Évaluations d’écoles : Attention danger !

Le ministère prévoit la généralisation de ce dispositif à la rentrée 2022, à raison de 20 % des écoles chaque année.

Que sont les évaluations d’écoles ?

-> La loi Blanquer de 2019 a institué un « conseil d’évaluation de l’école » qui préconise la mise en œuvre d’évaluations d’école.

-> Une auto-évaluation où l’école serait évaluée par les personnels, les parents, les élèves, les « partenaires », les élus…

-> Une évaluation externe s’apparentant à un audit de l’école serait rédigé par « une personnalité extérieure ».

-> Ces deux rapports constitueraient la base de la rédaction du projet d’école.

Quelles conséquences pour l’école et notre statut ?

-> C’est la mise en place d’un « management » cher au président Macron qui remet en cause le statut des personnels.

-> C’est la mise en place de modalités d’accompagnement et de formation dans la logique de PPCR.

-> C’est la remise en cause de la liberté pédagogique.

-> C’est la territorialisation-privatisation de l’école publique.

-> C’est la mise en concurrence des écoles entre elles.

POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, LIRE LE JOURNAL SPÉCIAL DU SNUDI-FO

Sont-elles obligatoires ?

-> Pour le SNUDI-FO, il n’est pas possible réglementairement de les imposer. Lire notre analyse.

-> Si votre école a été « désignée volontaire » pour subir une évaluation au cours de l’année scolaire 2022-2023, contactez le SNUDIFO47. Si vous souhaitez la refuser, nous vous accompagnerons et vous conseillerons dans vos démarches.

-> Déjà des premiers résultats significatifs qui ébranlent le dispositif : lire le communiqué du SNUDI-FO et le communiqué intersyndical.

Pour le SNUDI-FO, elles doivent être abandonnées.

Depuis le mois d’octobre, le SNUDI-FO alerte les enseignants sur ce nouveau dispositif, issu de la loi Blanquer sur « l’école de la confiance ». Chronophages, inutiles et dangereuses, ces évaluations, qui débutent par une auto-évaluation, représentent un véritable danger contre nos statuts et droits collectifs, dans la droite ligne des expérimentations à Marseille, de la loi Rilhac et des annonces de Macron sur l’école.

Chaque année 20% des écoles seraient concernées. Le dispositif a donc vocation à se généraliser à l’ensemble des établissements scolaires sur 5 ans. Que nous soyons concernés ou non cette année par ces évaluations, nous n’en voulons pas ! Nous ne pouvons pas laisser passer cette attaque ! Prenons position pour demander leur abandon !

Dans les départements où ils ont été saisis par le SNUDI-FO, les DASEN ont reconnu le caractère non obligatoire de ce dispositif, qui ne peut être imposé si les collègues ne sont pas volontaires.

-> Si votre école est concernée, contactez-nous.

Comment fonctionnent ces nouvelles évaluations ?

Ce qui est prévu c’est d’abord une auto-évaluation. Dans le document parisien qui cadre ce dispositif, il est indiqué que l’auto-évaluation « engage non seulement les enseignants mais aussi l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves, dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous ». Il précise également que l’auto-évaluation « est conduite au niveau de chaque école par son directeur » et que dans la mesure « où elle vise également le temps périscolaire, le directeur associe étroitement le maire, ou en accord avec lui, les services compétents de la collectivité. »

Ce document se conclut par la liste des documents à fournir sous la forme d’un véritable contrat d’objectif : « un tableau récapitulatif des orientations retenues, des actions envisagées, des indicateurs choisis pour mesurer leur degré d’atteinte et du plan de formation envisagé » ainsi qu’un « plan d’actions opérationnelles ».

Rappelons que la conduite d’un tel contrat d’objectifs contraint donc les choix pédagogiques des équipes enseignantes et serait susceptible de conditionner l’octroi de moyens par les collectivités de rattachement, d’avoir des conséquences sur les rendez-vous de carrière des enseignants et donc à terme sur leur rémunération.

Puis vient l’évaluation externe qui sera pilotée par un inspecteur qui n’est pas de la circonscription, un directeur d’une autre école, un conseiller pédagogique, ou encore une « personnalité extérieure », qui pourrait très bien être un représentant d’un organisme privé.

Après avoir fait remonter le document de l’auto-évaluation, une visite sur site et des entretiens avec les personnels sont prévus, un pré-rapport est rédigé. Il sera co-présenté en conseil d’école par le directeur et les évaluateurs externes avant validation par les autorités académiques qui communiqueront le rapport définitif au conseil d’école et aux collectivités de rattachement.

C’est un pas de plus dans la marche à la territorialisation et la destruction du statut. La boucle est bouclée avec la loi Rilhac sur la direction d’école, car elle institue que le conseil d’école devient décisionnaire, permettant aux collectivités et aux représentants des parents d’élèves d’imposer des choix pédagogiques aux équipes enseignantes.

Le SNUDIFO47 appelle l’ensemble des équipes à se réunir, à discuter et à se prononcer pour l’abandon pur et simple de ces évaluations.

Direction d’école : Quelques journées de plus… en échange de la délégation de compétences de l’IA-DASEN

Deux projets de décrets concernant la direction d’école étaient à l’ordre du jour du comité technique ministériel (CTM) du 16 mars. Alors que la loi Rilhac va imposer aux directeurs la délégation de compétences de l’autorité académique et l’autorité fonctionnelle, modifiant ainsi en profondeur leur place dans l’école et les accablant de nouvelles tâches, le projet de décret augmente certaines quotités de décharges de direction : les écoles de 6 et 7 classes bénéficieront désormais d’un tiers de décharge (contre un quart de décharge aujourd’hui) et les écoles de 12 et 13 classes d’une décharge totale (contre une demi-décharge ou trois-quarts de décharge actuellement).-> Lire la suite du communiqué du SNUDI-FO.

Lors du CTM, la FNEC FP-FO a rappelé ses revendications :
– Augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles ! Aucune école sans décharge hebdomadaire !
– Aucune fermeture de classe ! Ouverture de toutes les classes et les postes nécessaires !
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non à la délégation de compétences et à l’augmentation de la charge de travail des directeurs !

La FNEC FP-FO n’a pas participé au vote sur ce projet de décret. Vote des organisations syndicales lors du CTM du 16 mars :
– POUR : FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC
– Abstention : CGT
– NPPV : FNEC FP-FO

Point d’indice : Une hausse immédiate, pas une promesse électorale !

La ministre de la Transformation et de la fonction publique vient d’annoncer un projet de dégel de la valeur du point d’indice, mesure générale indispensable notamment pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
FO Fonction publique n’a eu de cesse d’exiger l’augmentation de la valeur du point d’indice et l’ouverture de négociations sur les rémunérations depuis le début du quinquennat. Mais force est de constater que cette proposition est bien tardive et reste aléatoire.

-> Lire la suite du communiqué de FO Fonction publique.

Évaluations d’écoles : nos craintes confirmées

Organisons la mobilisation pour bloquer une des pièces maîtresses du puzzle du Grenelle !

Cette année scolaire voit la mise en œuvre des premières évaluations d’écoles du ministre Blanquer. En effet, le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école. Tout y est explicité et confirme l’analyse du SNUDI-FO communiquée depuis des mois à la profession : territorialisation extrême de l’école, porte ouverte à toutes les pressions, remise en cause de la liberté pédagogique…

L’heure est à la mobilisation pour bloquer ce dispositif destructeur de notre statut et de l’école publique !

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO.

Exeats – Ineats

Après le résultat du mouvement national du 9 mars, les collègues titulaires qui n’ont pas obtenu satisfaction ont la possibilité de formuler une demande d’EXEAT/INEAT.

Attention, cette année, les collègues stagiaires n’ont plus le droit de faire la demande.

Autre nouveauté, les demandes doivent s’effectuer depuis l’application Colibris : https://portailrh.ac-bordeaux.fr/arena

Comment ça marche ? Accès à l’application par le menu « enquêtes et pilotage », puis « Colibris – Portail des démarches ».
Il faut ensuite cliquer sur « connexion » (en haut de l’écran), « se connecter », puis sélectionner le menu « premier degré ».

Cette année, la date limite des demandes est fixée au 13 mai 2022.

Lire la note parue au COEE le 11 /03 /22

D’autre part, nous vous conseillons, en plus de la demande d’EXAT/INEAT, de formuler un recours auprès du DASEN et du Ministre. Ils seront un point d’appui pour présenter les dossiers d’EXEAT/INEAT.

Pour toute aide, nous contacter.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO sur les résultats du mouvement interdépartemental

L’urgence est au recrutement de personnels, pas aux évaluations !

Face à la colère exprimée puissamment par les personnels dans la grève historique du 13 janvier, le ministre avait dû notamment reporter les évaluations de mi-CP. Or, à l’occasion d’un groupe de travail tenu le 15 février, il a annoncé que celles-ci auront finalement lieu au retour des congés d’hiver !

Alors que depuis la rentrée de septembre, refusant de recruter les personnels nécessaires pour faire face à la pandémie, il a disloqué l’école, plaçant les enseignants et leurs élèves en situation de ne plus pouvoir suivre le programme, il n’y aurait rien de plus urgent que de mettre en œuvre ces évaluations ?!

Évaluations nationales d’ailleurs largement contestées depuis leur mise en place, dont le SNUDI-FO revendique l’abandon, et a minima, leur suspension pour l’année scolaire en cours, la priorité étant de rétablir les conditions d’enseignement et d’apprentissage pour les élèves.

Plus que jamais, l’urgence est au recrutement massif de personnels pour que soit assuré le remplacement des tous les collègues absents, pour que nos collègues directrices et directeurs, en particuliers celles et ceux des écoles de moins de 4 classes, bénéficient de tous les jours de décharge auxquels ils ont droit. A ce sujet, le SNUDI-FO invite les collègues à faire remonter au syndicat toutes les situations où les décharges ne seraient pas appliquées.

-> Lire le communiqué du SNUDI-FO

-> Lire le communiqué intersyndical

Face à la loi Rilhac : Défendre notre statut et le caractère national de l’école publique

Le projet de loi Rilhac, visant à créer un emploi fonctionnel de direction qui équivaut de fait à un statut de supérieur hiérarchique, a été définitivement voté le 13 décembre par l’Assemblée nationale (lire le communiqué du SNUDI-FO).

En application de la loi, trois articles du Code de l’Éducation ont été modifiés le 23 décembre 2021 (lire le communiqué du SNUDI-FO).

Comme vous le lirez dans le communiqué intersyndical national, et dans ce communiqué du SNUDI-FO, ce texte de loi a été aggravé lors de son parcours parlementaire. A cela s’ajoute l’expérimentation annoncée par le président Macron à Marseille, qui confie notamment aux directrices et directeurs de 50 écoles de la ville la responsabilité de recruter leurs enseignants !

Autre élément de l’offensive d’ensemble du ministère, la possibilité offerte aux élus par la loi Blanquer de créer des « cités éducatives », regroupant des écoles et un collège de certains quartiers prioritaires sous la direction du chef d’établissement, avec une autonomie de gestion et de budget, tout cela sous la tutelle de la municipalité et du préfet. Les postes de directeurs sont attribués au profil. Vous lirez à ce sujet le communiqué intersyndical du Val-de-Marne où, à Villejuif, les collègues unis avec leurs syndicats ont mis en échec le projet du maire.

Les pièces du puzzle s’assemblent visant à disloquer le cadre national de l’école publique et de notre statut d’enseignants fonctionnaires d’État qui lui est relié. C’est pourquoi nous invitons tous les collègues à adopter des motions, des prises de position en conseil des maîtres pour exiger l’abandon de ces projets.

-> Lire le journal spécial du SNUDI-FO.

-> Signez en ligne la pétition nationale des directeurs d’école soutenue par Snudi-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’Action, SUD Education.

-> Signez en ligne la Motion des collègues réunis en RIS à Monflanquin pour l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron ou téléchargez-la pour l’imprimer.

Carte scolaire rentrée 2022

Les mesures arrêtées par le DASEN lors du CTSD du 1er février ont été, sans surprise, confirmées au CDEN du 10 février

-> Lire notre déclaration liminaire


Aucun poste de remplaçant supplémentaire, aucun poste de RASED créé !

Dans notre déclaration liminaire, nous avons souligné le décalage entre l’attribution au département de 16 ETP (équivalent temps plein) et les énormes besoins qui remontent du terrain pour rétablir des conditions de travail et d’enseignement dignes de ce nom.  Nous avons en particulier insisté sur le fait que la situation dégradée que nous connaissons depuis deux ans devait conduire à ce que les ouvertures nécessaires soient prononcées, sans qu’aucune fermeture ne dégrade encore les conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des élèves. FO a défendu lors du CTSD tous les dossiers que les collègues lui ont confiés.

> CTSD et CDEN sont des instances consultatives. S’il est parfois possible, à la marge, d’infléchir certaines mesures dans le sens d’une non fermeture ou d’une ouverture de classe à l’occasion du CTSD, le CDEN s’avère n’être qu’une chambre d’enregistrement des mesures arrêtées par le DASEN. C’est pourquoi, pour ce qui concerne FO, nous nous refusons à entretenir l’illusion que les représentants du personnel puissent obtenir satisfaction sur les revendications des personnels dans le cadre de ces instances, sans que cela soit appuyé par une mobilisation pour créer le rapport de force indispensable.

-> La bataille pour les revendications en matière de refus de fermeture ou de demande d’ouverture de classe ne s’arrête pas à l’issue de la tenue de ces instances. Le SNUDIFO47 est donc disponible pour aider à toute mobilisation pour obtenir l’annulation d’une fermeture ou une ouverture indispensable au cours des semaines et des mois qui viennent. Prenez contact !


Mesures de carte scolaire par circonscription : 19 ouvertures, 10 fermetures de classe

Vote au CDEN : 9 contre (5 FSU, 3 UNSA, 1 FO) 1 abstention, 6 pour

AGEN 1

OuverturesFermetures
AGEN Maternelle La Goulfie +1 (+0,25 DD*)
AGEN Maternelle Petits-Ponts + 1
FOULAYRONNES Élémentaire + 1 (+0,5 DD*)
PONT DU CASSE Élémentaire + 1 (+0,17 DD*)
BOE Maternelle ML Chrétien -1
AGEN Élémentaire Bara -0,92

*DD : Décharge de direction

AGEN 3

OuverturesFermetures
LAYRAC Élémentaire +1
ESTILLAC + 1 (+ 0,5 DD*)
RPI LAPLUME/LAMONJOIE – 1 à Laplume


MARMANDE

OuverturesFermetures
RPI Caumont/Ste-Marthe + 1 (Ste-Marthe)
St-PARDOUX-ISAAC + 1 (+ 0,25 DD*)
MARMANDE Maternelle Lolya  -1 (-0,25 DD*)
MARMANDE Maternelle du Centre – 0,25 DD*


NERAC

OuverturesFermetures
AIGUILLON Élémentaire Pagnol + 1 (+ 0,25 DD*)
BARBASTE Élémentaire +1
BUZET SUR BAÏSE + 1
TONNEINS Maternelle Dolto + 1 (GS dédoublée)
1 poste de CPC (dont 50 % de son service consacré à la cité éducative)
AIGUILLON Élémentaire Pagnol – 1 (+ de MQDC)
AIGUILLON Maternelle Curie ​​– 1​ TPS (-0​,25 ​DD*)​
NERAC Élémentaire Curie – 1
PORT-STE-MARIE Maternelle ​ ​– 1​ TPS (-0​,25 ​DD*)​
TONNEINS Ferry élémentaire – 1 (CP dédoublé)
Poste dédié au numérique – 1


SAINTE-LIVRADE SUR LOT

OuverturesFermetures
STE-LIVRADE élémentaire Boudard + 1 (+0,08 DD*)
RPI Montaud/St-Eutrope à St-Vivien (+ 6 j DD*)

VILLENEUVE SUR LOT

OuverturesFermetures
PUJOLS Élémentaire Petit-Tour + 1 (+ 0,17 DD*)
VILLENEUVE Maternelle Ferry + 1 GS dédoublée
VILLENEUVE Maternelle Lecomte + 1 GS dédoublée (+0,08 DD*)
VILLENEUVE Élémentaire Jaurès + 1
FUMEL Élémentaire Jaurès + 1
VILLENEUVE Élémentaire Ferry – 1

ASH

– Création d’un poste de Conseiller Pédagogique à plein temps sur Agen 2 ASH, qui aura pour mission de siéger à toutes les commissions MDPH

– Coordination inclusion et poste de CDOEA : postes supprimés (DSDEN)

– Création d’un poste d’enseignant référent sur Agen-Nérac (et un sur le 2nd degré sur le Villeneuvois).

– Ouverture d’un poste EANA sur le secteur de Ste-Livrade / Villeneuve (collège Anatole France)

– Implantation d’un poste à Layrac pour l’unité externalisée de l’IME

– Fermeture de l’unité externalisée de l’IME à Herriot

– Ouverture d’une UEMA (Autisme) sur Herriot : suspendue car pas de réponse au niveau académique

– Création d’un poste en hôpital de jour (0,5 à Agen, 0,5 à Fumel)

– Suppression d’un poste d’éducateur en EREA

Les AESH du Val-de-Marne en grève depuis le 10 janvier

Leurs revendications sont celles de tous les AESH !

Le saviez-vous ? Nos collègues AESH du Val-de-Marne sont en grève depuis le 10 janvier.

-> Dernière info : 300 AESH du Val-de-Marne ont manifesté au ministère le 8 février. Après avoir opposé un refus, le ministère a finalement accepté de recevoir une délégation. Il s’est engagé à ce qu’une réponse soit transmise. Les AESH réunies de nouveau en AG le 10 février avec leurs organisations syndicales ont décidé de poursuivre la grève et de se ressembler le jeudi 17 février devant la Préfecture à Créteil pour aller chercher les réponses du ministre (lire le communiqué intersyndical).

Dans un communiqué , le comité d’organisation de la grève des AESH du 94 avec les syndicats FO, FSU, CGT et SUD demande aux organisations syndicales de faire connaître cette grève des AESH du 94 et leurs revendications aux AESH des autres départements. Ce que nous faisons bien volontiers.

De leur côté, les Unions départementales FO, CGT, FSU et SUD du 94 apportent leur soutien à la grève des AESH. Dans un communiqué en date du 24 janvier, elles écrivent :  » Les Unions Départementales du Val-de-Marne apportent leur soutien total à la grève des AESH du 94 qui a débuté le lundi 10 janvier et contribuent à leur caisse de grève. En grève depuis deux semaines les AESH du département exigent :
– le retrait des avenants qui leur imposent des temps partiels payés 57% du SMIC, c’est-à-dire à peine 160 euros de plus que le RSA et plus de 300 euros en dessous du seuil de pauvreté, avec une heure de travail gratuite à partir de septembre 2022
– l’abandon des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés) imposant aux AESH de couvrir 10 à 15 écoles ou établissements du second degré. Ces affectations susceptibles de varier en cours d’année signifient qu’un grand nombre d’AESH sera contraint à la démission, ne pouvant plus tenir le second emploi (souvent cantine, centre de loisirs) qui leur permet de survivre.
– un statut de fonctionnaire
– un vrai salaire à temps complet.
Après 10 jours de grève les organisations syndicales des AESH du 94, FNEC FP-FO FSU CGT Educ’action et SUD Education ont enfin été reçues par les représentants de la DASEN du Val-de-Marne. Après deux heures de discussion, les représentants de la DASEN n’ont répondu à aucune revendication et ont annoncé qu’ils ne pouvaient pas augmenter la quotité horaire des AESH du 94 (actuellement à 57 % une des plus faibles de France) car le nombre de postes attribués par le Ministère au département n’étaient pas suffisants pour cela.
Totalement inacceptable !
Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a débloqué près de 600 milliards d’euros au titre de plan de relance et autres prêts garantis, … et il ne serait pas possible de répondre aux revendications des AESH et aux besoins des élèves en situation de handicap qu’ils accompagnent ? Tant que les AESH n’auront pas un vrai statut de fonctionnaire, leur précarité persistera et la scolarisation des élèves en situation de handicap restera chaotique voire impossible. Le respect des droits des élèves en situation de handicap nécessite que l’État cesse de se dérober à ses obligations et fournisse enfin les moyens.
Les Unions Départementales s’adressent ensemble à la préfète du Val-de-Marne pour exiger que des négociations s’ouvrent immédiatement sur la base des revendications des AESH du département. »

Le SNUDIFO47 invite les collègues AESH à faire circuler ces informations et à en discuter. Il est disponible pour organiser des réunions, pour aider à la mobilisation pour la satisfaction de leurs légitimes revendications.