Loi Travail : le 49-3 comme ultime provocation !
Plus que jamais tout mettre en oeuvre pour le retrait.
Mardi 17 mai, jeudi 19 mai : grève, manifestations, blocage
Rassemblements à 10h30, place de la Préfecture à AGEN
Mardi 10 mai, alors que les salariés, les jeunes, les privés d’emploi, les retraités sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3.
Provocation !
Déni de démocratie !
Aveu de faiblesse du gouvernement !
Rappelons qu’en 2006, sous le gouvernement de Chirac lors des mobilisations anti CPE, F. Hollande avait qualifié l’usage du 49.3 de « brutalité » et de « déni de démocratie » ! La mémoire individuelle s’efface mais le souvenir collectif reste…
Avec ce passage en force, le gouvernement entend-il intimider…. Museler….Réprimer… les milliers de salariés, fonctionnaires, jeunes, retraités, chômeurs qui manifestent leur opposition à la Loi Travail depuis le 9 mars dernier ?
71% des français opposés à la Loi Travail
75% des français opposés au recours au 49-3
Le Retrait de la Loi Travail se fera par la mobilisation massive des salariés par la grève et la manifestation.
Extrait du communiqué intersyndical national :
À partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.
De plus, elles n’écartent aucun type d’initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.
D’ores et déjà la mobilisation s’accentue dans certains secteurs : dans les transports et la chimie, des appels à la grève reconductible avec blocage en particulier des raffineries sont programmés dès le 17 mai.
Après-midi du Mercredi 18 mai
Le SNUDI-FO persiste et signe : Pas d’obligation
Rappelons les faits : le recteur et le DASEN prétendent imposer cette année deux mercredis après-midi de travail supplémentaire gratuit (4 l’année prochaine!) au titre d’un prétendu « rattrapage de la 2ème journée de prérentrée » !
Le SNUDI-FO 47 est intervenu à plusieurs reprise en CAPD, notre secrétaire national a écrit à la ministre pour qu’elle rappelle les règles aux autorités : le calendrier scolaire fixe la date de la journée de prérentrée ; il prévoit dans le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »
La formulation « pourront » ne signifie pas « devront » et n’implique donc pas une obligation, mais établit une simple préconisation. Réglementairement, « les temps de réflexion et de formation » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service du corps des Professeurs des écoles définies par le décret statutaire du 30 juillet 2008.
Ce décret définit, dans le cadre des 108 heures, 18 heures de concertation réglementaires qui correspondent parfaitement à la demande exprimée par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 16 avril 2015. Il n’y a donc pas de demi-journée « à récupérer » que ce soit un mercredi ou tout autre jour. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé le DASEN des Bouches-du-Rhône, où le problème s’est trouvé posé, en réponse à l’intervention du SNUDI-FO.
En clair, cela veut dire que ces heures de réunion ne peuvent s’ajouter gratuitement aux services réglementaires des enseignants !
Donc :
– Soit elles sont intégrées dans les 108 heures annualisées.
– Soit elles ne sont pas obligatoires et relèvent du strict volontariat des enseignants.
En conséquence, le SNUDI-FO soutiendra les collègues qui décideront ne pas faire les heures du mercredi 18 mai après-midi.