Plus de 60% des professeurs des écoles étaient en grève hier à l’appel de leurs organisations syndicales pour exiger du ministre l’abrogation de son décret modifiant les rythmes scolaires. Ils ont répondu massivement par la grève à l’appel notamment des fédérations FNEC-FP FO, FERC CGT, SUD ÉDUCATION, FAEN.
Ce 12 février le SNUipp-FSU a aussi appelé nationalement sur ses propres positions.
À Agen, plus de 200 personnes ont manifesté à l’appel de FO, de la CGT et du SNUipp FSU pour l’abandon des projets Peillon, pour une véritable négociation prenant en compte les revendications.
Dans tous les départements la grève a été massive et d’importantes manifestations se sont déroulées, souvent sur des appels communs comme dans notre département.
Dans les départements, les pouvoirs publics ont reçu des délégations mais le ministre n’a pas reçu les fédérations, il n’a pour l’instant pas répondu à la grève massive du 12 février.
Pire encore, les manifestants parisiens ont été repoussés par les policiers, à l’approche du ministère, à grands coups de gaz lacrymogène !
Le ministre doit répondre,
il doit répondre à la grève nationale d’avertissement,
il doit retirer son décret.
Les professeurs des écoles ne veulent pas du décret sur les rythmes scolaires,
ils ne veulent pas de la double tutelle État – collectivités sur leurs missions et conditions de travail,
ils ne veulent pas du projet éducatif territorial.
Ils ne veulent pas de la territorialisation de l’école mise en œuvre par le décret et que généraliserait le projet de loi.
Le ministre doit recevoir d’urgence les organisations syndicales pour répondre à l’avertissement des personnels en grève pour le retrait de son décret.
Une grève de tous les personnels de l’Éducation Nationale
Dans la grève et dans toutes les manifestations les professeurs de collège, de lycée, de lycée professionnel se sont associés aux professeurs des écoles :
-Ils ne veulent pas de la régionalisation de la formation professionnelle,
-Ils ne veulent pas de l’abandon aux régions de l’orientation scolaire,
-Ils ne veulent pas de l’école du socle de compétences,
-Ils ne veulent pas des services partagés école-collège,
-Ils ne veulent pas des contrats d’objectifs tripartites État-collectivités-établissement
-Ils veulent rester fonctionnaires d’État.
Le ministre annonce la discussion de son projet de loi au Parlement au printemps et le vote au début de l’été. Après la grève nationale d’avertissement du 12 février, la voie de la sagesse c’est l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et la remise à plat de tout le projet de loi. Le décret, c’est le début de la mise en œuvre du projet de loi.
–Le ministre ne peut pas rester sourd aux revendications !
-Il doit recevoir les fédérations syndicales !
-Les personnels veulent une réponse.
-Ils demandent l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
-Ils veulent la remise à plat du projet de loi de refondation de l’école !
Dès aujourd’hui le SNUDI FO 47 appelle tous les enseignants à discuter dans les écoles pour confirmer les revendications et exiger du ministre les réponses, exiger du ministre qu’il reçoive les fédérations.