L’Union Départementale Force Ouvrière de Lot et Garonne soutient l’appel à la grève des enseignants le 15 décembre pour le retrait du projet de décret sur l’évaluation des enseignants !

Dans tous les secteurs professionnels, les salariés du privé comme du public subissent déjà les conséquences de la crise dont ils sont les victimes au nom d’une « dette » qui n’est pas la leur.

L’UDFO47 affirme fermement son refus de s’engager dans toute voie qui aurait pour objectif d’accompagner la « réduction de la dette » et d’impliquer les salariés dans la recherche de « solutions » pour en payer les intérêts.

NON à la dictature de la réduction de la dette !

NON à l’austérité « de droite, de gauche, ou syndicale » !

C’est pourquoi l’UDFO47 refuse de participer au mouvement anesthésiant du 13 décembre dont l’objectif affirmé et revendiqué est de « réduire la dette » .

En revanche, l’UDFO47 considère comme positif le cadre unitaire et revendicatif de l’appel à la grève du 15 décembre exigeant le retrait du projet de décret sur l’évaluation des enseignants qui porterait un coup considérable à leurs statuts nationaux de corps (pendant des conventions collectives nationales dans le privé), leurs salaires et leurs pensions. Cet appel est clairement une rupture avec les journées d’action sans revendication et sans objectif. Considérant que la réussite de cette grève peut constituer un point d’appui important pour tous les salariés, l’UDFO47 appelle tous ses adhérents à soutenir ce mouvement, en diffusant par exemple la « lettre aux parents » (en pièce jointe).

Avec ce projet de décret, c’est l’école républicaine facteur d’égalité qui est une nouvelle fois attaquée !

Pour les adhérents disponibles qui souhaitent participer à la manifestation :

Rassemblement à Agen, en face du Lycée de Baudre, le jeudi 15 décembre à 10h, départ à 10h30.

Pourquoi la grève du 15 décembre des enseignants n’est pas une énième journée d’action sans lendemain ?

FO a encore eu l’occasion, récemment, de manifester son refus des “journées d’action” inefficaces car sans revendications, sans appel à la grève.
Pour la première fois, depuis longtemps, une large unité d’action se réalise à travers un appel à la grève sur un objectif précis (pas noyé dans un appel fourre-tout qui cache la revendication principale) et sur une exigence claire : le retrait des projets de décret et d’arrêté.

Cette revendication et cette exigence claires permettront le lendemain de la grève de dire clairement si les enseignants ont gagné… ou non.

Dans le second cas, les enseignants unis sur leur exigence commune sauront, en se réunissant partout dans les établissements, les écoles, décider de la suite à donner dès la rentrée. C’est d’ailleurs cette perspective qui pourrait et devrait inciter le ministre à retirer sagement son plan dès maintenant !

Trou de la Sécu : qui sont les vrais fraudeurs ?

Ce graphique est issue du bulletin de l’ACOSS-URSSAF de novembre 2011 disponible sur son site ici : Page du site de l’ACOSS

Selon ce bulletin (Acoss Stat N°138) nous avons déjà payé 90% de ces `éxonérations de part patronale compensées par l’état`, donc avec les impôts ou taxes diverses et les emprunts de l’état auprès de banquiers.

Depuis, nous payons donc en plus les intérêts de ces emprunts… qu’ils appellent notre `dette publique` !

Le total de ces `mesures compensées par l’état` atteint la modique somme de 275 milliards d’euros… sans compter les milliards d’intérêts versés chaque année dans le budget de l’état aux banquiers prêteurs ! ( nb : le paiement des intérêts de la Dette est devenu le premier poste du budget de l’état, devant l’Éducation Nationale et la Défense !)

` L’audit de la Dette ` est déjà fait : il suffit de lire les comptes de la Sécurité Sociale pour constater qu’il n’y a pas de `dette publique`… mais une dette privée.

– Les salariés devraient-ils vraiment payer trois fois la dette de leurs patrons `exonérés` ?
– Devraient-ils la payer avec leurs impôts ?
– Devraient-ils la payer aux banquiers avec les intérêts des emprunts d’état ?
– Devraient-ils la payer avec le déremboursement de leurs médicaments ou avec un ou quatre jours de carence en cas de congé-maladie ?

FO a raison de déclarer que cette `Dette` n’a rien de `publique` : elle n’est ni celle des salariés, ni celle des fonctionnaires et encore moins celle des retraités !

FO a donc raison d’exiger le retrait des mesures imposées dans les plans d’austérité… toujours au nom d’une `dette publique` totalement fabriquée !

Les `fraudeurs` ne sont pas toujours là où on le prétend.

Retraites : déclaration de la Commission Exécutive Confédérale

Face à un projet de loi socialement injuste et économiquement inefficace, dicté par les attentes des marchés financiers et par des engagements européens restrictifs, Force Ouvrière a, dès le 15 juin 2010, engagé le combat pour revendiquer son retrait.

Depuis cette date, à 7 reprises, dans l’unité d’action et non dans l’unicité, FO a réaffirmé ses positions et ses propositions pour garantir le système par répartition en dégageant les moyens de financement nécessaires.

A 7 reprises, plusieurs millions de salariés sont descendus dans la rue. Dans de nombreux secteurs, entreprises et administrations, des travailleurs ont fait grève, y compris de manière reconductible, et organisé des actions. A plusieurs reprises, pour unifier et coordonner le mouvement, FO a proposé un appel national commun des confédérations syndicales à 24h de grève interprofessionnelle (public/privé), initiative de nature à renforcer le mouvement pour obtenir l’abandon du texte gouvernemental, ce qui a été refusé par d’autres organisations syndicales.

C’est ce que Force Ouvrière réaffirmera le 6 novembre prochain tout en affirmant que des manifestations à répétition sans grève ne peuvent pas être efficaces.

Pour la Commission exécutive de FO, le dossier des retraites n’est pas clos. FO entend saisir toutes les occasions pour rappeler ses positions, exiger l’abrogation de la loi, garantir le système de retraite par répartition et le code des pensions civiles et militaires. Ceci impose de combattre toute velléité de régime unique par points ou par comptes notionnels, source d’individualisme et de développement de la capitalisation

Ce qui est fondamentalement en cause avec et au travers du dossier retraite, ce sont la nature de la politique économique menée, l’explosion des inégalités sociales, la nécessité d’une autre répartition des richesses avec notamment une augmentation des salaires et une grande réforme fiscale.

Un esprit de résistance et de combat s’est installé. FO s’en félicite et entend continuer à tout faire, en tant que syndicat libre et indépendant pour le préserver.

(Adoptée à l’unanimité)

Paris, le 3 novembre 2010.

Supprimer quelques niches pour ne pas réformer globalement le chenil fiscal

A quelques jours de la présentation du budget 2011, le Premier ministre et son gouvernement continuent d’annoncer au compte-gouttes, chaque jour, sans aucune cohérence et parfois de façon contradictoire, des mesures de suppressions ou de réductions de niches fiscales et sociales.

Force Ouvrière constate que les dépenses fiscales visées concernent essentiellement les salariés et les ménages (classes moyennes et précaires). Les entreprises et les plus aisés restent protégés et certaines niches les concernant ne sont même plus comptabilisées en tant que telles. Ainsi, l’exonération d’impôt sur les plus-values réalisées lors de la vente d’une filiale par une entreprise (dite « niche Copé »), n’est pas comptabilisées alors qu’elle a privé le budget de l’Etat de près de 26 milliards d’euros depuis sa création en 2007 !

Pour Force Ouvrière, les niches fiscales remettent en cause le principe républicain d’égalité devant l’impôt posé par l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 qui veut que la « contribution commune » soit « également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ». A fortiori lorsqu’elles existent sans autre justification que de favoriser les plus riches et les lobbies du capital.

La multiplication de telles mesures dérogatoires, favorisant les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général a trop souvent tenu lieu de politique depuis plusieurs années, et de façon accélérée depuis 2007. Par exemple, le crédit impôt recherche (6 Mds € en 2010) se substitue à une véritable politique publique en faveur de l’industrie et de la recherche.

Les 468 niches participent au mitage de l’impôt sur le revenu, attaqué de toutes parts : réduction des taux d’imposition, réduction du nombre de tranches, bouclier fiscal, exonérations multiples et variées. Le montant des niches (140 Mds € par an selon la cours des comptes) dépasse le rendement net de cet impôt qui couvre à peine les intérêts de la dette, versée par l’Etat aux marchés financiers. En réduisant ainsi l’impôt des plus riches, le gouvernement permet aux plus favorisées d’acheter des titres de la dette publique, porteurs d’intérêts avec les sommes ainsi économisées.

L’impôt sur le revenu progressif est le plus juste et le plus redistributif des outils fiscaux, c’est la raison pour laquelle il doit être réhabilité et remis au centre de la fiscalité dans le cadre d’une grande réforme fiscale, que Force Ouvrière revendique avec détermination

Retraites : 40 ans c’est déjà trop ! FO décide la grève interprofessionnelle et la manifestation à Paris

40 ans c’est déjà trop !

Appel à une journée de grève interprofessionnelle et à une manifestation le 15 juin 2010

Mandatée à l’unanimité par le Comité Confédéral National de FORCE OUVRIÈRE, la Commission Exécutive s’est réunie de manière exceptionnelle le 4 mai 2010.

Elle constate que :

Le gouvernement fait de la question des retraites le dossier prioritaire. La motivation essentielle est de montrer aux institutions financières et à leurs auxiliaires, les agences de notation, que le gouvernement va réduire les dépenses sociales, de la même manière qu’avec la RGPP il réduit les dépenses publiques.

Ce que confirmera la prochaine conférence sur les déficits publics et sociaux.
Parmi les menaces qui pèsent et qui seront confirmées dans les semaines à venir figurent l’allongement de la durée du travail (par report du droit à la retraite à 60 ans et/ou allongement de la durée de cotisation) et la remise en cause du code des pensions pour les fonctionnaires.

Pour FORCE OUVRIERE, il n’est pas question que les travailleurs fassent les frais, à travers leurs droits sociaux, de la crise provoquée par les intervenants sur les marchés financiers, intervenants qui dictent encore aujourd’hui le comportement des gouvernements dont le gouvernement français.

L’action commune, nécessaire, suppose un accord sur les revendications et les modalités d’action. Chaque organisation est bien entendu libre de ses positions et il appartient aux travailleurs de se forger leurs convictions.

FORCE OUVRIÈRE a proposé aux autres organisations un appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle franche, public et privé.

Assumant ses prises de position et soulignant que l’avant projet de loi devrait être connu vers la mi-juin, la CE de FORCE OUVRIÈRE décide d’appeler le 15 juin à une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation à PARIS.
Elle demande à toutes ses structures de tout mettre en œuvre pour la réussite de cette initiative et lance un appel en ce sens à l’ensemble des salariés et à leurs organisations.

Pour FORCE OUVRIÈRE, il s’agit par un renforcement de la mobilisation, de montrer la détermination des salariés.

Retraites : les propositions du COR pour 2050 sont là pour « faire peur » (FO)

PARIS, 14 avril 2010 (AFP)« Faire des propositions pour 2050, ce n’est pas sérieux, c’est Nostradamus », a estimé mercredi Jean-Claude Mailly pour qui les prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR) sont destinées à « faire peur aux gens et vont servir à la propagande gouvernementale ».

En estimant le besoin de financement annuel du système de retraite à l’horizon 2050 dans une fourchette de 72 à 115 milliards, le COR « fait comme si on ne va rien changer dans la répartition des richesses et de la fiscalité », a expliqué le secrétaire général de FO sur Radio Classique.

Ces chiffres ont été rendus publics mardi, au lendemain du lancement de la concertation sur les retraites entre partenaires sociaux et gouvernement.

À partir de ces prévisions qui « se situent dans la logique de réduction des déficits du gouvernement, vous arrivez à des solutions dégradées, et sans parler de 2050, vous faites peur aux gens », a ajouté M. Mailly, qui ne se sent « pas du tout engagé » par ces projections.

« Personne n’est capable de faire des prévisions à 50 ans. Deux ans avant la crise on ne savait pas qu’il allait y avoir la crise, il va y avoir huit présidentielles d’ici là, on se calme, on peut régler le problème », a ajouté M. Mailly.

Pour arriver à ces chiffres « le COR est obligé de prendre quelques critères sur l’emploi, la croissance les gains de productivité, mais en gardant la même répartition des richesses », a-t-il dénoncé.

« Depuis des années on nous dit toujours les mêmes choses : baisser les pensions, augmenter les cotisations ce n’est pas possible, il ne reste que le critère de l’âge », a-t-il regretté.

« Je ne vois pas au nom de quoi, parce que l’espérance de vie augmente, on devrait obligatoirement travailler davantage », a estimé le leader de FO qui rappelle que « l’espérance de vie en bonne santé est estimée à 63 ans ».

Les « feux verts » de la RGPP : « livre noir » pour les usagers

Le gouvernement a présenté son troisième rapport d’étape de la révision générale des politiques publiques (RGPP) en conseil des ministres du 16 février.

Selon lui, l’essentiel des 374 premières décisions (décembre 2007 à juin 2008) est en cours de mise en œuvre. Le gouvernement leur décerne un « feu vert » signal d’une progression conforme à son calendrier.

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Risques bancaires : comme avant, mais en pire !

Le 11 janvier, l’avertissement des banquiers centraux aux banques commerciales qui continuent leurs placements à risque revient à un nouvel aveu d’impuissance : le système reste en crise car le système est en cause !

Pour la cgt-Force Ouvrière, le sauvetage public des banques doit s’accompagner des réglementations, des régulations et des contrôles nécessaires ainsi que de conditions strictes en faveur de l’emploi et des salaires.

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