUDI FO appelle les collègues à venir nombreux manifester devant l’Inspection Académique à 14h pour le maintien de tous les moyens nécessaires pour l’Éducation Prioritaire.

Déclaration de FO au Comité Technique Ministériel

Pour le FO, l’existence de services publics est porteuse de valeurs d’égalité, de neutralité, de laïcité, de continuité mais aussi de proximité. Or on assiste à un démantèlement des Services Publics avec pour argument – proche de la méthode Coué – celui de la dette/dépense publique, du déficit budgétaire. Les 400 000 emplois publics détruits entre 2007 et 2014, n’auraient pas suffit à faire des économies… et ont aggravé les inégalités.

Cet abandon de l’État engendre déjà des zones sans contrôle, des zones de « non droit » faute d’instruction des dossiers, et une incapacité de la Puissance Publique à répondre aux besoins locaux notamment en matière sociale, de santé ou d’éducation (voir la restructuration de l’Éducation Prioritaire).

Nous avions expliqué que nos collègues refusaient l’amputation de moyens pour les établissements qui sont exclus de la carte de l’éducation prioritaire. L’augmentation des effectifs des élèves ne sera une fois encore pas compensée par le nombre d’enseignants effectivement dans les classes.

Mais elle est puissante la rengaine selon laquelle nous sommes des fonctionnaires privilégiés, à qui il faudrait diminuer des droits au prétexte d’égalité public-privé. Elle n’amène qu’à détériorer nos conditions de travail, affaiblir notre qualité de vie, voire nous paupériser. Le nivellement vers le bas n’est pas source de développement, bien au contraire, à l’inverse du progrès social qui tire la société vers le haut.

Et aujourd’hui, certains voudraient faire porter une part de la responsabilité de événements tragiques de ces derniers jours sur l’École Publique (Il s’agirait, je cite, « d’une défaite éducative qui nous implique tous. »), quand d’autres, pour lesquels tout est bon dans la récupération, les meurtres perpétrés les 7 et 8 janvier sont, je cite « une formidable pierre pour la refondation de l’école », nous ne pouvons pas l’accepter !

Les réformes récentes ont dégradé la confiance et aggravé les conditions de travail des personnels. L’école manque de postes et se débat dans une accumulation de mesures prises en application de la loi dite de refondation de l’école, expression dans l’Éducation Nationale de la politique de « rigueur et d’austérité ».

Cette politique concentrée notamment dans le pacte de responsabilité et le projet de loi Macron assaille tous les services publics et doit être remise en cause. La réforme de l’éducation prioritaire qui se combine avec les mesures de carte scolaire pour la prochaine rentrée, la poursuite de la désastreuse réforme des rythmes scolaires, les modifications apportées aux statuts des personnels, la régionalisation de la carte des formations professionnelles et de l’orientation scolaire, la substitution de l’apprentissage à la voie professionnelle de l’enseignement public restent autant de mesures qu’il faut remettre en cause pour rétablir l’école de la République qui, en aucun cas, ne doit devenir l’école des territoires.

FO rappelle qu’il est indispensable de revenir à un strict respect de la laïcité institutionnelle, ce qui signifie que ni l’enseignement des religions, ni les représentants des religions n’ont leur place à l’école. De la même manière les responsabilités des parents et les responsabilités de l’école sont distinctes, et il faut respecter cette distinction.

Et, puisque nous parlons de laïcité, citons les propos tenus par Gérard Biard, rédacteur en chef de Charlie Hebdo dans son éditorial :
« Les outils pour résoudre les problèmes géopolitiques et sociaux existent mais ils sont inopérants s’il en manque un : la laïcité. Pas la laïcité positive, pas la laïcité inclusive, pas la laïcité je ne sais quoi, la laïcité point final. »

Pour FO, l’école laïque, c’est l’école qui prépare au libre examen, c’est l’école qui instruit qui, au sens littéral du terme, signifie « mettre debout » ou, pour reprendre les termes de Jacques MUGLIONI « c’est le lieu où l’on apprend ce qu’on ignore pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître. »

Mais, pour préparer au « libre examen », pour mettre debout les élèves qui leur sont confiés, pour leur permettre de se passer de maître, les enseignants ont besoin de la plus large indépendance et de leur liberté pédagogique. Cette indépendance, cette liberté pédagogique des enseignants, elles sont aujourd’hui encore inscrites dans leurs statuts nationaux de fonctionnaires d’État qui les mettent à l’abri des pressions d’où qu’elles viennent, qu’elles soient politiques, religieuses, économiques, associatives ou parentales.

Et à FO nous entendons bien qu’il en soit toujours ainsi.

RIS | Carte Scolaire | Salaires | CTM

Réunion d’Information Syndicale

jeudi 22 janvier 2015 à 17h
AGEN – Bourse du Travail – 5ème étage

– Déroulement de carrière : comment ça marche ?
– Carte Scolaire, Éducation Prioritaire… Et surtout vos questions : venez nombreux les poser librement aux délégués FO.

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.


Carte scolaire : 10 postes pour le Lot et Garonne… Pour ouvrir des classes ?

Le Comité Technique Académique, qui s’est tenu ce vendredi, a donc attribué 10 postes pour notre département.Retour ligne automatique
Mais sur ces postes, près de 5 seront utilisés pour l’augmentation de la décharge de direction (ce qui est une de nos revendications), d’autres seront utilisés pour le dispositif REP, et d’autres pour la scolarisations des moins de 3 ans ou les maîtres supplémentaires… En clair, il ne restera rien, ou presque rien, ou même il manquera des postes pour l’ouverture des classes nécessaires.Retour ligne automatique
Ce n’est d’ailleurs jamais bon signer quand le ministère décide de reporter les opérations de carte scolaire après les élections…

Nous vous invitons à lire cet article en cliquant sur ce lien pour tout connaître de la nouvelle gestion de la carte scolaire


Notre salaire net diminue encore en janvier… Mais les indemnités des Recteurs augmentent !

En janvier, le salaire net des enseignants va baisser en raison de l’augmentation de la retenue pour pension en application des « réformes » des retraites Sarkozy et Hollande. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde : les Recteurs voient leur indemnité de responsabilité augmenter de 68%…

Nous vous invitons à lire notre billet d’humeur en cliquant sur ce lien


Déclaration de FO au Comité Technique Ministériel

En réponse en particulier à certains qui voudraient faire porter une part de la responsabilité de événements tragiques de ces derniers jours sur l’École Publique, Nous vous invitons à lire un résumé de la déclaration de FO lors du Comité Technique Ministériel en cliquant sur ce lien

Notre salaire net diminue encore en janvier… Mais les indemnités des Recteurs augmentent !

C’est la crise !

Le 1er janvier 2015, la retenue pour pension passe de 9,14 % à 9,54 % en application des « réformes » des retraites Sarkozy et Hollande.
Notre salaire net baissera donc une nouvelle fois, aucun rattrapage de l’inflation n’étant par ailleurs intervenu depuis 2010, le point d’indice étant lui bloqué depuis 4 ans.

Mais c’est la crise : L’arrêté ministériel du 23/12/2014 porte le montant annuel de la part fixe de l’« indemnité de responsabilité » des recteurs d’académie de 15 200 € à 25 620 € à compter du 1er janvier 2015, soit une hausse de 10 420 €, c’est-à-dire plus 68% ! Les recteurs bénéficient aussi d’une part variable de cette prime « en fonction de leur manière de servir et des objectifs atteints » qui peut s’élever à 45% du montant annuel de la part fixe, soit un nouveau bonus de 11 529 €. Un recteur d’académie pourra donc percevoir chaque année une prime comprise entre 25 620 € (salaire net annuel d’un Professeur des Écoles échelon 9) et 37 149 €.
Tout ceci en plus du salaire…

Pour le ministère : « On rectifie une anomalie, […] La fonction a beau être passionnante, il n’est pas normal de devoir travailler plus, avoir davantage de responsabilités et gagner moins ». ..

Quelle pertinence dans ces propos !

Rappelons alors qu’en matière d’« anomalie », la réforme des rythmes a conduit à ce que « Les professeurs sont quand mêmes les seuls à qui on demande de travailler 40 jours de plus par an sans les payer davantage » disait Peillon lors de l’émission « Tous politiques » le 14 octobre 2012 sur France Inter.

Rappelons aussi que notre fonction a beau être passionnante, nous sommes parmi les plus mal lotis des enseignants de l’OCDE et, au sein même de notre pays, bien plus mal lotis que les enseignants du second degré.

Rappelons enfin qu’en terme de « responsabilités », au vu de l’importance de notre métier et des risques que nous encourrons au quotidien, bien plus que d’autres.

FO revendique une revalorisation immédiate de 8% de la valeur du point d’indice gelée depuis 2010, attribution uniforme de 50 points, et rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2000 par rapport à l’inflation !