Mobilisations
Retrait du « Pacte » enseignant ! Augmentation de 25 % du point d’indice pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 2000 ! Signez la motion !
Arrêts-maladie des fonctionnaires : présomption de « fraudeurs » !
Pour l’abandon du plan de rigueur
Pour l’annulation de la décision d’instaurer un jour de carence
Pour FO, le projet gouvernemental de créer un jour de carence pour les arrêts-maladie des fonctionnaires et de rallonger le délai de carence dans le privé constitue une véritable provocation dans le but de réaliser des économies sur le dos de tous les salariés qui sont, par ailleurs, de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins.
En clair, concernant les fonctionnaires, la proposition serait de supprimer la rémunération de l’agent lors de son premier jour d’arrêt-maladie, c’est une véritable sanction contre les fonctionnaires malades et une nouvelle atteinte au statut de la Fonction publique. De plus, faire croire que les arrêts-maladie dans la Fonction publique sont des arrêts de complaisance est inadmissible.
Où sont les vrais fraudeurs ?
Les salariés malades ou la fraude sociale organisée par certains patrons et qui représente, par le « travail dissimulé », un manque dans les caisses de l’Etat d’environ 15 Milliards d’euros par an ?
La dette publique n’est pas celle des salariés… Pour FO, l’austérité d’où qu’elle vienne de droite ou de gauche, est inacceptable.
Cette mesure populiste aggrave et accélère l’offensive contre le statut général de la Fonction publique dans l’objectif d’aligner purement et simplement le régime des fonctionnaires sur celui du privé, c’est-à-dire créer non pas un jour de carence, mais 3 voire 4… En oubliant au passage que, dans le privé, pour près de 80 % des salariés, l’employeur prend en charge les fameux jours de carence au travers des conventions collectives ou des accords d’entreprise, ce qui signifie qu’ils n’ont pas de perte de rémunération… pour l’instant. FO dénonce cette sanction financière à l’égard des fonctionnaires qui ne sont en aucun cas responsables de la dette.
Cette décision d’instaurer un jour de carence comme les annonces du Premier ministre le 7 novembre accentuent l’austérité imposée par le gouvernement depuis plusieurs années.
En moins de 3 mois, les salariés, leurs droits sociaux, sont lourdement touchés : taxes sur les complémentaires santé, CSG, aggravation de la contre-réforme des retraites, augmentation des impôts (IRPP – TVA), perte de pouvoir d’achat de prestations sociales, détérioration et remise en cause accentuées des services publics et des services de santé (RGPP) et maintenant un jour de carence pour les arrêts-maladie autant de mesures que FO condamne et dont elle demande l’abandon.
L’appel à la grève interprofessionnelle pour faire reculer le gouvernement est à l’ordre du jour
Par conséquent, FO considère qu’une réponse déterminée est nécessaire. Cette réponse ne peut en aucun cas consister en une succession de manifestations ou journées d’action dont on a fait le constat de l’inefficacité l’an dernier.
Condamner les plans d’austérité annoncés nécessite de préparer, par l’action commune, un appel à la grève interprofessionnelle sur des revendications claires et précises pour arrêter la spirale de la démolition : augmentation générale des salaires, défense des services publics et de la protection sociale collective, rejet de la RGPP, rétablissement de tous les postes supprimés dans le cadre du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, défense du statut de la Fonction publique, arrêt de toutes les contre-réformes.
C’est ce que propose FO aux autres syndicats.
C’est ce que veut la majorité des personnels qui, lors des dernières élections professionnelles, viennent de faire progresser FO dans tous les secteurs.
Le 31 mai, le SNUDI FO n’appelle pas à la grève.
Considérant que les fonctionnaires ont perdu 48% de pouvoir d’achat depuis 1982, 10% depuis 2000 : en conservant le niveau de pouvoir d’achat de 1982, un PE débutant gagnerait aujourd’hui près de 2250€, un PE au 8ème échelon gagnerait 3000€ !
C’est pourquoi FO exige au minimum :
– 5% d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les années 2011 et 2012
– 44 points d’indice pour tous (200€) au titre de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000
– Une revalorisation générale des grilles indiciaires
Lors de l’intersyndicale départementale, FO a demandé que ces revendications soient clairement précisées dans l’appel : la CGT et la FSU ont refusé.
De plus, l’appel national renvoie à des initiatives locales : rassemblements, manifestations, grèves… Pour FO, pour créer le rapport de force nécessaire, la grève doit être décidée nationalement.
Réuni ce mercredi, le Conseil Syndical du SNUDI FO constate et regrette que ni les revendications ni les moyens d’actions ne répondent aux revendications légitimes et urgentes des salariés.
Dans ces conditions, nous trouvons qu’une journée de salaire ça fait un peu cher pour ne rien exiger de concret, ni s’en donner les moyens, juste pour exprimer son mécontentement…
C’est pourquoi le Conseil Syndical, à l’unanimité, n’appelle pas les enseignants à faire grève le 31 mai.
Le SNUDI FO réaffirme que ce ne sont pas les journées d’action à répétition, les initiatives locales, qui permettront de faire reculer le gouvernement, pas plus sur les salaires que sur les retraites.
La revendication salariale étant commune et prioritaire aux travailleurs du secteur public et du secteur privé (comme les EVS), le SNUDI FO considère nécessaire une initiative interprofessionnelle nationale, avec des revendications claires, pour l’augmentation générale des salaires, contre la rigueur.
Force Ouvrière répondra à toute initiative dans ce sens.
Exigeons ensemble les postes et les classes nécessaires !
Le Conseil Syndical du SNUDI FO 47, réuni ce mercredi 31 mars, a décidé d’appeler à la grève et au rassemblement devant la Préfecture le mardi 6 avril à 14 heures, pendant la tenue du CDEN relatif à la carte scolaire.
Le 23 mars : le début de l’action pour défendre nos retraites
Le SNUDI FO participe à la distribution de tracts organisée par l’Union Départementale Force Ouvrière.
Ces distributions ont lieu le 23 mars à Agen, de 7h30 à 10h :
– au pont de pierre (feux côté Passage)
– place du Pin
Le 23 mars, nous exigeons la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés !
Le 23 mars des syndicats ont appelé à faire grève et à manifester pour dénoncer « un calendrier trop serré » en sous-entendant, avec le gouvernement, qu’une remise en cause de nos retraites est inévitable !
Pour cette « journée interprofessionnelle », pas de revendications, pas de suite à donner… La CGT et la CFDT refusent d’appeler à la grève comme l’avait proposé la Confédération Force Ouvrière.
Le 12 mars, les syndicats SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD des lycées et collèges appellent à une journée de grève nationale et de manifestations.
L’intersyndicale exige le retrait de réformes (réforme des lycées, réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, statut des EPLE), dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’école de la République.
L’intersyndicale reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.
Ce que le SNUDI FO 47 demande, c’est la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés pour obtenir satisfaction
.
C’est le cas le 12 mars. Ce n’est pas le cas le 23 mars !
En ce qui concerne le 23 mars, le SNUDI FO 47, avec son Union Départementale FO, affirme son opposition à toute réforme de la retraite : 40 ans, c’est déjà trop ! Quant au prétendus déficits, ils sont fabriqués par le gouvernement par les exonérations patronales (30 milliards en 2009), par l’augmentation du nombre de chômeurs et par le blocage des salaires depuis de nombreuses années.
Plus que jamais les revendications urgentes et vitales sont :
– Augmentation générale des salaires ;
– Arrêt des licenciements et des suppressions de postes ;
– Arrêt de la destruction des services publics ;
– Maintien du droit à retraite à 60 ans, retour aux 37,5 annuités;
– Calcul sur les 10 meilleures années pour le privé ;
– Maintien du code des pensions pour le public ;
En ce qui concerne le 12 mars, les conditions sont réunies pour généraliser cet appel au premier degré : réformes Darcos sur l’aide personnalisée, l’annualisation du temps de travail, la réforme de la masterisation, EPEP (schéma directeur des écoles à Agen)…
N’est-il pas temps d’exiger, ensemble et clairement, le retrait de ces réformes, de nous réunir en AG pour déterminer ensemble nos revendications et les moyens appropriés d’obtenir satisfaction ?
Le SNUDI FO 47 s’adresse en ce sens aux organisations syndicales du département.
Le 23 mars est encore une journée saute-mouton, sans revendications, qui n’apporte rien !
Le SNUDI FO 47 n’appelle ni à faire grève ni à manifester le 23 mars.
Nous ne faisons pas semblant, nous ne mentons pas aux salariés.
Grève nationale du 12 mars dans les lycées et collèges : le ministre entendra-t-il l’avertissement ?
La FNEC FP-FO apporte tout son soutien à la grève nationale du 12 mars 2010 décidée par les organisations syndicales du second degré (SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD).
La grève du 21 janvier : rien ne change !
Le 22 décembre, lors de la réunion intersyndicale des fédérations de l’Éducation Nationale, la FNEC-FP FO a rappelé que « les réformes (aide personnalisée, EPEP, lycée, master, lycée professionnel…) sont indissociables des postes et que toute action commune nécessite de se mettre d’accord sur les revendications.
La réforme du lycée comme les projets d‘EPEP dans le 1er degré renvoie à un processus d’autonomie des établissements, destructeur des postes et du statut. Les personnels ne veulent plus des journées d’action à répétition. À la RATP, à Beaubourg les personnels font grève pour gagner comme les routiers qui ont obtenu 4% d’augmentation des salaires.
Pour Force ouvrière, la grève jusqu’au retrait doit être soumise par les organisations syndicales aux assemblées générales dans les établissements. »
Force est de constater que notre appel n’a pas été entendu, ni sur les revendications, ni sur les moyens d’action !
Comment peut-il en être autrement quand on voit que 2 textes contradictoires appellent à la grève le 21 janvier :
– l’UNSA et la CFDT demande des moyens pour appliquer les réformes : « En 2010 le lycée connaîtra des innovations approuvées par la majorité de la communauté éducative (sic…) mais qui nécessitent des conditions de mise en œuvre que nous devons gagner par le combat syndical. »
– La FSU, la CGT et SUD exigent « de revenir sur toutes les réformes régressives ».
Outre le fait que nous ne voyons pas quelles réformes ne sont pas régressives, nous avons un désaccord de fond sur le recrutement niveau master et la mise en place de l’aide personnalisée.
Cette journée, c’est l’auberge espagnole, avec tout et son contraire.
1. Est-il possible de gagner avec une telle confusion sur les revendications ?
Comment peut-on faire grève le 21 janvier pour l’abandon des réformes et en même temps pour les moyens d’appliquer ces mêmes réformes ?
2. La question est-elle de réclamer une nouvelle réforme ? D’avoir « plus de démocratie dans les établissements » ?
3. N’avons-nous déjà pas assez donné pour ces journées saute-mouton ?
4. Ces journées ont démontré en 2009 qu’elles ne permettent pas de gagner. La date de la 2ème journée d’action est fixée avant même que la 1ère n’ait eu lieu. C’est bien considérer, ainsi, de toute façon, que la première est vouée à l’échec, que les collègues peuvent choisir entre le 14, le 21 ou le 30 janvier…
5. S’agit-il de se battre réellement pour faire reculer le gouvernement ou d’organiser la protestation jusqu’à l’épuisement des personnels ? Nous avons le souvenir de ce qui s’est passé en 2003 pour les retraites.
Les principales revendications des enseignants : la suppression de l’aide personnalisée, le maintien du recrutement niveau licence, les conditions de travail…
sont absentes des appels !
Rien ne change depuis le 1er mai 2009…
Le Conseil Syndical SNUDI FO 47 ne peut pas cautionner l’appel à la grève du 21 janvier, nous ne tromperons pas nos adhérents.
Maintenant ça suffit !
Le mouvement de contestation initié déjà depuis plusieurs mois n’aurait qu’une seule responsable ?
La crise… ?
Les délocalisations, les pertes de salaire, les licenciements, la destruction des services publics (les écoles, les hôpitaux, les tribunaux, la poste….) ne sont pas l’œuvre de la crise mais bien la volonté d’une politique gouvernementale qui s’appuie aujourd’hui sur la crise pour justifier et amplifier ses réformes.
Grève et Manifestation le 29 janvier à Agen
Le 29 janvier nous serons massivement en GRÈVE interprofessionnelle PRIVÉ – PUBLIC pour EXIGER :
? L‘arrêt des licenciements.
? L’arrêt des contrats précaires, des CDD qui multiplient les travailleurs pauvres.
? La retraite à 60 ans avec le retour aux 37,5 annuités pour tous.
? Le monopole des Service Publics républicains, contre toute privatisation.
? La libre désignation des délégués syndicaux.
ET DANS LE PREMIER DEGRÉ NOUS DISONS NON,NON ET ENCORE NON !!!
? Aux suppressions des postes de RASED et le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
? À l’annualisation des 108 heures et de leurs conséquences sur nos conditions de travail.
? Aux suppressions programmées des écoles maternelles, des écoles rurales.
? À la mise en place programmée des EPEP.