Le Conseil Syndical du SNUDI FO 47, réuni ce mercredi 31 mars, a décidé d’appeler à la grève et au rassemblement devant la Préfecture le mardi 6 avril à 14 heures, pendant la tenue du CDEN relatif à la carte scolaire.
Auteur : admin47
Supprimer les allocations familiales, un « remède » pire que le mal
La Confédération Force Ouvrière s’inquiète des projets du ministre de l’Éducation nationale sur la suppression des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire.
Attestation de Compétences pour les EVS : les directeurs ne sont pas des DRH ! Ne la remplissez pas !
Les directeurs d’école ont reçu de leur IEN une attestation de compétence à remplir pour l’EVS de leur école, soit-disant pour valider des acquis…
? Les directeurs ne sont pas les employeurs des EVS, ils travaillent avec eux, ils n’ont pas à les « évaluer »
? Ces attestations sont utilisées par l’employeur pour le réemploi des EVS, transformant ainsi le directeur en « licencieur »
? Les missions des EVS sont définies dans leur contrat : elles relèvent de la seule responsabilité de l’employeur. Les questions sur les « objectifs » et les « résultats » transforment le directeur en DRH
? La formation des EVS relève de la seule responsabilité de l’employeur et de l’organisme de formation (la plupart du temps une pseudo-formation au rabais organisée par l’IA) : ce ne sont pas aux directeurs de valider ces « compétences »
? Les directeurs, déjà surchargés, n’ont pas à perdre plusieurs heures pour remplir cette attestation
Ne soyez pas la caution du plan de licenciement des EVS :
ne remplissez pas cette attestation de compétences !
Pour la titularisation des EVS AVS,
pour une véritable formation initiale et continue des EVS !
Le Snudi Fo 47 vous propose de répondre à l’IEN par une motion du Conseil des Maîtres qui pourrait prendre la forme suivante :
Le Conseil des Maîtres de l’école …. est pleinement satisfait du travail réalisé par Melle Mme M. …, embauché(e) comme EVS dans notre école et qui correspond à un véritable besoin.
Le directeur (la directrice), comme les enseignants, n’est pas habilité(e) à évaluer les compétences de ces personnels. Encore moins à définir son travail en termes d’objectifs et de résultats.
Le Conseil des Maîtres demande de valider ses compétences en renouvelant son contrat en le requalifiant en Contrat à Durée Indéterminée.
C’est la seule solution qui permet à la fois de répondre aux besoins constatés dans l’école, à la continuité du travail réalisé et au respect du droit de Melle Mme M. … de pouvoir définir des projets personnels à long terme.
À …, le ../../2010
Le 23 mars : le début de l’action pour défendre nos retraites
Le SNUDI FO participe à la distribution de tracts organisée par l’Union Départementale Force Ouvrière.
Ces distributions ont lieu le 23 mars à Agen, de 7h30 à 10h :
– au pont de pierre (feux côté Passage)
– place du Pin
Cahier des charges de la masterisation : un nouveau coup dramatique contre l’école publique et ses personnels
La mastérisation doit être abandonnée !
Mardi 16 mars 2010, le ministre a présenté le projet le cahier des charges de la « formation mastérisée » qu’il veut mettre en place à la rentrée 2010, lors d’une table ronde en présence de toutes les organisations syndicales.
Ce cahier des charges de la formation des reçus aux concours 2010 mastérisés supprime toute référence aux IUFM et à l’année de formation comme fonctionnaire stagiaire. Il transfère la responsabilité de l’Etat en matière de formation sur les établissements et les enseignants eux mêmes.
Les nouveaux recrutés devront assurer leur formation hors temps de service sous la forme d’actions individualisées et de modules de formation à distance.
Des rencontres régulières avec leur tuteur devront également avoir lieu en dehors du temps de service, alourdissant considérablement leur charge de travail de la première année.
Les écoles, collèges et lycées deviendraient des antennes du système de formation sans formateur dans lesquels chaque stagiaire recevra des actions de formation en fonction des possibilités de l’établissement dans lequel il aura été affecté.
C’est la fin de l’égalité des droits inscrite dans le statut de la Fonction publique. Dans les écoles les directeurs, déjà écrasés de travail, seront inévitablement mis à contribution.
En ne fixant aucune durée de formation, aucune obligation réglementaire réelle, le projet d‘arrêté renvoie à chaque recteur la responsabilité de bricoler des actions de formations éparses en fonction des maigres moyens dont il dispose, et à chaque université le choix du type d’action de formation qu’elle prendra en charge ou non. Le ministère inclut même les établissements d’enseignement supérieur privés.
Il confirme que les fonctionnaires stagiaires feraient un service plein devant élèves dans le second degré conformément à la note de cadrage ministérielle du 25 février 2010 et seraient affectés dans le 1er et le 2d degré sur des postes « bloqués » pour le mouvement 2010.
Force Ouvrière a renouvelé sa demande de retour à une année de formation en IUFM et le retrait des décrets et circulaires de mise en œuvre de la mastérisation alors que le SNUipp et le SGEN-CFDT sont entrés dans une « discussion constructive » avec les représentants du ministre pour trouver des formes acceptables à cette destruction programmée du statut en amendant les arrêtés proposés.
Chaque circulaire et chaque arrêté du ministre rajoutent au désordre : la mise en œuvre de la réforme du recrutement et de la formation porte des coups dramatiques au fonctionnement de l’école publique.
A tous les niveaux les personnels enseignants dans les écoles, les lycées, les universités ont exprimé et continuent à exprimer leur rejet de cette contre réforme.
Pour la FNEC-FP-FO et ses syndicats nationaux il n’y a qu’une solution : revenir au système actuel de formation pendant un an en IUFM, l’améliorer et non le détruire. La mastérisation doit être abandonnée, il est encore temps avant que l’irréparable ne soit commis !
Il y a urgence.
Le 23 mars, nous exigeons la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés !
Le 23 mars des syndicats ont appelé à faire grève et à manifester pour dénoncer « un calendrier trop serré » en sous-entendant, avec le gouvernement, qu’une remise en cause de nos retraites est inévitable !
Pour cette « journée interprofessionnelle », pas de revendications, pas de suite à donner… La CGT et la CFDT refusent d’appeler à la grève comme l’avait proposé la Confédération Force Ouvrière.
Le 12 mars, les syndicats SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD des lycées et collèges appellent à une journée de grève nationale et de manifestations.
L’intersyndicale exige le retrait de réformes (réforme des lycées, réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, statut des EPLE), dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’école de la République.
L’intersyndicale reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.
Ce que le SNUDI FO 47 demande, c’est la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés pour obtenir satisfaction
.
C’est le cas le 12 mars. Ce n’est pas le cas le 23 mars !
En ce qui concerne le 23 mars, le SNUDI FO 47, avec son Union Départementale FO, affirme son opposition à toute réforme de la retraite : 40 ans, c’est déjà trop ! Quant au prétendus déficits, ils sont fabriqués par le gouvernement par les exonérations patronales (30 milliards en 2009), par l’augmentation du nombre de chômeurs et par le blocage des salaires depuis de nombreuses années.
Plus que jamais les revendications urgentes et vitales sont :
– Augmentation générale des salaires ;
– Arrêt des licenciements et des suppressions de postes ;
– Arrêt de la destruction des services publics ;
– Maintien du droit à retraite à 60 ans, retour aux 37,5 annuités;
– Calcul sur les 10 meilleures années pour le privé ;
– Maintien du code des pensions pour le public ;
En ce qui concerne le 12 mars, les conditions sont réunies pour généraliser cet appel au premier degré : réformes Darcos sur l’aide personnalisée, l’annualisation du temps de travail, la réforme de la masterisation, EPEP (schéma directeur des écoles à Agen)…
N’est-il pas temps d’exiger, ensemble et clairement, le retrait de ces réformes, de nous réunir en AG pour déterminer ensemble nos revendications et les moyens appropriés d’obtenir satisfaction ?
Le SNUDI FO 47 s’adresse en ce sens aux organisations syndicales du département.
Le 23 mars est encore une journée saute-mouton, sans revendications, qui n’apporte rien !
Le SNUDI FO 47 n’appelle ni à faire grève ni à manifester le 23 mars.
Nous ne faisons pas semblant, nous ne mentons pas aux salariés.
Enquête sur les conditions de travail (2ème partie)
Pourquoi une telle enquête ?
Au détour de nos tournées syndicales, il ressort un malaise lié aux conditions de travail. Si chacun sait que celles-ci se dégradent, une mesure plus précise semble judicieuse.
Si les questions suivantes concernent exclusivement l’enseignant, il nous apparaît évident que l’impact sur la vie des élèves et les conditions de travail de l’enseignant sont très étroitement liés. Un enseignant qui travaille dans de bonnes conditions crée un climat de travail agréable pour les élèves. Il sera plus à même de mener à bien sa mission d’enseignant généraliste.
Cette enquête a pour objectif d’évaluer le temps et le contenu du travail en amont et en aval de la classe.
Un collègue qui travaille dans de mauvaises conditions, c’est inacceptable !
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui croulent sous le travail : toujours plus de dossiers, toujours plus de projets, toujours plus d’élèves, toujours plus d’exigences…
Mieux cerner les difficultés, c’est mieux définir les revendications.
De plus, le SNUDI FO s’est inscrit dans une action unitaire, avec la CGT, la FSU et la CFDT pour porter et défendre les revendications des personnels à l’Inspection Académique.
Cette enquête nous permettra de donner plus de poids aux revendications que nous porterons.
Pour faciliter les réponses, cette enquête est divisée en 3 parties :
– Périodes en classe / Périodes hors classe
– Relations avec les collègues / Relations avec la hiérarchie / Direction d’école
– Conditions salariales / Vision générale du métier
Vous pouvez les remplir séparément ou globalement.
Vous pouvez l’imprimer (format PDF) et nous la renvoyer remplie à la section :
SNUDI FO 47 – 9/11 rue des frères Magen – 47000 AGEN
Vous pouvez la télécharger (format OpenOffice ou Word) et nous la renvoyer par email :
snudi47@fo-snudi.fr
Vous pouvez compter sur le SNUDI FO pour défendre vos revendications et nos conditions de travail.
Grève nationale du 12 mars dans les lycées et collèges : le ministre entendra-t-il l’avertissement ?
La FNEC FP-FO apporte tout son soutien à la grève nationale du 12 mars 2010 décidée par les organisations syndicales du second degré (SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD).
Les « feux verts » de la RGPP : « livre noir » pour les usagers
Le gouvernement a présenté son troisième rapport d’étape de la révision générale des politiques publiques (RGPP) en conseil des ministres du 16 février.
Selon lui, l’essentiel des 374 premières décisions (décembre 2007 à juin 2008) est en cours de mise en œuvre. Le gouvernement leur décerne un « feu vert » signal d’une progression conforme à son calendrier.
Une action nationale de grande ampleur, à la rentrée des congés de février ?
L’Intersyndicale réunissant les organisations suivantes :
SNCL- FAEN, SUD- EDUCATION, SNETAP-FSU, SN-FO- LC, SNEP- FSU, CGT, SNES- FSU et SNALC- CSEN,
s’est réunie ce jour 11 février 2010.