Le 15 juin à Paris, à l’appel de Force Ouvrière, 70.000 manifestants pour exiger le maintien de la retraite à 60 ans, le retour aux 37,5 annuités pour tous et la suppression de la décote, pour exiger le maintien du code des pensions avec le calcul sur les 6 derniers mois.
70.000 manifestants pour exiger la retrait pur et simple du projet de réforme sur les retraites, pour exiger la grève interprofessionnelle pour bloquer le pays dans l’unité sur une revendication simple et urgente : RETRAIT !
Force Ouvrière a montré sa détermination , par la mobilisation de ses adhérents et de ses militants, à s’opposer à toute nouvelle remise en cause de nos régimes de retraites. Ce n’est que le début.
Ce n’est pas un cavalier seul de FO comme les médias voudraient le faire croire.
Nous n’opposons pas ceux qui ont fait grève le 27 mai, ceux qui ont fait grève le 15 juin, ceux qui feront grève le 24 juin… De nombreux adhérents de FO manifesteront sûrement le 24 juin pour exprimer leur refus du recul de l’âge de départ à la retraite, de l’allongement de la durée de cotisation, de la remise en cause du code des pensions des fonctionnaires.
Il ne faut pas reproduire les mêmes erreurs qu’en 2003.
FO, en tant qu’organisation syndicale, ne peut pas signer un appel commun, celui du 24 juin, qui accepte implicitement l’allongement de la durée de cotisation ou la remise en cause du code des pensions.
FO ne peut pas signer un communiqué commun qui ne propose pas la grève interprofessionnelle, pour bloquer le pays, pour imposer le retrait du projet de réforme des retraites.
Pour FO, l’unité doit se construire sur les revendications des salariés.
– Quel enseignant peut accepter de travailler 41,5 années alors qu’il débute en moyenne à 26 ans ?
– Quel salarié peut accepter la double peine de l’allongement de la durée de cotisation associée à la décote ?
– Quel fonctionnaire peut accepter une baisse de son salaire net de 5% (augmentation de la cotisation retraite), une baisse supplémentaire de sa pension de 15% (calcul sur les 10 dernières années) ?
L’exigence commune de tous les salariés, du public et du privé, est le retrait du projet de réforme des retraites dans l’unité.
Comment construite l’unité pour le retrait ?
En prenant position, école par école, entreprise par entreprise, et proposer systématiquement aux syndicats des appels communs unitaires pour exiger clairement le retrait du projet de réforme de nos retraites.
Exemple de prise de position, que vous pouvez modifier selon vos revendications :
Nous, enseignants, EVS, AVS, personnels municipaux dans l’école … nous disons : Pas touche à nos retraites !
-Pas de report de l’âge de départ
-Aucun allongement de la durée de cotisation
-Pas de remise en cause de nos pensions, de notre caisse de retraite
Pour casser nos retraites, le gouvernement soumet sa loi à l’Assemblée Nationale à partir du 7 septembre.
Début septembre, un appel à la grève interprofessionnelle est indispensable pour imposer le RETRAIT du projet de loi.
Nous sommes prêts.