Carte Scolaire, Évaluation professionnelle : grève nationale le 31 janvier

18 postes supprimés en Lot et Garonne

Les documents préparatoires du CTA prévoient la suppression de 18 postes…

Si la balance classes fermées / classes ouvertes est prévue à l’équilibre, il faut bien comprendre que pour l’administration toute ouverture sera accompagnée d’une fermeture.

Si le ministre essaye d’afficher un minimum de fermetures de classes en vue des élections présidentielles, on constate la réalité dela RGPP sur les postes hors encadrement : les enseignants en RASED, les remplaçants, les postes d’adaptation… vont faire les frais de la carte scolaire.
Dans quelle proportion ? C’est l’ordre du jour du prochain CTSD en février.

Les remplaçants, dans le cadre de la Masterisation, peuvent être remplacés par les nouveaux stagiaires qui sont placés directement dans les classes ou par des étudiants en Master 2 par des contrats de 24h par semaine payés 20€ de l’heure… Les préparations et les vacances ne sont pas payées, ce sont des CDD et quand on n’en a plus besoin on les jette : est-ce le futur statut dont rêve le gouvernement pour les enseignants ?

Les enseignants en RASED, dans le cadre des décrets Darcos, se voient opposer à leurs missions et leurs qualifications l’aide personnalisée : pour supprimer ces postes avec la mauvaise foi habituelle, le ministre n’hésite pas à mettre au même niveau l’ASH et l’aide personnalisée !

Si certains semblent le découvrir, nous rappelons que le SNUDI FO a exigé dès 2008 le RETRAIT des décrets Darcos, puis de la Masterisation pour ces raisons évidentes…

Quelles perspectives ?

La grève nationale le 31 janvier

Après l’appel à la grève unitaire du 15 décembre qui a imposé au ministre le report de son décret, la Commission Exécutive de FNEC-FP FO a voté un appel à la grève nationale, le 31 janvier, sur 2 revendications claires, nettes et précises :
Abandon des textes sur l’évaluation des enseignants
Annulation des 14 000 suppressions de postes programmées dans l’Éducation Nationale

Nous serions tenté d’y ajouter à minima l’abrogation des décrets Darcos et de la Masterisation…

À ce jour cet appel est porté par la FNEC FP FO et ses syndicats (dont le SNUDI FO), le SNES FSU (2nd degré), la CGT Éduc’Action (1er et 2nd degré), le SNALC (2nd degré)…

Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la construction du rapport de force national, c’est LA grève nationale, LA manifestation nationale, unitaire, sur des revendications claires !

Une intersyndicale départementale se tiendra ce jeudi 19 janvier à la FSU47, FO y participera et y défendra l’appel à la grève nationale le 31 janvier sur les revendications claires de l’appel national.

Groupe de Travail Mouvement

Cette réunion avait pour objet : bilan mouvement départemental 2011 et les postes TRS.

Participants à la réunion : 2 représentants du SNUipp, 1 représentant du SNUDI FO et 1 représentant du SE UNSA.

L’IA annonce en préambule que le mouvement s’est bien déroulé au regard des statistiques…

Un certain nombre de sujets soulevés par les différents syndicats présents ont été évoqués.

Le SNUDI FO s’est associé à certaines demandes et a fait ses propres remarques. Nous sauront lors de la réception de la circulaire départementale (anciennement bulletin départemental) si les demandes et revendications émises par les uns et les autres seront prises en compte par l’IA.

Le SNUDI FO note toutefois que seul « le cadrage Académique » ( texte régissant les règles du mouvement pour l’ensemble de l’Académie) semble être la bible de l’IA et que les demandes qui s’en éloignent ne seraient d’ores et déjà pas pris en compte. Nous n’avons que peu d’espoir d’obtenir des résultats probants.

Dans le détail :

? Nombre de Vœux

Le SNUipp demande l’abandon de la sanction pour les collègues qui ne rempliraient pas les 20 ou 30 vœux.

Le SNUDI FO est favorable à cette demande à minima et demande la fin de ces listes de 20 ou 30 vœux pour permettre aux collègues de postuler sur la ou les écoles qu’ils souhaitent, sans contrainte de nombre. S’il n’obtiennent pas satisfaction, ils ont alors la possibilité de choisir des postes au second mouvement qui seront alors attribués à l’ancienneté.

Un collègue victime d ‘une fermeture de poste peut alors demander un ou deux postes ciblés. S’il n’obtient rien, il passera directement au second mouvement et obtiendra un poste à titre provisoire en fonction de son ancienneté.

? Zones Géographiques

L’IA remarque que les zones géographiques n’ont pas eu de succès dans les choix des collègues. Vraisemblablement à cause de l’étendue de certaines zones. Un redécoupage est fortement conseillé.

Nous ferons une proposition de découpage calquée sur le découpage des cantons qui représentent des zones géographiques équilibrées même si certains d’entre eux n’ont pas beaucoup d’écoles.

Par contre, le SNUDI FO demande l’abandon du ou des vœux Zone Géographique obligatoires pour ceux qui sont obligés de participer au mouvement.

? Priorité Carte Scolaire

Pour les collègues victimes de la carte scolaire et il y en aura encore cette année… les syndicats demandent la mise en place d’une priorité absolue 1 dans l’école 2 sur la commune 3 sur la zone géographique.

Le SNUDI FO souhaitait aller plus loin en demandant 1 dans l’école 2 sur la commune 3 sur les communes limitrophes 4 la zone géographique 5 le département.

? Barème

Tous les syndicats présents revendiquent l’abandon de la note dans le barème ainsi que la remise en place d’une bonification pour rapprochement de conjoint.

? Fléchage des Postes

Le SE demande que le fléchage des poste LV soit revu à la baisse en fonction des besoins dans les écoles.

Le SNUDI FO dénonce clairement ces postes fléchés et demande tout simplement leur abandon. L’IA s’oppose bien sûr à cette éventualité. Nous demanderons que le sujet soit mis à l’ordre de jour de la prochaine CAPD pour que l’ensemble des parties représentées puissent voter.

? Suppression d’un Poste (Carte Scolaire)

Le SNUDI FO a soulevé le problème des postes fléchés protégés en cas de fermeture de classe.

La règle, bien que cruelle, veut que le dernier arrivé dans une école perde son poste en cas de fermeture de classe. Cette dernière a été remise en cause l’année dernière pour protéger les postes fléchés… C’est pour cette raison que certains collègues risquent de quitter leur poste alors qu’ils ne sont pas les derniers arrivés.

Le SNUDI FO demande que la règle s’applique pour tous les postes. Cette demande est bien évidemment couplée avec celle citée précédemment sur les priorités en cas de fermeture car dans tous les cas un des deux collègues est contraint de partir.

Aucun soutien des autres syndicats sur ce sujet. Nous demanderons que ce point soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine CAPD afin qu’il puisse être voté.

? Début de Carrière

Le SNUipp fait remarquer que les T1et T2 débutent avec une note administrative de 11 et que cela pose des problèmes en cas de changement de département pour l’accession à un poste au barème.

L’ensemble des participants acceptent l’idée d’une harmonisation bien que nous demandions l’abandon de la note pédagogique… Le combat serait-il déjà perdu d’avance ?

? Poste Maternelle dans une École Primaire

Depuis quelques années on assiste à des fusions d’écoles, appelées écoles primaires, dans lesquelles on trouve des classes maternelles et élémentaires.
Un collègue qui postule sur un poste intitulé adjoint classe maternelle dans une école primaire n’est pas assuré d’obtenir la classe demandée en arrivant dans l’école (l’inverse se vérifie aussi).

Le SNUDI FO demande que le collègue puisse obtenir réellement le poste pour lequel il a postulé.

L’IA se retranche derrière les prérogatives données aux directeurs d’école quant à la répartition des classes. Aucun soutien des autres syndicats sur ce sujet. Nous demanderons que ce point soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine CAPD afin qu’il puisse être voté.

Nous pensons que ce problème peut sans aucun doute être défendu devant le tribunal administratif : nous sommes nommés sur un poste (adjoint maternelle, adjoint élémentaire, direction, remplacement…) et non sur un établissement.

? Calendrier de la 2ème Phase du Mouvement

Le SNUipp remet en cause la durée de la phase 2 du mouvement qui apparaît en effet un peu courte, ainsi que la date du 5 juillet (jour de la sortie des classes). L’IA ne pense pas pouvoir rallonger cette phase 2 pour des contraintes techniques mais avance la CAPD au 3 juillet.

Le SNUDI FO rejoint le SNUipp sur la transmission tardive des résultats et la difficulté de faire des recours en cas de problème ainsi que le SE qui insiste sur le fait que les collègues nommés ne peuvent pas se rendre dans leur future école avant les vacances.

Pour ces 2 raisons nous souhaitions que la date soit encore plus avancée.
L’IA annonce que les projets d’affectations seront accessibles aux collègues bien avant la CAPD…

Dans ce cas, à quoi sert la CAPD ?!

Le SNUDI FO demande que les résultats ne soient rendus publics qu’une fois la CAPD passée : à quoi sert le travail de vérification des délégués du personnel si les résultats sont transmis avant aux collègues ? Si des modifications sont apportées en CAPD, nombre de collègues auront de fausses joies…

Aucun soutien des autres syndicats sur ce sujet. Nous demanderons que ce point soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine CAPD afin qu’il puisse être voté.

? Informations Diverses

Les consignes ministérielles concernant la carte scolaire semblent indiquer que les IA doivent rendre un solde de 0. Attention, dans la logique comptable du ministère, des fermetures de classes seront programmées malgré tout, au moins pour faire face aux ouvertures.

Les deux instances qui discuteront de la carte scolaire sont :

Le CTSD (Comité Technique Spécial Départemental), il se déroulera le 6 février 2012 ou le 16 février 2012

Le CDEN (Conseil Départemental de l’Éducation Nationale), il se déroulera le 7 février 2012 ou le 17 février 2012

Nous devrions obtenir la semaine prochaine les dotations pour notre département… À suivre !

Les prévisions pour notre département sont de +30 élèves…

L’Union Départementale Force Ouvrière de Lot et Garonne soutient l’appel à la grève des enseignants le 15 décembre pour le retrait du projet de décret sur l’évaluation des enseignants !

Dans tous les secteurs professionnels, les salariés du privé comme du public subissent déjà les conséquences de la crise dont ils sont les victimes au nom d’une « dette » qui n’est pas la leur.

L’UDFO47 affirme fermement son refus de s’engager dans toute voie qui aurait pour objectif d’accompagner la « réduction de la dette » et d’impliquer les salariés dans la recherche de « solutions » pour en payer les intérêts.

NON à la dictature de la réduction de la dette !

NON à l’austérité « de droite, de gauche, ou syndicale » !

C’est pourquoi l’UDFO47 refuse de participer au mouvement anesthésiant du 13 décembre dont l’objectif affirmé et revendiqué est de « réduire la dette » .

En revanche, l’UDFO47 considère comme positif le cadre unitaire et revendicatif de l’appel à la grève du 15 décembre exigeant le retrait du projet de décret sur l’évaluation des enseignants qui porterait un coup considérable à leurs statuts nationaux de corps (pendant des conventions collectives nationales dans le privé), leurs salaires et leurs pensions. Cet appel est clairement une rupture avec les journées d’action sans revendication et sans objectif. Considérant que la réussite de cette grève peut constituer un point d’appui important pour tous les salariés, l’UDFO47 appelle tous ses adhérents à soutenir ce mouvement, en diffusant par exemple la « lettre aux parents » (en pièce jointe).

Avec ce projet de décret, c’est l’école républicaine facteur d’égalité qui est une nouvelle fois attaquée !

Pour les adhérents disponibles qui souhaitent participer à la manifestation :

Rassemblement à Agen, en face du Lycée de Baudre, le jeudi 15 décembre à 10h, départ à 10h30.

Pourquoi la grève du 15 décembre des enseignants n’est pas une énième journée d’action sans lendemain ?

FO a encore eu l’occasion, récemment, de manifester son refus des “journées d’action” inefficaces car sans revendications, sans appel à la grève.
Pour la première fois, depuis longtemps, une large unité d’action se réalise à travers un appel à la grève sur un objectif précis (pas noyé dans un appel fourre-tout qui cache la revendication principale) et sur une exigence claire : le retrait des projets de décret et d’arrêté.

Cette revendication et cette exigence claires permettront le lendemain de la grève de dire clairement si les enseignants ont gagné… ou non.

Dans le second cas, les enseignants unis sur leur exigence commune sauront, en se réunissant partout dans les établissements, les écoles, décider de la suite à donner dès la rentrée. C’est d’ailleurs cette perspective qui pourrait et devrait inciter le ministre à retirer sagement son plan dès maintenant !

les raisons de faire grève le 15 décembre

? Une baisse inacceptable des salaires et des pensions

Une conséquence directe du ralentissement du déroulement de la carrière est la baisse moyenne de notre salaire : cela représente une perte totale entre 3200€ minimum et 8000€ maximum sur la carrière.

Une autre conséquence est la baisse des pensions : nombre de collègues n’atteindront pas le 11ème échelon ou la Hors Classe, or la pension est calculée sur notre traitement des 6 derniers mois.

? La remise en cause de notre statut et de notre liberté pédagogique

Notre mission, c’est enseigner en respectant des programmes nationaux ! Le rôle de l’inspection est (ou devrait être) le contrôle individuel du respect de nos missions statutaires. Avec le décret, nous serions évalués sur des critères différents : liens avec les parents, les partenaires, intégration dans les projets d’établissements, dans l’équipe (décloisonnement, anglais…). Notre liberté pédagogique est clairement remise en cause pour finir d’imposer l’obéissance aux contre-réformes par la pression salariale.

? La défense de l’école publique républicaine, de notre statut

Nos missions sont garanties, dans le cadre de la Fonction Publique, par l’indépendance professionnelle : pour pouvoir les remplir quelle que soit la couleur politique du gouvernement. Elle sont liées à une valeur républicaine fondamentale : l’égalité. Quel que soit le citoyen, il doit avoir le même accès aux services publics républicains.

Avec ce décret, les conseils d’école, les projets éducatifs locaux, s’imposeraient alors contre les obligations de service définies et les missions définies statutairement. Le décret livre les enseignants à l’arbitraire, aux pressions locales, il organise la dénaturation de nos missions pour imposer une polyvalence enseignement / accompagnement éducatif.

? Des tensions exacerbées entre les personnels

Les conséquences du décret seraient dramatiques : pressions accentuées, personnels livrés à l’arbitraire, tensions entre les collègues car le déroulement de carrière, et donc le salaire, dépendra directement du bon vouloir de l’IEN, ou de n’importe quel autre personnel chargé de mission par lui, et de son appréciation du projet d’école et du travail en équipe… C’est le management à la France Télécom appliqué à l’Éducation Nationale. C’est la multiplication automatique des conflits entre les personnels qui nous seront reprochés dans l’autocritique à laquelle nous devrions nous soumettre avec les évaluations.

? L’unité sur une revendication claire et une action déterminée

La revendication est claire : le retrait immédiat. L’action proposée est déterminée : la grève. Toutes les fédérations de l’Éducation Nationale sont unies pour un seul et même objectif : le retrait. Une fois les conséquences de ce décret expliquées, chaque collègue peut se retrouver dans cette revendication et s’inscrire dans l’action. Si le ministre ne répond pas le 15 au soir, nous discuterons de la reconduction.

? La construction du rapport de force interprofessionnel

Le décret sur les évaluations n’est qu’une partie des plans d’austérité imposés par le gouvernement dans le cadre de la réduction des déficits publics et du remboursement de la dette. La réponse donnée par les fédérations de l’Éducation Nationale est la réponse qui devrait être donnée par l’ensemble des organisations syndicales au niveau interprofessionnel pour l’abandon des plans d’austérité, pour l’abrogation de la réforme des retraites… Pour FO, la grève du 15 décembre ne s’oppose pas à l’action interprofessionnelle nécessaire, elle est la voie à suivre.

? La proximité des congés de Noël…

Des collègues nous ont fait part de leurs doutes quant au choix de la date (2 jours avant les congés, nombreuses activités prévues dans les écoles…). Nous rappelons que c’est le ministre qui a choisi cette période pour imposer son décret et qu’il veut l’imposer lors du Comité Technique Ministériel de décembre.
Une mobilisation massive avant le CTM est nécessaire pour imposer le retrait immédiat du projet de décret.

Pour le retrait immédiat du projet de décret :

Toutes et tous en grève et en manifestation le jeudi 15 décembre

Rassemblement à 10h devant le lycée de Baudre (près de la Préfecture)

CAPD Promotions

Déclarations Préalables

Une déclaration préalable commune aux 5 fédérations de Lot et Garonne (FSU, FO, UNSA, CFDT, CGT) dénonçant le projet de décret sur l’évaluation des enseignants et qui en demande le retrait a été lue.

Chaque syndicat (FSU, FO, UNSA) a ensuite lu sa propre déclaration préalable (se référer aux sites internet des différents syndicats).

Ces déclarations sont remontées au Recteur, puis au Ministre.

FO a concentré sa déclaration sur la condamnation des accords de Bercy parce qu’ils remettent en cause la possibilité pour les syndicats de défendre les revendications et sur le problème des salaires parce que les promotions en sont un élément important.

Notons que l’IA n’a pas répondu à la déclaration du SNUDI. Par contre elle a répondu aux autres en partageant l’idée de la nécessité de revoir l’évaluation des enseignants… Elle a aussi défendu les IEN qu’elle estime attaqués dans la déclaration du SNUipp qui dénonce des dérives autoritaires de certains IEN (le SNUDI partage l’appréciation du SNUipp).

Fonctionnement de la CAPD

FO : Nous commençons par faire remarquer que, sachant que le SNUDI FO ferait partie de la nouvelle CAPD, l’IA aurait dû l’informer du fonctionnement de la CAPD : à ce jour nous n’avons pas eu copie du règlement intérieur. _ Renseignements pris, il apparaît que le suppléant ne peut pas prendre part au débat… Nous demandons une modification pour que le titulaire et le suppléant puissent intervenir selon l’ordre du jour.

IA : Cela ne fait pas partie des questions diverses posées, refus de modifier le règlement intérieur pendant cette CAPD.

FO : Justement, si nous n’avions pas eu connaissance du courrier du SNUipp, nous ne savions pas qu’il fallait poser les questions par écrit avant. Vous deviez nous informer avant de ce fonctionnement.

Autre problème : le titulaire est convoqué, le suppléant est informé, il n’est pas automatiquement remplacé et sa présence peut être remise en cause. Nous demandons que le suppléant soit membre de droit de la CAPD et que sa participation soit garantie.

Promotions

Ne consiste qu’à une intervention technique : 2 corrections faites suite aux interventions, avant la CAPD, du SNUipp et du SNUDI.

Le SNUDI a fait remarquer que rien n’était épargné aux collègues pour ces opérations : l’application la plus stricte et la plus étroite du règlement était toujours faite (promotions à la décimale, décompte de 1 jour d’AGS pour une absence sans traitement…). Réponses de l’IA : « c’est la règle ! »

Réintégration de notre collègue licencié

FO : Le Tribunal Administratif a prononcé l’annulation de l’arrêté du 12 juillet 2010 par lequel le recteur avait licencié notre collègue à compter de 1er septembre 2010. Nous souhaitons connaître la position de l’administration vis à vis de notre collègue et connaître sa date de réintégration ainsi que les modalités choisies.

IA : Elle a été informée de la décision du TA mais ne peut se prononcer sur un éventuel appel du Recteur.
Elle fait remarquer que le collègue n’a pas contacté l’IA pour demander sa réintégration…

FO : Nous citons le jugement qui dit que le TA enjoint le Recteur à réintégrer M. Denaules dans les 2 mois. S’il a fait un recours c’est qu’il veut reprendre, c’est à l’IA de le contacter ! Nous demandons que toutes les dispositions soient prises pour que sa reprise se fasse dans de bonnes conditions et pour éviter les écueils passés.

IA : Elle attend une réponse rapide du Rectorat, elle souhaite pouvoir lui proposer de participer au stage dès le 12 janvier et un stage en pratique accompagné pour reprendre…

Dernière minute : l’IA a contacté le collègue, réintégration programmée le 12 décembre.

Remboursement des Frais de déplacement / Application DT-Ulysse

FO : Les collègues nous remontent les difficultés qu’ils ont ou qu’ils ont eu pour se connecter ou pour remplir leurs OM… Beaucoup abandonnent la demande de remboursement à cause de la lourdeur du système : c’est le moyen pour le ministère de faire des économies sur le dos des agents (par la réduction des personnels administratifs d’une part, par l’abandon de nombre de demandes d’autre part).

Nous demandons le remboursement automatique des frais de déplacement dès lors qu’un collègue a participé à une réunion obligatoire (animation pédagogique…). Nous demandons un état des remboursements pour connaître le nombre de collègues qui n’ont pas été remboursés.

IA : C’est une application nationale, elle est obligatoire. Si elle arrive elle-même à remplir ses remboursements tout le monde peut y arriver sans problème… Il est tout a fait possible d’améliorer la notice produite par les services de l’IA. Elle doute du fait que les collègues ne demandent pas leurs remboursements par lassitude… Mais elle refuse catégoriquement de mesurer la proportion des remboursements par rapport aux réunions : les résultats seraient faussés car ils ne tiendraient pas compte des collègues qui, volontairement, ne souhaiteraient pas se faire rembourser (covoiturage… ).

FO : Administrativement, le covoiturage n’exite pas ! Soit la réunion est obligatoire et les collègues ont droit à se faire rembourser, soit elle n’est pas obligatoire.

Création des Ordres de Mission (OM)

FO : Rappel du droit : les heures d’animation pédagogique sont obligatoires. L’IA, doit convoquer avec OM, ce qui entraîne le droit au remboursement des frais de déplacement et prise en compte sur le temps de travail (couverture en cas d’accident). Avec DT-Ulyse, c’est l’agent qui crée sont OM alors que ce devrait être l’employeur, ça doit être l’inverse. Nous estimons aujourd’hui, en l’absence de jurisprudence, qu’un enseignement qui se déplace se met en danger s’il n’a pas reçu son OM des services de l’IA.

IA : Ne voit pas la nécessité de créer des OM pour les animations pédagogiques. Elle précise que l’inscription à une Animation Pédagogique vaut Ordre de Mission. Elle s’y engage en CAPD.

FO : Nous demandons une confirmation écrite.

Animations Pédagogiques

FO : On constate que les animations pédagogiques sont de moins en moins assurées par les IEN, conseillers pédagogiques ou autres intervenants… La place est donnée aujourd’hui à l’autonomie des écoles ! Dans certaines circonscriptions, des heures sont attribuées pour l’élaboration de prochain projet d’école ou pour s’approprier le nouveau livret de compétences… Globalement, les sollicitations sur ces heures (animations, journée de solidarité…) dépassent largement les obligations de service. Nous demandons le respect des horaires définis par la loi et nous nous opposons à la proposition faite dans une circonscription de rattrapper les heures sur l’année scolaire suivante !

Pour les projets d’école, il suffit de les refaire l’année prochaine avec les heures prévues à l’avance.

IA : Les 9 heures accordées sont suffisantes pour régler les 2 sujets (Projet d’École et LPC). Elle demande que soit mis à l’ordre du jour de chaque conseil des maîtres un temps pour parler du projet d’école. Pour les heures demandées en plus dans certaines circonscriptions, la demande a été abandonnée et des solutions au cas par cas sont trouvées par l’IEN. Pas question de reporter les projets d’école à l’année scolaire prochaine.

Enseignement des Langues vivantes et décloisonnement

FO : Nous tenons à rappeler que l’enseignement des langues ne s’impose qu’à un certain nombres de collègues (le décret sur l’enseignement des langues n’ayant à ce jour pas été abrogé).La présence d’un poste flèché dans l’école n’oblige aucun autre collègue au décloisonnement. Nous demandons que les intervenants soient nommés partout où c’est nécessaire. Dans le cas contraire les collègues n’assureront pas l’enseignement des langues. L’administration devra prendre ses responsabilités.

IA : Elle prend note… Elle affirme que sur le département tout va pour le mieux et qu’il existe, ici ou là, quelques écoles où l’enseignement ne peut se faire… Les difficultés sont réglées au cas par cas. Elle ne peut plus mettre d’intervenants , faute de budget. Elle compte donc sur le dévouement de chacun, particulièrement dans le cadre des décloisonnements. Elle entend d’une oreille distraite que dans des écoles certaines classes ne feront pas de langues et qu’elle ne peut imposer le décloisonnement. Le SNUDI FO a donc insisté sur ce dernier point.

Déménagement de l’école Monflanquin

FO : Le maire de la commune a décidé, sans tenir compte de l’avis de l’équipe pédagogique ni des parents d’élèves, de déplacer l’école élémentaire dans les locaux de l’ancien collège. Il est prévu que l’école maternelle soit transférée au même endroit à moyen terme. À quelques mètres du collège se trouvent des antennes relais qui posent un problème de santé publique : toutes les études tendent à démontrer que les risques pour la santé sont importants et que le principe de précaution doit s’appliquer. L’équipe enseignante vous a adressé 2 courriers restés à ce jour sans réponse. Donnerez votre accord pour le déplacement de ce groupe scolaire dans cette zone à risque ?

IA : Elle a bien reçu les 2 courriers. Elle ne voit aucun intérêt pédagogique au déplacement de l’école, ni sur le plan de la sécurité vis à vis des antennes. Elle dit avoir contacté le maire . Elle n’a aucun pouvoir sur la mairie : l’emplacement de l’école n’est pas du ressort de l’IA.

FO : Les enseignants et les élèves relèvent de sa responsabilité.

IA : Elle fera un courrier au maire mais ne s’engage pas à répondre aux enseignants.

FO : Si la rentrée se fait avec l’antenne relais à proximité, nous évoquerons le droit de retrait pour les personnels. IA : Elle ne considère pas ce droit légitime dans la mesure où le dangerosité des antennes n’est pas prouvée.

FO : Le contraire non plus : de plus en plus de jugements montrent la dangerosité potentielle des ces antennes-relais. Nous maintenons notre position.

Transmission des documents par les directeurs d’école

FO : La transmission des documents administratifs par les IEN sont à la charge systématique des écoles qui doivent prendre sur leur temps et sur leur budget photocopies. Par exemple, sur la circonscription de Tonneins l’IEN a envoyé par mail des documents représentant un total de 166 pages (heures LPC et Projet d’ecole). Si le directeur veut les imprimer pour ses collègues il lui en coûtera plus de 1300 pages ! Le coût et le temps nécessaire ne sont pas acceptables.

IA : Ces documents sont généraux (programmes, référentiels…) : les enseignants devraient déjà en disposer, ils ont été envoyés pour s’assurer qu’ils les ont bien pour les réunions. Pourquoi systématiquement imprimer ? Le directeur peut les transférer à ses collègues sous forme numérique : c’est mieux pour le développement durable… On peut les lire à l’écran.

FO : Non, le transfert reporte la charge de l’impression sur les collègues. La lecture à l’écran n’est pas une solution s’il faut vraiment lire attentivement un document. Vous parlez développement durable : l’IA nous fournit des documents de 500 pages pour les Promotions, si vous nous donniez les documents sous un autre format de données on pourrait optimiser. En l’occurence, le SNUDI FO synthétise vos documents en 31 pages : notre bilan carbone est meilleur…

EVS : Renouvellement, Formation

SNUipp : Pose le problème de la formation de 60h proposée par l’IA, hors temps de travail. Quels critères pour l’affectation des EVS Administratifs ? Demande la prise en charge des frais de déplacement pour les EVS affectés sur plusieurs écoles.

FO : Insiste sur les fins de contrat en juin 2011 : si les contrats ne sont pas renouvelés le jour suivant, alors ils ne seront pas reconduits : on atteint le bout de la logique de la précarité !

IA : Le Secrétaire Général (SG) réaffirme que l’IA se préoccupe beaucoup de ces personnels et qu’ils font leur possible pour leur trouver les meilleures solutions possibles. Les budgets connus en avril, il répondra sur la reconduction à ce moment-là. Ne répond pas s’il la mission est reconduite à la rentrée (pas de renouvellement) ou si le contrat est reconduit le jour suivant la fin du précédent (reconduction et congés d’été payés pour les EVS).

Pour les déplacements, l’IA ne prendra pas les frais en charge. M. Pignon, IEN, précise que les EVS ont signé en connaissance de cause…

FO : On ne choisit pas de travailler pour 600€ par mois, on est obligé parce que c’est ça ou rien !

Modalités de transmission de documents administratifs

UNSA : Demande que l’IA ne publie pas les informations administratives, en particulier le mode de promotions (Grand Chois, Choix, Ancienneté) sur son site. Ces données sont considérées confidentielles par la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs).

IA : Accepte la remarque et ne publiera pas la liste des promus.

Remarque : L’UNSA vise en particulier le SNUipp… Le SNUDI ne veut pas entrer dans cette polémique stérile : nous entendons les arguments de l’UNSA sur la confidentialité et ceux du SNUipp sur leur liberté de publier ce qu’ils veulent (ce serait à la CNIL ou à la CADA de leur signifier, en tout cas pas l’UNSA).

Pour notre part,

Nous envoyons individuellement à chaque enseignant qui nous a renseigné volontairement son adresse mail personnelle le résultat de leur Promotion avec tous les éléments du barème.

Nous envoyons aux écoles, accessibles aux seuls personnels, la listes des promus avec le mode d’avancement

Nous publions sur notre site Internet public la liste des promus par échelon (sans le mode d’avancement).

Sorties scolaires et évaluations nationales

UNSA : Comment font les enseignants qui sont en sortie scolaire pour la semaine des évaluations ?

IA : Les enseignants dégagent 3h chaque jour pour faire passer les évaluations pendant la sortie.

SNUipp : Ou ils ne font pas passer les évaluations.

FO : Ou la semaine suivante… (Ce n’est pas possible car c’est aussi sensible que les sujets du Bac : il ne faut pas de fuites!)

École de Calignac

SNUipp : dénonce une situation inacceptable où le maire se prend pour l’employeur des enseignants.

IA : Elle a pris toute la mesure du problème et ses responsabilités : l’IEN rappelle régulièrement les droits et les devoirs du maire. La situation semble un peu s’arranger… Sinon elle demandera l’intervention du Préfet auprès du maire. Elle accepte la demande de délégation de la collègue particulièrement éprouvée par la situation.

Indemnités de Changement de Résidence (ICR)

2 dossiers différents posés par le SNUipp et FO : les textes ne prévoient de payer ces ICR que si nomination à titre définitif. FO demande la possibilité de faire fonctionner une régie d’avance pour aider ces collègues qui ont engagé des frais, souvent importants, pour déménager.

IA : C’est la règle ! En plus les budgets sont épuisés, on ne peut déjà pas payer avant février ceux qui y ont droit, on ne va pas payer ceux qui n’y ont pas droit.

FO : Cette réponse est doublement inacceptable, pour ceux qui y ont droit, et pour ceux qui devraient pouvoir bénéficier d’une avance.

Promotions 2011/2012

Vous pouvez prendre connaissance du résultat des Promotions pour l’année scolaire 2011/2012 (document PDF ci-contre).

Le SNUDI FO a fait corriger le projet initial de l’IA et a permis à un collègue de bénéficier de sa promotion.

Un fait important à connaître et à faire connaître : lorsqu’un collègue bénéficie d’une autorisation d’absence sans traitement, cette journée est décomptée dans son AGS (ancienneté). Les conséquences peuvent être importantes : une collègue n’a pas pu bénéficier d’une promotion pour une journée décomptée. Résultat : cette journée lui aura coûté au total 585€ !

Réponse de l’IA aux remarques du SNUDI FO : « c’est la règle »

Dans la lettre d’information spéciale Promotions, vous pourrez lire :
– la déclaration préalable du SNUDI FO
– les statistiques Promotions pour l’année scolaire 2011/2012
– les promus par échelon et par corps

Comment le SNUDI FO vous informe ?

Les adhérents ou les collègues qui nous ont confié les éléments de leur barème, reçoivent individuellement, par mail, une fiche récapitulative, vérifiée par le SNUDI FO avec les services administratifs de l’IA.

Les collègues qui ont donné leur adresse mail personnelle au SNUDI FO pour recevoir nos informations reçoivent, s’ils sont promus, la fiche récapitulative les informant de leur promotion, avec les éléments du barème fournis par l’IA, mais sans vérification du SNUDI FO.

Les écoles sont destinatrices de la lettre d’information du SNUDI FO (ci-contre), sans les éléments du barème.

Évaluation professionnelle : Défense du salaire, du statut, de la liberté pédagogique et de l’indépendance professionnelle

Le ministre engage les hostilités, FO organise la mobilisation !

Le projet de décret sur les entretien professionnels, dont FO vous parle depuis plus d’un an, est maintenant connu dans ses détails. C’est une véritable provocation contre les personnels enseignants :

? Sur le plan financier.

C’est une baisse de nos salaires, composante du plan d’austérité, en instaurant le ralentissement du déroulement de la carrière avec un rythme unique : l’ancienneté.

30% obtiendraient un bonus de 5 mois d’ancienneté entre 2 échelons, 50% un bonus de 2 mois…

Concrètement, pour atteindre l’échelon 11, il faudra attendre entre 2 ans et demi et 6 ans et demi de plus ! Cela représente une perte totale de 3200€ à 8000€…

C’est une remise en cause supplémentaire des droits à pension pour des dizaines de milliers de PE qui partiront sans aucune possibilité d’atteindre le 10ème et/ou le 11ème échelon (et encore moins la Hors Classe), sauf à prolonger de plusieurs années pour obtenir une pension suffisante.

? Sur le plan statutaire.

Les délibérations des conseils d’école s’imposeraient alors contre les obligations de service définies et les missions définies statutairement. Il n’y aurait plus aucune grille, aucun critère national. Le décret livre les enseignants à l’arbitraire, aux pressions locales par le biais des Conseils d’écoles, il organise la dénaturation de nos missions pour imposer une polyvalence enseignement / accompagnement éducatif.

? Sur le plan relationnel.

Les conséquences seraient dramatiques : pressions accentuées, personnels livrés à l’arbitraire, tensions entre les collègues car le déroulement de carrière, et donc le salaire, dépendra directement du bon vouloir de l’IEN et de son appréciation du projet d’école et du travail en équipe… C’est le management à la France Télécom appliqué à l’Éducation Nationale.

Nous exigeons le retrait pur et simple du projet de décret !

Nous invitons les écoles à se saisir de notre modèle de prise de position (ci-dessous et ci-joint), de l’adapter si besoin à vos revendications, et de nous la renvoyer au syndicat : à l’appui de ces prises de position nous prendrons tous les contacts nécessaires avec les autres syndicats, nous exigerons à tous les niveaux l’abandon de ce projet de décret.

Arrêts-maladie des fonctionnaires : présomption de « fraudeurs » !

Pour l’abandon du plan de rigueur

Pour l’annulation de la décision d’instaurer un jour de carence

Pour FO, le projet gouvernemental de créer un jour de carence pour les arrêts-maladie des fonctionnaires et de rallonger le délai de carence dans le privé constitue une véritable provocation dans le but de réaliser des économies sur le dos de tous les salariés qui sont, par ailleurs, de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins.

En clair, concernant les fonctionnaires, la proposition serait de supprimer la rémunération de l’agent lors de son premier jour d’arrêt-maladie, c’est une véritable sanction contre les fonctionnaires malades et une nouvelle atteinte au statut de la Fonction publique. De plus, faire croire que les arrêts-maladie dans la Fonction publique sont des arrêts de complaisance est inadmissible.

Où sont les vrais fraudeurs ?

Les salariés malades ou la fraude sociale organisée par certains patrons et qui représente, par le « travail dissimulé », un manque dans les caisses de l’Etat d’environ 15 Milliards d’euros par an ?

La dette publique n’est pas celle des salariés… Pour FO, l’austérité d’où qu’elle vienne de droite ou de gauche, est inacceptable.

Cette mesure populiste aggrave et accélère l’offensive contre le statut général de la Fonction publique dans l’objectif d’aligner purement et simplement le régime des fonctionnaires sur celui du privé, c’est-à-dire créer non pas un jour de carence, mais 3 voire 4… En oubliant au passage que, dans le privé, pour près de 80 % des salariés, l’employeur prend en charge les fameux jours de carence au travers des conventions collectives ou des accords d’entreprise, ce qui signifie qu’ils n’ont pas de perte de rémunération… pour l’instant. FO dénonce cette sanction financière à l’égard des fonctionnaires qui ne sont en aucun cas responsables de la dette.

Cette décision d’instaurer un jour de carence comme les annonces du Premier ministre le 7 novembre accentuent l’austérité imposée par le gouvernement depuis plusieurs années.

En moins de 3 mois, les salariés, leurs droits sociaux, sont lourdement touchés : taxes sur les complémentaires santé, CSG, aggravation de la contre-réforme des retraites, augmentation des impôts (IRPP – TVA), perte de pouvoir d’achat de prestations sociales, détérioration et remise en cause accentuées des services publics et des services de santé (RGPP) et  maintenant un jour de carence pour les arrêts-maladie autant de mesures que FO condamne et dont elle demande l’abandon.

L’appel à la grève interprofessionnelle pour faire reculer le gouvernement est à l’ordre du jour

Par conséquent, FO considère qu’une réponse déterminée est nécessaire. Cette réponse ne peut en aucun cas consister en une succession de manifestations ou journées d’action dont on a fait le constat de l’inefficacité l’an dernier.

Condamner les plans d’austérité annoncés nécessite de préparer, par l’action commune, un appel à la grève interprofessionnelle sur des revendications claires et précises pour arrêter la spirale de la démolition : augmentation générale des salaires, défense des services publics et de la protection sociale collective, rejet de la RGPP, rétablissement de tous les postes supprimés dans le cadre du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, défense du statut de la Fonction publique, arrêt de toutes les contre-réformes.

C’est ce que propose FO aux autres syndicats.

C’est ce que veut la majorité des personnels qui, lors des dernières élections professionnelles, viennent de faire progresser FO dans tous les secteurs.

Trou de la Sécu : qui sont les vrais fraudeurs ?

Ce graphique est issue du bulletin de l’ACOSS-URSSAF de novembre 2011 disponible sur son site ici : Page du site de l’ACOSS

Selon ce bulletin (Acoss Stat N°138) nous avons déjà payé 90% de ces `éxonérations de part patronale compensées par l’état`, donc avec les impôts ou taxes diverses et les emprunts de l’état auprès de banquiers.

Depuis, nous payons donc en plus les intérêts de ces emprunts… qu’ils appellent notre `dette publique` !

Le total de ces `mesures compensées par l’état` atteint la modique somme de 275 milliards d’euros… sans compter les milliards d’intérêts versés chaque année dans le budget de l’état aux banquiers prêteurs ! ( nb : le paiement des intérêts de la Dette est devenu le premier poste du budget de l’état, devant l’Éducation Nationale et la Défense !)

` L’audit de la Dette ` est déjà fait : il suffit de lire les comptes de la Sécurité Sociale pour constater qu’il n’y a pas de `dette publique`… mais une dette privée.

– Les salariés devraient-ils vraiment payer trois fois la dette de leurs patrons `exonérés` ?
– Devraient-ils la payer avec leurs impôts ?
– Devraient-ils la payer aux banquiers avec les intérêts des emprunts d’état ?
– Devraient-ils la payer avec le déremboursement de leurs médicaments ou avec un ou quatre jours de carence en cas de congé-maladie ?

FO a raison de déclarer que cette `Dette` n’a rien de `publique` : elle n’est ni celle des salariés, ni celle des fonctionnaires et encore moins celle des retraités !

FO a donc raison d’exiger le retrait des mesures imposées dans les plans d’austérité… toujours au nom d’une `dette publique` totalement fabriquée !

Les `fraudeurs` ne sont pas toujours là où on le prétend.