Après la grève nationale du 12 février : décret sur les rythmes scolaires et projet de loi de refondation de l’école, le ministre doit répondre !

Plus de 60% des professeurs des écoles étaient en grève hier à l’appel de leurs organisations syndicales pour exiger du ministre l’abrogation de son décret modifiant les rythmes scolaires. Ils ont répondu massivement par la grève à l’appel notamment des fédérations FNEC-FP FO, FERC CGT, SUD ÉDUCATION, FAEN.

Ce 12 février le SNUipp-FSU a aussi appelé nationalement sur ses propres positions.

À Agen, plus de 200 personnes ont manifesté à l’appel de FO, de la CGT et du SNUipp FSU pour l’abandon des projets Peillon, pour une véritable négociation prenant en compte les revendications.

Dans tous les départements la grève a été massive et d’importantes manifestations se sont déroulées, souvent sur des appels communs comme dans notre département.
Dans les départements, les pouvoirs publics ont reçu des délégations mais le ministre n’a pas reçu les fédérations, il n’a pour l’instant pas répondu à la grève massive du 12 février.

Pire encore, les manifestants parisiens ont été repoussés par les policiers, à l’approche du ministère, à grands coups de gaz lacrymogène !

Le ministre doit répondre,

il doit répondre à la grève nationale d’avertissement,

il doit retirer son décret.

Les professeurs des écoles ne veulent pas du décret sur les rythmes scolaires,

ils ne veulent pas de la double tutelle État – collectivités sur leurs missions et conditions de travail,

ils ne veulent pas du projet éducatif territorial.

Ils ne veulent pas de la territorialisation de l’école mise en œuvre par le décret et que généraliserait le projet de loi.

Le ministre doit recevoir d’urgence les organisations syndicales pour répondre à l’avertissement des personnels en grève pour le retrait de son décret.

Une grève de tous les personnels de l’Éducation Nationale

Dans la grève et dans toutes les manifestations les professeurs de collège, de lycée, de lycée professionnel se sont associés aux professeurs des écoles :
-Ils ne veulent pas de la régionalisation de la formation professionnelle,
-Ils ne veulent pas de l’abandon aux régions de l’orientation scolaire,
-Ils ne veulent pas de l’école du socle de compétences,
-Ils ne veulent pas des services partagés école-collège,
-Ils ne veulent pas des contrats d’objectifs tripartites État-collectivités-établissement
-Ils veulent rester fonctionnaires d’État.

Le ministre annonce la discussion de son projet de loi au Parlement au printemps et le vote au début de l’été. Après la grève nationale d’avertissement du 12 février, la voie de la sagesse c’est l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et la remise à plat de tout le projet de loi. Le décret, c’est le début de la mise en œuvre du projet de loi.

Le ministre ne peut pas rester sourd aux revendications !
-Il doit recevoir les fédérations syndicales !
-Les personnels veulent une réponse.
-Ils demandent l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
-Ils veulent la remise à plat du projet de loi de refondation de l’école !

Dès aujourd’hui le SNUDI FO 47 appelle tous les enseignants à discuter dans les écoles pour confirmer les revendications et exiger du ministre les réponses, exiger du ministre qu’il reçoive les fédérations.

Le SNUDI FO a besoin de vous,

Vous avez besoin du SNUDI FO !

Grève le 12 février

La grève du 12 février s’annonce massive. Dans plusieurs départements le nombre d’écoles qui seront fermées atteint un niveau jamais vu. En Lot et Garonne, plusieurs écoles ont déjà annoncé qu’elles seraient fermées.

Pour FO, l’appel national à la grève le 12 février est très clair :
– abandon de la loi de refondation de l’école
– abrogation du décret sur les rythmes scolaires
– amélioration de nos conditions de travail et de salaires

Cela ne peut pas être réduit à une volonté de statu quo : FO s’est battu et continue de se battre contre les décrets Darcos ou la Masterisation !

FO revendique la suppression de l’aide personnalisée, la création des postes RASED nécessaires, 25 élèves par classe maximum et 15 élèves maximum pour la scolarisation des 2 ans, la suppression de la réunionite inutile, la restauration des heures d’enseignement de français qui ont été réduites au fil des réformes précédentes pour imposer des heures de citoyenneté, de morale laïque ou autre lubie ministérielle…

Pour FO, la seule réforme acceptable c’est celle qui permet aux enseignants d’enseigner dans des conditions décentes.

C’est la réforme qui définit des programmes annuels adaptés.

C’est la réforme qui confirme notre statut en garantissant la liberté pédagogique et l’indépendance professionnelle.

C’est la réforme qui restaure l’autorité et le respect des enseignants.

C’est la réforme qui maintient l’école publique et laïque républicaine.

C’est la réforme issue des revendications exprimées par la plus grande majorité des collègues.

Pour cela, tous en grève mardi 12 février, à l’appel des syndicats FO 47, SNUipp FSU 47 et CGT 47

Rassemblement place de la Préfecture à 10h30

Manifestation jusqu’à la DSDEN, audience à 11h30

Assemblée Générale à l’IUFM à 12h30

En pièce jointe, un modèle d’intention de grève à renvoyer avant le samedi 9 février minuit dernier délai.


La loi Peillon est une loi de territorialisation.

Le décret sur les rythmes scolaires abandonne l’organisation de la semaine scolaire aux collectivités territoriales. Il confirme que tout est possible, école par école, par dérogation à partir du moment où elle est justifiée « par les particularités du projet éducatif territorial » et « présente des garanties pédagogiques suffisantes » ! Article D 521-12.

Si le décret fixe pour tous les élèves « 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées » (article D 521-10), pour les élèves et les enseignants leur présence à l’école pourra aller de 24h à 35h suivant l’amplitude horaire adoptée par la mairie.

Sans compter le mercredi après-midi (animations pédagogiques, concertations, formation)…

Le projet éducatif territorial est élaboré conjointement par « la collectivité territoriale », « les services de l’État et les autres partenaires intéressés ». Les « activités pédagogiques complémentaires » sont organisées « en lien avec le projet éducatif territorial ».

Aux programmes et horaires nationaux, à l’organisation nationale des enseignements jusqu’ici communs à tous les élèves de la République se substitueraient ainsi progressivement des milliers de « projets éducatifs territoriaux » différents, soumis aux pressions et intérêts locaux, publics comme privés.

Abaissement des normes d’encadrement !

Un projet de décret en conseil d’état est en préparation pour assouplir les taux d’encadrement pour les activités périscolaires : pour les enfants de moins de 6 ans le chiffre est porté de 10 à 14 enfants et pour les plus de 6 ans, cela passerait de 14 à 18 ! Où est l’intérêt des élèves dans tout cela ?

Raccourcissement des congés d’été ?

Cerise sur le gâteau, en page 36 de l’annexe à la loi d’orientation il est précisé que « la durée de l’année scolaire reste fixée à 36 semaines à la rentrée 2013. Elle pourra évoluer au cours des prochaines années. »

Grève le 12 février

La grève du 12 février s’annonce massive. Dans plusieurs départements le nombre d’écoles qui seront fermées atteint un niveau jamais vu. En Lot et Garonne, plusieurs écoles ont déjà annoncé qu’elles seraient fermées.

Pour FO, l’appel national à la grève le 12 février est très clair :
– abandon de la loi de refondation de l’école
– abrogation du décret sur les rythmes scolaires
– amélioration de nos conditions de travail et de salaires

Cela ne peut pas être réduit à une volonté de statu quo : FO s’est battu et continue de se battre contre les décrets Darcos ou la Masterisation !

FO revendique la suppression de l’aide personnalisée, la création des postes RASED nécessaires, 25 élèves par classe maximum et 15 élèves maximum pour la scolarisation des 2 ans, la suppression de la réunionite inutile, la restauration des heures d’enseignement de français qui ont été réduites au fil des réformes précédentes pour imposer des heures de citoyenneté, de morale laïque ou autre lubie ministérielle…

Pour FO, la seule réforme acceptable c’est celle qui permet aux enseignants d’enseigner dans des conditions décentes.

C’est la réforme qui définit des programmes annuels adaptés.

C’est la réforme qui confirme notre statut en garantissant la liberté pédagogique et l’indépendance professionnelle.

C’est la réforme qui restaure l’autorité et le respect des enseignants.

C’est la réforme qui maintient l’école publique et laïque républicaine.

C’est la réforme issue des revendications exprimées par la plus grande majorité des collègues.

Pour cela, tous en grève mardi 12 février, à l’appel des syndicats FO 47, SNUipp FSU 47 et CGT 47

Rassemblement place de la Préfecture à 10h30

Manifestation jusqu’à la DSDEN, audience à 11h30

Assemblée Générale à l’IUFM à 12h30

En pièce jointe, un modèle d’intention de grève à renvoyer avant le samedi 9 février minuit dernier délai.


La loi Peillon est une loi de territorialisation.

Le décret sur les rythmes scolaires abandonne l’organisation de la semaine scolaire aux collectivités territoriales. Il confirme que tout est possible, école par école, par dérogation à partir du moment où elle est justifiée « par les particularités du projet éducatif territorial » et « présente des garanties pédagogiques suffisantes » ! Article D 521-12.

Si le décret fixe pour tous les élèves « 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées » (article D 521-10), pour les élèves et les enseignants leur présence à l’école pourra aller de 24h à 35h suivant l’amplitude horaire adoptée par la mairie.

Sans compter le mercredi après-midi (animations pédagogiques, concertations, formation)…

Le projet éducatif territorial est élaboré conjointement par « la collectivité territoriale », « les services de l’État et les autres partenaires intéressés ». Les « activités pédagogiques complémentaires » sont organisées « en lien avec le projet éducatif territorial ».

Aux programmes et horaires nationaux, à l’organisation nationale des enseignements jusqu’ici communs à tous les élèves de la République se substitueraient ainsi progressivement des milliers de « projets éducatifs territoriaux » différents, soumis aux pressions et intérêts locaux, publics comme privés.

Abaissement des normes d’encadrement !

Un projet de décret en conseil d’état est en préparation pour assouplir les taux d’encadrement pour les activités périscolaires : pour les enfants de moins de 6 ans le chiffre est porté de 10 à 14 enfants et pour les plus de 6 ans, cela passerait de 14 à 18 ! Où est l’intérêt des élèves dans tout cela ?

Raccourcissement des congés d’été ?

Cerise sur le gâteau, en page 36 de l’annexe à la loi d’orientation il est précisé que « la durée de l’année scolaire reste fixée à 36 semaines à la rentrée 2013. Elle pourra évoluer au cours des prochaines années. »

Grève le 12 février | Taux d’encadrement des activités périscolaires

Grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’amélioration de nos conditions de travail et de revenus

Le SNUDI FO se félicite de la décision du SNUipp de rejoindre l’appel à la grève nationale le 12 février des syndicats FO, CGT, SUD, CNT, CFTC, SNE-FGAF pour l’abandon des projets Peillon.

Une mobilisation à la hauteur de la grève du 22 janvier à Paris est possible, elle est nécessaire, elle porterait un coup sévère au minsitre Peillon qui n’aurait alors que 2 possibilités :
– soit abandonner ses projets conformément à la volonté de l’immense majorité des collègues
– soit maintenir ses projets et prendre la responsabilité d’un conflit majeur avec l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale

Le 12 février 2013, tous en grève !

En pièce jointe vous pouvez télécharger le modèle d’intention de participation à la grève et le renvoyer à la DSDEN par mail, par fax ou par courrier.


Le gouvernement projette de modifier le taux d’encadrement des activités périscolaires

Les 250 millions d’euros offerts aux mairies pour mettre en place dès 2013 la réforme des rythmes scolaires ne suffisent pas…

Le gouvernement envisage de modifier le taux d’encadrement des activités périscolaires :

Alors qu’aujourd’hui un animateur ne peut pas encadrer plus de 10 enfants de moins de 6 ans, et plus de 14 enfants de plus de 6 ans, le projet de décret prévoit de porter ces chiffres respectivement à 14 et 18 enfants.

Cette modification vise à essayer de convaincre les maires de mettre en place la « réforme » des rythmes scolaires.

Pour le Cartel FO Jeunesse et Sports comme pour la FNEC FP-FO, les masquent tombent.

Que n’a-t-on pas entendu au sujet de cette réforme, qu’elle visait le bien de l’enfant et son développement harmonieux… Et les pouvoirs publics qui tenaient ces discours n’hésitent pas un seul instant à augmenter les risques pour des centaines de milliers d’enfants en abaissant le taux d’encadrement des activités périscolaires !

Force Ouvrière le dit depuis que ce projet est connu : il n’a rien à voir avec  « le bien de l’enfant ». Il est uniquement motivé par la volonté du gouvernement de faire basculer une partie des obligations de l’Etat et des obligations de service de ses fonctionnaires vers les collectivités territoriales.

Une raison de plus pour que l’arrêté sur les rythmes scolaires soit retiré.

Un préavis de grève a été déposé par la fédération FO territoriaux le mardi 12 février.

Abaissement du taux d’encadrement des activités périscolaires : les masques tombent

Par communiqué de presse en date du 24 janvier, le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie Associative (MSJEPVA) a annoncé qu’il « travaillait à un projet de décret en Conseil d’Etat visant à assouplir, sous certaines conditions, les taux d’encadrement réglementaires pour les activités périscolaires ».

Alors qu’aujourd’hui un animateur ne peut pas encadrer plus de 10 enfants de moins de 6 ans, et plus de 14 enfants de plus de 6 ans, le projet de décret prévoit de porter ces chiffres respectivement à 14 et 18 enfants.

Cette modification vise à essayer de convaincre les maires de mettre en place la « réforme » des rythmes scolaires.

Pour le Cartel FO Jeunesse et Sports comme pour la FNEC FP-FO, les masquent tombent.

Que n’a-t-on pas entendu au sujet de cette réforme, qu’elle visait le bien de l’enfant et son développement harmonieux… Et les pouvoirs publics qui tenaient ces discours n’hésitent pas un seul instant à augmenter les risques pour des centaines de milliers d’enfants en abaissant le taux d’encadrement des activités périscolaires !

Force Ouvrière le dit depuis que ce projet est connu : il n’a rien à voir avec  « le bien de l’enfant ». Il est uniquement motivé par la volonté du gouvernement de faire basculer une partie des obligations de l’Etat et des obligations de service de ses fonctionnaires vers les collectivités territoriales.

Si les conditions de sécurité sont bafouées, il en est de même des conditions de travail des personnels chargés d’encadrer les activités périscolaires, fonctionnaires et agents de l’Etat, fonctionnaires et agents territoriaux.

Une raison de plus pour que l’arrêté sur les rythmes scolaires soit retiré.

C’est la raison pour laquelle, avec l’exigence de retrait du projet de loi Peillon, Force Ouvrière, avec la CGT, SUD, la FAEN et la CNT, appelle à la grève nationale d’avertissement le mardi 12 février.

Grève Éducation Nationale le 12 février

FO appelle à la grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

La proposition de FO et de la CGT d’une grève nationale pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs.

Chacun prend ses responsabilités.

Au moment où le rejet du décret sur les rythmes scolaires à Paris et en province est massif de la part de tous les personnels du premier degré, au moment où tous les aspects de la loi de territorialisation de l’école de monsieur Peillon sont rejetés aussi bien dans le premier degré que dans le second degré et alors que le ministre est sourd aux grèves, rassemblements, délégations et manifestations qui se sont déroulés la semaine dernière en appui aux milliers et milliers de pétitions et motions, c’est maintenant qu’il faut la grève unie sur des revendications claires, celles des personnels, pour faire reculer le ministre.

-Nous ne voulons pas du décret sur les rythmes scolaires,
-Nous ne voulons pas de la double tutelle État – collectivités territoriales sur nos missions et conditions de travail,
-Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences,
-Nous ne voulons pas des services partagés école-collège,
-Nous ne voulons pas de l’aide personnalisée, ou autre activité pédagogique complémentaire,

Nous voulons un véritable RASED, nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail et de rémunération, nous voulons rester fonctionnaires d’État.

Voilà ce que veulent les personnels, voilà ce qu’ils disent, voilà ce qu’ils veulent que leurs organisations expriment, voilà ce que le ministre pour l’instant refuse d’entendre.

Samedi dernier, le ministre a publié son décret sur les rythmes scolaires.

Il n’est plus temps d’hésiter, il n’est plus temps de s’abstenir, Force Ouvrière prend ses responsabilités.

L’appel des fédérations FO, CGT, SUD, CNT et FAEN est très clair, il répond à l’attente de la très grande majorité des personnels. C’est le seul qui concerne spécifiquement l’Éducation Nationale : le 31 janvier est un appel Fonction Publique qui ne comporte aucune revendication contre les rythmes scolaires ou contre le projet de loi de refondation de l’école.

Le 12 février 2013, tous en grève !

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’abandon du projet de loi de refondation.

EVS : encore une victoire aux prud’hommes

Le SNUDI FO 47 défendait 5 dossier d’EVS au tibunal des prud’hommes d’Agen.

Comme chaque fois, ce mardi 29 janvier le tribunal a condamné l’Éducation Nationale à payer plus de 70.000 € d’indemnités aux 5 EVS que nous défendions.

Si le SNUDI FO 47 se félicite de ce jugement, nous demandons toujours que les emplois d’EVS soient transformés en emplois pérennes de la Fonction Publique, avec un statut de fonctionnaire, avec une formation initiale et continue.

Le bricolage doit cesser immédiatement !

Grève Éducation Nationale le 12 février

FO appelle à la grève nationale le 12 février

? pour l’abandon du projet de loi de refondation de l’école

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

La proposition de FO et de la CGT d’une grève nationale pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs.

Chacun prend ses responsabilités.

Au moment où le rejet du décret sur les rythmes scolaires à Paris et en province est massif de la part de tous les personnels du premier degré, au moment où tous les aspects de la loi de territorialisation de l’école de monsieur Peillon sont rejetés aussi bien dans le premier degré que dans le second degré et alors que le ministre est sourd aux grèves, rassemblements, délégations et manifestations qui se sont déroulés la semaine dernière en appui aux milliers et milliers de pétitions et motions, c’est maintenant qu’il faut la grève unie sur des revendications claires, celles des personnels, pour faire reculer le ministre.

-Nous ne voulons pas du décret sur les rythmes scolaires,
-Nous ne voulons pas de la double tutelle État – collectivités territoriales sur nos missions et conditions de travail,
-Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences,
-Nous ne voulons pas des services partagés école-collège,
-Nous ne voulons pas de l’aide personnalisée, ou autre activité pédagogique complémentaire,

Nous voulons un véritable RASED, nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail et de rémunération, nous voulons rester fonctionnaires d’État.

Voilà ce que veulent les personnels, voilà ce qu’ils disent, voilà ce qu’ils veulent que leurs organisations expriment, voilà ce que le ministre pour l’instant refuse d’entendre.

Samedi dernier, le ministre a publié son décret sur les rythmes scolaires.

Il n’est plus temps d’hésiter, il n’est plus temps de s’abstenir, Force Ouvrière prend ses responsabilités.

L’appel des fédérations FO, CGT, SUD, CNT et FAEN est très clair, il répond à l’attente de la très grande majorité des personnels. C’est le seul qui concerne spécifiquement l’Éducation Nationale : le 31 janvier est un appel Fonction Publique qui ne comporte aucune revendication contre les rythmes scolaires ou contre le projet de loi de refondation de l’école.

Le 12 février 2013, tous en grève !

? pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

? pour l’abandon du projet de loi de refondation.

À propos de la grève du 31 janvier

Le 7 février 2013, lors d’une réunion conclusive sur « les parcours professionnels, carrières et rémunérations », la ministre de la Fonction publique doit faire une annonce sur les pistes et propositions qu’elle entend mettre à la négociation.

Avant d’appeler à une quelconque action, a fortiori une grève, il semble nécessaire pour FO, premier syndicat de la Fonction Publique d’État, de connaître les intentions précises du gouvernement sur le pouvoir d’achat et le déroulement de carrière des agents publics.

Ceci dit, le contenu de la plate-forme d’appel CGT – FSU – Solidaires à la grève du 31 janvier ne peut qu’interpeller par son caractère flou et ses impasses sur des questions majeures ; à l’évidence, ce manque de clarté revendicative, à l’exception notable de la question du jour de carence, témoigne soit d’une volonté de ne pas embarrasser le gouvernement, attitude plus politique que syndicale, soit de la difficulté de ces 3 syndicats à se mettre d’accord entre eux, ce qui, dans tous les cas, ne peut permettre de construire un rapport de force pour aboutir à des avancées sérieuses.

Que demande donc cet appel CGT – FSU – Solidaires à la grève le 31 janvier ?

-un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois et des créations partout où cela est nécessaire,
-une augmentation urgente de la valeur du point d’indice,
-l’abrogation du jour de carence,
-l’amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.

Demander un « moratoire sur les suppressions d’emplois», c’est, selon la définition de moratoire, demander une « suspension provisoire » des suppressions d’emplois, autant dire accepter qu’elles continuent tôt ou tard… Singulière revendication à l’heure où la RGPP (la révision générale des politiques publiques par laquelle le précédent gouvernement a supprimé des centaines de milliers de postes), rebaptisée MAP (Modernisation de l’Action Publique), poursuit les suppressions de postes dans la Fonction publique.

Comment comprendre le silence assourdissant de l’appel sur l’acte III de la décentralisation dont l’une des premières conséquences est l’annonce dans le projet de loi de refondation de l’École du transfert aux régions de la carte des formations professionnelles et de l’orientation scolaire, c’est-à-dire un coup majeur au cadre national de l’enseignement public avec, à brève échéance, la menace de la fin du statut de fonctionnaire d’État des professeurs des lycées professionnels et des Conseillers d’Orientation – Psychologues.

Prétendre revendiquer « l’amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics » en faisant l’impasse totale sur les coups portés, c’est quand même singulier !

Sur la revendication d’augmentation salariale, aucun montant minimal n’est avancé… Doit-on comprendre que c’est à partir de ce que proposera l’Etat patron que l’on devra négocier ? Pourquoi ne pas formuler une revendication précise, 5% d’augmentation minimum par exemple ? Pourquoi ne pas dénoncer les augmentations à répétition de la retenue pour pension qui diminuent notre salaire net année après année ?

Enfin, ce n’est qu’une journée d’action, il n’y a pas d’appel à une grève franche : chaque syndicat, dans chaque service de la Fonction Publique, peut appeler à faire grève un jour, une heure, ou simplement à participer à un rassemblement…

Avec une telle approche, qui peut croire que cette journée d’action pèsera sur les annonces de la ministre de la Fonction publique le 7 février prochain ?

Bien sûr, certains syndicats vont apporter localement toutes les revendications possibles et imaginables pour entraîner dans cette journée d’action… Comme le SNUipp 47 qui demande « une vraie refondation » (et surtout pas l’abandon du projet de décret de modification des rythmes scolaires) derrière laquelle chacun peut y mettre ce qu’il veut : ce n’est pas la cacophonie qui fera avancer les revendications ni qui changera ce que va annoncer la ministre de la Fonction Publique.

FO ne souhaite pas s’inscrire dans des journées sporadiques ou « saute-mouton » aux revendications imprécises qui ont depuis longtemps démontré leur inefficacité. Chacun sait que ces actions « fourre-tout », sans revendications ciblées et précises, n’ont jamais permis d’obtenir une quelconque avancée quand elles n’aboutissent pas au final à diviser et à démoraliser les salariés.

Voilà pourquoi FO n’a pas signé l’appel au 31 janvier.

Oui, il va falloir aller à la grève, la grève franche, pour nos revendications salariales et en défense du statut de fonctionnaire, mais une grève sur des bases claires, condition première pour rassembler largement, et établir un vrai rapport de force.

N’est-ce pas dans la clarté et la précision de la revendication du retrait du projet de réforme des rythmes scolaires Peillon que la grève du 22 janvier des enseignants des écoles parisiennes a puisé sa force ? N’est-ce pas la voie à suivre à tous les niveaux ?

C’est la position de Force Ouvrière, chacun restant libre de se faire sa propre opinion.

Date de report | Intersyndicale nationale | À propos du 31 janvier

Date limite de demande de report : 31 mars !

La date limite de demande de report pour les mairies est bien le 31 mars 2013.

Quelles que soient ses contraintes, le Conseil Général ne peut pas se substituer au gouvernement et modifier de fait ce délai.

Si ce délai ne permet pas au Conseil Général d’organiser le transport scolaire pour la rentrée 2013, c’est que le projet de modification des rythmes scolaires ne peut pas être mis en place et ni les mairies ni les écoles ne doivent en subir les conséquences. Il doit être abandonné.

Pour ce qui est des conseils d’école, nous rappelons que les projets Peillon précisent clairement que ce sont les mairies et/ou la DASEN qui décident l’organisaton de la semaine scolaire et le report éventuel. Ce qui relativise la portée du conseil d’école…

Si nous comprenons que des collègues souhaitent le réunir pour exprimer leur avis sur la modification des rythmes scolaires, nous pensons que la seule réponse syndicale possible est l’appel à une journée de grève pour exiger l’abandon de ce projet, dont le principal objectif est l’éclatement de l’école publique républicaine par le transfert partiel de compétences aux mairies : le conseil d’école est-il donc le meilleur moyen de s’opposer à ce projet ?


Réunion intersyndicale nationale le 28 janvier

Ce lundi 28 janvier les fédérations syndicales de l’Éducation nationale se réuniront à Paris. FO et la CGT ont déjà annoncé qu’elles y proposeront l’appel à une journée de grève nationale pour exiger l’abandon du projet de décret sur la modification des rythmes scolaires.

Vous pouvez prendre connaissance en pièce jointe du communiqué de notre fédération FO suite à la grève parisienne du 22 janvier.

Nous vous communiquons également l’adresse de l’AG du 22 janvier des enseignants parisiens, en grève à 90%, et des syndicats parisiens aux dirigeants des syndicats nationaux du premier degré.

L’AG de grève du 22 janvier et les syndicats parisiens SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD éducation, CGT éduc’action, CNT demandent aux directions des syndicats nationaux d’appeler ensemble à la grève nationale tous les personnels du premier degré :

– pour que le ministre renonce à publier le projet de décret sur les rythmes scolaires : « Le projet ministériel n’est pas acceptable. Il dégrade les conditions de travail et d’emploi de tous les personnels. Il ne comporte aucune amélioration des conditions d’apprentissage pour les élèves et n’améliorera pas leur réussite » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).

– pour le refus de toute territorialisation : « les obligations de service des enseignants restent sous la seule responsabilité de l’État » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).


Le 31 janvier, FO n’appelle pas à la grève

Vous pourrez lire en pièce jointe les raisons pour lesquelles FO n’appelle pas à la grève ce jeudi 31 janvier.

Une nouvelle journée d’action, sans appel à la grève franche, avec des revendications floues (à l’exception notable de l’abrogation du jour de carence) et avant même que le gouvernement n’ait précisé ses intentions…

Bien sûr, certains syndicats vont apporter localement toutes les revendications possibles et imaginables pour entraîner dans cette journée d’action… Comme le SNUipp 47 qui demande « une vraie refondation » (et surtout pas l’abandon du projet de décret de modification des rythmes scolaires) derrière laquelle chacun peut y mettre ce qu’il veut : ce n’est pas la cacophonie qui fera avancer les revendications ni qui changera ce que va annoncer la ministre de la Fonction Publique.

FO ne souhaite pas s’inscrire dans des journées sporadiques ou « saute-mouton » aux revendications imprécises qui ont depuis longtemps démontré leur inefficacité. Chacun sait que ces actions « fourre-tout », sans revendications ciblées et précises, n’ont jamais permis d’obtenir une quelconque avancée quand elles n’aboutissent pas au final à diviser et à démoraliser les salariés.

Voilà pourquoi FO n’a pas signé l’appel au 31 janvier.

Oui, il va falloir aller à la grève, la grève franche, pour nos revendications salariales et en défense du statut de fonctionnaire, mais une grève sur des bases claires, condition première pour rassembler largement, et établir un vrai rapport de force.

N’est-ce pas dans la clarté et la précision de la revendication du retrait du projet de réforme des rythmes scolaires Peillon que la grève du 22 janvier des enseignants des écoles parisiennes a puisé sa force ? N’est-ce pas la voie à suivre à tous les niveaux ?

C’est la position de Force Ouvrière, chacun restant libre de se faire sa propre opinion.