RIS | Journée de solidarité | Absentéisme et remplacement des enseignants | Violences contre les personnes | Affaire Jacques Risso

Participez massivement aux prochaines RIS organisées par le SNUDIFO47

> Mardi 22 novembre à 17 heures : AIGUILLON – Ecole maternelle Jean-Jaurès
> Jeudi 24 novembre à 17 heures : MARMANDE – Ecole élémentaire Edouard-Herriot
> Jeudi 1er décembre à 17 h 30 : VILLENEUVE SUR LOT – Ecole élémentaire Luflade

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés !
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

? Qu’est-ce que PPCR et le projet d’évaluation des enseignants ?
? Certains « syndicats » prétendent qu’avec PPCR, nous allons être « revalorisés » financièrement : est-ce vrai ?
? Qu’en est-il du projet de décret modifiant nos ORS (obligations réglementaires de service) ?
? Mercredi après-midi de formation : sont-ils obligatoires ?
? Inclusion scolaire : Que faire en cas de difficultés ?
? …

? Modalités pratiques et modèle de lettre à adresser à l’IEN en pièce jointe

Journée dite de `solidarité` : une clarification s’impose

Le Snudi-FO s’oppose à tout travail obligatoire gratuit. A ce titre, nous dénonçons la Journée dite de solidarité mais nous ne saurions en aucune manière inciter les collègues à se mettre hors-la-loi.

La journée dite de solidarité instaure une journée de travail gratuit (loi du 30 juin 2004) selon les modalités suivantes :

– les dates retenues pour effectuer la journée de « solidarité » doivent être annoncées à l’administration avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire mais se situent sur l’année civile.

– elles doivent représenter un total de 5 heures et 15 minutes, réparties sur 2 demi-journées (mais il est possible de grouper sur une journée, le lundi 5 juin, lundi de Pentecôte autrefois férié et chômé…). Peut-être sera-t-il possible de proposer 2 soirées après la classe (réunions respectivement de 3h et de 2h15) au lieu des 2 demi-journées ?…Peut-être…

-…. mais au final, la date de cette journée sera fixée par l’I.E.N. après consultation du conseil des maîtres.

Traduction : vous proposez des dates à votre I.E.N. et libre à lui de valider votre choix, ou pas, auquel cas il vous proposera peut-être de réfléchir à de nouvelles dates, à moins qu’il ne vous en soumette ou impose lui-même…

Il n’est pas possible de procéder à une manipulation qui substituerait les mercredis après-midi dédiés aux nouveaux programmes (la prétendue 2e journée de pré-rentrée) à la journée de « solidarité ». Pour des raisons de calendrier : la journée de solidarité 2017 doit obligatoirement être travaillée sur l’année 2017 .

Peut-on alors proposer une date au début des vacances scolaires d’été, lorsque tout le monde revient pour ranger sa classe ?
On peut toujours essayer, mais l’I.E.N. se réserve le droit d’invalider cette date…puisque, pour le moment, notre année scolaire se termine toujours le vendredi 7 juillet après la classe …

En conclusion, selon toute vraisemblance, voilà donc encore 2 mercredis après-midi travaillés supplémentaires : de quoi faire remonter le volume horaire de présence des enseignants dans leurs établissements et rassurer nos grands orateurs politiques et les media qui relaient leurs propos sur les professeurs prétendument tire-au-flanc. De quoi satisfaire certains syndicats qui estiment nécessaire de dégager davantage d’heures pour le travail en équipe…

Le serpent de mer de l’absentéisme des enseignants : entre communication politicienne et manœuvre démagogique.

En 1998, un intéressant travail de l’Insee sur les congés maladie et accidents dans l’économie française avait établit une loi : `plus le travail est qualifié, moins on s’absente pour cause de maladie ou d’accident`. Cette étude fixait un taux moyen d’absence des enseignants à 1,7% pour le primaire et 1,5% pour le secondaire, loin derrière la plupart des professions, par exemple les employés de commerce (3 %), les ouvriers non qualifiés de l’industrie (4,3 %). Seuls les ingénieurs et cadres du privé et les cadres de la fonction publique font mieux. Cette étude a 10 ans d’âge (1998) mais, si les chiffres ont pu évoluer, la logique qui les anime est encore à l’oeuvre.
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Violences contre les personnels :
FO demande la mise en oeuvre de la protection fonctionnelle

La Ministre de l’Education Nationale s’est exprimée sur la succession de violences et d’agressions dont ont été victimes plusieurs personnels de direction ou enseignants ces derniers jours.
La Ministre a indiqué qu’elle soutenait ses personnels, mais dans les colonnes du journal « Le Monde », elle a indiqué : « Quand les personnels de l’éducation sont touchés, il faut absolument déposer plainte, je le dis, car certains peuvent considérer que ce n’est pas si grave et qu’il faut reprendre le travail aussitôt ».

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Vaucluse, Jacques RISSO, défendu par le SNUDI-FO, est désormais totalement
réhabilité. L’Etat est condamné pour la cinquième fois :
le Tribunal Administratif annule le blâme infligé
par le Directeur Académique.

Le 14 octobre 2016, pour la 5ème fois, le Tribunal Administratif de Nîmes a donné raison à Jacques RISSO, en annulant le blâme que lui avait infligé le 14 février DASEN, Monsieur Dominique BECK.

C’est aujourd’hui une victoire pleine et entière contre l’arbitraire.
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