Carte Scolaire | BMS UPSA

Carte Scolaire

Les dotations pour la rentrée 2014 par académie ont été examinées en CTM (Comité Technique Ministériel) jeudi 19 décembre 2013.

Dans le premier degré le projet de budget affiche la création de 2355 ETP (équivalents-temps plein). En réalité seuls 1260 se traduiront par des ouvertures de classes pour accueillir 38 000 élèves supplémentaires. Le reste est consacré en particulier au dispositif « plus de maîtres que de classes » et à la mise en place des ESPE.

Dans le second degré, le ministère de l’Éducation nationale prévoit la création de 986 ETP enseignants et l’injection de 18 000 heures supplémentaires année ainsi que de 159 postes de CPE. Une partie de ces créations sera utilisée par la mise en place des professeurs formateurs académiques, alors que 33 000 élèves supplémentaires sont prévus.

9 académies se verront cette année encore, retirer des ETP, autrement dit des postes, dans le second degré: Caen, Guadeloupe, Dijon, Limoges, Martinique, Nancy-Metz, Paris, Reims.

Force est de constater que ces annonces ne sont pas susceptibles d’inverser la tendance à la dégradation à l’œuvre depuis près de 10 ans.

(…) Lire le tract fédéral complet en document joint

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BMS UPSA

L’Union Départementale Force Ouvrière du Lot et Garonne appelle tous ses adhérents, et plus généralement l’ensemble des salariés, à rejoindre la manifestation convoquée par les syndicats de BMS UPSA ce samedi 11 janvier 2014 à 9h30 à Agen, place de la Préfecture, pour défendre tous les emplois des sites menacés par le projet de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) d’inscrire le paracétamol dans la liste des médicaments génériques.

Force Ouvrière ne confond pas les intérêts des salariés avec les intérêts financiers de BMS UPSA : quels que soient les conséquences financières pour BMS, l’Union Départementale Force Ouvrière n’acceptera aucun licenciement.

FO dénonce et combat depuis toujours cette politique d’austérité imposée par l’Union Européenne. Dans cette logique absurde, les gouvernements exonèrent chaque année un peu plus des charges sociales des entreprises (27 milliards en 2012), leur permettant d’augmenter leurs profits sans aucun effet positif sur l’emploi ; et pour compenser ces exonérations, ils décident des mesures qui pénalisent les salariés par le déremboursement de médicaments reconnus et le remplacement par des génériques produits à bas coût et la menace sur des milliers d’emplois : une fermeture des sites BMS UPSA aurait des conséquences désastreuses pour l’ensemble des emplois, privés et publics, du département.

Alors que le chômage poursuit sa hausse et que les plans de supressions d’emplois se multiplient, pour Force Ouvrière tous les emplois de BMS UPSA doivent être préservés.