Et les réformes Darcos ?

A-t-on besoin d’un énième sondage ou enquête pour connaître le sentiment de nos collègues sur les réformes Darcos ?

Il y a peu de temps nous avons fait parvenir dans les écoles les résultats du référendum initié par les enseignants de Monflanquin. Les résultats étaient sans appel avec un rejet massif de l’aide personnalisée.

Tous les collègues que nous rencontrons et que nous appelons sont fatigués, désabusés par ce qu’ils vivent au quotidien dans leur école et dans leur classe.

Nous avions annoncé toutes ces difficultés dès le mois d’octobre 2007 et nous nous étions prononcés contre les réformes Darcos. Celles-ci sont passées avec le soutien de certains syndicats. Depuis nous nous sommes clairement prononcés pour l’abrogation des ces réformes. Nous n’avons malheureusement pas réussi a obtenir l’unité syndicale autour de cette revendication malgré un mouvement fort dès le 20 novembre 2008 qui rejetait massivement ces décrets.

Qu’avons nous perdu grâce à cette réforme ?

– 2 heures d’enseignement pour tous les élèves (nous ne connaissons pas un seul collègue que ne court pas après le programme)
– la disparition des RASED impliquant la prise en charge exclusive des enfants en grandes difficultés dans nos classes
– une absence de communication dans les écoles à cause de la mise en place des heures d’aide personnalisée
– notre liberté de nous rendre aux heures d’information syndicale sur son temps de travail pourtant prévues dans la loi
– notre droit à faire une grève efficace avec l’instauration du service minimum

Qu’avons-nous gagné ?

RIEN ! Et certainement pas une revalorisation salariale… La masterisation… ?

Il faut bien admettre que 5 années d’études sont un minimum pour appliquer ces réformes…

Nous continuons à penser que la politique gouvernementale est en train de détruire l’École Publique Républicaine et que, si nous laissons faire le but sera atteint très rapidement.

Les fermetures des écoles d’Agen ne sont- elles pas une mise en place déguisée des EPEP ?

L’expérimentation annoncée des jardins d’éveil pour la rentrée 2009 n’est-elle pas la fin des écoles maternelles ?

Que dire des fermetures de postes ? Des nouvelles modalités du mouvement ? De nos conditions de travail ? Des enfants en détresse dans nos classes ? De notre statut ? De celui des AVS et EVS ?

Le SNUDI FO est un syndicat qui prend ses responsabilités et qui revendique l’abrogation des décrets Darcos. Il est jamais trop tard pour bien faire.

Rejoignez-nous dans ce combat car l’avenir de notre école est entre vos mains.

Adhérez au SNUDI FO.

Les évaluations CM2

L’an dernier, dans le cadre de sa contre-réforme de l’enseignement primaire, le ministre avait annoncé parmi ses propositions issues du «  protocole de discussion  », signé par le SE, le SNUipp et le SGEN, la création de «  deux évaluations nationales témoins au CE1 et au CM2  ».

Ces 3 syndicats, dans le Lot et Garonne, se sont réunis pour définir une position commune contre ces évaluation. Le SNUDI FO n’a même pas été contacté.

Pourquoi ?

? Parce que le SNUDI FO porte des revendications différentes ?

NON. Nous partageons pour l’essentiel les mêmes analyses sur ces évaluations et leurs conséquences…

? Parce que cela pose le problème du retrait des décrets Darcos ?

OUI. Ces évaluations étaient inscrites dans le protocole de discussion signé par ces syndicats. Tous les décrets que les collègues rejettent sont issus de ce protocole et les enseignants attendent de leurs syndicats qu’ils exigent le retrait des décrets.

Les collègues ne sont pas dupes de la discrimination « unitaire » contre le SNUDI FO : à trop jouer avec le feu on finit par se brûler !

Ces nouvelles évaluations se dérouleraient pour les élèves de CM2, du 19 au 23 janvier, avec l’annonce d’une prime de 400 euros pour les enseignants concernés.

Annoncées par voie de presse , elles « permettront  » selon le ministre «  une évaluation régulière des acquis et du niveau des élèves  », dans le cadre de l’application des nouveaux programmes.

Le SNUDI FO 47 dénonce la mise en place de ces évaluations organisées dès le début du mois de janvier alors que les items proposés portent sur la totalité du programme de CM 2.

. Quelle pertinence peuvent avoir de telles évaluations ?

. Quelle appréciation des résultats des élèves peut-on tirer d’évaluations organisées alors qu’une grande partie du programme n’aura pas été traitée ?

Le nombre important de coups de téléphone que nous avons reçus à la section démontent l’inquiétude légitime des collègues et les interrogations de ces derniers quant à l’interprétation de résultats faussés…

Le SNUDI FO 47 vous propose quelques éléments de réponse :

Peut-on boycotter ces évaluations ? Ces évaluations ont un cadre réglementaire. Elles sont notamment un élément important du livret scolaire (voir la circulaire 2008-155 du 24 novembre 2008 – BO n° 45 du 27 novembre 2008 – prise en application du code de l’Education). Si un enseignant décide de ne pas faire passer ces évaluations, il s’expose à des sanctions, à l’instar de l’enquête 19 pour les DE ou de l’aide personnalisée.
Peut-on n’en faire passer qu’une partie, car certaines parties du programme n’auront pas encore été étudiées ? Le SN écrit au ministre Darcos pour lui signifier l’absurdité de telles évaluations et lui demander leur annulation. Réglementairement on n’encoure aucune sanction si on ne fait pas passer toutes les épreuves aux élèves.
Les directeurs sont-ils responsables de ces évaluations ? L’orientation du MEN de ces dernières années est de rendre systématiquement les directeurs responsables de tout (EPEP oblige). Pédagogiquement, le directeur ne peut être tenu responsable de ses collègues. Il ne peut donc en aucun cas être responsable des évaluations sur son école, et encore moins de la saisie (sauf bien évidemment, s’il est concerné en tant qu’adjoint par ses évaluations).
Qu’en est-il de la prime de 400 € ? Le SNUDI FO a interrogé le MEN pour savoir si un texte était en préparation. Il s’avère que pour le moment aucun texte n’existe. Il est seulement en état de gestation. Le service du MEN qui s’en occupe a interrogé le cabinet du MEN sur les grandes lignes directrices du texte. A ce jour, sans aucune réponse, elle prévoit donc, sans accélération prochaine, une sortie dans 3 ou 4 mois. Cette prime ressemble donc fort à un effet d’annonce de Darcos sans traduction concrète.
Saisie des résultats : Il est toujours difficile de déterminer si cela fait partie de nos obligations de service. Ce qui est certain, c’est que cela ne doit pas entraîner du travail supplémentaire. Le SNUDI FO interviendra auprès des IEN pour que ces derniers trouvent des solutions pour que la saisie n’entraîne aucune augmentation du temps de travail (récupération sur les 108 heures, EVS, AVS, etc…).
Communication des résultats : Les résultats des évaluations même sous la forme de statistiques sont des informations internes à l’Education Nationale.Le syndicat donne comme consigne aux collègues de ne pas communiquer les résultats des évaluations, sauf, bien évidemment, aux parents pour ceux de leur propre enfant. Aucun résultat de classe et/ou d’école ne doit être transmis aux parents ou à leurs représentants fusse dans le cadre du conseil d’école.

Accompagnement Éducatif en ZEP

La circulaire n° 2008-081 du 5 juin 2008 prévoit la mise en place de l’accompagnement éducatif dans les écoles élémentaires de l’éducation prioritaire.

Sans discuter de l’intérêt pour les enfants de ces zones d’éducation prioritaire de bénéficier gratuitement d’activités culturelles, artistiques ou sportives, la responsabilité donnée aux écoles d’organiser cet accompagnement institutionnalise davantage encore la confusion entre temps scolaire et péri scolaire.

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Organisation de la Semaine Scolaire avec les 108 heures

Organisation de la semaine scolaire

Malgré nos efforts pour dénoncer le relevé de conclusion, le Décret est tout de même passé le 15 mai 2008, le jour de notre manifestation ! Nous n’étions pas surpris de la position du SE UNSA qui avait annoncé 1 semaine auparavant que le Décret était déjà signé, mais nous nous interrogeons sur le mutisme de nos camarades du SNUIPP qui ont refusé un appel commun avec notre organisation contre ce Décret…

Pour le SNUDI FO ce décret est une remise en cause de notre statut et plus généralement le préalable au démantèlement de l’école publique républicaine.

Le SNUDI FO continuera à défendre les revendications de l’immense majorité des collègues et appelle toute la profession le rejoindre pour exiger l’abrogation de ce Décret.

Aujourd’hui, bien que le Décret soit paru, il n’existe aucun Arrêté, ni aucune Circulaire, susceptible d’encadrer la mise en place de cette nouvelle organisation de la semaine scolaire.

Le flou le plus total règne autour de ce texte quant à son application…

Décret : art 10

« La durée de la semaine scolaire est fixée à vingt-quatre heures d’enseignement scolaire pour tous les élèves.

Sauf décision contraire prise dans les conditions prévues à l’article 10-1 du présent décret, les vingt-quatre heures d’enseignement sont organisées à raison de six heures par jour les lundi, mardi, jeudi et vendredi.

Les élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage peuvent bénéficier en outre de deux heures d’aide personnalisée dans les conditions fixées par l’article 10-3 du présent décret. »

Il est important de bien faire la différence entre les heures d’enseignement (24 heures) et les heures dégagées pour les élèves en difficultés (2 heures). La répartition des premières est réglementée (définition hebdomadaire) mais ce n’est pas le cas pour les heures de soutien (définition globale annualisée).

Qui décide de la nouvelle organisation de la semaine scolaire ?

1 – les heures d’enseignement (24 heures)

Il est possible de faire une demande de calendrier dérogatoire…

Décret : art 10-1

Il est possible d’aménager la semaine scolaire mais cela ne peut avoir pour effet :
de modifier le calendrier scolaire
d’organiser des journées scolaires dont les horaires d’enseignement dépassent six heures
de porter la semaine scolaire à plus de 9 demi-journées
d’organiser des heures d’enseignement le samedi

Le conseil des maîtres peut faire une proposition au conseil d’école sur une autre organisation de la semaine scolaire si les critères de l’art 10-1 sont respectés.

Le conseil d’école peut voter pour ou contre cette nouvelle organisation.

La proposition est ensuite transmise à l’Inspecteur d’Académie qui prendra une décision.

La nouveauté dans le décret est que l’IA peut motiver son refus après avoir consulté l’IEN de la circonscription et la mairie concernée. En clair, si l’un ou l’autre affiche un refus malgré un vote positif en conseil d’école il y a 99 % de chances pour que la décision finale soit négative.

2- Les heures de soutien (2 heures)

Le conseil des maîtres propose une organisation quant à la mise en place de ces heures à l’IEN qui accepte ou refuse la proposition. En tout état de cause rien ne lui interdit d’imposer sa propre organisation.

Concrètement, à quoi peut ressembler un emploi du temps l’année prochaine ?

Pour comparer ce qui est comparable, il faut garder comme repère l’organisation actuelle des 36 heures :
– 12 heures pour les animations pédagogiques (souvent le mercredi matin)
– 24 heures pour les Conseils de Maîtres, de Cycles, d’École (souvent le soir ou le midi)

1 – On reste sur un calendrier national.

La semaine est fixée à 6 heures d’enseignement par jour (lundi, mardi, jeudi, vendredi).

A – Soit on choisit de garder la coupure du mercredi.

Dans ce cas il faut placer les heures (soutien et réunions) le matin, le soir ou le midi : 96 heures, soit 4 fois plus que ce que nous faisons jusqu’à présent ! Les collègues vont avoir de sérieuses difficultés à se mettre d’accord en fonction des obligations des uns et des autres…
– 30 minutes par jour : le matin, le midi ou le soir (l’horaire reste à définir mais tout est envisageable, même 20 heures)
– 2 fois 1 heure sur deux jours : quels jours, le matin, le midi, le soir…

Les animations resteraient le mercredi matin… sauf si d’autres écoles de la commune, de la circonscription ont placé des heures de soutien le mercredi matin : dans ce cas les animations auront très certainement lieu le mercredi après-midi ou le samedi matin !

B – Soit on organise le soutien scolaire le mercredi matin.
– 2 heures de soutien pendant 30 semaines le mercredi matin (c’est le fonctionnement le plus probable, mais rien n’empêche de les organiser le mercredi après-midi, le samedi matin, le samedi après midi… puisque ces jours car ce ne sont pas des heures d’enseignement).

Dans ce cas les animations auront lieu le mercredi après-midi (minimum : 4), les réunions pour les différents conseils peuvent se tenir comme d’habitude, mais il y en a 26, soit 1,5 fois plus !
– Un regroupement d’heures est envisageable dans le cadre de stages pendant les vacances (il n’y a pas de contradiction avec le décret et l’alternance école / vacances car là encore ce ne sont pas des heures d’enseignement). Un tel fonctionnement peut être imposé par l’IEN et se substituer avantageusement aux fameux stages de remise à niveau puisqu’il ne sera pas nécessaire de trouver des enseignants volontaires ni de dégager des heures supplémentaires…

2- Un calendrier scolaire avec une demande de dérogation

La semaine scolaire ne peut pas dépasser 9 demi-journées en heures d’enseignement.

On peut faire le choix pour ne pas pénaliser les enseignants et les enfants, de ne pas allonger la journée en ne dépassant pas les 6 heures (6 heures d’enseignement + ½ ou 1 heure de soutien).

Il est alors possible de faire basculer sur le mercredi matin des heures d’enseignements qui seront dégagées pour les heures de soutien, lesquelles seront organisées comme indiqué dans le paragraphe 1-A.

La Mairie d’Agen consulte déjà les parents pour leur demander de choisir entre l’organisation nationale (24h : 4 fois 6h) ou dérogatoire (27h : cours le mercredi matin et jusqu’à 16h15 en semaine). De plus le courrier précise : «la municipalité d’Agen propose 2 options ». Ce sont donc les mairies qui décident l’organisation des écoles et les horaires des enseignants en France maintenant ? Le Snudi Fo écrit au maire d’Agen et à l’Inspecteur d’Académie pour dénoncer cette interprétation abusive du Décret et les pressions exercées sur les collègues par le biais des consultations adressées aux parents.

On s’aperçoit que les solutions ne manquent pas, que la porte est ouverte à tous les abus et remet en cause l’école publique, notre statut et nos obligations de services.

A la lecture de ce décret chacun peut se faire une idées précise et imaginer un emploi du qui risque de répondre à ses besoins. Sera-t-il le même que les autres collègues de l’école ? Les écoles d’une même commune, d’une même circonscription, auront-elles les mêmes propositions ?

Qui décidera à la fin : l’IA, après avis des IEN et des mairies… Selon quels critères ?

Qui peut croire un instant que ce Décret a comme objectif l’aide aux enfants en difficulté ?

Comment appliquer les nouveaux programmes avec moins d’heures d’enseignement et plus d’EPS ? Les RASED ne vont-ils pas se diluer dans le soutien scolaire ? Les enfants handicapés, les enfants en difficulté lourde vont-ils être intégrés d’office dans les classes sous prétexte que l’on peut s’occuper d’eux pendant les 60 heures ?

Qui peut croire que ce Décret ne remet pas en cause notre statut et nos conditions de travail ?

Le choix des horaires et des jours travaillés sera une source de conflits. Comment va-t-on intégrer nos collègues de maternelle ? Comment choisira-t-on les enfants et sur quels critères ? Comment se répartissent les heures de soutien pour les personnes à 80 %,50 % ? Que deviennent les études et quand se feront-elles ? Comment concilier sa vie de famille, sa vie personnelle, avec des horaires variables ?

Pour le Snudi Fo,

Denis Détienne, Christophe Attias

Tous les fonds publics pour l’École publique !

Monsieur Darcos a répondu dans les media, aux revendications des personnels et des lycéens : « l’État n’a plus les moyens . » ( « 20 minutes » du 1er avril 2008 )

Or, il a décidé de contribuer au « plan banlieues » élaboré par la secrétaire d’État de Mme Boutin, et présenté en février par le Président de la République, en créant 50 classes supplémentaires en faveur de l’enseignement privé, en même temps qu’il annonçait la suppression de 200 collèges publics.

Voilà qui manifestement n’a pas rassuré les centaines de milliers de familles et de personnels touchés par les 11 000 suppressions d’emplois, et les dizaines de milliers de fermetures prévues pour la « carte scolaire » qui les amènent aujourd’hui à manifester et à décider la grève en assemblée générale.

Des ouvertures dans le privé, et des collèges publics fermés ! Le respect intégral de la loi de 1905, rappelé par la Confédération FO lors de son dernier Comité confédéral national, et la mobilisation pour le respect de cette loi ne peut se faire sans exiger : « Fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privée ».

La République ne peut pas ne pas avoir les moyens de développer son École sans laquelle elle ne serait plus la République.

Échec pour les contre-réformes ministérielles

Le CSE a d’abord été placé sous le signe de la réaffirmation des revendications face au Ministère de l’Education nationale. L’intersyndicale nationale 2nd degré (FO, SNES, SNUEP, SNEP, CGT, SUD) a rappelé qu’elle revendique l’annulation des suppressions de poste et la défense du statut et qu’elle refuse que le rapport POCHARD serve de base de discussion.

Ensuite, ce sont les organisations syndicales des lycées professionnels (FO, CGT, SNEP, SNUEP, SUD) qui ont tenu à souligner qu’elles dénonçaient le coup de force ministériel contre les BEP par le biais de la généralisation du bac pro 3 ans.

Un vœu a été adopté par 49 voix pour et seulement 5 contre, 5 abstentions et 5 refus de vote exigeant que soit revu le calendrier ministériel des épreuves du baccalauréat établi sur la base d’une prétendue « reconquête du mois de juin » aboutissant en réalité à dégrader considérablement les conditions de travail des candidats et des correcteurs.

Le CSE a également émis, par 50 voix contre 4 et 10 abstentions, le vœu que le ministre renonce à imposer la validation du niveau A2 du « Cadre européen commun de référence pour les langues » (CECRL) pour l’obtention du diplôme national du Brevet à la session 2008.

Enfin, le ministre a été désavoué, malgré le relevé de conclusions signé avec l’UNSA et le SGEN-CFDT, sur ses projets de supprimer deux heures de classe pour les élèves de l’école élémentaire et imposer, en application des rapports Pochard et Attali, une annualisation des obligations de service des enseignants du 1er degré et la disparition des réseaux d’aide aux élèves en difficulté et de leurs enseignants spécialisés.

Le représentant des maires de France a interrogé le ministère sur l’impossibilité pour les collectivités territoriales d’organiser le ramassage scolaire dès lors que la sortie des enfants de l’école varierait selon que les enfants devraient ou non rester pour du soutien scolaire et s’est inquiété de l’aggravation de la discrimination sociale qui pourrait en découler.

Un médecin chronobiologiste a fait état des conséquences scientifiquement prévisibles pour l’équilibre et la santé des élèves.

Ni l’un ni l’autre n’ont obtenu de véritables réponses. Le projet de décret a été battu par 31 contre et 19 voix pour (dont la CFDT et le MEDEF), 14 membres du CSE s’abstenant.

Au moment où les enseignants et les parents du 1er degré, découvrant enfin, après les élections municipales, les données de la carte scolaire, commencent à rejoindre leurs collègues des lycées et collèges pour refuser les suppressions de postes et leurs conséquences sur les conditions de travail, les affectations et les garanties statutaires, le ministre serait bien inspiré de prendre toute la mesure de ces avis du CSE, annuler les 11 200 suppressions d’emplois prévues, annoncer qu’il abandonne les rapports POCHARD et ATTALI et ouvre des négociations sur la base des revendications des personnels et de leurs organisations.