Le Conseil Syndical du SNUDI FO 47, réuni ce mercredi 31 mars, a décidé d’appeler à la grève et au rassemblement devant la Préfecture le mardi 6 avril à 14 heures, pendant la tenue du CDEN relatif à la carte scolaire.
Mobilisations
Retrait du « Pacte » enseignant ! Augmentation de 25 % du point d’indice pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 2000 ! Signez la motion !
Le 23 mars : le début de l’action pour défendre nos retraites
Le SNUDI FO participe à la distribution de tracts organisée par l’Union Départementale Force Ouvrière.
Ces distributions ont lieu le 23 mars à Agen, de 7h30 à 10h :
– au pont de pierre (feux côté Passage)
– place du Pin
Le 23 mars, nous exigeons la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés !
Le 23 mars des syndicats ont appelé à faire grève et à manifester pour dénoncer « un calendrier trop serré » en sous-entendant, avec le gouvernement, qu’une remise en cause de nos retraites est inévitable !
Pour cette « journée interprofessionnelle », pas de revendications, pas de suite à donner… La CGT et la CFDT refusent d’appeler à la grève comme l’avait proposé la Confédération Force Ouvrière.
Le 12 mars, les syndicats SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD des lycées et collèges appellent à une journée de grève nationale et de manifestations.
L’intersyndicale exige le retrait de réformes (réforme des lycées, réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, statut des EPLE), dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’école de la République.
L’intersyndicale reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.
Ce que le SNUDI FO 47 demande, c’est la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés pour obtenir satisfaction
.
C’est le cas le 12 mars. Ce n’est pas le cas le 23 mars !
En ce qui concerne le 23 mars, le SNUDI FO 47, avec son Union Départementale FO, affirme son opposition à toute réforme de la retraite : 40 ans, c’est déjà trop ! Quant au prétendus déficits, ils sont fabriqués par le gouvernement par les exonérations patronales (30 milliards en 2009), par l’augmentation du nombre de chômeurs et par le blocage des salaires depuis de nombreuses années.
Plus que jamais les revendications urgentes et vitales sont :
– Augmentation générale des salaires ;
– Arrêt des licenciements et des suppressions de postes ;
– Arrêt de la destruction des services publics ;
– Maintien du droit à retraite à 60 ans, retour aux 37,5 annuités;
– Calcul sur les 10 meilleures années pour le privé ;
– Maintien du code des pensions pour le public ;
En ce qui concerne le 12 mars, les conditions sont réunies pour généraliser cet appel au premier degré : réformes Darcos sur l’aide personnalisée, l’annualisation du temps de travail, la réforme de la masterisation, EPEP (schéma directeur des écoles à Agen)…
N’est-il pas temps d’exiger, ensemble et clairement, le retrait de ces réformes, de nous réunir en AG pour déterminer ensemble nos revendications et les moyens appropriés d’obtenir satisfaction ?
Le SNUDI FO 47 s’adresse en ce sens aux organisations syndicales du département.
Le 23 mars est encore une journée saute-mouton, sans revendications, qui n’apporte rien !
Le SNUDI FO 47 n’appelle ni à faire grève ni à manifester le 23 mars.
Nous ne faisons pas semblant, nous ne mentons pas aux salariés.
Grève nationale du 12 mars dans les lycées et collèges : le ministre entendra-t-il l’avertissement ?
La FNEC FP-FO apporte tout son soutien à la grève nationale du 12 mars 2010 décidée par les organisations syndicales du second degré (SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD).
La grève du 21 janvier : rien ne change !
Le 22 décembre, lors de la réunion intersyndicale des fédérations de l’Éducation Nationale, la FNEC-FP FO a rappelé que « les réformes (aide personnalisée, EPEP, lycée, master, lycée professionnel…) sont indissociables des postes et que toute action commune nécessite de se mettre d’accord sur les revendications.
La réforme du lycée comme les projets d‘EPEP dans le 1er degré renvoie à un processus d’autonomie des établissements, destructeur des postes et du statut. Les personnels ne veulent plus des journées d’action à répétition. À la RATP, à Beaubourg les personnels font grève pour gagner comme les routiers qui ont obtenu 4% d’augmentation des salaires.
Pour Force ouvrière, la grève jusqu’au retrait doit être soumise par les organisations syndicales aux assemblées générales dans les établissements. »
Force est de constater que notre appel n’a pas été entendu, ni sur les revendications, ni sur les moyens d’action !
Comment peut-il en être autrement quand on voit que 2 textes contradictoires appellent à la grève le 21 janvier :
– l’UNSA et la CFDT demande des moyens pour appliquer les réformes : « En 2010 le lycée connaîtra des innovations approuvées par la majorité de la communauté éducative (sic…) mais qui nécessitent des conditions de mise en œuvre que nous devons gagner par le combat syndical. »
– La FSU, la CGT et SUD exigent « de revenir sur toutes les réformes régressives ».
Outre le fait que nous ne voyons pas quelles réformes ne sont pas régressives, nous avons un désaccord de fond sur le recrutement niveau master et la mise en place de l’aide personnalisée.
Cette journée, c’est l’auberge espagnole, avec tout et son contraire.
1. Est-il possible de gagner avec une telle confusion sur les revendications ?
Comment peut-on faire grève le 21 janvier pour l’abandon des réformes et en même temps pour les moyens d’appliquer ces mêmes réformes ?
2. La question est-elle de réclamer une nouvelle réforme ? D’avoir « plus de démocratie dans les établissements » ?
3. N’avons-nous déjà pas assez donné pour ces journées saute-mouton ?
4. Ces journées ont démontré en 2009 qu’elles ne permettent pas de gagner. La date de la 2ème journée d’action est fixée avant même que la 1ère n’ait eu lieu. C’est bien considérer, ainsi, de toute façon, que la première est vouée à l’échec, que les collègues peuvent choisir entre le 14, le 21 ou le 30 janvier…
5. S’agit-il de se battre réellement pour faire reculer le gouvernement ou d’organiser la protestation jusqu’à l’épuisement des personnels ? Nous avons le souvenir de ce qui s’est passé en 2003 pour les retraites.
Les principales revendications des enseignants : la suppression de l’aide personnalisée, le maintien du recrutement niveau licence, les conditions de travail…
sont absentes des appels !
Rien ne change depuis le 1er mai 2009…
Le Conseil Syndical SNUDI FO 47 ne peut pas cautionner l’appel à la grève du 21 janvier, nous ne tromperons pas nos adhérents.
Maintenant ça suffit !
Le mouvement de contestation initié déjà depuis plusieurs mois n’aurait qu’une seule responsable ?
La crise… ?
Les délocalisations, les pertes de salaire, les licenciements, la destruction des services publics (les écoles, les hôpitaux, les tribunaux, la poste….) ne sont pas l’œuvre de la crise mais bien la volonté d’une politique gouvernementale qui s’appuie aujourd’hui sur la crise pour justifier et amplifier ses réformes.
Grève et Manifestation le 29 janvier à Agen
Le 29 janvier nous serons massivement en GRÈVE interprofessionnelle PRIVÉ – PUBLIC pour EXIGER :
? L‘arrêt des licenciements.
? L’arrêt des contrats précaires, des CDD qui multiplient les travailleurs pauvres.
? La retraite à 60 ans avec le retour aux 37,5 annuités pour tous.
? Le monopole des Service Publics républicains, contre toute privatisation.
? La libre désignation des délégués syndicaux.
ET DANS LE PREMIER DEGRÉ NOUS DISONS NON,NON ET ENCORE NON !!!
? Aux suppressions des postes de RASED et le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
? À l’annualisation des 108 heures et de leurs conséquences sur nos conditions de travail.
? Aux suppressions programmées des écoles maternelles, des écoles rurales.
? À la mise en place programmée des EPEP.
NOUS EXIGEONS
LE RETRAIT SANS CONDITION DES DÉCRETS DARCOS !!!
Non à la mascarade ou au chahut social !
Le SNUDI FO ne participera pas à la
mascarade ni au `chahut social` !
Lors des élections paritaires, les enseignants ont clairement sanctionné les syndicats qui ont participé à la mise en oeuvre des réformes Darcos :
? Le SGEN-CFDT perd son siège à la CAPN.
? Le SE-UNSA recule de 1 100 voix passant de 24,8 % à 22,9 %.
Le message est clair : il n’y a pas de convergence possible avec le ministre Darcos !
Le 20 novembre, plus de 70% de grévistes ont exprimé avec force leur rejet des réformes en cours et à venir, leur volonté de faire retirer ces décrets dans l’unité syndicale la plus large possible.
Quelle réponse ont-ils obtenue ?
Un appel à des rassemblements les plus locaux possibles, à des actions ponctuelles et médiatiques de chahut social…
Aucune revendication, pas de manifestation nationale, pas de grève parce que dans les directions syndicales on a décidé que les enseignants n’étaient pas prêts à faire grève ou à manifester à Paris pour défendre leurs conditions de travail, leur statut et l’école publique républicaine !
Comment comprendre alors la mobilisation du 20 novembre ?
On voudrait faire passer les réformes qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Le SNUDI FO dénonce le rôle de la direction de la FSU, syndicat majoritaire, qui refuse d’appeler au retrait des décrets Darcos pour ne pas se couper du SE et du SGEN qui soutiennent ouvertement les réformes.
Le SNUDI FO dénonce le rôle des directions de la FSU, du SE et du SGEN dans l’éparpillement organisé du mouvement.
Pour le SNUDI FO il n’y a pas d’autre voie qu’une opposition résolue aux mesures Darcos qui ne permet aucune signature de protocole et autre relevé de conclusion ou d’accord.
Il n’y a pas d’autre voie que l’action national unitaire pour l’abandon des réformes.
C’est pourquoi le SNUDI FO ne peut cautionner cette mascarade
du 10 décembre et appelle tous les collègues, syndiqués ou non,
à prendre position dans leur école pour une action nationale unitaire
exigeant l’abandon des réformes Darcos.
Le retrait des décrets dans l’unité !
Le Snudi FO a participé aux Assemblées Générales d’Agen, de Marmande et de Villeneuve décidées lors de l’AG du 20 novembre. Le Snudi FO s’était abstenu : pourquoi remettre à plus tard ce qui peut se décider le jour même avec 200 collègues présents ? Les faits nous ont malheureusement donné raison puisque les 3 AG ont réuni à peine plus de 50 collègues.
Quant aux décisions, force est de constater, à la lecture des compte-rendus, qu’elles sont loin de répondre aux attentes des collègues.
Le Snudi FO a réitéré ses propositions d’appels unitaires à la grève, à la manifestation nationale au ministère, pour le retrait des décrets Darcos. Ce sont les responsables du SNUipp qui ont contesté ces propositions, parfois même contre l’avis de leurs adhérents :
« On n’a pas entendu FO jusqu’ici, ils ne sont là que pour les élections »
« FO casse l’unité en imposant le retrait des décrets Darcos »
Nous avons répondu dans les AG à ces contre-vérités.
? Les collègues ne comprennent pas, après le succès du 20 novembre, que les syndicats ne se réunissent pas et ne se mobilisent pas nationalement pour le retrait des décrets Darcos, en particulier celui sur l’aide personnalisée.
? Les collègues ne comprennent pas que le syndicat majoritaire, le SNUipp, n’exige pas le retrait des décrets Darcos.
? La division des syndicats entre ceux qui ont signé et ceux qui ne l’ont pas fait est le dernier rempart de Darcos pour tenter d’imposer ses réformes : les collègues ne veulent pas de ces batailles stériles, ils veulent le retrait des décrets dans l’unité de tous les syndicats.
? Ils ne veulent pas non plus des grèves saute-mouton et des actions parsemées. Au contraire, au delà de la défense de l’école publique et de notre statut, il ressort des AG une volonté d’unité avec tous les salariés pour les revendications communes : service public républicain, salaires, retraite…
Le Snudi FO vous appelle à vous saisir de la motion votée par l’école Paul Bert (Agen), par l’école Petit-Tour (Pujols), par l’AG de Villeneuve, de la signer et de la renvoyer aux syndicats départementaux pour qu’ils la remontent nationalement :
Pour la défense de l’école de la République, nous , enseignants de l’école xxx, syndiqués au (SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SGEN-CFDT, SE-UNSA, SDEN-CGT) et non syndiqués exigeons :
– l’abrogation des décrets DARCOS (supprimant 2 heurs de classe, annualisant 108 heures de nos obligations de service, dont 60 heures d’aide personnalisée)
– le rétablissement des postes supprimés dont 3 000 postes en RASED
– la défense de notre statut, l’abandon du projet de loi sur les EPEP (Établissement Public d’Enseignement Primaire)
– le respect du droit syndical et contre Service Minimum d’Accueil
– le maintien de l’école maternelle
Après le 20 novembre …
L’Assemblée Générale du 20 novembre à Agen a réuni 200 personnes avec les syndicats FSU, UNSA, CFDT, FO, CGT.