Masterisation : chacun doit assumer ses choix !

Mais comment en est-on arrivé là ?

? Officiellement

Le gouvernement a souhaité revaloriser notre métier d’enseignant en augmentant le niveau d’étude et en augmentant le salaire pour les seuls premiers échelons du corps des PE.

Il ne pouvait que reconduire l’arnaque de 1991 en faisant passer pour une revalorisation le changement de statut d’instituteur à celui de professeur des écoles.

Seul le SNUDI FO s’est opposé, dans leur globalité, à ces réformes !

? Officieusement

Dans le cadre de sa politique des réductions des services publics, le ministère a pu supprimer plus de 20.000 postes de fonctionnaires stagiaires et un nombre importants d’heures aux intervenants IUFM.

En exigeant le Master 2 pour devenir enseignant, le gouvernement vise 2 objectifs :

– L’accession au métier d’enseignant pour les classes ouvrières et moyennes devient de fait, pratiquement impossible, en particulier pour ceux qui n’habitent pas dans une ville universitaire.

– La possibilité est donnée au gouvernement de créer davantage de précarité et donc de flexibilité en employant, dans un futur très proche, des vacataires qui auront en poche un Master 2 spécifique sans le concours.

Le constat est aujourd’hui sans appel :

c’est une catastrophe !!!!

Alors comment analyser les critiques du SGEN CFDT qui dénonce les positions de la FSU dans l’accompagnement et la mise en place de cette mastérisation alors qu’il est lui même signataire de cette réforme ?
Reconnait-il qu’il s’est trompé ?

Non, il essaie de nous faire croire qu’il a été trompé par les « autres » alors qu’ils n’ont pas cessé de revendiquer en commun depuis les décrets Darcos.

Le SNUDI FO a, dès le début, combattu le projet de mastérisation en expliquant tout ce qui se passe aujourd’hui. Nous ne souhaitons pas proposer telle ou telle aménagement qui ne changerait rien au problème. Notre seule revendication est :

Abrogation de de la Masterisation