RIS | CAPD | Collège

Réunions d’Information Syndicale

mardi 2 juin 2015 à 17h
ST SYLVESTRE SUR LOT – École Élémentaire

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

C’est la dernière RIS 2014/2015 organisée par le SNUDI FO…


Compte-rendu de la CAPD 1er Mouvement

Vous pouvez lire ci-joint le compte-rendu de la CAPD du 22 mai.
Nous avons déjà publié les affectations, les postes vacants, les collègues sans poste (sur notre site : http://snudifo47.net)

Ce compte-rendu complète la liste des affectations (congés formation, accès à la hors classe, INEAT / EXEAT…)


Réforme du collège : nouvelle grève le 11 juin

Au lendemain de la grève du 19 mai, suivie par plus de 50% des personnels, la ministre de l’Éducation Nationale réagit par la provocation : elle publie le décret le lendemain matin !

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN constatent l’enfermement du ministère dans son maintien de la réforme du collège et son refus d’entendre les demandes des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré.

Confirmant leur analyse commune de la réforme et des conditions de la publication des textes le 20 mai, elles appellent les personnels à amplifier l’action, en particulier le 4 juin, contre les textes publiés au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, pour leur abrogation et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.

Elles appellent à une nouvelle journée nationale de grève et d’actions le jeudi 11 juin.

Le SNUDI FO 47 appelle les collègues exerçant en SEGPA à répondre à cette grève.
Nous invitons tous les collègues du 1er degré à manifester leur soutien notamment en signant massivement la pétition intersyndicale :
http://www.unautrecollege2016.net

Entre détail et fondement d’une « réforme »…

M@GISTÈRE : détail d’une formation de cache misère…

Le Snudi-FO demande la suspension immédiate de ce supposé mode de formation continue et « d’animation pédagogique » qui aboutit en fait à remettre en vigueur les méthodes d’évaluation contenues dans le décret CHATEL, qui entraîne des dépassements horaires non comptabilisés et transforme les enseignants en « auto-formateurs » non rémunérés, surveillés, voire exploités.

Lors du CHS-CT.M (Commission Hygiène Sécurité et Conditions de Travail Ministérielle) du 11 mai 2015, le ministère a essayé de rassurer le SnudiFO en annonçant qu’il n’était pas question de « flicage », que le logiciel évoluerait pour prendre en compte les « dysfonctionnements » soulevés.
Pourtant, nous avons vu se confirmer les craintes exposées : temps de travail décompté de manière forfaitaire et sous-évalué, fonctionnement en forum, réunions multiples, « spam » envahissant, confidentialité discutable…

Si la demande unanime des organisations syndicales lors du CHS-CT.M est de ne l’utiliser que sur la base du volontariat sans qu’aucune sanction ne soit prononcée pour ceux qui le refuseraient, le SnudiFO confirme sa revendication de suspension du logiciel M@gistère et des « animations/formations en distanciel » ainsi que la remise en place d’un vrai plan de formation.

Pour une vision plus large, n’oublions pas que…

Le SnudiFO, face au processus de déconcentration et de décentralisation combiné, alerte encore une fois sur les conséquences d’une éducation qui, à terme, ne sera plus « nationale ».
Au moment où un certain nombre de pays européens renationalisent leur éducation pour lui redonner sa qualité perdue, la France décide de livrer aux velléités privées et spécificités régionales l’avenir de nos élèves.
L’Éducation, la reconnaissance de notre statut et nos missions vont subir les aléas et les versatilités de l’exécutif des collectivités territoriales.
Notre école non seulement ne sera plus nationale mais ne sera plus non plus protégée de l’influence des alternances politiques, des copinages corporatistes. L’école de la République s’éloigne petit à petit…

Tout ceci altère nos conditions de travail, ne permet plus de pouvoir exercer sereinement notre mission première qui consiste à instruire les élèves dans le respect des principes de laïcité, liberté et égalité de la République.

Le Snudi FO revendique en conséquence l’abandon du dispositif M@gistère, l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires et de la réforme du collège.
FO ne s’oppose pas systématique à toute réforme… FO s’oppose aux réformes qui remettent en cause l’école publique républicaine et le statut de ses personnels.

Au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, publication au JO de la réforme.

Une provocation

Non, cette réforme,

nous n’en voulons pas !

C’est un fait, en dépit de la campagne médiatique et du soutien forcené de l’UNSA et de la CFDT à la ministre, la grève était majoritaire dans les collèges hier. Le gouvernement a donc choisi le passage en force en publiant la réforme du collège ce matin.

Cette décision est une véritable provocation.

Le gouvernement le sait : c’est inacceptable. Les personnels sont indignés.
Dans la grève et les manifestations les enseignants étaient unis pour demander, «le retrait de cette réforme fondée sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement et la reprise de discussions sur de nouvelles bases pour la réussite de tous les élèves » comme le revendique la plateforme intersyndicale SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEP- FSU, CGT, SNALC, SUD.

La fracture entre les enseignants et la ministre est désormais ouverte.
La ministre s’inspire des méthodes du ministre Allègre qui il y a 15 ans en proclamant sa volonté de « dégraisser le mammouth » avait choisi l’affrontement avec les enseignants, provoquant une crise majeure dans l’Éducation nationale.

Aujourd’hui où veut-elle aller ?

Nous n’acceptons pas d’être taxés de conservateurs, partisans du statu quo parce que nous sommes opposés à une réforme qui serait désastreuse.
Nous n’acceptons aucune tentative de récupération de la part de ceux qui hier, à l’instar de L. Chatel, ont supprimé 80000 postes et mis en place la réforme du lycée, fondée elle aussi sur l’autonomie.

Cette réforme coupe l’équivalent d’une demi année dans les horaires disciplinaires sous prétexte d’interdisciplinarité présentée comme le remède miracle. Elle remet en cause les horaires nationaux au nom de l’autonomie. Elle mettrait en place une hiérarchie intermédiaire de coordonnateurs au détriment de leur liberté pédagogique. Les enseignants seraient contraints à des réunions sans fin.

En réalité cette réforme mène au chaos, elle est inapplicable.

Cette réforme doit être retirée,

les textes de la réforme abrogés.

Le SNFOLC a déposé un préavis de grève à partir du 19 mai.
Il appelle les enseignants des lycées et collèges à se réunir en assemblées générales dès aujourd’hui pour dire :
« Nous sommes unis avec nos syndicats SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SNALC, SUD.
Cette réforme nous n’en voulons pas : elle doit être abrogée ! »

Le SNFOLC participera à la réunion intersyndicale nationale demain matin pour décider des suites.

RIS | Réforme du collège

Réunions d’Information Syndicale

jeudi 21 mai 2015 à 17h
ST PARDOUX ISAAC – École Primaire

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

Dernière RIS 2014/2015 : mardi 2 juin à St Sylvestre sur Lot


Grève du 19 mai contre la réforme des collèges

Cette réforme est une conséquence du processus d’autonomie et de territorialisation de l’école de la République dans le cadre de la réforme territoriale, à l’image des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires dont on mesure chaque jour les méfaits.

Les personnels sont scandalisés d’entendre la ministre et ses soutiens justifier la réforme au nom de l’égalité et de la réussite scolaire alors qu’ils préparent le contraire.

Ils sont scandalisés d’entendre le Président de la république les taxer d’immobilisme, c’est précisément parce qu’ils agissent quotidiennement pour la réussite des élèves, de tous leurs élèves, que les professeurs avec leurs organisations syndicales, s’opposent à cette réforme.

Le SNUDIFO 47 soutient la grève des personnels du 2d degré en grève le 19 mai contre la réforme des collèges.
Il soutient les personnels territoriaux qui seront en grève également ce 19 mai, à l’appel des fédérations FO et CGT, contre la réforme territoriale.
Le SNUDIFO 47 est prêt à répondre à un appel unitaire clair :
– contre la réforme des rythmes scolaires
– contre la réforme des collèges
– contre la réforme territoriale

Sur ce sujet, nous vous invitons à lire l’excellent 4 pages du SNFOLC (syndicat FO des Lycées et Collèges) en pièce jointe, ainsi que les articles suivants sur notre site :

19 mai : une grève légitime, une échéance essentielle

DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC : Une certaine vision de l’ETAT

École, collège dans une même logique : l’austérité et la territorialisation des statuts !

19 mai : une grève légitime, une échéance essentielle

À quelques jours de la grève du 19 mai appelée pour le retrait de la réforme du collège par SNFOLC, SNETAA-FO, FO enseignement privé, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, CGT Education, SUD éducation, SNALC, SNCL les personnels subissent une campagne médiatique forcenée de tous ceux qui veulent sauver la réforme de Najat Vallaud Belkacem appliquant au collège la loi de refondation de Vincent Peillon.

Unis avec leurs organisations syndicales qui représentent 80% des personnels, les professeurs préparent la grève pour défendre leurs conditions de travail, pour défendre les disciplines, les programmes et les horaires nationaux, pour défendre leurs garanties statutaires, pour défendre la mission fondamentale de l’école républicaine : transmettre des connaissances.

Un à un, tous les membres du gouvernement, le Premier ministre, le Président de la république, les chefs de parti se succèdent et multiplient les mensonges sur le contenu de la réforme et les propos méprisants pour les personnels.

Passéiste, la défense du latin, des langues vivantes, de l’histoire géographie ?
Pseudo-intellectuel, le fait de vouloir enseigner des disciplines avec des horaires et un programme et non un enseignement inter-disciplinaire au contenu variable d’un collège à l’autre en fonction du projet local ?
Rétrograde, le refus que 20% des heures de cours soient abandonnées au projet d’établissement pour enseigner autre chose que les contenus disciplinaires ? Aucun argument d’autorité ne pourra changer un fait simple : la réforme de la ministre remet en cause l’égalité du droit à l’instruction et supprime pour les élèves 400 heures de cours disciplinaires, l’équivalent d’une demi-année scolaire sur les 4 années de collège.

Le gouvernement et la ministre pensent-ils avoir raison contre tout le monde ?
Pensent-ils pouvoir ignorer le fait que l’immense majorité des professeurs refuse la réforme avec leurs organisations syndicales ?

Les personnels ne sont pas dupes. Ils ne sont pas dupes de cette campagne médiatique, mêlant mensonges, pressions et mépris. Ils ne sont pas dupes non plus des manœuvres politiques de récupération de ceux qui, hier ou avant-hier, initiaient en réalité les mêmes contre-réformes avec les mêmes méthodes, à commencer par l’ancien ministre Luc Chatel.

Les personnels sont scandalisés d’entendre la ministre et ses soutiens justifier la réforme au nom de l’égalité et de la réussite scolaire alors qu’ils préparent le contraire. Ils sont scandalisés d’entendre le Président de la république les taxer d’immobilisme, c’est précisément parce qu’ils agissent quotidiennement pour la réussite des élèves, de tous leurs élèves, que les professeurs avec leurs organisations syndicales, s’opposent à cette réforme.

La ministre doit savoir que c’est par esprit de responsabilité que les professeurs avec leurs organisations syndicales se préparent à faire massivement grève le 19 mai. Croit-elle pouvoir passer en force en semant la confusion et en abritant sa réforme derrière des rideaux de fumée ?

La FNEC FP-FO soutient la grève du 19 mai pour le retrait de la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem. Elle appelle les personnels à rester soudés sur leurs revendications précises et clairement exprimées dans les centaines d’assemblées générales et de réunions de préparation de la grève du 19 mai.

DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC : Une certaine vision de l’ETAT

HARO SUR LE SERVICE PUBLIC, LES COLLECTIVITÉS LOCALES ET LEURS PERSONNELS !

Nous ne sommes certes pas (pas encore…) des agents territoriaux mais ces personnels des collectivités locales ont une part extrêmement importante dans le bon fonctionnement des services de l’État pour lesquels chaque citoyen paye des impôts (qui ne baissent pas…). En tant qu’agents de Service Public, ils sont eux aussi attaqués de front par les réformes libérales d’un gouvernement qui vient de présenter son «programme de stabilité 2015-2018».

Encore une fois Hollande et ses ministres veulent être bon élève vis à vis de Bruxelles, en particulier par l’effort demandé aux collectivités locales, aux services Publics.
Le plan de 54 milliards de baisse des dépenses publiques imposé par l’Union Européenne ne suffit pas, il faut encore économiser 4 milliards ! Ainsi, la réduction de la dotation globale de fonctionnement aux collectivités locales atteindra 30 milliards d’euros en 2017, soit 30 % de diminution par rapport à 2013 !
Il est même indiqué dans ce rapport : «la réforme territoriale permettra de dégager des gains d’efficience !…» (entendez par là non une amélioration de l’efficacité pour les citoyens mais une baisse du coût des services publics sur la copie de l’État).

Ces mesures sont bien la marque d’une politique d’austérité et d’un projet pour le pays que FO condamne sans appel.

Elles ont et auront pour conséquences :
– la diminution du service public de proximité ( fermeture de crèches, de centres de vacances, suppressions de subventions aux associations, déjà annoncées enrégion parisienne) ;
– des suppressions de postes comme prévues dans les programmes de mise en place de métropoles ;
– la remise en cause des droits sociaux et statutaires des agents ;

FO dénonce :

– le véritable plan social qui vise les personnels territoriaux et appelle l’ensemble de ses syndicats, de ses adhérents et des personnels, à tout mettre en œuvre afin de combattre cette véritable destruction de la République et de ses valeurs : liberté, égalité et fraternité !
– l’absence de réelles négociations avec les organisations syndicales ;
– la mise en place de simulacres de concertation ;
– les pressions exercées sur l’encadrement ;
– les réductions d’effectifs annoncées et en cours ;
– la remise en cause des avantages justement acquis par les salariés ;
– les méthodes de réorganisation employées, telle que l’obligation des agents de postuler sur leur propre poste.

FO revendique :

– l’abrogation de la loi MAPTAM,(modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles) ;
– l ‘abrogation de la loi de délimitation des régions ;
– l’abandon du projet de loi Notr, (nouvelle organisation territoriale de la République) ;
– le retrait du pacte de responsabilité et du plan de réduction des dépenses publiques ;
– l’ouverture de réelles négociations sur les grilles indiciaires et le point d’indice, le régime indemnitaire, la protection sociale complémentaire, l’action sociale, le temps de travail, les effectifs.

Mardi 19 mai : grève à l’appel de FO, CGT, SNES, SNALC, SUD

École, collège dans une même logique : l’austérité et la territorialisation des statuts !

La réforme du collège

Elle s’inscrit dans la logique du socle commun de la loi de Refondation qui oppose connaissances et compétences, enseignement disciplinaire et activités transversales. Elle remet en cause, à terme, les diplômes nationaux (les connaissances reconnues) et par conséquent les qualifications qui sont la base des conventions collectives et du code du travail.
Elle intervient parallèlement au projet de circulaire sur les SEGPA qui, en les détruisant avec leurs postes d’enseignants spécialisés formés et qualifiés, prétend intégrer leurs élèves dans les classes ordinaires du collège comme cela a été fait avec les CLIS.

Des établissement plus autonomes

Cela marque un pas supplémentaire dans l’approfondissement de l’autonomie des établissements : 20% des horaires seront laissés à la disposition du conseil d’administration de l’établissement dans le cadre du projet d’établissement, celui-ci étant inséré dans un PEDT.
Cette réforme participe donc bien du processus d’autonomie et de territorialisation de l’école de la République dans le cadre de la réforme territoriale, à l’image des décrets Peillon/Hamon sur les rythmes scolaires.

Combien de temps le statut de fonctionnaire d’État des enseignants résistera-t-il ?

Avec la liaison école/collège (conseil école/collège, cycle CM 1/CM2/6ème), la ministre entend favoriser les « contrats d’objectifs » (bel exemple de langage d’entreprise) entre le collège, les écoles et la collectivité territoriale, adaptant ainsi l’école de la République aux contraintes de la politique d’austérité, à la logique de compétitivité du pacte de responsabilité et à la République des territoires.

Déjà, certaines villes imposent aux enseignants de nouvelles modifications de l’organisation de la semaine scolaire et une aggravation de la confusion scolaire/péri scolaire, une « dé-sanctuarisation » de l’école *.

Le Snudi-FO soutient l’action du SnFO-LC qui s’oppose à la réforme des collèges proposée par le gouvernement.

Le Snudi-FO reste mobilisé pour s’opposer aux fermetures de classes et d’écoles entières, à la réforme Peillon/Hamon, à la destruction programmée de notre statut.

La GIPA : je te veux, si tu veux de moi…

(toutes nos excuses à Daniel Balavoine…)

La garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) concerne tous les fonctionnaires titulaires civils des trois fonctions publiques et les agents non titulaires employés de manière continue.

Le mécanisme de la GIPA repose sur une comparaison entre l’évolution du traitement indiciaire brut détenu sur une période référence de quatre ans et celle de l’indice des prix à la consommation.

Si le traitement indiciaire brut perçu au terme de la période de 4 ans a évolué moins vite que l’inflation, une indemnité de perte de pouvoir d’achat est versée.

Pour 2015, la période de référence de 4 ans est fixée du 31 décembre 2010 au 31 décembre 2014 et l’inflation retenue sur cette période est de 5,16%. La valeur moyenne du point d’indice était de 55,4253€ en 2010 et de 55,5635€ en 2014.

Le montant de l’indemnité se calcule donc ainsi :

GIPA = 55,4253 x [indice au 31/12/2010] x (1 + 5,16 %) – 55,5635 x [indice au 31/12/2014]

Si aucune promotion d’échelon n’est intervenue pendant cette période (l’indice étant lié à l’échelon), l’agent est susceptible de bénéficier de la GIPA.

Qui y a droit ?

Les PE promus aux 10ème et 11ème échelon à l’ancienneté y ont droit systématiquement (5 ans ou 5 ans et demi pour y passer…).
Les PE promus au 9ème à l’ancienneté et 11ème au choix et les instituteurs promus au 8ème, 9ème, 10ème et 11ème échelon à l’ancienneté peuvent y prétendre en fonction de la date de promotion (4 ans et demi pour y passer).

Dans ce dernier cas il faut que la promotion précédente n’ait pas été obtenue avant le 1er juillet 2010… ce qui réduit les chances : il ne suffit pas qu’il y ait plus de 4 ans entre 2 passages d’échelon pour avoir droit à la GIPA, il ne faut pas de passage d’échelon entre le 31/12/2010 et le 31/12/2014 !

Exemple 1 : Instituteur au 11ème échelon depuis le 1er septembre 2010 (indice 515).

Le calcul donne : GIPA = (55,4253 x 515) x (1 + 0,0516) – (55,5635 x 515) = + 1401,70 (GIPA = 1401,70€)

Exemple 2 : PE au 8ème échelon (indice 531) au 1er septembre 2010, promu au 9ème échelon à l’ancienneté au 1er mars 2015; au 31/12/2014, ce collègue était donc toujours au 8ème échelon. Il doit percevoir la GIPA

Le calcul donne : GIPA = (55,4253 x 531) x (1 + 0,0516) – (55,5635 x 531) = + 1445,25 (GIPA = 1445,25€)

Exemple 3 : PE au 8ème échelon (indice 531) au 1er septembre 2010, promu au 9ème échelon (indice 567) au choix au 1er septembre 2014 ; au 31/12/2014, ce collègue est donc au 9ème échelon.

Le calcul donne : GIPA = (55,4253 x 531) x (1 + 0,0516) – 55,5635 x 567 = – 554,575 (pas de GIPA…)