Attention, pour tout collègue effectuant des demandes, gardez en mémoire les échéances suivantes :
– Détachement : les dossiers complets à transmettre au plus tard le 31 mars (cf COEE du 30 décembre)
– Disponibilité : dossier à transmettre avant le 14 février (COEE du 6 janvier)
– Mouvement interdépartemental : pour contester le barème validé par le DASEN et visible sur i-prof, vous avez jusqu’au 5 février (COEE du 23 janvier)
– Formation professionnelle : imprimé à retourner par voie hiérarchique au plus tard le 31 mars (cf COEE au 14 janvier).
– Inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement spécialisé : transmission de candidature à votre IEN au plus tard le 7 février (COEE du 31 janvier).
– Recrutement dans le corps des personnels de direction : serveur ouvert du 30 janvier au 23 février (COEE du 31 janvier).
– Mouvement départemental : Les demandes de majoration de barème au titre du handicap devront être retournées accompagnées des pièces justificatives nécessaires à la division des ressources humaines de la DSDEN de Lot-et-Garonne, avant le 13/03/2020 (COEE du 10 février).
– Accès à la classe exceptionnelle : Les collègues concernés ont dû recevoir un courriel le 24 février dans leurs boîtes professionnelle et i-prof. La période de candidature est ouverte entre le 2 et le 23 mars 2020 (COEE du 20 février).
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A propos de la journée dite « de solidarité »
La loi du 30 juin 2004 établit le principe d’une journée de travail non rémunérée pour tous les salariés, la journée dite « de solidarité ». La confédération FO s’oppose à cette mesure tout comme le SNUDI-FO.
Cette journée de travail gratuit, inscrite dans la loi, s’impose donc aux salariés, dont les enseignants.
« Rentrée 100% inclusive », c’est-à-dire ?
C’est-à-dire que sous le prétexte inattaquable de s’occuper du mieux possible des enfants à besoins particuliers, l’Etat va en réalité faire l’économie de l’Education Spécialisée, au détriment des élèves qui en ont besoin ET des collègues qui vont avoir à assumer de manière individuelle et dans des classes classiques des enfants qui relèvent d’un enseignement adapté.
Qui est responsable ?
Les mauvaises nouvelles sont hélas nombreuses dans notre métier mais doivent nous pousser plus que jamais à défendre nos statuts, nos conditions de travail, nos collègues.
L’Administration, la hiérarchie sont promptes à nous reprocher des manquements à la « posture », des erreurs de positionnement, des « fautes », avérées, ou pas.
L’enseignant qui doit se défendre se retrouve alors souvent dans une situation morale insupportable car de plus en plus nombreux sont les exemples de management « à la orange ». Et si certains membres de la hiérarchie savent avoir avec les collègues concernés toute la bienveillance nécessaire à leur accompagnement, à leur aide et surtout à leur écoute, on s’aperçoit que d’autres, de prime abord, exercent une pression telle sur les collègues, opèrent une mise en responsabilité si culpabilisante qu’ils ont le sentiment – non sans raison – qu’ils ne seront pas écoutés, que leur monde, leurs propres valeurs s’écroulent.
Conseil de formation du 20 juin 2019
A l’ordre du jour :
1. Animations pédagogiques
2. Plan de formation
3. Les « Mardis REP »
4. « 2ème journée de pré rentrée »
5. Questions diverses
AESH : le ministère crée le statut « kleenex » pour le suivi des élèves handicapés
Un communiqué de la FNEC FP-FO
Le destin du sport pour les jeunes : Privatisation !
Depuis l’été 2018, quand le rapport de CAP22 a été porté à la connaissance du public, les agents des versants Jeunesse comme Sports se sentent sur la sellette et s’inquiètent du sort qui va leur être réservé dans le cadre de la réforme qui s’annonce.
Salaires et indemnités
Memento à consulter ICI
Les médias de la honte
Il y a quelques années, un journal local titrait en première page : « Le jeu du foulard à l’école de… »
Sous la manchette inquiétante se trouvait une photo de l’école… la nuit !
Brrrrr, frisson garanti… et ventes à l’appui.
Du vrai journalisme ?
Que s’est-il passé ensuite ?
Rien. Rien car le gros titre était mensonger, issu de propos mal interprétés, déformés et surtout absolument pas vérifiés.
Mais les enseignants de l’école concernée, les enfants, les parents, les employés municipaux : tous ont été impactés par ces médias de la honte.
Méprisable.
Que dire d’autre ?
Que penser d’autre lorsque nous lisons aujourd’hui les titres de la presse locale, que nous voyons les manchettes sur le Net et entendons la radio sinon que les spécialistes de la mésinformation et du sensationnalisme ne reculent devant aucune abjection pour vendre du papier ou provoquer du « clic » malsain permettant de remonter les finances d’un groupe tout juste restructuré et en perte de vitesse.
Depuis vendredi, nous pouvons lire et entendre « Agression sexuelle à l’école de… », « viol de trois fillettes à l’école de… »…
Agression sexuelle, viol… école…
Des mots très, très forts et certainement très vendeurs…
Mais qui serait donc l’auteur de ces faits horribles ? Un ogre ? Un méchant récidiviste pervers ?
Un monstre à punir de manière exemplaire ? C’est certain !
Mais…
Ce serait un enfant.
Un enfant de 5 ans…
5 ans !
Un enfant qui n’a donc aucune notion de ce qu’est la sexualité et pour lequel l’idée même de commettre un viol est à des années lumières de la psychologie de son âge.
Ses « intentions », si l’enquête révèle qu’il y en a eues, ont peut-être d’autres origines.
L’auteur de l’article et les responsables de sa publication devraient lire Freud, peut-être apprendraient-ils des choses…
« Agression sexuelle, viol, école, enfant »… Voilà le carré magique utilisé par des médias malsains pour gagner de l’argent, sans respecter les enquêtes en cours, sans respecter la vie des personnes concernées, sans respecter un éthique professionnelle qui consiste à avoir des faits vérifiés et argumentés pour pouvoir les qualifier « d’information ».
De fait une enquête officielle est en cours.
Cette enquête est-elle terminée ? A-t-elle déterminé la réalité des faits ? La justice va-t-elle être saisie ?
Les médias n’en savent rien et les articles de caniveau, pour éviter les poursuites, parlent parfois au conditionnel.
Au conditionnel mais titrent au présent « Agression sexuelle », « Viol », « école »…
Peu importe la réalité, la mésinformation n’empêche pas de vendre.
Mésinformation, au bas mot, car tel journal, entre mensonge et réalité déformée, prétend ne pas vouloir alimenter les rumeurs en ne faisant que cela !
Il faut bien remonter les ventes quitte à jouer dans la cour des tabloïds malsains à but commercial !
Avec un sujet aussi sensible, la prudence, l’investigation et la réflexion devraient être de mises.
Elles le sont avec les spécialistes qui mènent l’enquête, elles le sont avec les enseignants, leur hiérarchie et la communauté éducative de l’école qui savent conserver un professionnalisme et une discrétion essentiels.
Mais pour la Presse il faut vendre à tout prix…
Et pour vendre, il faut faire peur.
La déontologie ? La quoi ? N’employez pas des mots trop compliqués s’il vous plaît !
Alors tel « commercial » – comment appeler cela un « journaliste » même s’il a sa carte de presse ? – va annoncer sans aucune vérification que le monstre a été re-scolarisé dans une école « à quelques kilomètres »… Car on scolarise des monstres…
Et boum des ventes : les parents de toutes les écoles maternelles alentour vont se ronger les ongles… Malheur à celui qui, par hasard, change d’école à ce moment-là, malheur à l’enfant concerné et à sa famille s’ils sont innocents…
Il faut bien gagner sa croûte, même en créant rumeurs et psychoses infondées…
Les collègues sont-ils épargnés par cette presse à sensations vomitives ? Si l’Institution se félicite que les médias ne s’en prennent pas à ses membres (et comment le pourraient-ils alors que les protocoles d’usages pour de tels événements supposés ont été suivis scrupuleusement), ces articles ont jeté un vent de panique sur une école et un village où jusque-là la situation était gérée selon les procédures officielles et avec toute la mesure et la rigueur nécessaires.
Si demain l’enquête révèle que l’agresseur est en fait une victime ? Si demain l’enquête révèle que beaucoup de bruit a été fait pour des gestes qui ne sont en rien des comportements déviants ? Les médias s’excuseront-ils auprès de ceux qu’ils ont mis en difficultés : enfants et parents de l’école, enseignants et employés municipaux ?
Que nenni, ils sont « irresponsables »… Et n’évoquent même pas cette possibilité : il faut, en parlant au conditionnel, faire croire que c’est vrai, pour vendre.
Mais nul, en dehors des enquêteurs et de leur hiérarchie, ne sait de quoi il en retourne exactement. Seule l’enquête et une suite judiciaire, s’il y en a une, révèleront la vérité.
Prudence, discrétion et professionnalisme sont, nous le répétons, plus que jamais de mise.
C’est ce qu’ont fait les enseignants, les personnels des écoles et leurs hiérarchies respectives.
Mais les médias sans conscience…
Les auteurs de ces articles aux titres odieux…
La honte, pour le moment, n’est que sur eux !
Nous les invitons à visionner le film « Spotlight » de 2015. S’ils y arrivent, ils prendront une leçon de journalisme.
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