Rentrée scolaire

Se rassembler et combattre avec Force ouvrière sur les revendications !

Dans quelles conditions va se dérouler cette nouvelle année scolaire pour les enseignants et les élèves des écoles du Lot-et-Garonne ?

Madame Belloubet, « ministre démissionnaire » d’un gouvernement rejeté lors des dernières élections, a affirmé, dans sa conférence de presse du 27 août, que la rentrée scolaire était prête. Elle a aussi confirmé toutes les mesures d’austérité et les contre-réformes annoncées au printemps dernier (700 millions de coupes budgétaires, mise en œuvre du « choc des savoirs » et des groupes de niveaux, …) qui entraînent des milliers de fermetures de classes lors de cette rentrée.

Pour l’annulation des fermetures de classe, pour les ouvertures nécessaires et le recrutement de tous les personnels

Au CSA SD du 15 février, ce sont 15 classes qui ont été fermées pour cette rentrée, des ouvertures nécessaires n’ont pas été prononcées. Malgré une baisse du nombre d’élèves dans notre département, des classes vont se retrouver surchargées, dégradant les conditions d’enseignement des professeurs et les conditions d’apprentissage des élèves.

D’autant qu’à cela s’ajoute le manque criant de RASED, d’enseignants spécialisés, de dizaines de remplaçants pour assurer correctement le remplacement des collègues absents…

Il faut donc recruter massivement les personnels nécessaires.

-> Lors du CSA SD du jeudi 5 septembre, les délégués FO revendiqueront l’annulation des fermetures et défendront tous les dossiers qui lui auront été confiés (annulation de fermeture ou demande d’ouverture).

-> Le SNUDIFO47 invite les collègues à renseigner la fiche carte scolaire avec les informations actualisées en cette rentrée.

Une rentrée dont les élèves en situation de handicap sont les premières victimes

Et que dire des conditions d’accueil et de scolarisation des élèves en situation de handicap qui se dégradent en raison d’une politique d’inclusion scolaire à moindre coût ? La presse s’est fait l’écho la semaine dernière du manque d’AESH.
Et la ministre Belloubet a été contrainte de confirmer lors de sa conférence de presse que 24 000 élèves (chiffre largement sous-estimé) sont scolarisés en milieu ordinaire faute de places en établissements sociaux ou médico-sociaux. Conséquence de la mise en place à marche forcée de l’acte 2 de l’école inclusive, dont l’expérimentation des PAS (pôle d’appui à la scolarisation) dans quatre départements visant à remettre en cause l’application des notifications de la MDPH et ainsi dégrader encore plus l’accompagnement dû aux élèves en situation de handicap (lire le communiqué de la FNEC FP-FO). Le droit à l’instruction pour les élèves en situation de handicap, le droit pour tout élève de bénéficier d’une structure adaptée à la nature et au degré de son handicap sont remis en cause.

-> Le SNUDIFO47 invite les collègues à établir le nombre d’heures d’accompagnement non respectées, les AESH manquants, et à exiger de l’administration avec le syndicat les moyens indispensables.

Évaluations nationales

Dans le cadre du « choc des savoirs », la rentrée 2024 est marquée, dans le 1er degré, par une tentative ministérielle de généraliser les évaluations nationales, du CP au CM2. Le SNUDIFO47 rappelle que si l’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeurs des écoles (article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils (les enseignants) procèdent à̀ une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à̀ leur travail personnel. »), aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre de ces dispositifs d’évaluation et aucun outil ne peut être imposé ! Le SNUDIFO47 rappelle que la liberté pédagogique existe ! Chaque enseignant est donc libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée !

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