Résolution adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale annuelle statutaire du SNUDI FO 47

1/ L’assemblée générale du SNUDI FO 47 constate que non seulement le gouvernement attaque notre statut, supprime des postes, gèle nos traitements qui diminuent, mais s’en prend maintenant, avec le « pacte de responsabilité », à la Sécurité sociale en exonérant les patrons des cotisations de la branche famille pour 35 milliards d’euros.

L’assemblée générale du SNUDI FO 47 :
– revendique l’arrêt de la politique d’austérité qui va encore entraîner des milliers de suppressions de postes dans toute la fonction publique et conduit au gel des salaires depuis 5 ans (16,3 % de perte du pouvoir d’achat en 12 ans) ;
– revendique en conséquence l’augmentation du point d’indice pour tous ;
– revendique l’abandon de l’acte III de la décentralisation qui, notamment avec les métropoles, remet en cause la République une et indivisible et se traduit dans l’Éducation nationale par la territorialisation de l’école avec la réforme des rythmes scolaires ;
– rappelle, avec la confédération Force ouvrière son attachement à la Sécurité sociale de 1945 fondée sur la salaire différé et sa totale opposition à sa « fiscalisation » ;
– approuve en conséquence l’appel de la CGT-FO à faire du 18 mars, jour où les fédérations de la Sécurité sociale appellent à la grève et à manifester à Matignon, une journée de rassemblements et de manifestations, et l’adresse lancée aux autres organisations d’appeler ensemble à la grève interprofessionnelle contre le pacte de responsabilité.

2/ Alors que le ministre Peillon refuse d’entendre les personnels enseignants du premier degré et les agents territoriaux qui depuis des mois font grève et manifestent contre la réforme dite des « rythmes scolaires », l’assemblée générale du SNUDI FO 47 revendique l’abrogation du décret du 24 janvier 2013 qui :
– augmente le temps de présence à l’école des maîtres et des élèves ;
– territorialise l’école avec les Projets Éducatifs Territoriaux (PEDT) et met en cause le caractère national et laïque de l’école publique et l’égalité de traitement des élèves ;
– créé la confusion entre le scolaire et le périscolaire ;
– instaure des activités payantes au sein de l’école.
L’assemblée générale du SNUDI FO 47 affirme que l’urgence aujourd’hui, c’est :
– l’abaissement des effectifs dans les classes et l’ouverture des postes nécessaires ;
– la remise sur pied de l’enseignant spécialisé et des RASED ;
– l’amélioration des décharges des directeurs ;
– le retour à une véritable formation initiale des enseignants.

L’Assemblée Générale du SNUDI FO 47 invite les collègues des écoles à exprimer leur rejet de la réforme, notamment en direction de la DASEN (voir en annexe la motion type à adapter) avant le CDEN du 14 février.

3/ L’assemblée générale du SNUDI FO 47 alerte tous les collègues : en ouvrant ses « chantiers » sur les métiers et les statuts des personnels de l’Éducation nationale, le ministre Peillon entend adapter les missions et les obligations de service des professeurs des écoles à la refondation de l’école et à sa territorialisation. Elle les invite à participer massivement aux réunions d’information syndicale organisées par le SNUDI FO 47 pour venir s’informer et débattre.

4/ Enfin, l’Assemblée Générale du SNUDI FO 47 apporte son soutien aux salariés de BMS-UPSA sur qui plane la menace d’un plan de 500 suppressions d’emplois. Elle rejoint l’Union départementale FO qui affirme : « Force Ouvrière ne confond pas les intérêts des salariés avec les intérêts financiers de BMS UPSA : quels que soient les conséquences financières pour BMS, l’Union Départementale Force Ouvrière n’acceptera aucun licenciement. »

Adoptée à l’unanimité,

le 5 février 2014