Avec la Confédération Générale du Travail FO, le Congrès de la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle FO affirme que le projet gouvernemental constitue la réponse aux exigences des marchés financiers, des agences de notations américaines et de l’Union européenne pour combler les énormes déficits publics créés par les milliards d’euros versés par les Etats aux spéculateurs et aux banquiers lors de la crise ouverte en 2008, crise du système capitaliste.
La FNEC-FP FO, avec sa Confédération confirme les mandats du congrès de Lille intégrant l’exigence du retour aux 37,5 annuités.
Elle s’oppose :
-au passage de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 60 à 62 ans (de 55 -à 57 ans pour les personnels en service actif),
-au passage de l’âge de la retraite sans décote de 65 à 67 ans,
-à l’augmentation du nombre d’annuités de cotisation pour une retraite à taux plein. Non aux 41,5 années, 40 ans, c’est déjà trop,
-à la suppression de la retraite à jouissance immédiate après 15 ans de Fonction publique pour les mères de famille ayant élevé 3 enfants…
-à la remise en cause du Code des pensions civiles et militaires de l’Etat.
-à la baisse de salaire des fonctionnaires par l’augmentation de 3% de la « retenue pour pension ».
Le contenu du projet de loi est inamendable. Il doit être retiré purement et simplement retiré.
Le Congrès réaffirme son opposition aux journées d’action à répétition, aux actions « originales » qui envoient la classe ouvrière dans le mur. Le Secrétaire général de la Confédération a raison : pour établir le rapport de force, il n’y a pas d’autres solutions que de bloquer le pays.
Le Congrès condamne toute tentative, sous quelque forme que ce soit, de faire reporter sur les salariés la responsabilité d’un quelconque échec dans le combat contre le projet gouvernemental. Nul doute qu’un appel de toutes les confédérations à la grève jusqu’au retrait obligerait le gouvernement à reculer. De ce point de vue il est de la responsabilité des confédérations de répondre positivement à la Confédération FO.
Le Congrès soutient sans réserve les assemblées générales qui se tiennent partout, qui, en ce moment, décident ou préparent la reconduction de la grève pour exiger le retrait de la réforme des retraites. Il est de la responsabilité des Fédérations de l’enseignement de répondre à l’appel du congrès de la Fédération FO de l’Enseignement (l’appel propose une réunion immédiate des fédérations avec la proposition d’appeler sans délai à la grève jusqu’au retrait).