Réunis en Assemblée Générale de la FNEC-FP FORCE OUVRIÈRE le mercredi 24 janvier 2007, les personnels de l’Éducation Nationale
– Constatent que la question des salaires et des retraites (dont la menace d’allongement de la durée de cotisation à 45 ans, signée par Chirac et Jospin à Barcelone en 2004, se fait de plus en plus précise) concerne tous les salariés, public et privé
– Constatent, chaque année, l’apauvrissement d’une plus grande partie de la population, la généralisation de la précarité, la dégradation des conditions de travail liée à la flexibilité et l’annualisation.
Dans le même temps, les entreprises du CAC 40 dégagent toujours plus de bénéfices en multipliant les « plans sociaux » contre les salariés et la spéculation boursière
– Constatent que les salaires, l’emploi et le service public sont sacrifiés sur l’autel des « critères de convergence » traité de Maastricht que les citoyens ont massivement rejeté en votant contre le projet de Constitution le 29 mai 2005.
– Constatent que l’augmentation vertigineuse des prix, en particulier lors du passage à l’€uro, que les artifices gouvernementaux ne peuvent plus cacher (7,5% depuis 2000, plus de 30% depuis 1983) rend de plus en plus urgente la revendication du rattrapage du pouvoir d’achat et de l’augmentation générale des salaires
– Réaffirment leur attachement à la grille unique de la Fonction publique, à son point d’indice et à l’assurance d’un déroulement de carrière basé sur l’ancienneté
En conséquence ils appellent
À faire grève et à manifester avec FORCE OUVRIÈRE le jeudi 8 février 2007, place de la Préfecture à AGEN, à 15 heures
Pour
– l’ouverture immédiate de véritables négociations pour le rattrapage du pouvoir d’achat et
– l’augmentation générale des salaires et des pensions
– une politique d’emploi public statutaire qui corresponde aux besoins réels
– la défense des services publics, non soumis à la concurrence, et de la fonction publique, conformément aux valeurs républicaines de l’accès à tous dans les mêmes conditions
– l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels par la suppression des mesures instaurant la précarité, la flexibilité et l’annualisation du temps de travail