Grève Éducation Nationale le 12 février

FO appelle à la grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

La proposition de FO et de la CGT d’une grève nationale pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs.

Chacun prend ses responsabilités.

Au moment où le rejet du décret sur les rythmes scolaires à Paris et en province est massif de la part de tous les personnels du premier degré, au moment où tous les aspects de la loi de territorialisation de l’école de monsieur Peillon sont rejetés aussi bien dans le premier degré que dans le second degré et alors que le ministre est sourd aux grèves, rassemblements, délégations et manifestations qui se sont déroulés la semaine dernière en appui aux milliers et milliers de pétitions et motions, c’est maintenant qu’il faut la grève unie sur des revendications claires, celles des personnels, pour faire reculer le ministre.

-Nous ne voulons pas du décret sur les rythmes scolaires,
-Nous ne voulons pas de la double tutelle État – collectivités territoriales sur nos missions et conditions de travail,
-Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences,
-Nous ne voulons pas des services partagés école-collège,
-Nous ne voulons pas de l’aide personnalisée, ou autre activité pédagogique complémentaire,

Nous voulons un véritable RASED, nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail et de rémunération, nous voulons rester fonctionnaires d’État.

Voilà ce que veulent les personnels, voilà ce qu’ils disent, voilà ce qu’ils veulent que leurs organisations expriment, voilà ce que le ministre pour l’instant refuse d’entendre.

Samedi dernier, le ministre a publié son décret sur les rythmes scolaires.

Il n’est plus temps d’hésiter, il n’est plus temps de s’abstenir, Force Ouvrière prend ses responsabilités.

L’appel des fédérations FO, CGT, SUD, CNT et FAEN est très clair, il répond à l’attente de la très grande majorité des personnels. C’est le seul qui concerne spécifiquement l’Éducation Nationale : le 31 janvier est un appel Fonction Publique qui ne comporte aucune revendication contre les rythmes scolaires ou contre le projet de loi de refondation de l’école.

Le 12 février 2013, tous en grève !

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’abandon du projet de loi de refondation.

Date de report | Intersyndicale nationale | À propos du 31 janvier

Date limite de demande de report : 31 mars !

La date limite de demande de report pour les mairies est bien le 31 mars 2013.

Quelles que soient ses contraintes, le Conseil Général ne peut pas se substituer au gouvernement et modifier de fait ce délai.

Si ce délai ne permet pas au Conseil Général d’organiser le transport scolaire pour la rentrée 2013, c’est que le projet de modification des rythmes scolaires ne peut pas être mis en place et ni les mairies ni les écoles ne doivent en subir les conséquences. Il doit être abandonné.

Pour ce qui est des conseils d’école, nous rappelons que les projets Peillon précisent clairement que ce sont les mairies et/ou la DASEN qui décident l’organisaton de la semaine scolaire et le report éventuel. Ce qui relativise la portée du conseil d’école…

Si nous comprenons que des collègues souhaitent le réunir pour exprimer leur avis sur la modification des rythmes scolaires, nous pensons que la seule réponse syndicale possible est l’appel à une journée de grève pour exiger l’abandon de ce projet, dont le principal objectif est l’éclatement de l’école publique républicaine par le transfert partiel de compétences aux mairies : le conseil d’école est-il donc le meilleur moyen de s’opposer à ce projet ?


Réunion intersyndicale nationale le 28 janvier

Ce lundi 28 janvier les fédérations syndicales de l’Éducation nationale se réuniront à Paris. FO et la CGT ont déjà annoncé qu’elles y proposeront l’appel à une journée de grève nationale pour exiger l’abandon du projet de décret sur la modification des rythmes scolaires.

Vous pouvez prendre connaissance en pièce jointe du communiqué de notre fédération FO suite à la grève parisienne du 22 janvier.

Nous vous communiquons également l’adresse de l’AG du 22 janvier des enseignants parisiens, en grève à 90%, et des syndicats parisiens aux dirigeants des syndicats nationaux du premier degré.

L’AG de grève du 22 janvier et les syndicats parisiens SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD éducation, CGT éduc’action, CNT demandent aux directions des syndicats nationaux d’appeler ensemble à la grève nationale tous les personnels du premier degré :

– pour que le ministre renonce à publier le projet de décret sur les rythmes scolaires : « Le projet ministériel n’est pas acceptable. Il dégrade les conditions de travail et d’emploi de tous les personnels. Il ne comporte aucune amélioration des conditions d’apprentissage pour les élèves et n’améliorera pas leur réussite » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).

– pour le refus de toute territorialisation : « les obligations de service des enseignants restent sous la seule responsabilité de l’État » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).


Le 31 janvier, FO n’appelle pas à la grève

Vous pourrez lire en pièce jointe les raisons pour lesquelles FO n’appelle pas à la grève ce jeudi 31 janvier.

Une nouvelle journée d’action, sans appel à la grève franche, avec des revendications floues (à l’exception notable de l’abrogation du jour de carence) et avant même que le gouvernement n’ait précisé ses intentions…

Bien sûr, certains syndicats vont apporter localement toutes les revendications possibles et imaginables pour entraîner dans cette journée d’action… Comme le SNUipp 47 qui demande « une vraie refondation » (et surtout pas l’abandon du projet de décret de modification des rythmes scolaires) derrière laquelle chacun peut y mettre ce qu’il veut : ce n’est pas la cacophonie qui fera avancer les revendications ni qui changera ce que va annoncer la ministre de la Fonction Publique.

FO ne souhaite pas s’inscrire dans des journées sporadiques ou « saute-mouton » aux revendications imprécises qui ont depuis longtemps démontré leur inefficacité. Chacun sait que ces actions « fourre-tout », sans revendications ciblées et précises, n’ont jamais permis d’obtenir une quelconque avancée quand elles n’aboutissent pas au final à diviser et à démoraliser les salariés.

Voilà pourquoi FO n’a pas signé l’appel au 31 janvier.

Oui, il va falloir aller à la grève, la grève franche, pour nos revendications salariales et en défense du statut de fonctionnaire, mais une grève sur des bases claires, condition première pour rassembler largement, et établir un vrai rapport de force.

N’est-ce pas dans la clarté et la précision de la revendication du retrait du projet de réforme des rythmes scolaires Peillon que la grève du 22 janvier des enseignants des écoles parisiennes a puisé sa force ? N’est-ce pas la voie à suivre à tous les niveaux ?

C’est la position de Force Ouvrière, chacun restant libre de se faire sa propre opinion.

Réunion d’Information Syndicale

Réunion d’information syndicale

mercredi 23 janvier – 9h | _ AGEN, UDFO, 5ème étage

Tout sur le projet de loi de refondation de l’école, sur les rythmes scolaires, sur nos obligations de service…

Modèle de lettre à l’IEN, remplacement d’une animation pédagogiques, délais : toutes les explications en cliquant sur ce lien.

Attention : il semble que des travaux sont prévus boulevard Scaliger. Pour assister à la réunion nous vous conseillons de venir en suivant le plan ci-dessous et de vous garer dans le parking privé réservé aux syndicats (carré rouge, rue du Contensou).

– Si vous venez de Villeneuve : prendre le long du canal jusqu’au pont-canal, tourner à gauche puis le première rue à gauche (flèche rouge)

– Si vous venez de Colayrac : après le pont-canal, première rue à gauche (flèche rouge)

– Si vous venez du Passage : suivre le long du gravier direction Bordeaux (le long de la Garonne), prendre la dernière rue à droite avant le feu du pont canal (flèche verte).

– Pour toutes les autres provenances : prendre l’avenue du Gal de Gaulle (graviers, le long de la Garonne) et suivre l’un des intinéraires ci-dessus.

Ne pas passer par la gare d’Agen ni par le boulevard Scaliger.


Rassemblement devant l’Inspection Académique (DSDEN)

mercredi 23 janvier – 14h30

Pour l’abandon du projet de loi de refondation et du décret de modification des rythmes scolaires

Dépôt des premières signatures à notre pétition


Pétition FO contre les rythmes scolaires

220 signatures à ce jour : d’ici au 23 janvier, vous pouvez signer la pétition en ligne :

lien direct vers la pétition en ligne

Rassemblement le 23 janvier | RIS rythmes scolaires | Groupe de travail Mouvement

Rassemblement à AGEN, mercredi 23 janvier, devant l’Inspection académique, à 14 h 30.

Pour l’abandon du projet de loi sur la refondation de l’école ;
Pour l’abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires ;
Pour l’abandon des projets de circulaire sur les 108 h, la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, plus de maîtres que de classes.

Nous y déposerons les premières signatures sur notre pétition :

Signez et faites signer la pétition contre les rythmes scolaires
et la refondation de l’école.


Réunion d’Information Syndicale

Mercredi 23 janvier | AGEN | 9h – midi | Union Départementale FO | Grande Salle 5ème étage

Nous y synthétiserons les points importants des différents projets Peillon (loi de refondation de l’école, décret sur les rythmes scolaires, circulaires plus de maîtres que de classes, scolarisation des enfants de moins de 3 ans et sur la modification de nos obligations de service.

Nous insisterons surtout sur les conséquences concrètes de ces projets, au quotidien, pour les enseignants et les élèves.

Nous invitons tous les enseignants, syndiqués ou non, à venir s’informer et discuter de ces projets qui changeaient radicalement l’école et nos conditions de travail.

Tous les renseignements pour participer et pour se rendre à la réunion en cliquant sur ce lien.


Compte-rendu du groupe de travail Mouvement et rythmes scolaires

LA DASEN a convoqué les syndicats jeudi 10 janvier pour un groupe de travail sur le mouvement et sur les rythmes scolaires. Vous pouvez lire, en pièce jointe, le compte-rendu du SNUDI FO.

Circulaire sur les 108 heures : une aggravation des décrets Darcos !

Les 60 h d’aide personnalisée sont transformées en :

– 36 h d’activités pédagogiques complémentaires (APC) sous la tutelle pédagogique des collectivités territoriales : ces APC sont organisées « en lien avec le projet éducatif territorial » rédigé par la collectivité territoriale (mairie, communauté de communes).

– 24 heures de temps de travail en équipe affectées à la destruction des garanties statutaires des enseignants : ces 24 heures seraient « consacrées à l’identification des besoins des élèves, à l’organisation des activités complémentaires et à leur articulation avec les autres moyens mis en œuvre dans le cadre du projet d’école pour aider les élèves »

En clair les enseignants devraient identifier les besoins des élèves et voir comment faire avec plus d‘élèves dans les classes, moins de RASED et moins de remplaçants. En un mot gérer l’austérité !

Nous devrons faire de nombreuses heures en plus :

? Pour définir des règles locales dans le cadre de projets particuliers pour la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, instituant ainsi une différence de droits sur le territoire national. Et tout ceci dans une structure mixte éducation nationale / collectivité territoriale avec une formation des enseignants pour travailler avec des personnels territoriaux… N’est-ce pas le retour des jardins d’éveil et la remise en cause de l’école maternelle avec la territorialisation ?

? Pour mettre en œuvre le nouvel adage « plus de maîtres que de classes », ce qui après l’annonce des dotations de postes pour la rentrée 2013/2014, signifie « moins de classes que de maîtres », c’est à dire des fermetures de classes sans que les maîtres en « excédent » ne soient affectés sur des postes de titulaires-remplaçants ou de RASED. Avec un engagement pluriannuel de l’équipe demandé… La possibilité de demander une mutation, un temps partiel est remis en cause… C’est toute l’école qui est engagée : tous les enseignants de l’école sont contraints par le fonctionnement choisi.

? Pour constituer des conseils de cycles communs au 1er et au 2ème degré, pour instaurer l’école du socle de compétence contenue dans son projet de loi et pouvoir affecter via les échanges de service, de manière indifférente, les professeurs du 2ème degré dans le 1er degré et vice versa, comme le démontrent les premières « expérimentations ».

Et toutes les heures imposées pour le Projet Éducatif Territorial…

Le ministre a beau jeu de « forfaitiser » 24h de concertations alors que les tâches supplémentaires se calculeront en dizaines d’heures !

Le projet de circulaire confirme le travail le mercredi matin et après-midi

Il maintient les 18 heures d’animations pédagogiques qui deviendraient 9 heures d’animations pédagogiques et 9 heures au moins « consacrées (…) à des actions de formation continue » – « à distance », « sur des supports numériques ».

Il introduit donc la formation continue à domicile hors temps scolaire…

Ainsi le projet confirme bien toutes les analyses et craintes du SNUDI FO.

? Le ministre veut allonger la durée de présence dans les écoles des enseignants en prévoyant non seulement le travail le mercredi matin et aussi son introduction le mercredi après midi, et en maintenant ou en augmentant l’amplitude du temps de travail les autres jours.

? Il veut placer les enseignants sous la tutelle des collectivités territoriales et remettre en cause leurs garanties statutaires, voire leur appartenance à la fonction publique d’Etat.

? Il se refuse à accorder le moindre centime supplémentaire aux enseignants (cf déclaration du 10 janvier à Brest)

Pour le SNUDI-FO, à l’inverse des syndicats qui avaient signé le protocole de discussion Darcos instituant les 108 heures en 2008, et qui voient des « bougés » positifs dans les propositions du ministre sur les 108 h, celles-ci constituent une aggravation des conditions de travail des enseignants du 1er degré et un pas supplémentaire dans la remise en cause de leurs garanties statutaires, notamment le droit à mutation et le droit à travailler à temps partiel qui deviendrait inorganisable.

Ces projets de modification des 108 heures s’inscrivent totalement dans la mise en œuvre du projet de décret sur la modification des rythmes scolaires.
Pour le SNUDI FO, en toute logique, les syndicats qui n’ont pas apporté leur soutien à ce projet de décret, devraient continuer à respecter la volonté des personnels en rejetant le projet sur les 108h.

Le projet de décret sur les rythmes scolaires ne doit pas être publié.

Le projet de loi Peillon ne doit pas être présenté au conseil des ministres le 23 janvier.

C’est ce que demande la FNEC-FP -FO, qui s’est adressée aux autres fédérations syndicales pour le demander ensemble.

La FNEC-FP FO, le SNUDI FO appellent les enseignants du 1er degré à participer aux rassemblements organisés dans les départements, les académies ou au Ministère, pour la Région Parisienne, le 23 janvier pour exiger :

l’abandon du projet de loi sur la refondation de l’école ;

l’abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires ;

l’abandon des projets de circulaire sur les 108 h, la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, plus de maîtres que de classes.

Rassemblement à AGEN, devant l’Inspection académique, à 14 h 30.

Nous déposerons les premières signatures sur notre pétition :

Signez et faites signer la pétition contre les rythmes scolaires
et la refondation de l’école.

Rarement un ministre aura aussi mal menti…

Les enfants seraient fatigués par des journées de classe trop longues ?
M. Peillon décide de réduire la durée de la journée scolaire en maintenant les élèves aussi longtemps qu’avant dans les écoles et en leur ajoutant un jour de classe supplémentaire.

Disons le clairement : c’est prendre les parents et les enseignants pour des imbéciles !

Pour les enseignants la journée de travail serait aussi longue, voire plus : le mercredi matin serait systématiquement travaillé et le mercredi après-midi utilisé maintes fois pour organiser les multiples réunions aussi nombreuses qu’inutiles. Dans des cas extrêmes les communes pourraient choisir le samedi matin et imposer cet emploi du temps : avec les animations pédagogiques le mercredi les enseignants seraient contraints de travailler 6 jours un certain nombre de semaines…

Contrairement à tout ce qui peut être dit : il n’y a aucune garantie, ce sera au cas par cas, au bon vouloir des collectivités territoriales et de l’arbitrage de la DASEN.

Le projet de modification des rythmes scolaires, et plus généralement la loi de refondation de l’école, vise à placer les enseignants sous la tutelle des élus locaux.

Les collectivités territoriales définissent le Projet Éducatif Territorial et proposent l’organisation de la semaine scolaire (art. 4 du projet de décret) : ce seraient donc bien les élus qui deviendraient les `patrons` des enseignants, au moins pour une partie de nos obligations de services, que M. Peillon s’est bien gardé de quantifier dans son projet.

Le projet de modification des rythmes scolaires, c’est avant tout l’allongement du temps de présence des enseignants, le mercredi… et les autres jours. Et cela, sans aucune augmentation des salaires et indemnités !

Alors que l’ensemble de la profession remet en cause l’aide personnalisée et réclame le retour à un vrai RASED pour aider les élèves en difficulté pendant le temps scolaire, le ministre invente « l’Activité Pédagogique Complémentaire »… : c’est à dire la prise en charge des élèves en difficulté en groupes restreints, en partie par les enseignants, en partie par des personnels communaux !

Avec la multiplication des dispositifs (plus de maîtres que de classes, scolarisation des enfants de moins de 3 ans) soumis à un projet rédigé par l’équipe, le projet d’école qui doit s’intégrer dans le projet éducatif territorial, l’école du socle avec la liaison écoles / collèges, les réunions entre les différents intervenants…

Les conditions de travail des enseignants vont considérablement se dégrader et la fonction de direction va devenir un enfer !

On est bien loin de l’aspiration de la très grande majorité des collègues : enseigner, simplement, devant ses élèves, dans sa classe, dans des conditions décentes…

Au niveau statutaire, de nombreux éléments seront impactés :
– les temps partiels : ils seront accordés selon les nécessités de service, si c’est possible avec des journées à 5h, 5h15 ou 5h30…
– le mouvement : certains postes dépendront du projet éducatif territorial, du dispositif pédagogique et pourraient même être sortis du mouvement pour y substituer une affectation par commission. Une organisation pédagogique pourrait nous être imposée, grâce à l’imagination débordante de quelques uns…

C’est la remise en cause de notre liberté pédagogique et de notre indépendance professionnelle.

Ce qui se profile surtout, c’est la mise en concurrence des écoles d’une collectivité territoriale à l’autre.

En effet, le choix des horaires et des activités périscolaires en fonctions des moyens des communes risquent d’entraîner une attitude clientéliste chez certains parents qui seront tentés de choisir l’école qui leur semble la meilleure pour leurs enfants.

Jusqu’à maintenant, l’État garantissait (en théorie…) les mêmes programmes, les mêmes enseignants fonctionnaires d’État, dans les mêmes conditions sur tout le territoire. C’est ce qui définit l’école républicaine.

Après la réforme, on va proposer un « pack » : de vagues compétences pluriannuelles définies en fonction du projet éducatif territorial, des activités périscolaires plus ou moins « alléchantes » d’une commune à l’autre et des équipes plus ou moins « dynamiques » (enseignants et intervenants divers). C’est l’école des territoires…

On essaie de nous faire croire que tout est joué.

Les gouvernements se succèdent et utilisent toujours les mêmes stratégies. Ils prétendent que la grande concertation a permis de dégager un large consensus dont découle la loi, les décrets et les circulaires…

C’est faux !

? Les plupart des enseignants ne veulent pas travailler une journée supplémentaire ; ils demandent l’abandon de l’aide personnalisée, le retour à un vrai RASED pour l’aide aux enfants en difficulté sur le temps scolaire, des journées de 6h maximum et des effectifs décents.

? La plupart des parents ne veulent pas l’école le mercredi, et surtout le prix qu’ils paieront en impôts locaux ou autres, si des communes décident de rendre certaines activités payantes…

? La plupart des maires ne veulent pas d’une charge financière supplémentaire et surtout d’un transfert des charges de l’État sur leur commune.

Alors, pour FO, de deux choses l’une :

? soit M. Peillon entend enfin que la masse des enseignants, la majorité des parents et des élus , rejettent ses projets, et il les retire ;

? soit M. Peillon persiste et signe dans ses atteintes à l’école publique, laïque et républicaine, et il portera l’entière responsabilité de ce qui va se passer dans les semaines à venir.

La Fédération FO de l’enseignement s’adresse à tous les collègues, à tous les syndicats, pour monter d’un cran dans la mobilisation pour exiger l’abandon des projets Peillon.

Signez la pétition contre les rythmes scolaires et la refondation de l’école.

Rythmes Scolaires

Rythmes Scolaires : le ministre de l’Éducation Nationale désavoué !

Le projet Peillon – Julliard [[<*>Bruno Julliard, ancien président du syndicat étudiant UNEF. II est membre du Conseil de Paris et adjoint au maire de Paris depuis 2008 Il est aussi secrétaire à l’éducation du Parti socialiste.. Il est depuis juin 2012, conseiller auprès du ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault]] ne recueille en tout et pour tout que 5 voix sur 72 votants au Conseil Supérieur de l’Éducation.

Aucune organisation syndicale n’a voté pour, FO a voté contre.

POUR 5 ARF, ADF, AMf, Ligue de l’Enseignement…
ABSTENTION 30 CFDT, FCPE, SNPDEN, UNEF, MEDEF…
CONTRE 23 FO, FSU, CGT, SUD, SNALC, PEEP…
Refus de Vote 14 UNSA…

Pour FO ça suffit !
ABANDON du projet de décret sur les rythmes scolaires
ABANDON du projet de loi Peillon de refondation de l’école
MAINTIEN de nos garanties statutaires de fonctionnaires d’État
AUGMENTATION des salaires, pas des horaires

Rarement un ministre n’aura aussi mal menti que Monsieur Peillon flanqué de son ami Bruno Julliard…

Selon Vincent Peillon, les enfants sont, soit disant, fatigués par des journées de classes trop longues. Ne serait-ce pas par l’inadéquation manifeste entre les programmes 2008 et le temps d’enseignement ? Poser la question c’est y répondre…

En vertu de quoi M. Peillon décide de réduire la durée de la journée scolaire… en maintenant les élèves aussi longtemps qu’avant dans les écoles et en leur rajoutant un jour de classe supplémentaire. Disons le clairement : c’est prendre les parents et les enseignants pour des c..s !

Pour les enseignants du 1er degré, la journée de travail serait aussi longue, voire plus longue qu’avant : le mercredi matin serait systématiquement travaillé et le mercredi après-midi utilisé maintes fois pour organiser les multiples réunions aussi nombreuses qu’inutiles.

Le projet de modification des rythmes scolaires, c’est avant tout le projet de l’allongement du temps de présence des enseignants dans les écoles le mercredi… et les autres jours !

Et cela, sans aucune augmentation des salaires et indemnités.

Mais surtout, et c’est bien là le véritable objectif du décret, les enseignants se trouveraient placés sous la coupe des mairies car des dernières décideraient du Projet Éducatif Territorial et auraient la possibilité de proposer seules une organisation de la semaine scolaire (art. 4 du projet de Décret).

Ce seraient donc bien les élus qui deviendraient les `patrons` des enseignants, au moins une partie de nos obligations de services, que M. Peillon s’est bien garder de quantifier dans son projet de Décret.

Le projet de modification des rythmes scolaires, en lien direct avec la loi de refondation de l’école, vise donc bien à placer les enseignants sous la tutelle des élus locaux.

Alors, pour FO, de deux choses l’une :

– soit M. Peillon entend enfin que la masse des enseignants, la majorité des parents et des élus qui rejettent ses projets et il les retire,

– soit M. Peillon persiste et signe dans sa déclaration de guerre contre l’école publique, laïque et républicaine et il portera l’entière responsabilité de ce qui va se passer dans les semaines à venir.

Dès aujourd’hui la Fédération de l’enseignement FORCE OUVRIÈRE s’adresse à tous les collègues, à tous les syndicats (lire le courrier de FO aux autres syndicats en pièce jointe) pour monter d’un cran dans la mobilisation pour exiger l’abandon des projets Peillon – Julliard.

Dans tous les cas, FO prendra ses responsabilités !

Indépendance syndicale ou accompagnement | Rythmes scolaires

Les dernières information du SNUDI FO avant les vacances, ou la fin du monde, ou la fin de l’école publique républicaine…

Profitez bien de ces congés, passez de bonnes fêtes et à l’année prochaine pour reprendre le combat contre les projets Peillon.


Le SNUDI FO a exprimé sa stupéfaction, par un courrier à la DASEN, suite à sa convocation,dans un 1er temps à un groupe de travail élargi à la CFDT pour « réfléchir à la mise en œuvre » de la loi dite de refondation et, dans un 2d temps, à un « élargissement du groupe de travail élargi » en y ajoutant la CGT…

En résumé :

– Avant de siéger en CAPD, FO n’a jamais été invité à un groupe de travail : y aurait-il deux poids deux mesures ? La DASEN serait-elle tentée de choisir ses interlocuteurs ?
– Un groupe de travail est composé par les syndicats élus à la CAPD. Si la DASEN souhaite connaître les positions des syndicats elle oeut les recevoir en audience.
– Le groupe de travail est convoqué pour « réfléchir à la mise en œuvre » de la loi de refondation, du décret sur les rythmes scolaires, des 2 circulaires sur « la scolarisation des enfants de moins de 3 ans » et « plus de maîtres que de classes » : le SNUDI FO ne colégifère pas, il ne met pas en oeuvre, il défend les revendications définies par ses syndiqués. À fortiori lorsque cette loi, ce décret et ces circulaires ne sont pas publiés !
– Le groupe de travail mouvement est programmé sur 1h30 : comment traiter sérieusement les points suivants, entre autre, défendus par FO :

  • la modification du barème départemental pour le mouvement
  • la définition sérieuse d’une priorité pour les classes fermées
  • la prise en compte systématique de la bonification RQTH dès lors que la notifications de la MDPH est validée
  • la suppression des zones géographiques obligatoires
  • la suppression des postes à profil
  • l’affectation des enseignants sur les postes d’adjoint maternelle dans une école primaire
  • la tenue d’une CAPD 3ème mouvement en lieu et place de la mise à disposition aux circonscriptions qui fait que les dernières affectations se font en dehors de tout contrôle des représentants du personnel

Le SNUDI FO demande donc de revenir à un fonctionnement normal et statutaire des instances paritaires : l’étude et le contrôles des opérations administratives concernant les instituteurs et les professeurs des écoles dans le strict cadre réglementaire en vigueur.

Réponse de la DASEN : un groupe de travail permet des échanges et la CFDT et la CGT sont représentatives au niveau du CTSD… Si FO refuse de mettre en oeuvre des dispositions contraires ses revendication, `vous restez libre, bien évidemment, de ne pas y participer`.

Tout un programme…

Non seulement FO va y participer, mais nous allons y défendre bec et ongle nos revendications qui sont partagées par la grande majorité des enseignants ! Et nous rendrons compte aux personnels de tout ce qui se dira…

Pour le reste, elle persiste à confondre audience et groupe de travail, CAPD et CTSD, indépendance syndicale et accompagnement des réformes, respect de la représentation élue des personnels et `rénovation du dialogue social dans la Fonction Publique` (encore une loi votée par le gouvernement pécédent qui n’a pas été abrogée)…

Au fait, il n’y a pas eu une grande `concertation` nationale en septembre, qui était censée dégager un large consensus ? Le ministre n’a pas reçu les fédérations syndicales avant de proposer ses projets ?

Ce qui est en jeu, c’est bien le risque de vouloir modifier certaines règles du mouvement pour anticiper sur les différents projets de loi, de décret ou de circulaires.


Le premier ministre écrit aux maires, FO aussi !

Le premier ministre écrit au Président de l’Association des Maires de France (AMF) et livre le détail des projets de décrets que le ministre présentera au CSE convoqué le 8 janvier 2013 (en pièce jointe). Plusieurs points important à relever :

1. Confirmation de l’obligation de présence obligatoire jusqu’à 16h30 pour tous les élèves.

2. Une heure de `temps éducatif` entre la fin du temps d’enseignement et l’heure normale de sortie de l’école maintenue à 16h30, soit 4 heures hebdomadaires. Une partie sera assurée par les enseignants, l’autre partie (estimée à 3 heures par semaine, dont une part avec le concours des enseignants) relèvera de la responsabilité des communes ou des intercommunalités.

3. Aide de l’État : 50€ par élèves + 40€ pour les communes urbaines ou rurales les plus en difficulté…

C’est encore encore flou… Mais une chose est certaine : la journée des enseignants des écoles ne se terminera pas plus tôt !

Le 1er ministre confirme que pour les enseignants ce sera `travailler plus pour gagner moins`. Inacceptable !

Si nous comprenons bien (il paraît qu’à FO nous ne sommes pas très intelligents dès qu’il s’agit de l’intérêt des enfants…) :
– 1 heure sur les 4 heures de `temps éducatif` heddomadaires sera inscrite dans nos obligations de service.
– 3 heures restantes à la charge des communes, nous porterions en partie notre concours : sur quelles bases ? Serons-nous sous l’autorité des communes ?

Les menaces se confirment : nous ne voulons pas devenir les employés des Mairies ! Nous voulons rester fonctionnaires d’État !

L’Union Départementale Force Ouvrière s’adresse aux maires de Lot et Garonne pour leur demander de délibérer en conseil municipal pour ne pas appliquer le décret sur les rythmes scolaires dès la rentrée 2013.

Courrier – Dossier FO adressé aux maire en pièce jointe ou en ligne sur notre site.


Rythmes scolaires : 2013 ou 2014 ? Ou pas !

Rassurez-vous… Le SNUDI FO reste sur ses positions et maintien son appel
pour l’abandon de la réforme des rythmes scolaires !

L’AMF confirme la date butoir du 1er mars pour rendre une décision. Dans le cas où la commune ne se prononcerait pas avant cette date, la rentrée 2013 est automatiquement retenue pour l’application de la réforme.

Alors comment peser sur une future prise de position du conseil municipal ?

– L’Union Départementale FO envoie dès aujourd’hui un courrier explicatif à tous les maires des communes du département pour leur demander de ne pas appliquer le décret sur les rythmes scolaires dès la rentrée 2013.

– Les enseignants peuvent demander à rencontrer les élus, avec le SNUDI FO si vous le souhaitez, pour leur faire part de notre inquiétude quant à la mise en place d’une telle réforme. Le report serait une position sage et intermédiaire…

– Le conseil d’école peut également permettre de clarifier les positions des uns et des autres et être demandeur de ce report en 2014 (nous vous alertons cependant sur la position de la FCPE qui a voté pour cette réforme au dernier Conseil Supérieur de l’Éducation et qui exige, sur le département, que cela s’applique partout, sauf exception, dès la rentrée 2013 ! )

Lire l’article complet.

Rythmes scolaires : 2013 ou 2014 ? Ou pas !

Rassurez-vous…

Le SNUDI FO reste sur ses positions et maintien son appel

pour l’abandon de la réforme des rythmes scolaires !

La question se pose tout de même pour les communes qui doivent, après délibération de leur conseil municipal, demander le report de cette réforme pour 2014.

L’AMF (Association des Maires de France) confirme dans leur communiqué de presse du 13/12/2012 la date butoir du 1er mars pour rendre une décision. Dans le cas où la commune ne se prononcerait pas avant cette date, la rentrée 2013 est automatiquement retenue pour l’application de la réforme.

Nous avons bien compris que les enseignants ne seraient pas consultés pour une réforme que nous sommes de plus en plus nombreux à rejeter.

Alors comment peser sur une future prise de position du conseil municipal ?

– L’Union Départementale FO envoie dès aujourd’hui un courrier explicatif à tous les maires des communes du département pour leur demander de ne pas appliquer le décret sur les rythmes scolaires dès la rentrée 2013.

– Les enseignants peuvent demander à rencontrer les élus, avec le SNUDI FO si vous le souhaitez, pour leur faire part de notre inquiétude quant à la mise en place d’une telle réforme. Le report serait une position sage et intermédiaire…

– Le conseil d’école peut également permettre de clarifier les positions des uns et des autres et être demandeur de ce report en 2014 (nous vous alertons cependant sur la position de la FCPE qui a voté pour cette réforme au dernier Conseil Supérieur de l’Éducation et qui exige, sur le département, que cela s’applique partout, sauf exception, dès la rentrée 2013 !)

Dans tous les cas, seuls les conseils municipaux seront en mesure de faire cette demande.

Dans de nombreux cas, il s’agira d’une décision politique (particulièrement pour les grosses communes) mais tout le monde aura quelque chose à perdre…

Perte du statut pour l’enseignant, coûts de fonctionnement supplémentaires pour les communes, augmentation des impôts, désertification et fermeture des écoles les moins rentables à terme…

Sans oublier bien évidemment les enfants qui servent d’alibis dans l’élaboration de cette réforme puisque leur présence dans l’école ne sera pas diminuée mais bien augmentée (confirmé par le premier ministre dans un courrier à l’AMF le 18 décembre – cf article précédent : FO s’adresse aux maires).