L’Assemblée Générale du SNUDIFO47 s’est tenue le 13 mai 2025

Le SNUDIFO47 a réuni le mardi 13 maison Assemblée Générale statutaire annuelle dans les locaux de l’Union Départementale FO, 9-11 rue des Frères Magen à Agen (Bourse du travail).

Après une large discussion où les adhérents sont revenus sur les sujets qui les préoccupent (très largement sur les problèmes de l’inclusion systématique), le rapport d’activité a été adopté à l’unanimité. Vote unanime également sur le rapport de trésorerie.

Le secrétaire général du SNUDI-FO, Frédéric Volle, était présent et s’est adressé à l’assemblée sur les sujets de l’actualité sociale et revendicative. Il a en particulier abordé le projet de nouveau référentiel de compétences des directeurs d’écoles, lourd de menace pour le fonctionnement de l’école publique. Nous y reviendrons.

Le secrétaire général de l’Union Départementale FO 47, Stéphane Bonnafous, nous a également fait l’amitié de sa présence. A l’écoute des différentes interventions, il a noté que, de plus en plus, notre profession est confrontée à une situation comparable à ce que connaissent les salariés du secteur privé.

Lors de cette assemblée générale, les premiers secrétaires départementaux sont venus raconter la création et le développement de notre syndicat départemental qui fêtait ses 30 ans. Nous avons partagé un apéritif convivial pour cet anniversaire.

L’Assemblée a actualisé son cahier de revendications, publié sous la forme d’un tract que nous vous invitons à faire largement connaître. -> Nos revendications

L’Assemblée générale a également procédé au renouvellement de ces instances. Un Conseil syndical de 20 membres a été élu.

Le bureau départemental a également été renouvelé :

CALVAT Christelle, Secrétaire départementale

COLLE Céline, Trésorière

CRASSAT Véronique

LAFOND Eric,

RAFFARIN Sophie

RAFFIN Cécile

VIGUIE Laurence

WOJCIECHOWSKI Eugénie

Mouvement départemental 2025

Les résultats du mouvement sont parus hier sur votre messagerie académique et votre compte IPROF.
Depuis quelques années, les syndicats ne sont plus destinataires des résultats du mouvement.
N’hésitez pas à nous communiquer vos résultats et à nous donner des informations si vous en avez.

Calendrier à venir

  • Du 22 mai au 13 juin : composition des postes de titulaires secteur, des postes fractionnés. L’envoi de la composition de poste des agents se fera le 13 juin.
  • Du 16 au 18 juin : affectation des enseignants sur les postes de titulaires départementaux rattachés à une « circonscription »
  • Le 23 juin 2023 : phase manuelle concernant les enseignants sans poste à l’issue de la phase informatisée et les enseignants intégrés suite à un accord d’INEAT hors mouvement national informatisé.
  • Le 24 juin après-midi : résultats de la phase manuelle

Recours possibles avant le mercredi 28 mai

Si vous avez été affecté sur un voeu groupe MOB ( participation obligatoire) et que celui-ci ne vous convient pas, vous pouvez faire une demande particulière PAR COURRIER aux deux adresses suivantes : dsden47.drh1d-b1@ac-bordeaux.fr et ce.ia47-per@ac-bordeaux.fr
Vous serez contacté par mail avec éventuellement une proposition de poste, que vous pourrez refuser s’il ne vous convient pas.

Attention : c’est bien une demande exceptionnelle qu’il faudra motiver dans votre courrier.

Si vous êtes un participant obligatoire et que vous avez été affecté hors voeux précis, hors voeux groupe MOB ou non MOB

Si vous êtes en participation non obligatoire et que vous n’avez rien obtenu, vous pouvez demander la révision de cette affectation via l’application COLIBRIS*.Vous serez reçu en entretien (pour lequel le SNUDI FO 47 peut vous accompagner) et un autre poste vous sera proposé. Vous aurez la possibilité de refuser la révision de votre affectation si vous le souhaitez et conserver le poste obtenu au mouvement.

Attention : vous devez motiver votre demande car l’administration étudiera au cas par cas chaque demande en fonction des postes restés vacants à l’issue du mouvement informatisé.

* chemin d’accès à l’application Colibris :

  • 1) portail ARENA (identifiant et mot de passe de la messagerie professionnelle)
  • 2) Enquête et pilotage
  • 3) Pilotage académique : Colibris – Portail des démarches

-> Pour toute question, contactez le syndicat si vous avez des interrogations car nous sommes là pour vous accompagner !

Modification du déroulement de carrière PPCR : Aucune réelle revalorisation et un nouveau rendez-vous de carrière pour la classe exceptionnelle !

Lors du comité social d’administration (CSA) ministériel du 6 mai 2025, un projet de décret visant à modifier le déroulement de carrière PPCR a été présenté. Ses promoteurs indiquent qu’il est censé « redynamiser » le milieu de carrière des enseignants. Voici les principales modifications :

• annulation des deux accélérations de carrière d’un an au 6ème et 8ème échelon à partir de 2026 (ceux qui ont des rendez-vous carrière programmés en 2024-2025 et qui seront parmi les 30 % d’heureux élus auront la réduction d’un an) ;

 réduction de la durée dans l’échelon de six mois pour les échelons 5, 6 et 7 et d’un an pour l’échelon 8 dès le 1er septembre 2025 (cumulable pour l’année prochaine avec les accélérations de carrière) ;

• modification de la cadence des rendez-vous carrière :
1er RDVC organisé quatre ans après la titularisation (bilan de l’entrée dans le métier) sans perspective d’accélération de carrière ;
2ème RDVC en amont de la plage d’appel à la hors-classe ;
3ème RDVC en amont de la plage d’appel à la classe exceptionnelle dès 2026.

Le ministère indique que les taux de passage à la hors-classe vont augmenter mais ce n’est pas écrit dans le décret. Le décret ne précise pas non plus les conditions de passage à la classe exceptionnelle mais le ministère réaffirme que l’ambition de PPCR n’est pas que tous le monde ait accès à la classe exceptionnelle, réservée aux « plus méritants ».

Lors de ce CSA, FO a rappelé son opposition à PPCR dont nous demandons toujours l’abrogation et a réaffirmé son exigence d’un déroulement de carrière qui permette à tous les personnels ayant déroulé une carrière complète d’atteindre l’échelon terminal du corps (soit actuellement le dernier échelon de la classe exceptionnelle), ce que ne permet pas PPCR avec l’accès à la classe exceptionnelle.

FO prend acte de l’abandon des accélérations de carrières et la baisse de la durée de certains échelons à la classe normale, mais cela n’impacte que certains collègues. En refusant l’augmentation de la valeur du point d’indice, en refusant une réévaluation des grilles indiciaires, le gouvernement et la ministre restent sourds aux revendications et refusent d’octroyer la revalorisation nécessaire pour maintenir le pouvoir d’achat et combattre l’inflation.

De plus, le ministère indique que la véritable montée en charge se produira dans deux ans, c’est à dire en 2027. Chacun sait qu’il y aura à ce moment-là des échéances électorales qui pourraient remettre en cause les engagements.

Mais le principal danger de ce décret, c’est la mise en place d’un rendez-vous de carrière pour la classe exceptionnelle. Le projet de décret ne donne aucune modalité concernant ce rendez-vous de carrière. L’avis sera-t-il pérenne ? Sera-t-il contestable en CAPD ? Quid de ceux qui auront dépassé le rendez-vous de carrière ? Est-il prévu de retomber comme en 2017 dans les affres de PPCR avec des appréciations attribuées arbitrairement, non contestables et gravées dans le marbre ?

FO ne donnera pas un blanc-seing à l’administration et conteste ce 3ème RDVC qui vise à mettre une pression accrue sur des personnels expérimentés. Comme pour le rendez-vous de carrière hors-classe, FO a réaffirmé son exigence que les collègues qui le demandent puissent bénéficier d’une nouvelle appréciation, prise en compte si elle est meilleure que l’ancienne, ce qui a été refusé par le ministère soutenu par certaines organisations syndicales.

Pour conclure, ce texte ne propose aucune réelle revalorisation. Il maintient tous les travers de PPCR, son austérité et son arbitraire. Il introduit en outre un nouveau rendez-vous carrière couperet pour la classe exceptionnelle, dont les modalités ne sont pas connues. Pour toutes ces raisons, FO a voté contre ce projet. (*)

Le SNUDI-FO, avec sa fédération, réaffirme ses revendications :
• Augmentation immédiate de la valeur du point d’indice de 10 % pour couvrir l’inflation des dernières années et un rattrapage à hauteur des pertes subies (31,5 % depuis 2000) !
• Ouverture d’une négociation générale sur la revalorisation de la valeur du point d’indice et sur l’amélioration de la grille indiciaire !
• Abrogation de PPCR et mise en place d’un véritable déroulement de carrière garantissant l’accès pour tous à l’échelon terminal du corps pour une carrière complète !

(*) Vote du texte :
Contre 10 voix : FO – FSU – CGT – SNALC
Abstention 5 voix : UNSA – CFDT – SUD

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO : Cliquez ICI

250518-Communique-SNUDI-FO-PPCR

Un rapport de la Cour des comptes qui encourage les mesures Macron/Bayrou de destruction de l’Ecole publique !

Un rapport de la Cour des comptes concernant « l’enseignement primaire » a été rendu public le 20 mai 2025. Il n’a pas de mots assez durs pour caractériser la situation actuelle dans les écoles évoquant « un système éducatif en situation d’échec », « des inégalités qui s’aggravent » et un « déclin des performances scolaires des élèves ».

Que préconise donc la Cour des comptes pour remédier à ces difficultés ? L’annulation des 670 suppressions de postes et des 5000 fermetures de classes décidées par ce gouvernement pour la rentrée 2025 ? La création des postes nécessaires pour diminuer les effectifs par classe, créer des postes d’enseignants remplaçants ou d’enseignants spécialisés ? La création de postes nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les 24 000 élèves qui bénéficient aujourd’hui d’une notification en ce sens mais qui n’y trouvent pas de places ? La création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH et l’abandon des pôles d’appui à la scolarité ? L’arrêt des contre-réformes qui détruisent l’Ecole publique depuis des années ?

Pas du tout !

La Cour des comptes propose au contraire d’aller plus loin dans la mise en œuvre
des contre-réformes qui ont précisément mis l’Ecole dans une telle situation !

Dans la continuité de la loi Rilhac, il faudrait ainsi créer un statut de directeur d’école sur le modèle des écoles privées (celles-là même qui détournent 12 à 15 milliards d’argent public chaque année), « un directeur nommé par lettre de mission, qui a la charge du choix, de la formation et du perfectionnement de la communauté professionnelle et des bénévoles, qui est responsable de la constitution de l’équipe enseignante et de son suivi, qui donne notamment son appréciation sur la pratique professionnelle des enseignants. »

Ce directeur pourrait d’ailleurs mettre en oeuvre « une gouvernance partagée entre plusieurs écoles » ce que préconisaient divers projets rejetés par les personnels et abandonnés tels les EPEP (établissements publics d’enseignement primaire) ou les EPSF (établissements publics des savoirs fondamentaux). La Cour des comptes préconise ainsi de « systématiser les regroupements pédagogiques ou les regroupements d’écoles dans les territoires », c’est-à-dire fermer les écoles communales !

Sans surprise, ces injonctions vont de pair avec une territorialisation toujours accrue de l’Ecole de la République puisqu’il s’agirait « d’ établir des conventions triennales entre les élus concernés et les services de l’éducation nationale permettant d’objectiver la politique éducative du territoire », « mettre en cohérence les activités scolaires, périscolaires et extrascolaires en tenant compte des besoins globaux de l’enfant », « mieux associer la communauté éducative et l’ensemble des partenaires »…

Et pour mettre en œuvre ces funestes projets, la liste des contre-réformes rejetées par les personnels est bien évidemment promue, des évaluations d’école à « Notre école faisons-là ensemble » en passant par la réforme des rythmes scolaires, le rapport déplorant le fait que l’écrasante majorité des écoles aient de nouveau adopté la semaine de 4 jours !

Ce n’est pas un hasard si, ce rapport est rendu public au moment où le ministère propose un projet de circulaire sur le référentiel de compétences des directeurs d’école préconisant justement une accentuation de la territorialisation de l’Ecole et un renforcement de l’autorité du directeur, au moment où le président Macron annonce une « convention citoyenne sur les temps de l’enfant. »

Le rapport pointe le manque d’attractivité de la profession d’enseignant
mais ne propose aucune amélioration financière !

Le rapport juge nécessaire de développer « l’attractivité du métier d’enseignant dans le premier degré ». Soit.
Propose-t-il une augmentation significative de la valeur du point d’indice alors que les fonctionnaires ont vu leur pouvoir d’achat diminuer de 31,5% depuis 25 ans ? L’abandon du jour de carence et de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90% ? L’abrogation de la réforme des retraites qui contraint les collègues à travailler jusqu’à au moins 64 ans ?

Une nouvelle fois, pas du tout !

Bien loin d’évoquer une augmentation indiciaire conséquente pour résoudre le problème d’attractivité, le rapport s’en tient aux propositions suivantes : « Proposer dans une des académies présentant de fortes difficultés de recrutement de professeurs, la possibilité de prévoir une affectation, à l’issue du concours, par département », « Renforcer la formation initiale et continue des enseignants », « assurer une progressivité de l’usage du numérique éducatif afin de prendre en compte les facteurs de développement et de bien-être de l’enfant »…

Le SNUDI-FO exige que les propositions de la Cour des comptes ne soient pas retenues. Il revendique :
– l’abandon des suppressions de postes et la création de tous les postes nécessaires ;
– l’arrêt de la territorialisation de l’Ecole publique, l’abrogation de la loi Rilhac, de ses textes d’application et du projet de circulaire sur la direction d’école ;
– une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 25 ans ;
– l’abrogation du jour de carence et le retour à une indemnisation à 100% des jours d’arrêt maladie ;
– un statut de fonctionnaire et un temps plein de 24 heures pour les AESH ;
– le retrait de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, l’abandon des PAS et des PIAL.

Il est au côté des personnels qui se mobilisent au côté des parents d’élèves, qui refusent les mesures destructrices Macron/Bayrou et s’organisent pour défendre l’Ecole publique et faire valoir leurs revendications : l’arrêt des fermetures de classes, le remplacement des enseignants absents, l’arrêt de
l’inclusion systématique, le retour de la semaine à 4 jours…

Il invite les personnels à s’inscrire dans les mobilisations initiées mardi 10 juin dans les départements et mercredi 11 juin à Paris par le Comité national des écoles et établissements mobilisés.

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO : Cliquez ICI

250521-Communique-SNUDI-FO-rapport-Cour-des-comptes

Formidable !

Communiqué du SNUDIFO47 à propos du dispositif mis en place à Penne d’Agenais

L’édition du 6 mai 2025 du journal Sud-Ouest consacre un article au dispositif mis en place à l’école élémentaire et au collège du Penne-d’Agenais. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’un projet NEFLE (Notre école faisons-la ensemble). « Concrètement, explique le quotidien, des professionnels du soin interviennent au sein de ces établissements pilotes (…) pour la détection et la prise en charge des ‘élèves à besoins éducatifs particuliers’. »

Les deux établissements bénéficient du détachement de deux éducatrices spécialisées du Ditep* des Deux-Rivières et de l’intervention régulière d’une ergothérapeute et d’une orthophoniste, financés par l’ARS et la CPAM. Selon l’article, ce dispositif est plébiscité par les personnels de l’Éducation nationale : amélioration de l’ambiance au sein des établissements, détection rapide de troubles des apprentissages…

« Espérons que ça dure » conclut le directeur de l’école élémentaire. Oui mais voilà… Le directeur de l’ARS « ne peut pas, en raison du contexte budgétaire national, s’engager sur le long terme », tout en reconnaissant que « ce dispositif n’est pas utile que pour les enfants en situation de handicap. » La priorité pour le gouvernement, en effet, ce ne sont pas les besoins des enfants, ni les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves, mais son « économie de guerre » et les 40 milliards de coupes budgétaires prévues au budget 2026 pour la financer.

Et quand bien même ce dispositif serait pérennisé à Penne d’Agenais, n’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt ? Qu’en est-il de l’égalité de l’accès à l’éducation et au soin ? Ce qui est bon pour les élèves de cette commune ne le serait pas pour ceux du département tout entier ? Pendant que l’on braque les projecteurs sur ce dispositif, des centaines d’élèves porteurs de handicap ne bénéficient pas de l’accompagnement auquel ils ont droit, ou se retrouvent privés de soins et d’un enseignement adapté faute de places en ESMS !

Coïncidence ?

A défaut du maintien du dispositif, le ministère de l’EN a prévu sur le site de Penne d’Agenais la mise en place d’un PAS (pôle d’appui à la scolarisation) à la rentrée de septembre. De quoi s’agit-il ? La ministre Élisabeth Borne prévoit en effet de généraliser à tous les départements les PAS (1) «expérimentés » en 2024 dans 4 départements. Alors qu’actuellement, dans le cadre de la MDPH, ce sont des professionnels dépendant du ministère de la Santé qui décident en fonction du handicap ce qui est nécessaire pour chaque enfant, avec le PAS l’Éducation nationale prend désormais la main : le prescripteur devient le payeur. La prise en compte des besoins des enfants porteurs de handicap sera donc cadrée par l’enveloppe budgétaire qui sera accordée. Inacceptable.

L’Assemblée générale du SNUDIFO47 réunie le 13 mai appelle les personnels à amplifier la signature de la pétition intersyndicale «Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève » auprès de leurs collègues et des parents d’élèves, à faire remonter tous les besoins. L’heure est à l’organisation pour la satisfaction de nos revendications.

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(*) Fonctionnement en dispositif intégré des Instituts Thérapeutiques, Éducatifs et Pédagogiques (ITEP) et des Services d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD).

(1) La ministre de l’EN a défendu le 5 mai à l’Assemblée nationale un projet de loi présenté comme visant à « renforcer le parcours inclusif des enfants à besoins éducatifs particuliers ».

Protection Santé Complémentaire obligatoire : Notre dossier

A partir d’avril 2026, les fonctionnaires devront adhérer à une Protection Santé Complémentaire obligatoire.
Pour les fonctionnaires de l’éducation nationale, il s’agit du nouveau contrat MGEN obligatoire

La cotisation de base (ou « socle commun ») a été fixée à 77,06 € par mois par le groupement MGEN/CNP Assurances. L’État prendra en charge 50 % de cette somme, laissant aux agents un reste à charge de 38,53 € par mois. Toutefois, ce montant variera en fonction des revenus, avec une fourchette annoncée entre 33 € et 53 € par mois et par agent.

-> Prenez connaissance de notre dossier

Mouvement départemental 2025

La saisie des vœux aura lieu du 2 avril à 12h au 16 avril à 12h sur I-Prof (MVT1D).

Consultez le Vademecum, le guide de saisie et la note de service parus au coee47 le 19/03/2025.

La liste des postes a été publiée au coee le 2/04/2025.

Les enseignants du 1er degré peuvent demander un poste ULIS dans un collège ou un lycée. 2 postes seront vacants à la rentrée (sur appel à candidatures). Voir le coee47 du 25/03/2025.

Nous vous proposons 2 réunions d’information syndicale pour vous accompagner dans ce processus :

  • lundi 1er avril de 12h à 13h30 en visio ou en présentiel dans nos locaux, 9-11 rue des frères Magen à Agen (lien envoyé par mail le 28/03)
  • mercredi 2 avril de 10h à 12h à l’INSPE pour les PES (réunion ouverte aux titulaires en participation obligatoire)

Nous vous proposons de nous renvoyer la fiche de suivi à télécharger ici pour vous aider et suivre votre demande de mutation.

PERMANENCE TELEPHONIQUE PENDANT TOUTE LA DUREE DU MOUVEMENT

Vous pouvez nous contacter :
– par téléphone au 07 83 26 12 47 les mardis, mercredis, jeudis, ainsi que les vendredis matins. Les lundis et vendredis après-midi, laissez un message, nous vous rappellerons après les cours.
– à tout moment à l’adresse snudifo47@gmail.com. Nous vous répondrons dès que possible.

COMMENT SE CONNECTER A SIAM ?

Rentrée 2025 : Le Dasen veut fermer 13 classes !

Le CSA SD ayant à son ordre du jour les mesures de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2025 s’est tenu jeudi 13 février.

Vous trouverez ci dessous les mesures arrêtées par l’IA-Dasen.

(*) DD : décharge de direction

En conclusion de notre déclaration liminaire, nous avons rappelé la position du SNUDIFO47 :

« Ne comptez pas sur les représentants FO pour cogérer les mesures de carte scolaire, pour entrer dans la logique qui consiste à choisir dans quelle école fermer un poste pour éventuellement en ouvrir un ailleurs. »

Nous avons donc défendu les dossiers d’école qui nous avaient été confiés, en respectant cette ligne de conduite.

Les 2 représentants FO ont voté contre ces mesures, ainsi que les 5 représentants FSU. Les 3 représentants UNSA se sont abstenus.

> Quel autre choix nous reste-t-il que de combattre pour l’annulation de ces fermetures et la création des postes nécessaires ? L’heure est à la mobilisation dans l’unité des enseignants avec leurs organisations syndicales, des parents et des élus. Le SNUDIFO47 s’y emploiera.

Un compte-rendu complet du CSA SD sera publié ultérieurement.

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève, contre une inclusion scolaire au rabais : pétition et réunions publiques

Pour une inclusion et une scolarisation adaptées aux besoins de chaque élève : Tel est le titre de la pétition lancée dans le département par les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU et CGT Educ’Action.

-> Vous pouvez la signer en ligne ICI.

Cette pétition est le support d’une campagne engagée à l’occasion du 20e anniversaire de la loi sur le handicap du 11 février 2005 dite loi Montchamp, instituant comme la norme la scolarisation des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire. Depuis lors, la situation, tant du point de vue des droits des élèves porteurs de handicap (accès aux soins et à une scolarisation répondant à leurs besoins) que de celui des autres élèves et des personnels, n’a cessé de se dégrader. Dégradation favorisée par les lois et décrets qui se sont succédé depuis (Darcos, Peillon, Blanquer), jusqu’à la mise en place, porté par le président Macron, de l’acte 2 de l’école inclusive.

Le constat fait sur le terrain est sans appel : c’est bien une inclusion scolaire au rabais qui devient la norme, générant toujours davantage de situations de souffrance pour les élèves et les personnels.

-> C’est pourquoi nos organisations ont décidé d’ouvrir le livre noir de l’inclusion scolaire au rabais dans le département. Nous invitons professeurs des écoles, AESH, psychologues de l’éducation nationale, parents d’élèves, personnels du secteur médico-social à nous faire parvenir leurs témoignages, ou mieux encore à le partager lors des trois réunions publiques organisées dans le département :

AGENJeudi 20 mars 20h00Rotonde du stadium
MARMANDEMardi 08 avril 20h00Maison de quartier de Beyssac
VILLENEUVE/LOTJeudi 10 avril 20h00Maison de la Vie Associative

-> Nous invitons nos collègues professeurs des écoles à y inviter largement les parents de leurs élèves, les enseignants spécialisés et professionnels du secteur médico-social de leur connaissance. Nous mettons à leur disposition un flyer.

Inclusion scolaire : la loi Montchamp a 20 ans

Le 11 février 2o05 était promulguée la loi Montchamp sur le Handicap. 20 ans après, où en sommes-nous ?

La LOI n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite Loi Montchamp, constitue un tournant dans la scolarisation des enfants et adolescents porteurs de handicap.

A l’époque, pointant les dangers de cette loi, seule la FNEC FP-FO a voté contre contre ses décrets d’application lors du Conseil Supérieur de l’Éducation du 20 octobre 2005. Les faits lui ont malheureusement donné raison, comme l’établit le dossier publié par notre fédération (lien ci-dessous). D’autant plus que la loi de 2005 a été aggravée par les lois scolaires qui se sont succédées depuis.

-> Lire le dossier de la FNEC FP-FO