Le projet de loi Rilhac, visant à créer un emploi fonctionnel de direction qui équivaut de fait à un statut de supérieur hiérarchique, a été définitivement voté le 13 décembre par l’Assemblée nationale (lire le communiqué du SNUDI-FO).
En application de la loi, trois articles du Code de l’Éducation ont été modifiés le 23 décembre 2021 (lire le communiqué du SNUDI-FO).
Comme vous le lirez dans le communiqué intersyndical national, et dans ce communiqué du SNUDI-FO, ce texte de loi a été aggravé lors de son parcours parlementaire. A cela s’ajoute l’expérimentation annoncée par le président Macron à Marseille, qui confie notamment aux directrices et directeurs de 50 écoles de la ville la responsabilité de recruter leurs enseignants !
Autre élément de l’offensive d’ensemble du ministère, la possibilité offerte aux élus par la loi Blanquer de créer des « cités éducatives », regroupant des écoles et un collège de certains quartiers prioritaires sous la direction du chef d’établissement, avec une autonomie de gestion et de budget, tout cela sous la tutelle de la municipalité et du préfet. Les postes de directeurs sont attribués au profil. Vous lirez à ce sujet le communiqué intersyndical du Val-de-Marne où, à Villejuif, les collègues unis avec leurs syndicats ont mis en échec le projet du maire.
Les pièces du puzzle s’assemblent visant à disloquer le cadre national de l’école publique et de notre statut d’enseignants fonctionnaires d’État qui lui est relié. C’est pourquoi nous invitons tous les collègues à adopter des motions, des prises de position en conseil des maîtres pour exiger l’abandon de ces projets.
-> Lire le journal spécial du SNUDI-FO.
-> Signez en ligne la pétition nationale des directeurs d’école soutenue par Snudi-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’Action, SUD Education.
-> Signez en ligne la Motion des collègues réunis en RIS à Monflanquin pour l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron ou téléchargez-la pour l’imprimer.