Mouvement : la galère annoncée !

Après le mouvement inter départemental complètement bloqué, le mouvement intra départemental suit la même logique.

Le SNUDI FO dénonce cette dérive depuis quelques années avec la mise en place des postes fléchés et les postes réservés.

Cette année il sera pratiquement impossible de changer de poste et tous les collègues sur postes provisoires vont se retrouver dans une galère insupportable.

Les documents préparatoires reçus pour la CAPD du 28 mars sont édifiants :

– sur les 28 postes vacants en maternelle, seuls 8 seront accessibles. Tous les autres étant réservés aux PE stagiaires *, étudiants M2 * et maîtres formateurs ;

– sur les 38 postes vacants en élémentaire, seuls 12 seront accessibles. Tous les autres étant réservés aux PE stagiaires *, étudiants M2 * et maîtres formateurs. Parmi ces 12 postes, 4 font partie du « dispositif + de maîtres » Ainsi il ne reste réellement que 8 postes vacants pour la première phase du mouvement ;

On compte également :

– 19 postes spécifiques accessibles titre définitif qu’aux collègues pouvant justifier d’un diplôme, stage, formation…
– 35 postes de direction (6 ou 7 en maternelle et 28 en élémentaire).

On peut donc craindre une mobilité très réduite pendant quelques années. Ceux qui connaissaient déjà la galère et qui espéraient retrouver une bouffée d’oxygène risquent fort de ne pas sortir la tête de l’eau.
Le projet de mouvement départemental fait également apparaître une priorité au second mouvement pour les T1 et T2…

Le mouvement national, le mouvement départemental, le décret sur les rythmes scolaires, le projet de loi sur la refondation de l’école, tous les nouveaux dispositifs et les futurs décrets qui vont suivre…

Pour le SNUDI FO , il est grand temps d’agir et de mettre en place les actions nécessaires pour refuser cette descente aux enfers.

Pour les temps partiels et le mouvement : nous contacter.

CTSD Carte Scolaire

Carte scolaire 2013 / 2014

Comme prévu, le projet est découvert en séance (de 14h à 19h quand même), toujours les mêmes seuils d’ouverture et de fermeture, beaucoup d’ouvertures demandées et refusées et même un blocage à ouverture alors que le seuil est dépassé (31 élèves par classe) parce que le maire ne souhaite pas une ouverture…

Vue la carte scolaire ci-dessous, heureusement qu’il y avait 21 postes en plus !

Vote du CTSD : CONTRE (FO, FSU, CGT) ; ABSTENTION (UNSA, CFDT)

En pièce jointe la déclaration préalable FO.


Ouvertures (9)

-Agen Langevin élémentaire
-Agen Lacour élémentaire
-Boé Moulin élémentaire
-Bajamont
-St Caprais de Lerm
-Marmande Herriot élémentaire
-Ste Bazeille élémentaire
-Castenau sur Gupie
-Penne d’Agenais maternelle

Fermetures (4)

-Sauveterre St Denis
-Aiguillon Pagnol
-Castelmoron
-Penne d’Agenais élémentaire

Blocage à ouverture (2)

-Colayrac maternelle
-Ste Livrade Jasmin

Blocage à fermeture (2)

-Marmande Labrunie élémentaire
-Villeneuve de Duras

Dispositif Plus de maîtres que de classes (5)

-Agen Langevin élémentaire
-Miramont de Guyenne élémentaire
-Aiguillon Pagnol
-Cassemeuil Pascalet élémentaire
-Villeneuve Jaurès

3 projets seront étudiés en juin :
-Agen Herriot élémentaire
-Cancon
-Monbahus

Les projets sont sélectionnés par les IEN selon 2 critères :
– la difficulté de la population scolaire
– le projet est beau, ou il est très beau…
À noter quand même le tour de force pour Aiguillon : population difficile qui justifie la validation du projet… Et une fermeture de classe !

50 projets ont été déposés en tout.

Dispositif Scolarisation des moins de 3 ans (9)

-Agen Herriot maternelle
-Agen Langevin maternelle
-Agen La Goulfie
-Agen Rodrigues
-Astaffort
-Vianne
-Couthures
-Monflaquin maternelle
-Villeréal maternelle

1 projet sera étudié en juin :
-Monheurt

Pour Agen, les 4 postes sont un simple transformation puisque les 2 ans sont déjà scolarisés et comptabilisés.

Pour les 4 autres écoles, c’était ce dispositif ou la fermeture d’une classe !

Reste à voir les conséquences de ces projets pour les collègues concernés (travail en crèche, présence des parents dans la classe…)

18 projets ont été déposés en tout.

RASED

-1 ouverture Psy à Monflanquin élémentaire
-1 fermeture Psy sur la circonscription de Marmande
-1 ouverture Maître E à Villeréal élémentaire

Un seul poste supplémentaire pour le département !

Divers

-7 créations de postes PEMF (ces postes existent déjà en tant qu’adjoint, leur transformation est associée à la création d’un quart de décharge)
-3 quarts de décharges crées pour les directeurs des écoles de 3 classes qui passent à 4 classes grâce à une ouverture (dont un en blocage à l’ouverture)
-suppression du quart de décharge direct-info et du quart de décharge coordination des PEMF
-création de 2 demi-postes occitan à Laroque-Timbaut et Penne d’Agenais

À noter une grosse refonte des circonscriptions, les nouvelles circonscriptions sont Agen 1, Agen 3, Marmande, Nérac, Villeneuve Ouest et Villeneuve Est… Agen 2 et Tonneins disparaissent. Même pour celles qui ont gardé le même nom, le découpage est différent. Les circonscriptions correspondent maintenant à des découpages en fonction des secteurs de collèges, pour préparer la liaison école-collège.

RIS | Intersyndicale | Flexibilité – Emploi

Réunion d’information syndicale

Mercredi 27 février – 9 heures

St Pardoux Issac (à côté de Miramont de Guyenne)

Toutes les informations en cliquant sur ce lien


Action / Rythmes scolaires

Lors de l’intersyndicale du 18 février, la FSU était absente et excusée : aucune action n’a été décidée en attendant une nouvelle réunion intersyndicale avec la FSU ce 25 janvier.

Les syndicats présents le 18 ont écrit un courrier au ministre en lui demandant de les recevoir pour réaffirmer les revendications et exiger des réponses du ministre :
– abrogation du décret sur les rythmes scolaires
– abandon de la loi de refondation
– amélioration des conditions de travail et de salaires


Manifestation contre la transposition de l’accord flexibilité / emploi

Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIÈRE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.

Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.

Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et FORCE OUVRIÈRE décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur détermination pour que cet accord ne soit pas transposé en loi.

Un rassemblement et une manifestation sont organisés à Agen, le mardi 5 mars à 16 heures, place de la Préfecture.

Pour défendre solidairement le droit des salariés du privé, le SNUDI FO appelle les enseignants à manifester nombreux avec les salariés du privé.

En pièce jointe, un tract de FO sur cet accord.

Après le 12 février | Mise au point | RIS

Après le 12 février

Avec des disparités selon les départements, la grève du 12 février a été globalement très suivie dans le premier degré, particulièrement dans les communes où les projets de modification des rythmes scolaires et leurs conséquences sont déjà connus.

FO a d’ores et déjà proposé une réunion intersyndicale nationale ce lundi pour envisager les suites à donner à cette grève d’avertissement.

Alors que les différentes délégations ont été reçues par les pouvoirs publics dans tous les départements ce 12 février, non seulement le ministre a refusé de recevoir les fédérations, mais il a envoyé les CRS pour refouler les manifestants à grands coups de gaz lacrymogène aux abords du ministère !

À Agen, plus de 200 personnes ont manifesté à l’appel de FO, de la CGT et du SNUipp FSU pour l’abandon des projets Peillon, pour une véritable négociation prenant en compte les revendications.

Le ministre doit entendre les revendications, il doit entendre les collègues qui ont fait grève ce 12 février.

– Les professeurs des écoles ne veulent pas du décret sur les rythmes scolaires,
– ils ne veulent pas de la double tutelle État – collectivités sur leurs missions et conditions de travail,
– ils ne veulent pas du projet éducatif territorial.
– Ils ne veulent pas de la territorialisation de l’école mise en œuvre par le décret et que généraliserait le projet de loi.

Le ministre doit recevoir d’urgence les organisations syndicales pour répondre à l’avertissement des personnels en grève pour le retrait de son décret.


Mise au point

Il n’est pas dans l’habitude du SNUDI FO de polémiquer avec les autres syndicats. Cependant, en annonçant dans la presse, avant la grève, que `les grévistes déclarés à l’Inspection d’académie ne sont pas plus de 10%`, l’UNSA a franchi la ligne jaune.

– D’une part parce que ces données sont confidentielles et donc que l’UNSA ne peut pas les connaître et encore moins les rendre publiques : soit il y a faute professionnelle, soit il y a mensonge, soit les deux…
– D’autre part, s’il est tout à fait normal que des syndicats puissent avoir une appréciation différente de la réforme, c’est même une nécessité démocratique, cette méthode a un autre objectif : participer à la propagande gouvernementale visant à minimiser la mobilisation pour tenter de dissuader des collègues de faire grève.

Ce 12 février les faits ont donné tort à l’UNSA et en méprisant à ce point les craintes légitimes des collègues à propos des conséquences de la réforme Peillon, les 10% annoncés par l’UNSA pourraient bien être leur score aux prochaines élections professionnelles.


Réunion d’information syndicale

La prochaine réunion d’information syndicale organisée par le SNUDI FO aura lieu le mercredi 27 février à l’école élémentaire de St Pardoux Isaac (à côté de Miramont de Guyenne), de 9h à midi.

Nous discuterons évidemment des rythmes scolaires et de la loi de refondation. Cette réunion traitera aussi de la carte scolaire, à la veille du CTSD qui se tiendra le 28 février et du CDEN qui se tiendra le 1er mars.

Nous y ferons également un compte-rendu de la réunion du groupe de travail académique qui se déroulera le 19 février à Bordeaux et qui pourrait avoir de nombreuses conséquences sur le mouvement départemental.

Pour participer à cette RIS : cliquer sur ce lien

Grève le 12 février

La grève du 12 février s’annonce massive. Dans plusieurs départements le nombre d’écoles qui seront fermées atteint un niveau jamais vu. En Lot et Garonne, plusieurs écoles ont déjà annoncé qu’elles seraient fermées.

Pour FO, l’appel national à la grève le 12 février est très clair :
– abandon de la loi de refondation de l’école
– abrogation du décret sur les rythmes scolaires
– amélioration de nos conditions de travail et de salaires

Cela ne peut pas être réduit à une volonté de statu quo : FO s’est battu et continue de se battre contre les décrets Darcos ou la Masterisation !

FO revendique la suppression de l’aide personnalisée, la création des postes RASED nécessaires, 25 élèves par classe maximum et 15 élèves maximum pour la scolarisation des 2 ans, la suppression de la réunionite inutile, la restauration des heures d’enseignement de français qui ont été réduites au fil des réformes précédentes pour imposer des heures de citoyenneté, de morale laïque ou autre lubie ministérielle…

Pour FO, la seule réforme acceptable c’est celle qui permet aux enseignants d’enseigner dans des conditions décentes.

C’est la réforme qui définit des programmes annuels adaptés.

C’est la réforme qui confirme notre statut en garantissant la liberté pédagogique et l’indépendance professionnelle.

C’est la réforme qui restaure l’autorité et le respect des enseignants.

C’est la réforme qui maintient l’école publique et laïque républicaine.

C’est la réforme issue des revendications exprimées par la plus grande majorité des collègues.

Pour cela, tous en grève mardi 12 février, à l’appel des syndicats FO 47, SNUipp FSU 47 et CGT 47

Rassemblement place de la Préfecture à 10h30

Manifestation jusqu’à la DSDEN, audience à 11h30

Assemblée Générale à l’IUFM à 12h30

En pièce jointe, un modèle d’intention de grève à renvoyer avant le samedi 9 février minuit dernier délai.


La loi Peillon est une loi de territorialisation.

Le décret sur les rythmes scolaires abandonne l’organisation de la semaine scolaire aux collectivités territoriales. Il confirme que tout est possible, école par école, par dérogation à partir du moment où elle est justifiée « par les particularités du projet éducatif territorial » et « présente des garanties pédagogiques suffisantes » ! Article D 521-12.

Si le décret fixe pour tous les élèves « 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées » (article D 521-10), pour les élèves et les enseignants leur présence à l’école pourra aller de 24h à 35h suivant l’amplitude horaire adoptée par la mairie.

Sans compter le mercredi après-midi (animations pédagogiques, concertations, formation)…

Le projet éducatif territorial est élaboré conjointement par « la collectivité territoriale », « les services de l’État et les autres partenaires intéressés ». Les « activités pédagogiques complémentaires » sont organisées « en lien avec le projet éducatif territorial ».

Aux programmes et horaires nationaux, à l’organisation nationale des enseignements jusqu’ici communs à tous les élèves de la République se substitueraient ainsi progressivement des milliers de « projets éducatifs territoriaux » différents, soumis aux pressions et intérêts locaux, publics comme privés.

Abaissement des normes d’encadrement !

Un projet de décret en conseil d’état est en préparation pour assouplir les taux d’encadrement pour les activités périscolaires : pour les enfants de moins de 6 ans le chiffre est porté de 10 à 14 enfants et pour les plus de 6 ans, cela passerait de 14 à 18 ! Où est l’intérêt des élèves dans tout cela ?

Raccourcissement des congés d’été ?

Cerise sur le gâteau, en page 36 de l’annexe à la loi d’orientation il est précisé que « la durée de l’année scolaire reste fixée à 36 semaines à la rentrée 2013. Elle pourra évoluer au cours des prochaines années. »

Grève le 12 février | Taux d’encadrement des activités périscolaires

Grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’amélioration de nos conditions de travail et de revenus

Le SNUDI FO se félicite de la décision du SNUipp de rejoindre l’appel à la grève nationale le 12 février des syndicats FO, CGT, SUD, CNT, CFTC, SNE-FGAF pour l’abandon des projets Peillon.

Une mobilisation à la hauteur de la grève du 22 janvier à Paris est possible, elle est nécessaire, elle porterait un coup sévère au minsitre Peillon qui n’aurait alors que 2 possibilités :
– soit abandonner ses projets conformément à la volonté de l’immense majorité des collègues
– soit maintenir ses projets et prendre la responsabilité d’un conflit majeur avec l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale

Le 12 février 2013, tous en grève !

En pièce jointe vous pouvez télécharger le modèle d’intention de participation à la grève et le renvoyer à la DSDEN par mail, par fax ou par courrier.


Le gouvernement projette de modifier le taux d’encadrement des activités périscolaires

Les 250 millions d’euros offerts aux mairies pour mettre en place dès 2013 la réforme des rythmes scolaires ne suffisent pas…

Le gouvernement envisage de modifier le taux d’encadrement des activités périscolaires :

Alors qu’aujourd’hui un animateur ne peut pas encadrer plus de 10 enfants de moins de 6 ans, et plus de 14 enfants de plus de 6 ans, le projet de décret prévoit de porter ces chiffres respectivement à 14 et 18 enfants.

Cette modification vise à essayer de convaincre les maires de mettre en place la « réforme » des rythmes scolaires.

Pour le Cartel FO Jeunesse et Sports comme pour la FNEC FP-FO, les masquent tombent.

Que n’a-t-on pas entendu au sujet de cette réforme, qu’elle visait le bien de l’enfant et son développement harmonieux… Et les pouvoirs publics qui tenaient ces discours n’hésitent pas un seul instant à augmenter les risques pour des centaines de milliers d’enfants en abaissant le taux d’encadrement des activités périscolaires !

Force Ouvrière le dit depuis que ce projet est connu : il n’a rien à voir avec  « le bien de l’enfant ». Il est uniquement motivé par la volonté du gouvernement de faire basculer une partie des obligations de l’Etat et des obligations de service de ses fonctionnaires vers les collectivités territoriales.

Une raison de plus pour que l’arrêté sur les rythmes scolaires soit retiré.

Un préavis de grève a été déposé par la fédération FO territoriaux le mardi 12 février.

EVS : encore une victoire aux prud’hommes

Le SNUDI FO 47 défendait 5 dossier d’EVS au tibunal des prud’hommes d’Agen.

Comme chaque fois, ce mardi 29 janvier le tribunal a condamné l’Éducation Nationale à payer plus de 70.000 € d’indemnités aux 5 EVS que nous défendions.

Si le SNUDI FO 47 se félicite de ce jugement, nous demandons toujours que les emplois d’EVS soient transformés en emplois pérennes de la Fonction Publique, avec un statut de fonctionnaire, avec une formation initiale et continue.

Le bricolage doit cesser immédiatement !

Grève Éducation Nationale le 12 février

FO appelle à la grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

La proposition de FO et de la CGT d’une grève nationale pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs.

Chacun prend ses responsabilités.

Au moment où le rejet du décret sur les rythmes scolaires à Paris et en province est massif de la part de tous les personnels du premier degré, au moment où tous les aspects de la loi de territorialisation de l’école de monsieur Peillon sont rejetés aussi bien dans le premier degré que dans le second degré et alors que le ministre est sourd aux grèves, rassemblements, délégations et manifestations qui se sont déroulés la semaine dernière en appui aux milliers et milliers de pétitions et motions, c’est maintenant qu’il faut la grève unie sur des revendications claires, celles des personnels, pour faire reculer le ministre.

-Nous ne voulons pas du décret sur les rythmes scolaires,
-Nous ne voulons pas de la double tutelle État – collectivités territoriales sur nos missions et conditions de travail,
-Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences,
-Nous ne voulons pas des services partagés école-collège,
-Nous ne voulons pas de l’aide personnalisée, ou autre activité pédagogique complémentaire,

Nous voulons un véritable RASED, nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail et de rémunération, nous voulons rester fonctionnaires d’État.

Voilà ce que veulent les personnels, voilà ce qu’ils disent, voilà ce qu’ils veulent que leurs organisations expriment, voilà ce que le ministre pour l’instant refuse d’entendre.

Samedi dernier, le ministre a publié son décret sur les rythmes scolaires.

Il n’est plus temps d’hésiter, il n’est plus temps de s’abstenir, Force Ouvrière prend ses responsabilités.

L’appel des fédérations FO, CGT, SUD, CNT et FAEN est très clair, il répond à l’attente de la très grande majorité des personnels. C’est le seul qui concerne spécifiquement l’Éducation Nationale : le 31 janvier est un appel Fonction Publique qui ne comporte aucune revendication contre les rythmes scolaires ou contre le projet de loi de refondation de l’école.

Le 12 février 2013, tous en grève !

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’abandon du projet de loi de refondation.