La FNEC FP-FO reçue par le nouveau ministre de l’Éducation nationale

La FNEC FP-FO a été reçue, mercredi 24 mai par le nouveau ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, accompagné de son directeur de cabinet et de sa conseillère sociale. Lors de cette première prise de contact, le ministre a indiqué vouloir se fixer pour objectif de restaurer la confiance et d’agir avec pragmatisme, dans un ministère épuisé par les réformes.
C’est pourquoi il a indiqué qu’il n’y aura pas de Loi Blanquer.

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Si vous vous blessez au travail…

Si vous vous blessez au travail, pour votre travail et que cela entraîne une reconnaissance d’invalidité permanente ou temporaire, même légère, l’Éducation Nationale fera tout pour ne pas reconnaître « l’imputation au service », l’accident du travail.

Si vous travaillez pour votre classe en dehors de la présence des élèves, dans votre école, sans avoir reçu d’ordre de mission spécifique pour cela, ne vous blessez pas, n’ayez pas un accident de trajet !

Pourtant, désormais – et nous sommes les seuls à avoir lutté contre – « l’année scolaire » court du 31 août au 1er septembre, désormais – et nous sommes les seuls à nous y opposer – on veut « annualiser » notre temps de travail… Et cerise sur ce gâteau bien amer, même l’Education Nationale sur son site reconnaît officiellement que nous travaillons nécessairement bien plus que notre temps de présence devant les élèves ( http://www.education.gouv.fr/cid72847/les-enseignants-du-premier-degre-public-declarent-travailler-44-heures-par-semaine-en-moyenne.html ).

Alors ne préparez pas votre classe, n’anticipez pas votre travail, y compris de direction, un week-end, tard le soir ou tôt le matin, pendant des jours fériés : votre IEN devra écrire que ce que vous faisiez était sans rapport avec nos Obligations de Service…

Voilà, chers collègues, pour qui nous travaillons, voilà comment nous sommes traités, voilà pour quoi et pour qui nous nous minons la santé : pour de moins en moins de respect, de considération, de reconnaissance, stigmatisés par une hiérarchie bien souvent toujours plus moralisatrice et culpabilisante, la mauvaise-foi n’ayant pas de limites.

Une question se pose, essentielle : êtes-vous d’accord avec cela ? Êtes-vous d’accord avec le fait que nous soyons parmi les moins bien lotis des salariés pour ce qui concerne les accidents du travail alors même que nous sommes parmi ceux qui n’abusent jamais de cela ?

Si oui, tout va bien.

Mais si comme nous vous pensez que c’est inacceptable, si comme nous vous pensez que cela doit changer, contactez-nous, soutenez notre action pour améliorer nos conditions de travail !

Inclusion scolaire : un dossier urgent

La loi Montchamp de 2005 «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» puis la loi Peillon de 2012 de refondation de l’école ont érigé en principe l’école inclusive.
La confédération Force Ouvrière a toujours milité pour la pleine et entière intégration sociale et scolaire des personnes handicapées dès leur plus jeune âge dans l’école de la république mais uniquement dans des conditions optimales pour tous.

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RIS | Changement de département | Evaluation des enseignants | Conseils écoles-collège | Psychologues scolaires | Se syndiquer

Participez massivement aux prochaines RIS organisées par le SNUDIFO47

Les deux prochaines Réunions d’Information Syndicale :
> Mardi 29 novembre à 17 heures : MARMANDE – Ecole élémentaire Edouard-Herriot
> Jeudi 1er décembre à 17 h 30 : VILLENEUVE SUR LOT – Mairie, salle 4

Les RIS programmées de janvier à juin 2017 :
> Castillonnès
> Villeréal
> Saint-Pardoux-Isaac
> Beauville
> Agen (spécial mouvement)
> Nérac
> Boé

Pour venir s’informer et débattre, pour commencer à regrouper les forces : participez massivement aux RIS (réunions d’information syndicale) organisées par le SNUDIFO47.

Ne restez pas isolés !
Vous avez droit à 3 RIS par année scolaire, à déduire des 18 heures d’animations pédagogiques. Venez poser vos questions.

Changer de département

Pour rappel, les inscriptions dans l’application SIAM seront closes le mardi 6 décembre à 12 h 00. Vous trouverez toutes les informations utiles sur les démarches à effectuer dans le guide pratique, ainsi qu’une fiche de suivi à retourner au syndicat dans notre lettre d’inFO du 17 novembre.
Nous mettons à votre disposition cette semaine un tutoriel pour vous aider à effectuer votre demande.
Pour toutes questions, contacter le syndicat.

Nouvelle évaluation des enseignants et pseudo-revalorisation

A l’occasion des trois premières RIS organisées par le SNUDIFO47, 48 professeurs des écoles se prononcent pour l’abandon du protocole PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants qui en découle.

Dès que les personnels sont informés, le rejet est massif. Les PE ne veulent pas d’une évaluation qui porte très peu sur l’enseignement mais beaucoup sur tout ce que la refondation (rythmes scolaires avec ses PEDT, ses APC, école du socle avec ses nouveaux programmes, son LSUN, ses conseils écoles-collèges…) a imposé et qui rend les conditions de travail de plus en plus insupportables. Ils ne veulent pas d’une évaluation qui renforce l’arbitraire et instaure le traitement « à la tête du client ». Ils ne veulent pas être stagiaires à vie. Ils ne veulent pas d’une revalorisation financière qui n’en est pas une.

Le projet de décret introduisant PPCR dans les statuts particuliers des enseignants sera soumis au CTM du 7 décembre. FO votera contre.
Il faut dès à présent amplifier les prises de positions pour faire reculer la ministre. L’heure est à l’unité d’action.

Vous pourrez lire en pièce jointe la motion adoptée par les participants à la RIS d’Aiguillon du 22 novembre.
Nous invitons l’ensemble des professeurs des écoles à signer la pétition ci-jointe.


Conseils écoles-collège : un rappel nécessaire

Les collègues sont actuellement destinataires de courriels leur enjoignant de participer à des réunions de conseils écoles-collège.
L’administration indique que le temps consacré à ces réunions doit être décompté des 108 heures. Outre que ces dernières ne sont pas un ballon de baudruche extensible à l’infini, cela pose des problèmes que nous avions déjà soulevés il y a un an en CAPD. Si ces conseils écoles-collège ont une existence réglementaire (article 57 de la loi du 8 juillet 2013 et décret du 24 juillet 2013), il faut savoir que :
– la participation à ces conseils ne relève pas pour l’heure de nos obligations de service;
– ils ne peuvent se faire que sur la base du volontariat et sur proposition du conseil des maîtres, et non sur désignation de l’IEN;
– en l’absence d’ordre de mission, les déplacements qui y sont liés ne sont pas pris en compte financièrement , et il n’y a pas de couverture en cas d’accident sur le trajet.

Rappelons ce que nous écrivions il y a un an : « Concernant la couverture en cas d’accident, l’administration indique que les personnels sont couverts de fait.
Elle a concédé qu’il s’agissait bien d’une invitation pour laquelle l’agent ne peut prétendre à des frais de déplacement. Enfin, « de notre côté, il y a de la souplesse ; nous travaillons avec le plus de bienveillance possible, sans pression », a précisé un IEN. Pour nous, il n’y a donc pas, pour cette année scolaire, d’obligation à assister à ces réunions. »
En l’état actuel de la réglementation, cela reste vrai : aucun collègue à cette étape de ne peut être contraint de participer au conseil écoles-collège et aux commissions qui en découlent.

Quel avenir pour les psychologues scolaires ?

Lors du CTM du 16 novembre, le ministère a soumis les projets de décrets créant le corps des psychologues de l’Éducation nationale ainsi que le décret créant la grille indiciaire de ce corps. FO a voté contre, la FSU et l’UNSA ont voté pour.

Si ces décrets étaient promulgués, serait mis en place un corps unique de psychologues de l’EN (psyEN) de la maternelle à l’université, par la fusion du corps actuel des PE-psychologues scolaires avec le corps des Conseillers d’Orientation Psychologues (COP) du 2nd degré.
Le SNUDI-FO rappelle qu’une des premières conséquences de la mise en place de ce nouveau corps serait, pour les psychologues scolaires, un allongement important de leurs ORS qui risquent de passer de 24h/hebdomadaires aux 1 607 heures de la Fonction publique (comme les COP actuels) avec remise en cause de leur mode de gestion et d’affectation. La création de ce corps unique serait également un coup porté à l’existence même des RASED, dont le psychologue scolaire est la cheville ouvrière.
Par ailleurs, avec la création du Service Public Régional de l’Orientation (SPRO), ce nouveau corps s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la réforme territoriale, rejetée par la Confédération FO et la FNEC FP-FO, qui prévoit de transférer l’orientation scolaire aux régions. Dans ce cadre, la gestion des psyEN risquerait d’être rapidement transférée aux régions. Rappelons que la création de services régionaux de l’orientation et de l’emploi a conduit au transfert des psychologues de l’AFPA à Pôle Emploi !

Afin de défendre la psychologie scolaire et l’existence des RASED, le SNUDI-FO revendique le maintien du recrutement de psychologues 1er degré dans le corps des PE avec des départs en formation au DEPS à hauteur des besoins des écoles, ce qui passe par le retrait des projets de décrets ministériels.

Notre outil syndical, le SNUDI-FO

Marre de la dégradation de nos conditions de travail ? De l’accumulation de tâches, de réunions, qui nous éloignent toujours davantage du coeur du métier : enseigner ? Vous ne voulez pas être placé sous la tutelle des élus locaux ? Vous voulez conserver votre statut d’enseignant fonctionnaire d’état qui garantit notre indépendance professionnelle et notre liberté pédagogique ?
Seule la fédération FO de l’enseignement se prononce pour l’abrogation de la loi de « refondation ».

C’est décidé, j’adhère à FO !

  • POUR l’abrogation de la loi de refondation et de la réforme des rythmes scolaires
  • POUR l’abandon de PPCR et du projet gouvernemental d’évaluation des enseignants
  • POUR le respect de nos obligations de service
  • POUR la défense de nos garanties statutaires et de nos conditions de travail

Renforçons l’instrument de la défense de nos droits individuels et collectifs.
Rejoignez le SNUDI-FO !

PROFESSEUR DES ECOLES STAGIAIRE : UNE SITUATION DIFFICILE

Loin des roucoulades de certaines organisations avec notre administration, le SNUDI-FO considère que la formation des enseignants en général et celle des stagiaires en particulier sont dans une situation dégradée et difficile.
Il y a déjà plus d’un an, lors d’une audience de juillet 2015 de la Fédération Nationale FO de l’Éducation et de la Culture (FNEC) avec la ministre, FO a posé la question des stagiaires, de leurs conditions de travail et de formation. Nous n’avons eu aucune réponse.
La FNEC avait ensuite demandé en juin 2016 audience sur cette question, peine perdue. Il faut croire que seuls les « syndicats » qui ne critiquent en rien les orientations gouvernementales peuvent être reçus…

Hors, madame la Ministre, il y a loin des déclarations politiques à aussi la vraie vie. C’est pourquoi ce qui s’est produit pour les stagiaires 2015 se reproduit en 2016, faute d’un véritable engagement de votre part…

Dans la conférence de presse 2016 de notre ministre, concernant des enseignants qui seraient « mieux formés », elle affirme que tout va bien

Les étudiants – en MEEF ou Master- qui préparent le concours connaissent la façon dont ils seront traités et considérés s’ils le réussissent : malgré le travail des conseillers pédagogiques et maîtres formateurs, les enseignants-stagiaires, qui font la classe ET finalisent aussi leur diplôme, connaissent surcharge de travail, souffrance psychologique, humiliation parfois, incompréhension souvent face aux
demandes pléthoriques, incohérentes, de l’institution.
On leur demande en sus de travailler les mercredis après-midi, au sortir de la classe, et de suivre leur formation pendant les vacances scolaires.
Cela ne masque pas l’indigence de la Formation dont l’évolution n’a aucun but pédagogique mais seulement des visées économiques.

Et rien n’a été fait pour tenter de régler cette situation, au contraire.
Des stagiaires sont licenciés parce qu’ils ne sont pas encore des enseignants chevronnés et que des critères subjectifs sont pris en compte. Citons quelques reproches faits aux stagiaires pour « justifier » leur licenciement car loin de donner des conseils, certains écrits dans les grilles d’évaluation portent sur des éléments totalement subjectifs comme, par exemple : « aux dires des élèves », « manque de
convivialité », « pendant les journées de formation à la réforme, n’a pas déjeuné au restaurant scolaire », « fait cours au tableau », « manque d’empathie », « trop discret, effacé », « devrait manifester de la vitalité, de l’énergie », « n’est pas présent en dehors de ses heures de cours », « n’a pas manifesté son intérêt pour la réforme » « devra adopter une posture de cadre »…

Bel exemple de management libéral de la part de notre ministère pour lequel le savoir-être d’entreprise semble compter plus que le savoir-faire professionnel…

La FNEC FP-FO est intervenue lors du Comité Technique Ministériel du 12 juillet sur cette question.
Elle a été reçue par la Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH), ce qui a permis de faire le point. Mais le problème persiste et relève de la responsabilité de la ministre : la lecture des rapports fait apparaître des propos qui n’ont rien à voir avec ce qu’est un professeur qui enseigne dans sa classe avec toutes les difficultés afférentes.
Tout cela ne peut encourager les étudiants à devenir professeur.
Comment comprendre ensuite que des PES licenciés se voient proposer d’être … contractuels ! Des PE qui ne seraient pas « bons » comme titulaires, mais « bons » comme contractuels ? Tout ceci est contradictoire avec le discours de rentrée 2016 de la ministre lorsqu’elle affirme qu’« Enseigner est un métier complexe, difficile, exaltant, certes, mais d’une immense exigence. C’est pour cela qu’il est essentiel
d’accompagner les professeurs, de les former, de les soutenir. »

Le soutien se manifesterait par le licenciement et une pression très, voire trop, forte ? Toute la complexité du métier devrait être acquise l’année de formation ?
Non, nous dit-on dans les DSDEN, mais sans soulager la pression sur les PES pour autant…

Nous invitons tous les PES à se syndiquer pour défendre et faire valoir leurs droits (rien ne l’interdit encore !), pour se battre afin d’obtenir pour les futurs stagiaires une « vraie » formation avec deux tiers de temps à l’ESPE et un tiers en classe en pratique accompagnée et en « responsabilité ». Nous leur proposons aussi de signer notre pétition contre les mercredis après-midi et les vacances travaillés.

Un dernier mot enfin : La ministre nous dit, avec son sens formidable de la formule qu’il « est essentiel d’accompagner les professeurs, de les former, de les soutenir ». Rappelons-lui ce qu’elle n’ignore pas : pour motiver les enseignants, il s’agirait aussi de les rémunérer correctement. Nous reprendrons ici ses propres mots concernant l’augmentation à hauteur de 65% de la prime des recteurs (qui atteint plus de 25 000 € (a minima) : « la fonction a beau être passionnante, il faut la rémunérer à sa juste valeur »
Et nous vous invitons à lire notre analyse de l’augmentation si valorisante que les soutiens du gouvernement vantent tant afin que nous acceptions la destruction de nos statuts et la dégradation de nos conditions de travail et d’avancement dans la carrière… (lien suivre ici).

Téléchargeable ici .