Si FO appelle à faire grève ce 15 mai contre la politique de rigueur sans précédent menée par le gouvernement, nous ne sommes toutefois pas signataires de l’appel commun départemental dans lequel il n’a pas été accepté de reprendre la revendication de l’abandon du pacte de responsabilité.
Ce pacte de responsabilité du premier Ministre, co-signé par le MEDEF et la CFDT et soutenu par l’UNSA, c’est 50 milliards d’économies sur le dos des salariés et 30 milliards de cadeaux aux patrons qui se traduiraient par :
? le blocage des salaires pour encore 3 années supplémentaires au moins, jusqu’en 2017 ;
? le gel et la baisse des allocations familiales, des remboursements maladie et l’assèchement du finacement de la sécurité sociale ;
? le gel et la baisse des pensions ;
? la destruction des services publics et des statuts des personnels, c’est-à-dire dans l’Education Nationale, la poursuite de la réforme des rythmes scolaires à travers le décret Peillon-Hamon et l’instauration de l’annualisation et de la flexibilité pour tous les enseignants des 1er et second degrés.
Si cette question ne doit pas diviser les salariés, FO ne peut pas le cautionner en signant cet appel : comment réclamer une augmentation des salaires sans remettre en cause le pacte de responsabilité qui, entre autre, programme le gel des salaires au moins jusqu’en 2017 ?
Pour ce gouvernement, la voix de la sagesse serait de tenir enfin compte de ce qui s’est déjà exprimé le 18 mars et confirmé le 1er Mai et d’ouvrir des négociations sur les revendications.
Face à cette politique de rigueur `à la grecque` qui détruit les droits et missions du statut général de la fonction publique, baisse les salaires nets et conduit à la paupérisation (moins 18 milliards dans la fonction publique), FO appelle les personnels à faire grève le 15 mai pour :
? le rattrapage des 8% perdus depuis 2010 et et 50 points d’indice supplémentaires
? l’abandon du pacte de responsabilité
? l’abandon du décret sur les rythmes scolaires et de la loi de refondation
? l’abandon du service minimum d’accueil dans les écoles qui remet en cause le droit de grève
? le rattrapage des 8% perdus depuis 2010 et et 50 points d’indice supplémentaires
? l’abandon du pacte de responsabilité
? l’abandon du décret sur les rythmes scolaires et de la loi de refondation
? l’abandon du service minimum d’accueil dans les écoles qui remet en cause le droit de grève
Rythmes Scolaires
Au CSE, le 5 mai, Benoît Hamon à déclaré « ne pas partir du principe qu’une réforme est acquise » et qu’il ne « négligerait pas les avis du CSE »…
? Au final, au CSE : 31 voix contre, 27 abstentions, 3 voix pour.
? Au CTM : 7 voix contre (FO, FSU, CGT, SUD), 4 abstentions (UNSA, CFDT), 0 voix pour.
Cette déclaration doit être suivie d’effet : le ministre doit suspendre la réforme immédiatement. Le décret ne doit pas être publié.
Plus que jamais, signez et faites signer la pétition nationale Rythmes scolaires : Rythmes scolaires : le seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation !
En ligne en suivant le lien ci-dessus ou en imprimant la pétition jointe.