La RIS : quezaco?

Qu’est-ce qu’une Réunion d’Information Syndicale ?

C’est une réunion ouverte à tous, syndiqués ou non syndiqués pour s’informer.
Nous présenterons quelques points liés à l’actualité sociale et revendicative.
Il n’y a pas un ordre du jour imposé : ‘est surtout un lieu d’échange où vous pourrez poser toutes les questions que vous souhaitez (déroulement de carrière, actions syndicales…).

Qui peut y participer, comment ?

Tout le monde peut y participer, c’est un droit pour chaque agent, qu’il soit titulaire, stagiaire ou contractuel.

Il suffit de faire un courrier à son IEN pour l’informer que vous participez à une RIS, à lui adresser au moins 48 heures avant (art.5 de l’arrêté du 29 août 2014).
(Lien vers le modèle dans l’article Les RIS en pratique ci-dessous).

Ces RIS se déroulent sur le temps de travail, vous pouvez donc les décompter des heures hors présence des élèves (animations pédagogiques, journée de solidarité, conseils de maîtres, de cycles, d’écoles…).

Ces heures peuvent être décomptées, quelle que soit la date de la RIS et/ou la date de la réunion que vous souhaitez décompter (par exemple : l’animation pédagogique a lieu en octobre et la RIS en mars).

Enfin, il n’y a pas d’animation pédagogique plus obligatoire qu’une autre, elles le sont toutes et les RIS peuvent remplacer n’importe laquelle.

Vous avez droit à 3 demi-journées de RIS par an.

Chaque agent a droit à une heure par mois qui peuvent être regroupées en trois heures par trimestre. Ce nombre d’heures ne peut dépasser 12 heures par année civile.

L’arrêté Éducation nationale du 29 août 2014, qui abroge l’arrêté du 16 janvier 1985 pris en application des articles 5 à 7 du décret de 1982, est restrictif sur cette question dans le premier degré. Les 12 heures prévues par le décret n° 82-447 et par la circulaire sont réduites à trois demi-journées par année scolaire. L’article 1 indique :

« Les personnels enseignants relevant du ministère de l’éducation nationale qui exercent leurs fonctions dans les écoles maternelles et élémentaires ont le droit de participer aux réunions d’information intervenant pendant les heures de service, visées au I de l’article 5 du décret du 28 mai 1982 susvisé, à raison de trois demi-journées par année scolaire. »

Remarque : Sur les trois demi-journées, les enseignants du premier degré ont droit à une demi-journée de RIS sur le temps scolaire.

– Vous voulez connaître vos droits, des informations sur la mutation, le changement d’échelon, la retraite… ?
– Vous souhaitez connaître le fonctionnement du syndicat, des instances paritaires (CAPD, CTSD, CHSCT) ?
– Vous voulez discuter des conséquences des différentes réformes en cours ou à venir… ?
– Vous avez d’autres question… ?

Participez aux Réunions d’Information Syndicale organisées par le SNUDI FO.

C’est un droit qui ne s’use que si on ne s’en sert pas…

Carte scolaire rentrée 2021 : CTSD le 8 mars


Le CTSD (Comité technique spécial départemental) ayant à son ordre du jour la préparation de la rentrée de septembre 2021 (carte scolaire) aura lieu le lundi 8 mars à 14 H en visioconférence.

Préparons notre carte scolaire en définissant dans nos écoles l’état de nos besoins (décharge de direction, des classes à 25 élèves max, 15 en PS dans toutes les écoles, personnel RASED nécessaire (psychologue, maître E, maître G), postes de remplaçants, AESH nécessaires pour permettre de couvrir les besoins réels notifiés, nombres de places pour une affectation en IME, ITEP demandée par la MDPH)… etc

Vous craignez une fermeture ou demandez une ouverture de classe ? Faites remonter toutes les informations nécessaires afin que nous puissions défendre vos revendications, et, en cas d’action engagée, vous apporter notre aide -> Enquête carte scolaire
Le SNUDI-FO revendique le recrutement massif de personnels titulaires, enseignants et AESH, l’ouverture des postes nécessaires, l’annulation des fermetures, dans le rural comme ailleurs ! -> Lire le communiqué du SNUDI-FO.


Solidaires pour la défense de nos droits !

9 février 2021 : les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) de Seine-Saint-Denis étaient en grève


A l’issue d’une réunion de 100 AESH organisée le 14 janvier avec le SNUDI-FO 93, lors de laquelle une grande colère s’est exprimée, la grève est décidée pour le 9 février.
Le 9 février, la grève est massive, 300 AESH sont rassemblés devant la DSDEN :

« Nous voulons un vrai statut, un vrai salaire et l’arrêt des PIAL ! »


Un appel est adopté par les participants :

Chers collègues,
Nous sommes nombreux en grève aujourd’hui, nous sommes plusieurs centaines au rassemblement. Nous en sommes à plus de 1500 signatures à notre pétition intersyndicale !
Pour nous, les 100 AESH réunis le 14 janvier, nous nous félicitons de l’unité syndicale FSU-FO-SUD-CGT 93. Cela crée une force à nos revendications et notre mobilisation.
Une délégation est reçue à 12h30, toutes les revendications seront exprimées, on veut des réponses !
Il est évident qu’aujourd’hui n’est qu’une étape. Il va falloir poursuivre.
Nous, AESH présents aujourd’hui avec les organisations syndicales appelons toutes les AESH de France, avec leurs syndicats, à se réunir
rapidement, à s’organiser en comité de mobilisation. Nous devons tous ensemble aller au ministère, début avril serait une bonne date !
Parce qu’il y en a marre d’être pris pour des esclaves,
parce que nous voulons retrouver notre dignité,
parce que nous voulons un vrai statut et un vrai salaire,
parce que nous voulons l’arrêt des PIAL et l’arrêt de la dégradation de nos conditions de travail,
parce que nous ne sommes pas des « bouche-trous », nous sommes de vrais professionnels !
Dans la France entière, constituons nos délégations, allons voir Monsieur Blanquer, exigeons la satisfaction de nos revendications !
Emparons-nous de la mobilisation. Nous irons jusqu’au bout !


Les revendications des AESH de Seine-Saint-Denis sont légitimes. Elles commencent à être reprises dans d’autres départements.C’est pour cela que le SNUDI FO 47 porte leur appel à votre connaissance, et vous invite à y répondre.

Le SNUDI FO 47, syndicat des professeurs des écoles, des AESH et des Psychologues de l’EN se tient prêt à apporter son aide pour définir vos revendications et organiser votre mobilisation.Y a t-il en effet un autre moyen que de construire le rapport de force pour gagner sur vos revendications, comme le proposent nos collègues du 93 ?

Vos représentants FO

  • CAPD (Commission administrative paritaire départementale) : Céline COLLE, titulaire, WOJCIECHOWSKI Eugénie, suppléante
  • CSA-SD (Comité social académique spécial départemental) : Christelle CALVAT, titulaire, Céline COLLE, suppléante (1er degré)
  • CDEN (Conseil départemental de l’Éducation nationale) : Christelle CALVAT, Laëtitia BARADAT-CALBET, titulaires ; Céline COLLE, Quentin KAMMER, suppléants
  • F3SCT (Formation Spécialisée de la Sécurité, de la Santé et des Conditions de Travail) : Laëtitia BARADAT-CALBET, Céline COLLE, titulaires ; Christelle CALVAT, Quentin KAMMER, suppléants
  • Conseil de formation : Sophie RAFFARIN, Eugénie WOJCIECHOWSKI
  • Conseil médical : Céline COLLE, Eugénie WOJCIECHOWSKI

Composition du bureau départemental

Eric Lafond

Secrétaire départemental, adjoint école élémentaire Edouard Herriot à Agen.

Sonia Sauvignon

Trésorière, directrice de l’école maternelle La Goulfie Agen.

Sophie Raffarin

Secrétaire départementale adjointe, adjointe école élémentaire Lacour Agen.

Eugénie Wojciechowski

Secrétaire départementale adjointe, remplaçante brigade.

Céline Colle

Secrétaire départementale adjointe, adjointe école maternelle Edouard Herriot Agen.

Christelle Calvat

Secrétaire départementale adjointe, adjointe école élémentaire Foulayronnes.

Véronique Crassat

Secrétaire départementale adjointe, titulaire remplaçante secteur Fumel / Montayral.

Rentrée 2021: Définissons nos besoins !

Au plan national, Le ministère annonce 2489 créations de postes dans le 1er degré pour la rentrée de septembre 2021, créations à relativiser au regard de la suppression de 1800 postes dans le 2nd degré. Une grande partie de ces moyens (1200 postes) est absorbée par « l’amélioration » des quotités de décharge des directeurs (dont beaucoup ne verront cependant pas la couleur). Les autres priorités du ministère sont le dédoublement des classes de GS en REP, le plafonnement des effectifs de classes à 24 élèves en CP et CE1 hors REP, ainsi que  la stratégie nationale pour l’autisme. Surtout, ce sont 900 postes de moins qui sont ouverts aux concours cette année ! C’est donc l’explosion du recrutement de contractuels qui s’annonce !

Les dispositifs de dédoublement en REP, mis en place à moyens constants au plan national par le ministère ont conduit ces dernières années à des suppressions de classes dans les autres niveaux, des postes « plus de maîtres que de classes » et de postes de remplaçants.

La préparation de la rentrée 2021 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices, avec une dotation académique de 75 postes pour l’académie de Bordeaux, totalement absorbée par la Gironde.

Les chiffres sont tombés au Comité technique académique réuni mardi 19 janvier : retrait de 5 postes dans le premier degré dans notre département (- 17 dans le second degré !).

Pour l’IA-DASEN, cité dans l’édition du 20 janvier du journal Sud-Ouest, il n’y a pas de quoi être inquiet, compte tenu d’une prévision de baisse du nombre d’élèves dans le premier degré (- 357). Au contraire, la situation risque de se dégrader dans des écoles, notamment rurales, où la baisse des effectifs et le moratoire sur les fermetures l’an dernier avaient permis un allègement des effectifs. En effet, le SNUDI-FO précise dans son communiqué :  » Les IA-DASEN et recteurs indiquent que le dispositif visant à ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5.000 habitants sans l’accord du maire ne sera pas reconduit cette année, ce qui ne peut préparer qu’une saignée dans les écoles rurales ! » A quoi il faut ajouter le dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire et l’augmentation, même minime, des décharges de direction, qui vont ponctionner les moyens.

Le SNUDIFO47 considère que cette baisse démographique devrait permettre d’alléger plus facilement les effectifs des classes et de reconstituer le vivier de remplaçants, alors que la France est un des pays les moins bien dotés de l’OCDE en nombre d’enseignants par élèves pour l’enseignement primaire.

De plus, le SNUDIFO47 estime que la pandémie de Covid-19 met à l’ordre du jour le recrutement massif de personnels et l’ouverture des listes complémentaires pour assurer la mise en place de groupes restreints sans pertes d’heures pour les élèves, et l’organisation du rattrapage scolaire nécessaire après le confinement de mars-avril.

Fusions d’écoles : vigilance

Des informations remontant du terrain laissent penser que cette baisse démographique pourrait être mise à profit pour accélérer le processus de fusion d’écoles élémentaires et maternelles, faisant par là-même disparaître des postes de direction.

-> Préparons notre carte scolaire en définissant dans nos écoles l’état de nos besoins (décharge de direction, des classes à 25 élèves max, 15 en PS dans toutes les écoles, personnel RASED nécessaire (psychologue, maitre E), postes de remplaçants, AESH nécessaires pour permettre de couvrir les besoins réels notifiés, nombres de places pour une affectation en IME, ITEP demandée par la MDPH)… etc

Faites remonter toutes les informations nécessaires afin que nous puissions défendre vos revendications, et, en cas d’action engagée, vous apporter notre aide -> Enquête carte scolaire

Groupe de travail sur la direction d’école

Un groupe de travail sur la direction d’école était convoqué par l’IA-DASEN vendredi 29 janvier, afin d’installer un « groupe départemental des directeurs ».

Ce groupe de travail était constitué de deux représentants de l’administration, M. Lemoine, IA-DASEN, et M. Brabet, IEN adjoint, de 7 représentants des organisations syndicales (3 FSU, 2 UNSA, 1 FO et 1 CFDT), et de 7 directrices et directeurs d’écoles.

De tels groupes se mettent en place dans les départements, dans un contexte de dégradation continue des conditions de travail de nos collègues directrices et directeurs d’école. Contexte dans lequel s’insèrent les conclusions du Grenelle qui, sur la direction d’école, dans la droite ligne du projet de loi Rilhac, ne font pas mystère de la volonté du ministre de l’EN d’avancer vers la « création d’un statut fonctionnel pour les directeurs d’école afin de favoriser l’autonomie et en tirer toute conséquence sur le statut juridique de l’actuelle école, les décharges et les rémunérations. »

C’est donc dans un état d’esprit de vigilance que nous avons abordé ce groupe de travail.

Dans son introduction, le DASEN a mis en avant « l’évolution nécessaire » de la fonction de directeur d’école, car « l’école est essentiellement portée par les directeurs » et « la façon dont on a fait évoluer les choses ne s’est pas suffisamment adaptée aux évolutions de la société. Un certain nombre de choses vont évoluer au niveau national, mais que pouvons-nous faire au niveau du département ? »

Il a précisé que le cadre de la réflexion était la circulaire du 25 août 2020, et qu’elle devait s’articuler autour de trois objectifs :

1) Donner du temps aux directeurs

2) Simplifier et donner de la visibilité

3) Accompagner les directeurs

Nous avons d’emblée demandé quels ont été les critères de choix de nos collègues directeurs (en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une défiance à l’égard de nos collègues présents, mais un souci de clarté).

Réponse de l’IEN adjoint : On a questionné chaque IEN, pour qu’il nous fasse des propositions ; on a tenu compte du rapport Homme/Femme, de le taille des écoles, du rapport urbain/rural… toutes les circonscriptions sont représentées.

« Une des difficultés des directeurs vient du manque de temps » a précisé le DASEN. On ne le lui fait pas dire, et il lui a été indiqué que le point de départ consistait à améliorer significativement le volume de décharge de nos collègues. Certes, comme l’a rétorqué le DASEN, cela ne dépend pas du département, ajoutant être en attente des textes qui prévoient une augmentation. Or, lui avons-nous rappelé, seulement 5,14 % des directeurs bénéficieraient d’une augmentation significative de leur temps de décharge.

C’est autour de cette problématique du temps que se sont poursuivis les échanges.

Dans son intervention, un collègue directeur a donné plusieurs éléments qui illustrent la dégradation des conditions de travail de nos collègues directrices et directeurs d’écoles : complexification du métier, accumulation de nouvelles tâches, PPMS, abondance du numérique…

Le DASEN a mis l’accent, comme réponse au manque de temps des directeurs, sur le développement d’outils numériques. Nous lui avons fait remarquer que cette question était déjà à l’ordre du jour d’un groupe de travail il y a plus de 5 ans. Or à quoi avons-nous assisté depuis ? A une inflation d’outils numériques, au nom de la « simplification » des tâches des directeurs, qui ont en réalité alourdi le fardeau…

Quant aux PPMS, c’est un problème récurrent qui remonte régulièrement du terrain. Il s’agit d’une tâche indue qui ne devrait pas incomber à nos collègues directeur(trice)s. Nous souscrivons aux propos d’une collègue directrice : « Je suis avant tout enseignante, pas agent de sécurité. Je n’ai pas de formation dans ce domaine. »

Nous avons interpelé le DASEN : Que peut-on faire au niveau du département pour décharger les collègues sur ce plan ?

Celui-ci a indiqué prendre note de notre demande : « Comment alléger, on verra ce que l’on pourra vous proposer en la matière. Le caractère indu, c’est en cours de discussion au niveau national… un groupe de travail devrait se tenir… Comment on pourrait faire dans ce cadre existant pour simplifier les choses ? C’est un vrai problème. Il faudra trouver des moyens de simplifier.»

Autre aspect évoqué par plusieurs collègues, l’inflation chronophage d’équipes éducatives et d’ESS.

« Je constate aussi qu’une vingtaine d’élèves sur 130 sont concernés, donc on programme ces réunions sur la pause méridienne, ou le soir. J’ai des jours de décharge entiers qui passent dans les ESS. » témoigne une directrice.

Réaction du DASEN : « Il faudra une réflexion départementale sur cette question. On surmédicalise. Ça pose le problème de la responsabilité des parents. »

Nous lui avons fait remarquer que cette situation résulte des politiques éducatives qui ont retiré le tapis de l’institution. Ainsi, la suppression des RASED a significativement impacté les conditions de travail de nos collègues, et en particulier des directeur(trice)s.

Nous lui avons également indiqué qu’il fut une époque pas si lointaine, les équipes éducatives étaient programmées sur le temps scolaire, et on était remplacé. Aussi avons-nous demandé que des moyens de remplacement soient mis à disposition, en particulier pour les écoles qui ont peu de moyens de décharge et de possibilité de répartir les élèves, afin que les EE et les ESS puissent se tenir sur le temps scolaire.

Réponse du DASEN : Difficile de pouvoir le systématiser, mais ça peut s’envisager dans certaines situations.

Le SE-UNSA a évoqué la proposition qu’avait faite le précédent DASEN d’une « charte des bonnes pratiques en relation avec les collectivités ».  « Bonne idée » selon notre nouveau DASEN.

Nous ne partageons pas cet enthousiasme. Les chartes qui ont vu le jour ces dernières années, sous différents prétextes, sont souvent en contradiction avec les textes réglementaires définissant nos droits et obligations statutaires de fonctionnaires d’État.

A l’heure de l’offensive accélérée de territorialisation de l’école du ministre de l’EN, nous serons vigilants à ce qu’une telle charte ne soit pas un instrument de plus visant à placer les enseignants, et en particuliers les directeurs d’école, sous la tutelle des municipalités.

En fin de réunion, le DASEN a annoncé la création prochaine d’un « directeur référent » : « Les candidats seront reçus par une équipe avec M. Brabet et d’autres. Son rôle sera de respecter la logique de primus inter pares : ce ne sera pas un supérieur, ni quelqu’un à qui on demandera des comptes sur ce qu’on lui a dit : un collègue directeur en fonction dans son école, mais avec un temps supplémentaire avec la plus grande autonomie possible. Ce sera un pair ayant une relative bonne expérience qui soit accompagnant et pas dans le contrôle. »

Le DASEN résume ainsi les échanges de ce GT :

– augmenter les temps où les directeurs peuvent échanger entre eux ;

– intervention des directeurs dans la formation initiale et continue ;

– disposer d’un lieu unique ;

– allégement des tâches concernant les PPMS ;

– formation sur les applications ;

– ONDE : utilisation par les mairies ;

– réflexion à engager sur les équipes éducatives ;

– réflexion à engager sur le COEE ;

– formation des directeurs en recueillant leur souhait de formation.

Une prochaine réunion est programmée le jeudi 18 mars.

Synthèse du Grenelle de l’éducation

La FNEC FP-FO a considéré dès le départ que le cadre fixé par le ministre dans ces ateliers (tables rondes d’« experts » auto-proclamés, présence de la « société civile »…) ne permettait pas de représenter les personnels dans des conditions acceptables.
C’est pourquoi la FNEC FP-FO avait décidé de ne pas participer à cette mascarade. D’autres organisations (CGT et FSU) sont arrivées à la même conclusion et ont quitté les ateliers du Grenelle.

– Si nous devions le résumer en 3 mots : territorialisation, autonomie et déréglementation
– Si le Grenelle était un outil, il serait une pioche, pour casser nos garanties statutaires, pour casser l’école publique
– Si le ministre va au bout de sa feuille de route, c’est la fin du service public d’Education, la fin de l’égalité de traitement des usagers de l’école
Lire l’analyse de la FNEC FP-FO: https://www.fo-fnecfp.fr/wp-content/uploads/2021/01/communique-FNEC-FP-FO-Synthese-du-Grenelle-de-Blanquer.pdf

Le ministère de l’Education nationale a publié la synthèse des « ateliers du Grenelle de l’Éducation.

https://www.education.gouv.fr/grenelle-de-l-education-syntheses-des-ateliers-309067