ATSEM AGEN | Carte Scolaire

Pour le maintien de tous les postes d’ATSEM à AGEN

La réforme territoriale programme la baisse des budgets alloués par l’État aux collectivités locales.
La réforme des rythmes scolaires impose à ces mêmes collectivités de nouvelles dépenses.
Conséquences : des coupes sombres dans les budgets des communes, des impôts en hausse par endroit, des activités payées par les parents dans d’autres…

D’après une enquête des DDEN, les activités périscolaires peuvent coûter jusqu’à 35€ par mois et par enfant selon les communes.
À Bordeaux, le coût de la réforme s’élève à 270€ par an et par élève.
Dans beaucoup de communes qui ont des écoles maternelles, les emplois du temps des ATSEM sont réorganisés pour leur faire prendre en charge tout ou partie des activités périscolaires au détriment du travail en classe.
La mairie d’Agen vient de faire voter la baisse de la dotation financière aux écoles de 22€ à 19€ par élève et par an pour la rentrée prochaine.
Mais ça ne suffit pas : la mairie d’Agen a aussi décidé de supprimer 11 ATSEM dans les écoles maternelles.

Les personnels en CDD ne sont pas renouvelés, ceux qui restent voient leurs conditions de travail dégradées avec des conséquences sur le service de cantine, les TAP et la garderie.

Dommage collatéral : les conditions de travail des enseignants, et donc de leurs élèves, de maternelle vont aussi être impactées.
S’ils conserveront une ATSEM par classe (dont les effectifs tournent souvent autour de 29 élèves par classe), comment croire que la mairie, qui affiche l’objectif d’économiser 300.000€ par an sur le dos des agents (1), s’arrêtera là quand la loi lui donne toute latitude pour la gestion de ces personnels (2), l’autorise à ne pas mettre une ATSEM dans chaque classe (3) en fonctions des grilles établies par la municipalité (4).

Avec le syndicat FO des personnels territoriaux, le SNUDI FO exige l’abandon de la réforme territoriale et le maintien de toutes les ATSEM dans les écoles maternelles d’AGEN.

Le SNUDI FO exige, depuis le début, l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires :
– totalement inutile et inefficace au niveau des objectifs affichés,
– coûteuse pour les communes et pour les familles,
– épuisante pour les enseignants et les élèves,
– et qui perd de plus en plus de ses soutiens initiaux…

La confédération Force Ouvrière exige l’arrêt de la politique d’austérité, économiquent, socialement et démocratiquement suicidaire.

(1) http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/temps-de-travail-tensions-a-la-mairie-d-agen_925745.html
(2) http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-54373qe.htm
(3) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006079793&dateTexte=20130314
(4) http://direcol21.ac-dijon.fr/IMG/pdf_atsem.pdf


Carte Scolaire

Le 29 juin, le CTSD et le CDEN vont étudier les situations de blocage à la fermeture pour une dizaine d’écoles.
Le SNUDI FO invite chaque école menacée à remonter ses effectifs au syndicat (fiche jointe) et les invite à se mobiliser ce 29 juin, avec les parents et les communes concernés.
Le SNUDI FO constate que la dilution du critère des effectifs (le seuil d’ouverture ou de fermeture) au milieu de critères économiques, sociaux ou pédagogiques ne met aucune école à l’abri d’une décision de fermeture, y compris si les effectifs sont en hausse.

Refondation de l’école, réforme des régions, partout une seule action : la territorialisation. Partout un seul but : la destruction des services publics.

Le Conseil Fédéral de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière (FGF-FO) alerte l’ensemble des fonctionnaires et agents publics, titulaires, contractuels, et retraités et plus largement des citoyens (usagers des services
publics) de l’attaque encore plus lourde du gouvernement contre les principes d’égalité des droits et d’accès aux Services publics et contre les fonctionnaires de la République.

Les différents textes et rapports des inspections générales concernant la réforme
territoriale engagent des fusions de services, des mutualisations qui vont avoir un impact extrêmement important sur les personnels. Toutes les régions sont concernées qu’elles soient fusionnées ou pas. Cette réforme territoriale va à nouveau toucher des services départementaux de l’État déjà très affaiblis depuis 2010, notamment par la RGPP et la RéATE 1 qui ont créé les directions départementales interministérielles.
Le prétexte est de faire des économies – qui ne seront pas réalisées car tout coûtera plus cher pour les citoyens – le but est de détruire petit à petit les cadres institutionnels de la République afin de « déréglementer » au seul profit de l’Europe et des lobby patronaux.
Par ses réorganisations structurelles, cette Réforme est source de mobilité forcée
pour les personnels. Le rapport des inspections générales annonce la mobilité pour
10 700 agents pour les seules régions fusionnées (sur les 28 000 agents affectés) et cela sans compter les personnels de l’Éducation Nationale et de la Défense.
Cela représente 38 % des agents affectés dans ces régions (hors Éducation Nationale et Défense) qui seront impactés par une mobilité géographique et/ou fonctionnelle : un véritable plan social sans précédent se met en place pour l’ensemble des services de l’État et au détriment des usagers.
Dans cette Réforme territoriale de l’État, au prétexte de faciliter la mobilité des
personnels, tout est mis en œuvre pour permettre la fusion des 3 versants de la Fonction publique : État (dont enseignants), territoriaux et Hospitaliers.

Pour cela, on crée des « Super-préfets : le décret du 7 mai 2015, portant « charte de la déconcentration », va permettre aux préfets d’être « chargés, dans leur circonscription administrative, de la mise en œuvre des mutualisations nécessaires à un meilleur fonctionnement des services déconcentrés »(article 13).
– Le préfet peut également « déroger aux règles fixées par les décrets relatifs à
l’organisation des services déconcentrés de l’État et à la répartition des missions entre les services »
(article 16).
– Selon l’article 5, la circonscription régionale « constitue également un échelon de programmation et de répartition des crédits de l’État ».
Les préfets ont donc désormais carte blanche pour restructurer et mutualiser les services déconcentrés de l’État. Il s’agit d’un nouveau rôle des préfets qui pourraient commencer à ressembler à des gouverneurs américains…

Depuis 2010, soit une durée sans précédent, les gouvernements successifs bloquent les traitements des fonctionnaires et agents publics affaiblissant leur pouvoir d‘achat. Une politique salariale inique qui se rajoute à l’augmentation des prélèvements sociaux, aux freins apportés à l’avancement et à la progression de carrière. La paupérisation des agents publics se poursuit tous les jours dans l’indifférence du gouvernement alors même que le climat anxiogène créé par la Réforme territoriale aura des conséquences lourdes en termes de risques psychosociaux.
Le maintien du gel du point d’indice est une provocation méprisante à l’égard des personnels. FO réaffirme que l’augmentation de la valeur du point d’indice reste la revendication prioritaire du syndicalisme indépendant dans la fonction publique et revendique 8 % d’augmentation sans condition de la valeur du point d’indice et l’attribution uniforme de 50 points sur l’ensemble de la grille indiciaire pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 2010.

Pour FO, le service public est l’élément essentiel de la cohésion sociale. Chaque citoyen doit avoir les mêmes droits, la même qualité du service rendu et les mêmes facilités d’accès. C’est pourquoi, FO refuse la différenciation qu’introduit l’idée d’État régional. Certaines régions revendiquent d’ores et déjà de maîtriser l’ensemble de la fiscalité sur le territoire. Pour FO, c’est inacceptable en terme d’égalité de traitement des fonctionnaires, des citoyens et des contribuables.

FO réaffirme son attachement au maintien d’une fonction publique statutaire et s’oppose aux fusions de corps, à la mise en place d’une gestion mutualisée et de CAP conjointes.

FO revendique un démarrage de la grille à 120 % du SMIC, l’intégration d’une partie des primes dans le traitement, et un coefficient multiplicateur de 6 entre le bas et le haut de la grille.

FO rappelle ce que les faits ont déjà démontré : les politiques d’austérité sont triplement suicidaires : démocratiquement, économiquement et socialement.

FO revendique l’arrêt de la (mal nommée) Modernisation de l’Action Publique, suite de la RGPP, responsable des suppressions d’effectifs et de la dégradation des conditions de travail. Il revendique l’arrêt de la réforme territoriale et son impact sur les services de l’État et sur les agents, l’abrogation de la refondation de l’école, cœur de cible de l’attaque contre les services publics.

FO invite tous les fonctionnaires et agents publics à rejoindre Force Ouvrière qui combat, en toute indépendance, les projets néfastes du gouvernement, qui sa bat améliorer leurs droits, garantir leur statut ou leur convention collective, obtenir des
augmentations de salaire et améliorer leurs conditions de travail.

N’oublions pas que seuls les salariés du `privé` ont des conventions collectives négociées qui peuvent les protéger, que les patrons sont obligés par la loi de recevoir les représentants syndicaux. Les fonctionnaires ne sont protégés que par leur statut particulier, leurs supérieurs ne sont pas obligés de recevoir les organisations syndicales…

Seul le combat syndical permettra aux fonctionnaires, agents publics et salariés
d’améliorer et préserver leurs droits et statut.

Action du 11 juin | Psychologues Scolaires | SEGPA

Communiqué des syndicats des personnels du 1er degré

SNUDI FO, CGT Educ’action et Sud Education

Les syndicats SNUDI FO, CGT Educ’action et Sud Education des personnels du 1 er degré de l’Éducation nationale réunis le 2 juin 2015 à Montreuil, apportent leur plein et entier soutien à la grève du 11 juin dans le 2nd degré initiée par le SNES FSU et le SNEP FSU, le SN FO LC et le SNETAA FO, CGT Educ’action, SUD Education, SIES et SNCL pour exiger l’abrogation de la réforme du collège.

Le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education condamnent le passage en force décidé par la ministre de l’Education nationale qui a publié le décret portant sur la réforme du collège au lendemain de la puissante grève du 19 mai.
Ils considèrent que cette méthode traduit le profond mépris de la ministre vis à vis des personnels et de leurs organisations syndicales.

Ils considèrent que la réforme du collège qui transfert une partie des enseignements sous l’autorité du conseil d’administration du collège n’est que la déclinaison dans le 2nd degré de la territorialisation déjà en route dans le 1er degré via les PEdT et la réforme des rythmes scolaires.

Ils considèrent que le 1er degré est aussi directement impacté par cette réforme du collège, notamment à travers :
– le projet de circulaire ministérielle mettant en cause l’existence même des SEGPA et des conséquences désastreuses pour les personnels y exerçant et pour les élèves,
– la mise en place de conseils communs école – collège découlant de la mise en place de l’école du socle qui s’intègrent aussi dans le nouveau dispositif de la réforme du collège.

En conséquence le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education appellent les
personnels du 1er degré enseignant en SEGPA à participer à la grève du 11 juin pour exiger l’abrogation de la réforme du collège et l’abandon pur et simple du projet de circulaire ministérielle sur les SEGPA.

Considérant que la jonction des personnels du 1er et du 2nd degré est non seulement nécessaire mais qu’elle est à l’ordre du jour dans la grève pour l’abrogation du décret sur la réforme du collège mais aussi pour l’abrogation de tous les décrets instaurant la territorialisation dans l’Education nationale (PEdt – Rythmes scolaires…) le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education appellent les personnels du 1er degré à discuter de cette proposition de grève le 11 juin.
Ils les informent que des préavis de grève ont été déposés par les fédérations FO, CGT et SUD pour le 11 juin 2015.


Psychologues Scolaires

Le ministère, à la demande de la FSU et de l’UNSA, a confirmé son intention de mettre en place une filière de métier unique regroupant les psychologues scolaires, les conseillers d’orientation psychologues et les directeurs de CIO du 2nd degré. Pour le SNUDI-FO, fusionner les missions de ces catégories de personnels revient à remettre en cause toutes leurs garanties statutaires spécifiques, qu’ils appartiennent au corps des COP ou à celui des PE.

Lisez en document joint le 4 pages du SNUDI FO qui analyse les conséquences de ce décret par rapport aux conditions actuelles.


SEGPA

Le MEN a réuni un Groupe de travail le lundi 18 mai, pour présenter un nouveau projet de circulaire SEGPA. Pour FO, ce projet de circulaire est similaire à celui
présenté lors du GT du 31 mars et dont elle a demandé l’abandon.
Toutes les modifications inscrites dans le nouveau projet de circulaire s’inscrivent
dans la loi de refondation dont elle demande l’abrogation.
Ainsi le cycle CM1-CM2-6 ème , la fin du droit au redoublement servent aujourd’hui à tenter de justifier la dilution des SEGPA au sein des classes du collège pour répondre au contexte d’austérité budgétaire aggravée qui menace tout l’édifice scolaire républicain.

Lisez en document joint le communiqué du SNUDI FO qui analyse ce projet de circulaire.

Grève le 11 juin contre la réforme des collèges : vers une jonction avec le 1er degré ?

Communiqué des syndicats des personnels du 1er degré

SNUDI FO, CGT Educ’action et Sud Education

Les syndicats SNUDI FO, CGT Educ’action et Sud Education des personnels du 1 er degré de l’Éducation nationale réunis le 2 juin 2015 à Montreuil, apportent leur plein et entier soutien à la grève du 11 juin dans le 2nd degré initiée par le SNES FSU et le SNEP FSU, le SN FO LC et le SNETAA FO, CGT Educ’action, SUD Education, SIES et SNCL pour exiger l’abrogation de la réforme du collège.

Le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education condamnent le passage en force décidé par la ministre de l’Education nationale qui a publié le décret portant sur la réforme du collège au lendemain de la puissante grève du 19 mai.
Ils considèrent que cette méthode traduit le profond mépris de la ministre vis à vis des personnels et de leurs organisations syndicales.

Ils considèrent que la réforme du collège qui transfert une partie des enseignements sous l’autorité du conseil d’administration du collège n’est que la déclinaison dans le 2nd degré de la territorialisation déjà en route dans le 1er degré via les PEdT et la réforme des rythmes scolaires.

Ils considèrent que le 1er degré est aussi directement impacté par cette réforme du collège, notamment à travers :
– le projet de circulaire ministérielle mettant en cause l’existence même des SEGPA et des conséquences désastreuses pour les personnels y exerçant et pour les élèves,
– la mise en place de conseils communs école – collège découlant de la mise en place de l’école du socle qui s’intègrent aussi dans le nouveau dispositif de la réforme du collège.

En conséquence le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education appellent les
personnels du 1er degré enseignant en SEGPA à participer à la grève du 11 juin pour exiger l’abrogation de la réforme du collège et l’abandon pur et simple du projet de circulaire ministérielle sur les SEGPA.

Considérant que la jonction des personnels du 1er et du 2nd degré est non seulement nécessaire mais qu’elle est à l’ordre du jour dans la grève pour l’abrogation du décret sur la réforme du collège mais aussi pour l’abrogation de tous les décrets instaurant la territorialisation dans l’Education nationale (PEdt – Rythmes scolaires…) le SNUDI FO, la CGT Educ’action et Sud Education appellent les personnels du 1er degré à discuter de cette proposition de grève le 11 juin.
Ils les informent que des préavis de grève ont été déposés par les fédérations FO, CGT et SUD pour le 11 juin 2015.

RIS | CAPD | Collège

Réunions d’Information Syndicale

mardi 2 juin 2015 à 17h
ST SYLVESTRE SUR LOT – École Élémentaire

Pour participer, rien de plus simple : vous adaptez le modèle de lettre (ci-joint) que vous envoyez à votre IEN 48h avant la réunion.
Vous pourrez défalquer 3h de vos animations pédagogiques.

C’est la dernière RIS 2014/2015 organisée par le SNUDI FO…


Compte-rendu de la CAPD 1er Mouvement

Vous pouvez lire ci-joint le compte-rendu de la CAPD du 22 mai.
Nous avons déjà publié les affectations, les postes vacants, les collègues sans poste (sur notre site : http://snudifo47.net)

Ce compte-rendu complète la liste des affectations (congés formation, accès à la hors classe, INEAT / EXEAT…)


Réforme du collège : nouvelle grève le 11 juin

Au lendemain de la grève du 19 mai, suivie par plus de 50% des personnels, la ministre de l’Éducation Nationale réagit par la provocation : elle publie le décret le lendemain matin !

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN constatent l’enfermement du ministère dans son maintien de la réforme du collège et son refus d’entendre les demandes des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré.

Confirmant leur analyse commune de la réforme et des conditions de la publication des textes le 20 mai, elles appellent les personnels à amplifier l’action, en particulier le 4 juin, contre les textes publiés au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, pour leur abrogation et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.

Elles appellent à une nouvelle journée nationale de grève et d’actions le jeudi 11 juin.

Le SNUDI FO 47 appelle les collègues exerçant en SEGPA à répondre à cette grève.
Nous invitons tous les collègues du 1er degré à manifester leur soutien notamment en signant massivement la pétition intersyndicale :
http://www.unautrecollege2016.net

Entre détail et fondement d’une « réforme »…

M@GISTÈRE : détail d’une formation de cache misère…

Le Snudi-FO demande la suspension immédiate de ce supposé mode de formation continue et « d’animation pédagogique » qui aboutit en fait à remettre en vigueur les méthodes d’évaluation contenues dans le décret CHATEL, qui entraîne des dépassements horaires non comptabilisés et transforme les enseignants en « auto-formateurs » non rémunérés, surveillés, voire exploités.

Lors du CHS-CT.M (Commission Hygiène Sécurité et Conditions de Travail Ministérielle) du 11 mai 2015, le ministère a essayé de rassurer le SnudiFO en annonçant qu’il n’était pas question de « flicage », que le logiciel évoluerait pour prendre en compte les « dysfonctionnements » soulevés.
Pourtant, nous avons vu se confirmer les craintes exposées : temps de travail décompté de manière forfaitaire et sous-évalué, fonctionnement en forum, réunions multiples, « spam » envahissant, confidentialité discutable…

Si la demande unanime des organisations syndicales lors du CHS-CT.M est de ne l’utiliser que sur la base du volontariat sans qu’aucune sanction ne soit prononcée pour ceux qui le refuseraient, le SnudiFO confirme sa revendication de suspension du logiciel M@gistère et des « animations/formations en distanciel » ainsi que la remise en place d’un vrai plan de formation.

Pour une vision plus large, n’oublions pas que…

Le SnudiFO, face au processus de déconcentration et de décentralisation combiné, alerte encore une fois sur les conséquences d’une éducation qui, à terme, ne sera plus « nationale ».
Au moment où un certain nombre de pays européens renationalisent leur éducation pour lui redonner sa qualité perdue, la France décide de livrer aux velléités privées et spécificités régionales l’avenir de nos élèves.
L’Éducation, la reconnaissance de notre statut et nos missions vont subir les aléas et les versatilités de l’exécutif des collectivités territoriales.
Notre école non seulement ne sera plus nationale mais ne sera plus non plus protégée de l’influence des alternances politiques, des copinages corporatistes. L’école de la République s’éloigne petit à petit…

Tout ceci altère nos conditions de travail, ne permet plus de pouvoir exercer sereinement notre mission première qui consiste à instruire les élèves dans le respect des principes de laïcité, liberté et égalité de la République.

Le Snudi FO revendique en conséquence l’abandon du dispositif M@gistère, l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires et de la réforme du collège.
FO ne s’oppose pas systématique à toute réforme… FO s’oppose aux réformes qui remettent en cause l’école publique républicaine et le statut de ses personnels.

Au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, publication au JO de la réforme.

Une provocation

Non, cette réforme,

nous n’en voulons pas !

C’est un fait, en dépit de la campagne médiatique et du soutien forcené de l’UNSA et de la CFDT à la ministre, la grève était majoritaire dans les collèges hier. Le gouvernement a donc choisi le passage en force en publiant la réforme du collège ce matin.

Cette décision est une véritable provocation.

Le gouvernement le sait : c’est inacceptable. Les personnels sont indignés.
Dans la grève et les manifestations les enseignants étaient unis pour demander, «le retrait de cette réforme fondée sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement et la reprise de discussions sur de nouvelles bases pour la réussite de tous les élèves » comme le revendique la plateforme intersyndicale SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEP- FSU, CGT, SNALC, SUD.

La fracture entre les enseignants et la ministre est désormais ouverte.
La ministre s’inspire des méthodes du ministre Allègre qui il y a 15 ans en proclamant sa volonté de « dégraisser le mammouth » avait choisi l’affrontement avec les enseignants, provoquant une crise majeure dans l’Éducation nationale.

Aujourd’hui où veut-elle aller ?

Nous n’acceptons pas d’être taxés de conservateurs, partisans du statu quo parce que nous sommes opposés à une réforme qui serait désastreuse.
Nous n’acceptons aucune tentative de récupération de la part de ceux qui hier, à l’instar de L. Chatel, ont supprimé 80000 postes et mis en place la réforme du lycée, fondée elle aussi sur l’autonomie.

Cette réforme coupe l’équivalent d’une demi année dans les horaires disciplinaires sous prétexte d’interdisciplinarité présentée comme le remède miracle. Elle remet en cause les horaires nationaux au nom de l’autonomie. Elle mettrait en place une hiérarchie intermédiaire de coordonnateurs au détriment de leur liberté pédagogique. Les enseignants seraient contraints à des réunions sans fin.

En réalité cette réforme mène au chaos, elle est inapplicable.

Cette réforme doit être retirée,

les textes de la réforme abrogés.

Le SNFOLC a déposé un préavis de grève à partir du 19 mai.
Il appelle les enseignants des lycées et collèges à se réunir en assemblées générales dès aujourd’hui pour dire :
« Nous sommes unis avec nos syndicats SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SNALC, SUD.
Cette réforme nous n’en voulons pas : elle doit être abrogée ! »

Le SNFOLC participera à la réunion intersyndicale nationale demain matin pour décider des suites.