Les directeurs d’école ont reçu de leur IEN une attestation de compétence à remplir pour l’EVS de leur école, soit-disant pour valider des acquis…
? Les directeurs ne sont pas les employeurs des EVS, ils travaillent avec eux, ils n’ont pas à les « évaluer »
? Ces attestations sont utilisées par l’employeur pour le réemploi des EVS, transformant ainsi le directeur en « licencieur »
? Les missions des EVS sont définies dans leur contrat : elles relèvent de la seule responsabilité de l’employeur. Les questions sur les « objectifs » et les « résultats » transforment le directeur en DRH
? La formation des EVS relève de la seule responsabilité de l’employeur et de l’organisme de formation (la plupart du temps une pseudo-formation au rabais organisée par l’IA) : ce ne sont pas aux directeurs de valider ces « compétences »
? Les directeurs, déjà surchargés, n’ont pas à perdre plusieurs heures pour remplir cette attestation
Ne soyez pas la caution du plan de licenciement des EVS :
ne remplissez pas cette attestation de compétences !
Pour la titularisation des EVS AVS,
pour une véritable formation initiale et continue des EVS !
Le Snudi Fo 47 vous propose de répondre à l’IEN par une motion du Conseil des Maîtres qui pourrait prendre la forme suivante :
Le Conseil des Maîtres de l’école …. est pleinement satisfait du travail réalisé par Melle Mme M. …, embauché(e) comme EVS dans notre école et qui correspond à un véritable besoin.
Le directeur (la directrice), comme les enseignants, n’est pas habilité(e) à évaluer les compétences de ces personnels. Encore moins à définir son travail en termes d’objectifs et de résultats.
Le Conseil des Maîtres demande de valider ses compétences en renouvelant son contrat en le requalifiant en Contrat à Durée Indéterminée.
C’est la seule solution qui permet à la fois de répondre aux besoins constatés dans l’école, à la continuité du travail réalisé et au respect du droit de Melle Mme M. … de pouvoir définir des projets personnels à long terme.
À …, le ../../2010